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LouisXVII

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Pour les articles homonymes, voirLouis, prince de France.

LouisXVII
Description de cette image, également commentée ci-après
Alexandre Kucharski,Louis-Charles de France (1792),
château de Versailles.

Titres

Prétendant aux trônes de France et de Navarre


(2 ans, 4 mois et 18 jours)

Données clés
Nom revendiquéLouisXVII
PrédécesseurLouisXVI
SuccesseurLouis-Stanislas de France

Prince royal de France


(1 an et 7 jours)

Données clés
PrédécesseurCréation du titre
SuccesseurAbolition du titre
Ferdinand-Philippe d'Orléans(indirectement)

Dauphin de France


(2 ans, 3 mois et 10 jours)

Données clés
PrédécesseurLouis-Joseph de France
SuccesseurAbolition du titre
Louis de France(indirectement)
Biographie
TitulatureFils de France
Duc de Normandie
Dauphin de France
Prince royal
DynastieMaison de Bourbon
Nom de naissanceLouis-Charles de France
Naissance
Château de Versailles (France)
Décès (à 10 ans)
Prison du Temple,Paris (France)
SépultureBasilique de Saint-Denis
PèreLouisXVI,roi de France
MèreMarie-Antoinette d'Autriche
FratrieMarie-Thérèse de France
Louis-Joseph de France
Sophie de France
ReligionCatholicisme

Signature

Signature de Louis XVII

Description de cette image, également commentée ci-aprèsDescription de cette image, également commentée ci-après
Prétendants au trône de France
Dauphin de France

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Louis-Charles de France, plus connu sous le nom deLouisXVII, né àVersailles le et mort àParis le, est le second fils deLouisXVI et deMarie-Antoinette. Titréduc de Normandie à sa naissance, il devientdauphin de France en 1789 à la mort de son frère aîné, puisprince royal aux termes de laConstitution de 1791 à 1792.

Durant laRévolution française, la famille royale est emprisonnée le à latour du Temple, puis Louis XVI estexécuté le. Louis-Charles est alors reconnu par les gouvernements despuissances coalisées contre la France, par son oncle, le futurLouisXVIII, et par les royalistes, comme letitulaire de la couronne de France, sous le nom de « LouisXVII ». Il meurt en captivité en 1795, à l’âge de dix ans.

L'éventualité de sa survie a longtemps suscité la curiosité de certains auteurs.

Biographie

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Naissance et baptême

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Acte de baptême de Louis Charles.

Louis-Charles de France est né auchâteau de Versailles le. Il estbaptisé le même jour dans lachapelle du château de Versailles parLouis René Édouard de Rohan,grand aumônier de France, en présence d'Honoré Nicolas Brocquevielle,curé de l'église Notre-Dame de Versailles[1] : son parrain est Louis Stanislas Xavier de France, futurLouisXVIII, et sa marraine estMarie-Caroline de Lorraine,archiduchesse d'Autriche, reine desDeux-Siciles, représentée parMadame Élisabeth[2].

Titré duc de Normandie avant la mort de son frère aîné, il a pour armes un écartelé de France (d'azur à trois fleurs-de-lis d'or) et deNormandie (de gueules à deux léopards d'or)[3].

Des rumeurs de l'époque se sont répandues à la naissance de l'enfant, selon lesquelles il ne serait pas le fils de Louis XVI mais d'Axel de Fersen (aucune étude scientifique ne valide ou n'invalide cette thèse) gentilhommesuédois qui nourrissait un profond amour pour la reine[4]. Dès,Mercy note dans une lettre à l'empereurJosephII que « les habitudes du roi ne donnent guère d'espérance à lui voir une nombreuse postérité »[5]. Et Evelyn Farr remarque que chaque fois que Marie-Antoinette est tombée enceinte, en 1783, 1784 et 1785, Fersen était présent à Versailles[6]. L'historiennePascale Mormiche attribue également sa paternité au comte suédois : « Louis XVI reconnaît l’enfant pour fils sans cacher l’illégitimité :Tout s’est passé de même qu’à mon fils écrit-il dans sonJournal »[7]. Suivant une ligne similaire, l'historienneAurore Chéry replace l'illégimité de la naissance dans un contexte d'extrême tension entre la France et l'Autriche autour de la Hollande[8]. Au baptême de Louis-Charles de France, lecomte d'Artois est absent et il n'y a « ni compliment, ni révérences »[9]. En,La Fayette et à sa suite l'Assemblée nationale menaceront Marie-Antoinette d'un procès en adultère et de faire déclarer bâtards ses enfants[10] (bien que Fersen ne puisse être impliqué dans la naissance deMadame Royale), ce qui montre la persistance de ces rumeurs. Il n'en sera cependant plus question lors du procès de la reine[11].

Louis-Charles est surnommé « Chou d'amour » par sa mère etGabrielle de Polignac, gouvernante des Enfants de France depuis le. Marie-Antoinette le rappellera à Gabrielle dans une lettre qu'elle lui écrira alors que cette dernière est partie en exil[12].

