| Naissance | |
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| Décès | (à 54 ans) Aix-en-Provence |
| Nationalité | Française |
| Profession | |
| Activité principale | Supérieure de Sainte-Cécile de Grenoble |
| Autres activités | Supérieure du couvent d'Aix-en-Provence |
Louise de Ponsonnas, née le et morte le àAix-en-Provence est une religieusecistercienne, réformatrice de la congrégation desbernardines réformées.
Louise de Ponsonnas naît le de Georges de Borel seigneur de Ponsonnas etLouise Alleman, sœur d’Alexandre Alleman vicomte dePâquier et marquis deTrièves[1].
Elle entre à l'abbaye cistercienne des Ayes àCrolles à sept ans. Cette abbaye est dans la maison du vicomte de Pâquier et sa sœur Marie Louise en est la supérieure ; l'aînée de ses deux filles entre également au monastère et en devient coadjutrice dès sa profession à l’âge de 16 ans. Les religieuses de cette abbaye se comportent de façon peu édifiante, sortent de la clôture, y reçoivent des visites et s'y livrent à toutes les mondanités.
Louise de Ponsonnas ressent le besoin de réformer son ordre conformément aux propositions deFrançois de Sales, venu prêcher le carême en 1617 et 1618 dans le monastère. Elle se lie d’amitié avec Claudine de Buissonrond qui fait profession le même jour qu’elle et est victime avec elle de l’hostilité de leurs compagnes qui résistent à leur volonté. En 1622, elle se retire avec elle et Louise de Pâquier, la coadjutrice convertie à leurs idées, grâce au vicomte de Pâquier qui leur loue une maison à Grenoble après une entrevue avecLouise de Ballon. Sur la recommandation de l'abbé deTamié, elles sont admises aucouvent des Bernardines de Rumilly où elles se forment durant près de deux ans. Le, elles fondent l'abbaye Sainte-Cécile de Grenoble, dont Louise de Ponsonas devient la première abbesse, malgré le peu d'entrain dePierre Scarron,évêque de Grenoble[2].
Sa forte personnalité l'oppose vite à Louise de Ballon, en particulier sur la rédaction desConstitutions de la nouvelle congrégation que Louise de Ponsonas réécrit en 1631 tout en modifiant à son avantage l'histoire de la réforme. Une partie notable des nouvelles fondations s'effectuant en France, elle argue de sa nationalité face à Louise de Ballon qui est savoyarde, donc étrangère, pour la supplanter progressivement à la direction et dans l'histoire de l'Ordre[3]. Cette erreur à propos de la fondatrice des Bernardines réformées subsiste au moins jusqu'au début duXXe siècle[4]. Alors queRumilly se range sous la houlette de Louise de Ponsonnas, sa fille deLa Roche-sur-Foron restée fidèle à Louise de Ballon est à l'origine des couvents de Toulon en 1637, Annecy en 1639, Cuers en 1640 et plus tard de Fréjus.
Son corps devint contrefait et … sa taille se recourbant avec beaucoup de difformité elle perdit tout ce qu’elle avait dans l’extérieur qui pouvait plaire aux yeux[1]. Atteinte d'infirmité Louise de Ponsonnas meurt àAix-en-Provence le à l'âge de 54 ans[5].
| Ordres et congrégations | ||
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