Louslitges | |||||
Église de Louslitges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne | ||||
Maire Mandat | Jean-Luc Drussel 2020-2026 | ||||
Code postal | 32230 | ||||
Code commune | 32217 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 61 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 5,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 35′ 46″ nord, 0° 09′ 55″ est | ||||
Altitude | 200 m Min. 145 m Max. 270 m | ||||
Superficie | 12,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pardiac-Rivière-Basse | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Gers Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Louslitges est unecommune française située dans le sud-ouest dudépartement duGers, enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe leplateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laMidouze, lePetit Midour et par divers autres petits cours d'eau.
Louslitges est une commune rurale qui compte 61 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 387 habitants en 1846. Ses habitantssont appelés les Louslitgeois ou Louslitgeoises.
Les communes limitrophes sontArmous-et-Cau,Beaumarchés,Couloumé-Mondebat,Courties,Gazax-et-Baccarisse etPeyrusse-Vieille.
Couloumé-Mondebat | Peyrusse-Vieille | |
Beaumarchés | ![]() | Gazax-et-Baccarisse |
Courties | Armous-et-Cau |
Louslitges se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est dans lebassin de l'Adour, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Midouze, le Petit Midour, le ruisseau de Mauran et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].
LaMidouze, d'une longueur totale de 151,5 km, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour àVicq-d'Auribat, après avoir traversé 46 communes[5].
LePetit Midour, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune deGazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans laMidouze àBétous, après avoir traversé 12 communes[6].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gers.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePeyrusse-Grande à 6 km àvol d'oiseau[9], est de13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 835,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Au, Louslitges est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,7 %),terres arables (28,3 %), forêts (14 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Louslitges est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1795 | Dominique Baline | ||
1795 | 1798 | Joseph Cabos | ||
1798 | 1804 | Mathias Baque | ||
1804 | 1806 | Jean Comme | ||
1806 | 1815 | Jean Pierre Pefrau | ||
1815 | 1832 | Raymond Deluc | ||
1832 | 1837 | Jean Marie Furcate | ||
1837 | 1838 | Joseph Dubernet | ||
1838 | 1847 | Joseph Deluc | ||
1847 | 1848 | Jean Baptiste Caussade | ||
1848 | 1851 | Paul Louis Garnier | ||
1858 | 1860 | Joseph Phitaire | ||
1860 | 1870 | Pierre Ezian-sarrane | ||
1870 | 1871 | Dominique Macourbe | ||
1871 | 1877 | Jean Marie Hauhepe | ||
1877 | 1885 | Henri Dousset | ||
1885 | 1887 | Bernard Caliro | ||
1887 | 1889 | Henri Dousset | ||
1889 | 1894 | Pierre Caussade | ||
1894 | 1897 | Bernard Caliro | ||
1897 | 1900 | Pierre Caussade | ||
1900 | 1904 | Etienne Baque | ||
1904 | 1919 | Pierre Deluc | ||
1919 | 1925 | Joseph Peffau | ||
1925 | 1935 | Henri Pages | ||
1935 | 1959 | Arsène Allonneau | ||
1959 | 1977 | Emile Broqua | ||
1977 | 1989 | Fernand Pages | ||
1989 | 1995 | Serge Pages | ||
mars 2001 | 2008 | Alain Risse | ||
2008 | 2020 | Mireille Gendry-Brown[22] | DVD | Retraitée |
2020 | En cours | Jean-Luc Drussel | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2022, la commune comptait 61 habitants[Note 1], en évolution de −15,28 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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200 | 191 | 172 | 186 | 231 | 366 | 387 | 336 | 348 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
332 | 322 | 290 | 292 | 281 | 259 | 244 | 252 | 225 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 212 | 185 | 172 | 189 | 193 | 175 | 161 | 145 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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129 | 97 | 83 | 87 | 84 | 81 | 81 | 82 | 67 |
2022 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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61 | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 4,3 % | 13,3 % | 9,1 % |
Département[I 6] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 32 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (69,7 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 2],[I 5]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 23, soit unindicateur de concentration d'emploi de 76,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45 %[I 9].
Sur ces 23 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 20,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
11 établissements[Note 3] sont implantés à Louslitges au[I 12].Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Louslitges), contre 14,6 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 22 | 8 | 7 | 5 |
SAU[Note 4] (ha) | 708 | 416 | 406 | 576 |
La commune est dans laRivière Basse, unepetite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 5] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Cinqexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 6] (22 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de576 ha[29],[Carte 6],[Carte 7].
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