Enfance (jusqu'en août 1792)

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Buste du dauphin Louis-Charles parLouis-Pierre Deseine, fin 1789, début 1790.

Il passe sa première enfance dans l'insouciance, sa vie parmi les enfants de laCour se déroulant entre les escaliers duchâteau de Versailles et la terrasse du Midi où a été aménagé un petit jardin qui fait le bonheur de l'héritier du trône[13]. Faisant preuve d'une certaine maturité et d'une grande sensibilité malgré son jeune âge, il cultive un petit jardin et offre fréquemment des fleurs à la reine ou à sa sœur car il« [veut] les faire croître [lui]-même, pour qu’elles soient plus agréables à maman qui les aime beaucoup »[14] est entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquelsAgathe de Rambaud, sa berceuse[Note 1],Louise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel comme gouvernante[Note 2] etJean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, son valet[Note 3].

Second fils deLouisXVI, Louis-Charles de France n'est pas destiné, au départ, à succéder à son père ; la mort de son frèreLouis-Joseph le fait cependant de lui ledauphin de France.

Au début de laRévolution française, il déménage avec sa famille aupalais des Tuileries le6 octobre 1789.

En 1791, laConstitution du royaume de France remplace ce titre par celui de « prince royal » : ce changement est la conséquence logique du remplacement du titre deroi de France par celui deroi des Français[15].

Prisonnier au Temple

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Après lajournée du, Louis-Charles qui a perdu son titre deprince royal est transféré avec ses parents aucouvent des Feuillants puis le emprisonné à laPrison du Temple. Le, Louis XVI est séparé de sa famille et conduit au deuxième étage tandis que le troisième étage est réservé à Marie-Antoinette, ses deux enfants et sa belle-sœur. À partir du, l'« enfant Capet » est confié à la garde de son père, qui poursuit son éducation avec le valet de chambreJean-Baptiste Cléry. Séparé de sa mère qu'il peut retrouver à l'occasion de promenades, le dauphin est à nouveau confié à elle le lorsque commence le procès de Louis XVI. Il ne revoit son père que le, pour un ultime adieu, avant l'exécution de ce dernier le matin du[16].

Pastel de Louis XVII au temple réalisé peu de temps avant sa mort par Joseph Ducreux.

Aux yeux des royalistes, le dauphin Louis-Charles succède à son père en vertu du principe selon lequel lacontinuité dynastique est automatique en France (un nouveau roi succède au roi précédent dès l'instant de la mort de ce dernier). Il est reconnu sous le nom deLouisXVII par lecomte de Provence, frère cadet de Louis XVI et futurLouisXVIII, alors émigré àHamm, près deDortmund, enWestphalie. LesVendéens et lesChouans, ainsi que les royalistes d'autres provinces, vont se battre en son nom. Leurs étendards portent l'inscription :« ViveLouisXVII »[17]. Louis-Charles est également reconnu comme roi de France et de Navarre par toutes les puissances étrangères, y compris lesÉtats-Unis, qui ne reconnaissent pas laPremière République française[18],[19].

Louis-Charles est confié à sa mère au troisième étage du Temple, jusqu'au. Les captifs bénéficient à cette époque d'un confort incontestable (baignoire, garde-robe, nourriture abondante)[20]. Plusieurs tentatives d'évasion sont tentées par des royalistes afin de délivrerMarie-Antoinette et ses enfants[21].

Par arrêté duComité de salut public du, Louis est enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnierAntoine Simon (« l'instituteur » désigné, qui sait pourtant à peine écrire) et de sa femme, qui résident au Temple[22]. Enfermé au deuxième étage, le but est alors d'en faire un petit citoyen ordinaire et de lui faire oublier sa condition royale[Note 4]. Il est impliqué, ainsi que sa sœur, dans le procès de sa mère, Marie-Antoinette. On lui fait signer une déclaration de reconnaissance d'inceste[Note 5], pour ajouter un chef d'accusation contre cette dernière[23].

SelonGeorges Bordonove, c'est l'épouse de Simon, attachée à l'enfant, qui prend soin de le nourrir correctement[24]. Cependant, Simon, rappelé à ses fonctions municipales, quitte le Temple le. Sa femme, malade, quitte également la prison. Louis-Charles est alors enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu'au. Son état de santé se dégrade, il est rongé par lagale et surtout latuberculose. Il vit accroupi[Note 6]. Sa nourriture lui est servie à travers un guichet et peu de personnes lui parlent ou lui rendent visite. Ces conditions de vie entraînent une rapide dégradation de son état de santé. L'isolement total dans lequel il est placé laisse planer un certain mystère et donne l'occasion à l'imagination populaire de soulever l'hypothèse de substitution de l'enfant et de son exfiltration, donnant naissance au« mythe évasionniste et survivantiste »[25].

Le 10 thermidor an II (le 28 juillet 1794), à l'issue de lachute de Robespierre, Antoine Simon, mis hors-la-loi, est guillotiné[26]. LeComité de Salut public et leComité de sûreté générale arrêtent la nomination de Christophe Laurent, membre de lasection du Temple, comme garde de Louis-Charles de France et de sa sœur aînée[27]. Le 3 pluviôse an III (le 22 janvier 1795), après le rapport deJean-Jacques-Régis de Cambacérès (député de l'Hérault), Louis-Charles de France et de sa sœur aînée sont maintenus en détention en France[28].

