Pour les articles homonymes, voirKassis.
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Louise Kassis, née le àAlger (Algérie) et morte le àBagnolet, est une des fondatrices de l'odontologie moderne, au niveau de la prothèse conjointe[1].
Louise Kassis est née le àAlger (Algérie). Elle est la fille de Maklouf Kassis et de Clémentine Kassis. Maklouf Kassis est né le àLamoricière, aujourd'huiOuled Mimoun, une commune du département d'Oran enAlgérie. Clémentine Kassis (née Djaoui) est née le àTunis. Sa sœur, Hughette Kassis est née le àAlger[2].
En 1928, la famille s'installe àParis.
En 1939, elle est en primaire supérieure àPantin. Sa famille s'installe en 1940 dans leBerry, puis àMarseille, où Louise reprend ses études. La famille vit dans le quartier dela Blancarde, durant trois ans et demi.
À la suite d'unedénonciation par la propriétaire dusalon de coiffure, la famille Kassis est arrêtée à en puis incarcérée durant dix jours à laprison des Baumettes et ensuite transférée par train àDrancy où elle reste environ quinze jours.
Le , ils sont envoyés vers le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau où ils arrivent le, par leconvoi numéro 71[3]. Leur dernière adresse est au 15, boulevard Freyssinet à Marseille[2].
Ses parents, sa sœur et elle survivent tous à la déportation et sont de retour en France en. Louise passe sonbaccalauréat et est diplômée de lafaculté de médecine de Paris en 1949.
Elle devient attachée universitaire à l'école dentaire de Garancière,Paris-Diderot. Elle est professeur à l'université à René Descartes Paris V de 1969 à 1989. En 1974, elle crée le centre de soins dentaires de l’hôpital Charles Foix, àIvry-sur-seine[4]. En 1975, elle obtient son doctorat de troisième cycle[5], avec une thèse intituléeContribution à l'étude morphologique et histologique de deux types de limites cervicales destinées à la prothèse conjointe, sous la direction dePierre Cernéa.
Chevalière de l'ordre national du Mérite