Son sort s'améliore relativement, mais le prisonnier de latour du Temple est rongé par la tuberculose, ce qu'omet de signaler Laurent lorsqu'il écrit, sur le bulletin de la tour du Temple, que les prisonniers « se portent bien ». Le, Laurent démissionne. Il est remplacé parÉtienne Lasne (1757-1841) de la section des Droits de l'homme.

Dégradation de sa santé (mai 1795)

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Le (14 floréal anIII), les gardiens Gomin et Lasne inscrivent sur les registres du Temple : « Le petit Capet est indisposé ».

Le (17 floréal anIII), la tuberculose prend un tour critique, caractérisé par l'apparition d'unepéritonite, si bien que dans les derniers jours de mai, les gardiens signalent au comité de Sûreté générale que l'enfant Capet manifeste« une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave »[29]. Le Comité« arrête que le premier officier de santé de l'hospice de l'Humanité (Hôtel-Dieu de Paris) visiterait le malade en présence de ses gardiens et administrerait des remèdes ». Le docteurPierre Joseph Desault passe à cette époque pour être le premier praticien de Paris. Le, Desault fait sa dernière visite au malade, car il meurt le, à l'âge de57 ans.

Le, lui succèdePhilippe-Jean Pelletan,48 ans, chirurgien en chef de l'Hospice de l'Humanité. Ne voulant pas le laisser prendre seul la responsabilité de soigner l'enfant, le Comité de sûreté générale lui adjoint le docteurJean-Baptiste Dumangin,51 ans, médecin chef de l'hospice de l'Unité (Hôpital de la Charité de Paris). Dans la nuit du au, Gomin et Lasne, alarmés par l'état de santé de l'enfant, ont envoyé chercher en urgence le docteur Pelletan. Il répond qu'il viendra le lendemain matin avec le docteurDumangin[30].

Le lundi (20 prairial anIII), les docteursDumangin etPelletan arrivent ensemble à11 heures du matin auTemple, l'état de l'enfant s'était aggravé[31].

Mort

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Jeton commémorant la mort deLouisXVII,XIXe siècle.
Cœur deLouisXVII dans la crypte des Bourbons dans lanécropole royale de la basilique de Saint-Denis.
Procès-verbal d'inhumation de Louis-Charles Capet, daté du 22 prairial, an III.

Témoignage de Damont commissaire civil auTemple :« Le sieur Lasne gardien et moi, nous prêtions nos soins au petit dauphin, et enfin à3 heures (de l'après-midi) lorsque le sieur Gomin fut revenu, l'enfant venoit de mourir ».Pelletan arrivé à4 heures confirme la mort. Le docteurDumangin arrive à8 heures, il apprend le décès du filsCapet.

LouisXVII meurt dans sa prison, probablement d'unepéritonite ulcéro-caséeuse[Note 7] venue compliquer latuberculose (le « vicescrofuleux » qui a déjà coûté la vie à son frère aîné)[32], le, à l'âge de dix ans et après presque trois ans de captivité. La nouvelle est annoncée le lendemain à la Convention nationale parJoseph Sevestre (député d'Ille-et-Vilaine), membre du Comité de sûreté générale[33].

Le lendemain, le chirurgienPhilippe-Jean Pelletan réalise son autopsie qui confirme le diagnostic de tuberculose. Il est secondé par trois médecins, voici l'extrait de la lettre du docteurDumangin adressé au docteurPelletan sous laRestauration en1817 :« Vous m'aviez à la vérité proposé d'autres adjoints ; et sur mon observation que, d'après les qualités personnelles et les rapports qu'avaient eusM. Pierre Lassus (1741-1807) avecMesdames de France et Nicolas Jeanroy dans laMaison de Lorraine, leurs signatures seraient d'un tout autre poids, vous aviez agréé ce choix »[34]. Le docteurJean-Baptiste Dumangin rédige le procès-verbal d'autopsie, recopié en quatre exemplaires : un pour leComité de sûreté générale et un pour chaque médecin. L'exemplaire présent auxArchives nationales depuis 1891 a été restitué par un libraire de la ville d'Alger. Ce procès-verbal d'autopsie avait été mis en gage par M. Grasset qui l'avait dérobé avant 1848 à Théophile Dumangin, fils du docteurDumangin, àVielmanay ou àNarcy dans laNièvre[35].

Il est officiellement enterré le dans lecimetière Sainte-Marguerite[25]. Sous laSeconde Restauration,LouisXVIII fait rechercher la sépulture de son neveu : l'énigme de « l'enfant du Temple » se développe alors avec les témoignages contradictoires de ceux qui ont assisté à l'enterrement le (fossoyeur, concierge du cimetière, abbé…) qui évoquent une inhumation enfosse commune (le corps ne pouvant dès lors plus être identifié[Note 8]), une ré-inhumation dans une fosse particulière près de la Chapelle de la Communion de l’église, voire dans le cimetière de Clamart[36].

Titulature

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Titulature reconnue

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  • - :Son Altesse Royale Louis-Charles de France, fils de France,duc de Normandie(étant le second fils du roi de France, il reçoit un titre d'apanage, ici celui de duc de Normandie porté pour la dernière fois parCharles de France, frère cadet du roiLouisXI) ;
  • - :Son Altesse Royale ledauphin de France ;
  • - :Son Altesse Royale leprince royal.

Titulature revendiquée

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  • - :Son Altesse Royale ledauphin de France(titre de courtoisie reconnu par les royalistes fidèles à la famille royale, et par les pays qui ne reconnaissent pas laPremière République) ;
  • - :Sa Majesté leroi de France et de Navarre(bien qu'il n'ait jamais régné sur la France, qui était alors une république, il est reconnu comme roi par les royalistes toujours fidèles à la famille royale, et par les pays qui ne reconnaissent pas la république en France ; son oncle lecomte de Provence se proclame régent au nom de son neveu enfermé à laprison du Temple).

Ascendance

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Ascendance deLouisXVII de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32.Louis de France
 
 
 
 
 
 
 
16.Louis de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33.Marie-Anne de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
8.LouisXV de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34.Victor-AmédéeII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
17.Marie-Adélaïde de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35.Anne-Marie d'Orléans
 
 
 
 
 
 
 
4.Louis de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36.Rafał Leszczyński
 
 
 
 
 
 
 
18.Stanislas Leszczynski
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37.Anna Jabłonowska
 
 
 
 
 
 
 
9.Marie Leszczynska
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38.Jan Karol Opaliński
 
 
 
 
 
 
 
19.Catherine Opalinska
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39.Sofia Anne Czarnkowska
 
 
 
 
 
 
 
2.LouisXVI de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40.Jean-GeorgesIII de Saxe
 
 
 
 
 
 
 
20.AugusteII de Pologne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41.Anne-Sophie de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
10.AugusteIII de Pologne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42.Christian-Ernest de Brandebourg-Bayreuth
 
 
 
 
 
 
 
21.Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43.Sophie-Louise de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
5.Marie-Josèphe de Saxe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44=28.LéopoldIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
22.JosephIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45=29.Éléonore de Neubourg
 
 
 
 
 
 
 
11.Marie-Josèphe d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46.Jean-Frédéric de Brunswick-Calenberg
 
 
 
 
 
 
 
23.Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47.Bénédicte-Henriette du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
1.LouisXVII de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48.Nicolas-François de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
24.CharlesV de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49.Claude-Françoise de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
12.LéopoldIer de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50.FerdinandIII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
25.Éléonore d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51.Éléonore de Nevers-Mantoue
 
 
 
 
 
 
 
6.FrançoisIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52.LouisXIII de France
 
 
 
 
 
 
 
26.Philippe d'Orléans
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53.Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
13.Élisabeth-Charlotte d'Orléans
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54.CharlesIer Louis du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
27.Élisabeth-Charlotte de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55.Charlotte de Hesse-Cassel
 
 
 
 
 
 
 
3.Marie-Antoinette d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56=50.FerdinandIII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
28.LéopoldIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57.Marie-Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
14.CharlesVI du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58.Philippe-Guillaume de Neubourg
 
 
 
 
 
 
 
29.Éléonore de Neubourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59.Élisabeth-Amélie de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
7.Marie-Thérèse d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60.Antoine-Ulrich de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
30.Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61.Élisabeth-Julienne de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Norbourg
 
 
 
 
 
 
 
15.Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62.Albert-ErnestIer d'Oettingen-Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
31.Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63.Christine-Frédérique de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 

« L'énigme du Temple »

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L'acte de décès de « Louis Charles Capet » dans l'état civil de Paris

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Acte de décès deLouisXVII à l'état civil de Paris en date du.

L'acte de décès deLouisXVII est rédigé le (24prairialanIII). L'original du document a disparu dans lesincendies de la Commune de 1871, mais l'original avait été recopié par des archivistes et un exemplaire se trouve aussi auxArchives nationales :

« Du vingt-quatre prairial de l'an trois de la République ()
Acte de décès de Louis Charles Capet du vingt de ce mois (), trois heures après-midi, âgé de dix ans deux mois, natif de Versailles,département de Seine-et-Oise, domicilié à Paris aux Tours du Temple,section du Temple, fils de Louis Capet, dernier roi des Français, et de Marie Antoinette Josèphe Jeanne d'Autriche.
Sur la déclaration faite à la maison commune, parÉtienne Lasne, âgé de trente-neuf ans, profession gardien du Temple, domicilié à Paris rue etsection des Droits-de-l'Hommeno 48 : le déclarant a dit être voisin ; et par Rémy Bigot, âgé de cinquante-sept ans, profession employé, domicilié à Paris vieille rue du Templeno 61 : le déclarant a dit être ami.
Vu le certificat de Dussert, Commissaire de Police de ladite section, du vingt-deux de ce mois (). Officier public : Pierre Jacques Robin.
(Signé) : Lasne, Robin, Bigot
[37]. »

Les faux Dauphins

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Le faux dauphinHervagault démasqué (gravure de 1803).

Dès 1795, desrumeurs faisaient courir le bruit que le Dauphin, remplacé dans sa geôle par un autre garçon, aurait été libéré du Temple. Ces rumeurs avaient été favorisées par les exhumations des restes d’un enfant au crâne scié — traces d'une autopsie — ducimetière Sainte-Marguerite (au cours des deux exhumations réalisées en 1846 et en 1894, plusieurs spécialistes attribuent pourtant le corps à un sujet masculin âgé de plus de seize ans, d'1,63 m[38] et de morphologie différente de celle deLouisXVII)[25] et laréaction thermidorienne : tandis que les royalistes osaient à nouveau s'afficher comme tels, des accords de paix étaient négociés entre la République et les révoltés vendéens et chouans (traités de La Jaunaye, dela Mabilais et deSaint-Florent-le-Vieil). La mort du Dauphin, en juin de cette même année, fut par conséquent accueillie avec scepticisme par une partie de l'opinion publique. Ce contexte permit l'éclosion de théories « évasionnistes » et « survivantistes »[39].

Ces bruits influencèrent, au tout début duXIXe siècle, le romancierRegnault-Warin. Dans les derniers volumes de sonCimetière de la Madeleine, cet auteur développa - sans y croire lui-même - un scénario de l'enlèvement du Dauphin : des agents royalistes envoyés parCharette s'introduisent dans la tour, où ils apportent, au moyen d'une cachette ménagée dans un « cheval de bois », un orphelin drogué à l'opium destiné à prendre la place du vrai Dauphin. Ce dernier, dissimulé dans le même objet, est ainsi libéré de sa prison. Aux termes de nombreuses péripéties, et notamment d'une tentative d'exfiltration vers l'Amérique, l'orphelin royal est repris avant de mourir de maladie.
Malgré les nombreuses invraisemblances et le triste dénouement de ce récit, la thèse de la substitution gagna ainsi un nouveau mode de diffusion[39].

Peu de temps après la publication de ce roman, des « faux Dauphins » commencèrent à apparaître et à réunir un nombre variable de partisans autour de leurs prétentions[40]. Les condamnations des trois premiers (Hervagault,Bruneau et un certain Hébert, connu sous le titre de « baron de Richemont ») à de lourdes peines de prison ne découragèrent pas d'autres imposteurs, dont le plus célèbre est l'horloger prussienKarl-Wilhelm Naundorff, qui eut de nombreux adeptes jusqu'à la fin duXXe siècle[41], dontOtto Friedrichs.

Dans les récits qu'ils firent de leur prétendue évasion du Temple, la plupart de ces prétendants reprenaient la trame du roman de Regnault-Warin, le cheval de bois étant quelquefois remplacé par un panier de linge sale, et Charette par lecomte de Frotté, ce dernier ayant effectivement échafaudé, sans pouvoir y donner suite, des projets d'enlèvement des orphelins royaux.
Aux imposteurs plus ou moins convaincants s'ajoutent de nombreux fous (comme Dufresne, Persat et Fontolive) ou encore des personnages dont l'identification àLouisXVII a surtout été l'œuvre de tiers, le plus souvent de manière posthume : c'est notamment le cas de l'officier de marine puis architecte françaisPierre Benoît (actif àBuenos Aires), du pasteur iroquoisEliézer Williams, du musicien anglaisAugustus Meves, du célèbre naturalisteJohn James Audubon[42] et même deLouvel (assassin ducousin deLouisXVII).

Les circonstances exactes de la mort deLouisXVII et la rumeur concernant une éventuelle évasion de la prison du Temple ont attisé la curiosité de nombreux auteurs, commeG. Lenotre,Philippe Ebly avec l'Evadé de l'anII,André Castelot,Alain Decaux,Georges Bordonove[43], l'avocatMaurice Garçon qui expose l'affaire comme un dossier judiciaire, ou encoreJacques Soppelsa qui remet en scène l'aïeul français de la famille argentine Zapiola, l'officier de marine puis architectePierre Benoît précité[44].

De nombreuses personnes prétendent au titre de descendant deLouisXVII.

L'authentification du cœur de Louis-Charles de France

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Cette section a besoin d'êtrerecyclée (décembre 2014).
Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires.Améliorez-la oudiscutez des points à améliorer.
Le, plusieurs spécialistes examinèrent le corps (déjà exhumé en 1846) ducimetière Sainte-Marguerite et l'attribuèrent à un sujet masculin âgé de plus de seize ans[45].
Cœur deLouisXVII dans soncardiotaphe[Note 9], placé le. dans lachapelle des Bourbons de labasilique de Saint-Denis.

SelonGeorges Bordonove, dans sonLouisXVII et l'énigme du Temple,LouisXVII est mort, non pas en 1795, mais plutôt entre les1er et. Sa mort aurait entraîné la révocation de Simon et le remplacement deLouisXVII par un enfant qui, lui, serait mort en 1795. Cette hypothèse, partagée par Louis Hastier, est aujourd'hui infirmée et dépassée par lesanalyses ADN positives effectuées en 2000 sur le cœur de l'enfant mort au Temple en 1795[41].

Le, une autopsie est pratiquée en prison sur le corps du jeune prince par le chirurgienPhilippe-Jean Pelletan assisté de trois médecins :Pierre Lassus,Jean-Baptiste Dumangin et Nicolas Dieudonné Jeanroy (ou Geanroi)[46]. En 1814, Pelletan déclare la soustraction du cœur lors de l’autopsie et le prélèvement d'une mèche de cheveux qu'il donne au commissaire de section Antoine Damont en guise de souvenir[47]. Le corps est alors inhumé aucimetière Sainte-Marguerite, puis recouvert de chaux vive. Les ossements n'ont jamais été retrouvés et ceux dégagés auXIXe siècle au cimetière Sainte-Marguerite proviennent de plusieurs squelettes, dont un crâne d'un jeune adulte d'au moins dix-huit ans.

Le, Pelletan remet la relique àHyacinthe de Quélen, archevêque de Paris[48]. Durant lesTrois Glorieuses, l'archevêché est pillé et le cœur « Pelletan » passe entre les mains de plusieurs personnes. En 1895, Édouard Dumont, héritier de Philippe-Gabriel Pelletan (fils du docteur) remet le cœur « Pelletan » au duc de Madrid,Charles de Bourbon (1848-1909), aîné desCapétiens, fils de la « comtesse de Montizón » et neveu de lacomtesse de Chambord, par l’entremise deMe Pascal et du comte Urbain de Maillé (1848-1915), en présence dePaul Cottin, cousin du propriétaire et donateur du cœur, Édouard Dumont[49]. En 1909,Jacques de Bourbon, duc d'Anjou et de Madrid, prétendant légitimiste au trône de France (fils et successeur de Charles de Bourbon), hérite du cœur, puis sa sœur la princesse Fabrizio Massimo, née princesse Béatrice de Bourbon (« fille de France ») et enfin en 1938, la fille de celle-ci,Mme Charles Piercy, née princesse Marie-des-Neiges Massimo (1902-1984). En 1975, l’urne en cristal rejoint leMémorial de France à labasilique Saint-Denis, où ont été enterrés ses parents et une grande partie desrois de France[50]. En 1999-2000, l'analyse ADN établit une parenté du cœur à l’urne avec lesHabsbourg-Lorraine[51].

Des analyses génétiques par comparaison d'ADN mitochondrial, pratiquées par le professeur Jean-Jacques Cassiman de l'Université catholique de Louvain enBelgique, et par le docteur Bernd Brinkmann de l'université allemande deMünster, sur le cœur du présuméLouisXVII, et des cheveux de Marie-Antoinette, ont démontré en 2000 qu'il appartient bien à un enfant apparenté à cette dernière, en ligne féminine[52]. Cependant,LouisXVII a eu un frère aîné décédé en et dont le cœur a lui aussi été conservé. Mais ce cœur a subi, comme les autres cœurs princiers, un traitement d'embaumement (ouverture, utilisation d'aromates, bandelettes, double boîte de vermeil et de plomb) très différent de celui auquel fut soumis le cœur deLouisXVII,« soustrait » par Pelletan, simplement conservé dans l'alcool, comme une vulgaire curiosité anatomique. Donc, les deux cœurs, s'ils étaient venus à être rassemblés (ce qu'aucun document historique ne prouve), n'auraient pu être ni confondus ni échangés[41].

Après enquête, l'historien Philippe Delorme établit que ce cœur est bien celui que le docteur Philippe-Jean Pelletan a « soustrait » sur le cadavre de l'enfant mort au Temple le. Cette conclusion réhabiliterait donc les témoignages de contemporains recueillis par l'historienAlcide de Beauchesne. L'urne funéraire contenant ce cœur a été placée le sous l'oraison funèbre de l'aumônierChristian-Philippe Chanut[53], dans lachapelle des Bourbons de labasilique Saint-Denis, lors d'une cérémonie présidée parLouis de Bourbon, duc d'Anjou, accompagné par l'archiducCharles de Habsbourg-Lorraine et rassemblant des membres de différentes branches de la famille deBourbon[Note 10] et diverses personnalités[Note 11].

Pour le professeurJean Tulard, appelé par le ministre de la Culture à donner son avis sur le dépôt du cœur deLouis « XVII », le[Note 12], l'analyse de l'ADN du cœur, conjuguée avec l'enquête menée sur son origine et les péripéties de son histoire, est suffisante pour attester de la mort du prince au Temple.

Représentation dans les arts et la culture

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Iconographie

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Peinture

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En 2005, lemusée de la Révolution française a acquis un tableau d'Émile Mascré représentantLouisXVII au temple avec sesgeôliers[54].

En 2019, le château de Versailles a acquis un portrait du jeune dauphin vers 1790 avec son chien :

.

Littérature romanesque

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Théâtre

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Filmographie

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Cinéma

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Louis XVII
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Les fauxLouisXVII

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Télévision

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Musique

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Expositions

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Bibliographie

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Ouvrages contemporains

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Sur Louis XVII et sa famille

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Sur la mort de Louis XVII

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Textes anciens

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Notes et références

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Notes

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  1. dontAlain Decaux écrit« Madame de Rambaud[1] a été placée auprès du Dauphin depuis le jour de sa naissance jusqu'au, soit pendant sept ans. Durant ces sept ans, elle ne l'a pas quitté, elle l’a bercé, elle l’a soigné, elle l’a vêtu, elle l’a consolé, elle l’a grondé. Dix fois, cent fois plus que Marie-Antoinette, elle a été pour lui, une véritable mère. » (LouisXVII retrouvé,p. 306).
  2. Après le14 juillet 1789, remplaçantmadame de Polignac partie enémigration au lendemain de la prise.
  3. de 1785 à 1792.
  4. Pierre-Gaspard Chaumette, procureur-syndic de laCommune de Paris, déclara : « Je veux lui faire donner quelque éducation ; je l'éloignerai de sa famille pour lui faire perdre l'idée de son rang. Quant au Roi, il périra ! » (F. Hue).
  5. L'enfant ayant eu « un relâchement du témoin gauche », la reine s'est chargée d'appliquer la pommade prescrite par le médecin sur son testicule gauche. Le substitut du procureur Hébert exploite le soin délicat de cette blessure du testicule pour étayer l'accusation d'inceste (cfPhilippe Delorme,L'AffaireLouisXVII,Éditions Tallandier,,p. 88).
  6. Gagnié, ancien cuisinier des Tuileries, obtint d’approcher le prisonnier. Il découvrit le petit « courbé et accroupi ayant les bas retroussés, une tumeur au genou et ayant le cou rongé de gale, dans l’impossibilité de se redresser. »
  7. Ramollissement d’un nodulecaséeux initial dans le poumon, ce qui favorise la multiplication et la dissémination desbacilles de Koch dans l'ulcère.
  8. Voisin, le conducteur des pompes funèbres, affirme cependant avoir marqué le cercueil de l'enfant d'un D (pour « Dauphin ») au charbon.
  9. Le reliquaire est décrit comme« un vase en cristal, de forme ovoïde, aminci à l'extrémité inférieure, avec un large pied rond, cerclé d'une bordure de cuivre doré arrondie, s'ouvrant par le milieu, et contenant extérieurement, à sa partie supérieure servant de couvercle, dix-sept étoiles taillées dans le cristal, entre deux rainures circulaires également taillées, avec un trou de deux millimètres à l'extrémité supérieure, dans lequel est posée extérieurement une fleur de lys de deux centimètres de haut en cuivre doré. Ce vase contient un cœur desséché, tenant à la paroi supérieure dudit vase par un petit cylindre de cuivre ». Source :Philippe Delorme,LouisXVII, la vérité. Sa mort au Temple confirmée par la science,Pygmalion,,p. 184.
  10. Emmanuelle, « duchesse d'Anjou et de Ségovie » etFrançois de Bourbon,duc de Séville (et son épouseÁngeles de Bourbon), Françoise, Marie-Thérèse et Cécilede Bourbon-Parme,Jean de Luxembourg,Charles-Emmanuel, Constance, Amaury, Charlotte, Élisabeth, Zita, André, Marina, Axel, Rémy et Chantal de Bourbon-Parme, Brendade Bourbon-Busset.
  11. Jean-Jacques Aillagon, Pierred'Arenberg,Jacques de Bauffremont, Thierryde Beaumont-Beynac, Emmanuelde Broglie,Hélène Carrère d'Encausse,Jean Charles-Roux, Aynardde Clermont-Tonnerre,Jean Foyer, Édouard et Charles-Henride Lobkowicz,Constantin et Suzanne Mourousy,Hervé Pinoteau,Patrice de Plunkett,Pierre Pujo, Margueritede Wurtemberg
  12. Il écrit dans son ouvrage «Les Thermidoriens» (Paris, 2005) (p. 81 sqq.) :« […] il y avait ce cœur que le médecin Pelletan affirmait avoir dérobé lors de l'autopsie qu'il avait pratiquée sur l'enfant mort au Temple avec le concours des docteursDumangin,Lassus et Jeanroy. […] Que le cœur ait été refusé parLouisXVIII et la duchesse d'Angoulême ne signifie pas qu'il n'est pas celui de l'enfant royal. C'était une forme de prudence que ne pouvait que partager l'historien jusqu'aux résultats des analyses d'ADN publiés le. Les résultats obtenus par les professeurs Cassiman et Brinkmann montrent un lien de parenté avec Marie-Antoinette et confirment en conséquence que ce cœur est bien celui deLouisXVII mort au Temple. (Note de l'auteur : "Philippe Delorme,LouisXVII la vérité. Philippe Delorme a été à l'origine de l'examen") […] Il est vrai que Louis-Charles avait eu un frère aîné, Louis-Joseph, décédé le […] Mais le cœur qui a été soumis à l'analyse de l'ADN ne montrait pas de traces d'embaumement ou d'un traitement respectueux de la personnalité du Dauphin. On peut donc penser, si l'on fait confiance à l'analyse ADN (procédé reconnu par la justice), que Louis-Charles est bien mort au Temple le ».
  13. Louis Bayard est journaliste auWashington Post et auNew York Times

Références

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  1. Registre des baptêmes (1785) de l'église Notre-Dame de Versailles,Archives départementales des Yvelines
  2. Philippe Conrad,LouisXVII : l'énigme du roi perdu, Du May,,p. 14
  3. Hervé Pinoteau,La symbolique royale française,Ve – XVIIIe siècle, P.S.R. éditions, 2004,p. 518.
  4. lire en ligne
  5. Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'empereurJosephII,tomeI,p. 264
  6. Evelyn Farr 2016,p. 58.
  7. PascaleMormiche,Donner vie au royaume: grossesses et maternités à la cour de France (XVIIe-XVIIIe siècles), CNRS éditions,(ISBN 978-2-271-13978-8), « chap. 1, La princesse est-elle enceinte ? _ La grossesse comme outil ou piège politique », (édition numérique sans pagination)
  8. Aurore Chéry,L'Intrigant, Flammarion,, pp. 239-247(ISBN 9782081407916)
  9. Louis Nicolardot,Journal de Louis XVI,p. 43-44
  10. Evelyn Farr 2016,p. 113-114.
  11. Le Procès de Marie-Antoinette, présenté et commenté par Gérard Walter, éditions Complexe, 1993
  12. Marie-Antoinette, correspondance (1770-1793), édition établie et présentée parÉvelyne Lever. Éditions Tallandier, 2006,p. 500-501.
  13. Philippe Conrad,LouisXVII. L'énigme du roi perdu, Du May,,p. 17
  14. « RoiLouisXVII, bourbon. Naissance, mort, règne. Mystère enfant mort à la prison du Temple », surfrance-pittoresque.com,(consulté le)
  15. René Le Conte,LouisXVII et les faux dauphins (réimpr. 1924),p. 13
  16. Philippe Conrad,LouisXVII. L'énigme du roi perdu, Du May,,p. 28
  17. B. de Bourmont-Coucy,LouisXVII n'est pas la fausse énigme, Alphonse Jolly,,p. 13
  18. « Louis XVII », surChâteau de Versailles,(consulté le).
  19. Alcide Beauchesne,Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort : captivité de la famille royale au Temple,, 580 p.(lire en ligne).
  20. Philippe Conrad,LouisXVII. L'énigme du roi perdu, Du May,,p. 31
  21. Philippe Conrad,LouisXVII. L'énigme du roi perdu, Du May,,p. 104
  22. Maurice Garçon,LouisXVII ou la fausse énigme,Hachette,,p. 8
  23. Georges Bordonove,LouisXVII et l'énigme du Temple,Pygmalion,,p. 191
  24. Georges Bordonove,LouisXVII et l'énigme du temple,Pygmalion-Gérard Watelet,,p. 177-179
  25. ab etcLucien Lambeau,La questionLouisXVII : le cimetière de Sainte-Marguerite et la sépulture deLouisXVII, historique, disparition prochaine 1624-1904…, H. Daragon,, 238 p.
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  27. Aulard, François-Alphonse (1849-1928), « Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire. Tome 15 »Accès libre, surgallica.bnf.fr,(consulté le)
  28. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°125, « Convention nationale, séance du 3 pluviôse (22 janvier) »Accès libre, surgallica.bnf.fr, 5 pluviôse an 3 (24 janvier 1795)(consulté le)
  29. Philippe Delorme,LouisXVII, la vérité : sa mort au Temple confirmée par la science,Pygmalion Éditions,,p. 19
  30. Archives nationales BB30 964. Document reproduit dansLouisXVII par André Castelot,p. 206 et 207, Librairie académique Perrin, 1968(ISBN 2-262-00002-6)
  31. G. Lenotre,Le roiLouisXVII et l'énigme du Temple, Paris,Librairie académique Perrin,, 451 p.,p. 298
  32. Philippe Delorme,LouisXVII, la vérité : sa mort au Temple confirmée par la science,Pygmalion Éditions,,p. 28
  33. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°263, « Convention nationale, séance du 21 prairial (9 juin) »Accès libre, surgallica.bnf.fr, 23 prairial an 3 (11 juin 1795)(consulté le)
  34. m. a. de Beauchesne,LouisXVII : Sa vie, son agonie, sa mort, captivité de la famille royale au Temple, Paris, Henri Plon, Huitième édition éd., 534 p.,p. 527
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  47. Philippe Conrad,LouisXVII. L'énigme du roi perdu, Du May,,p. 297.
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  55. « Tout le casting du film Vaincre ou mourir », surAlloCine(consulté le)
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  58. « Secrets d'Histoire - S01E08 -LouisXVII est-il mort en prison ? », survodkaster.com(consulté le)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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