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Louis Quilico

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Louis Quilico
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Mount Hope Catholic Cemetery(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Christina Petrowska-Quilico(en)
Lina Pizzolongo(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Tessiture
Représenté par
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Quilico, né le àMontréal et décédé le àToronto, est un chanteurbarytoncanadien, qui s'est particulièrement illustré dans le répertoire italien et plus spécifiquement les opéras deGiuseppe Verdi.

S'il a chanté des dizaines de rôles différents au cours de sa carrière, c'est dans celui du rôle-titre deRigoletto qu'il a incarné plus de 500 fois sur scène entre 1962 et 1994, qu'il est resté célèbre à tel point qu'on lui donnait le surnom de« Monsieur Rigoletto »[1].

Biographie et carrière

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Louis Quilico est né à Montréal au Québec. Il étudie avecMartial Singher auconservatoire de Montréal et auMannes College àNew York, ainsi qu’avec Teresa Pediconi etRiccardo Stracciari auconservatoire Sainte-Cécile àRome. Il a débuté sur scène à l'Opéra Guild de Montréal dans le petit rôle de Rangoni dansBoris Godounov en 1954 et remporte lesMetropolitan Opera Auditions of the Air en 1955[2]mais c'est auNew York City Opera qu'il fait ses débuts fin 1955 en incarnant Germont père dansla Traviata.

Il reprend le rôle pour la même compagnie en 1957, aux côtés du sopranoBeverly Sills. En 1958, il se produit aux côtés de son ancien maître,Martial Singher, dans une production deLa Grande Duchesse de Gerolstein au prestigieux Town Hall de New York.

En 1959, pour ses débuts en Europe, Louis Quilico incarne le rôle titre deIl Duca d’Alba auFestival dei due mondi àSpoleta, dans une mise en scène deLuchino Visconti[3] sous la direction deThomas Schippers.

Il fait ses débuts auRoyal Opera House de Londres le 2 février 1961 en incarnant le petit rôle de Demetrius dansA Midsummer Night's Dream sous la direction deGeorg Solti[4] pour six représentations. Il devient membre de la compagnie, y demeurant jusqu’en 1963. Il apparait dans une série de représentations pour des rôles de plus en plus importants, dont Sharpless dansMadame Butterfly en mars 1961 puis en octobre de la même année[5], Thoas dansIphigénie en Tauride en septembre 1961 aux côtés de Rita Gorr[6], Prince Yeletsky dansLa Dame de Pique en décembre 1961[7]. En mars 1962, il incarne Germont père aux côtés deJoan Sutherland dansLa Traviata, mise en scène parFranco Zeffirelli[8]. Il retourne àCovent Garden dix ans plus tard pour incarner successivement pour une représentation, Lord Henry Ashton (Enrico) dansLucia Di Lammermoor en mai 1973, dans la prestigieuse distribution qui réunitJoan Sutherland etLuciano Pavarotti sous la direction deRichard Bonynge[9] puis à nouveau Germont Père, toujours avecJoan Sutherland, et l'Alfredo d'Alfredo Kraus[10] en janvier 1975.

En 1962, Louis Quilico chante auThéâtre Bolchoï de Moscou ainsi qu’auStaatsoper de Vienne, et se fait entendre pour la première fois à l’Opéra de Paris en 1963. Il chante lors de la création de l’oratorioPacem in terris deDarius Milhaud et fait également partie de la distribution pour la création à Genève deLa Mère coupable. Entre 1964 et 1971, M. Quilico se produit fréquemment dans nombre des plus grandes maisons d’opéra et est à maintes reprises l’invité duCanadian Opera Company et de l’Opéra de Québec.

En 1972, M. Quilico fait ses débuts auMetropolitan Opera, alors qu’il est appelé à remplacerThomas Stewart au pied levé pour une représentation dePelléas et Mélisande, dans le rôle de Golaud[11]. Quelques mois plus tard, en septembre 1972, toujours au Metropolitan Opera, il remplaceTito Gobbi en Iago dansOtello, aux côtés de l'Otello de son compatriote canadien, le ténorJon Vickers[11] puis assure quatre représentations en décembre de la même année.

L’année suivante, en 1973, il est engagé dans cinq productions duMetropolitan Opera. Il est Germont père dansLa Traviata, Mefistofele dansFaust, à nouveau Iago dansOtello, Coroebus dansLes Troyens (avecShirley Verett etJon Vickers) et surtout, il incarne le rôle-titre dansRigoletto[11], marquant le début d’une longue et carrière avec la compagnie, qui a duré vingt-cinq saisons consécutives. On peut citer parmi ses performances importantes, outre de nombreux Rigoletto, Renato dans Un Ballo in Maschera (1975), et sa participation au prestigieux Gala du Met la même année[11], Amonasro dans Aida (1976), Le comte Di Luna dans Il Trovatore (1976)[11], l'évêque de Blois dansEsclarmonde (1976)[11], Scarpia dans Tosca (1977)[11], Michonnet dans Adriana Lecouvreur aux côtés deRenata Scotto,José Carreras etFlorenza Cossotto[11], Barnaba dansLa Gioconda aux côtés deRenata Scotto (1980). En 1981, il chante à nouveauRigoletto, dans la mise en scène de John Dexter et la représentation du 15 décembre est retransmise.Luciano Pavarotti est le Duc de Mantoue etChristiane Eda-Pierre chante Gilda, sous la direction deJames Levine. L'enregistrement figure dans les archives de Met on demand[11]. Il poursuit sa carrière au Metropolitan opéra, souvent désormais aux côtés de noms prestigieux de l'art lyrique, en reprenant divers rôles et en abordant de nouveaux personnages dont celui de Falstaff (1986), Le grand Prêtre de Samson et Dalila, aux côtés du Samson de Jon Vickers et de la Dalila de Marilyn Horne[11]. En 1987, il chante dans Le Barbier de Séville dans le rôle de Bartolo avec son fils,Gino Quilico, qui incarne Figaro, et entre ainsi dans l’histoire de l’opéra comme le premier tandem père/fils à chanter auMetropolitan Opera[11],[12]. Au cours des années 1970 et 1980, Louis Quilico est invité par diverses maisons d’opéra aux États-Unis et en Europe, et joue de nombreux rôles lors de la télédiffusion en Amérique du Nord et en Europe de l’émissionLive from the Met (en)[11]. Il se produit également à l'Opéra de Paris, dans le rôle-titre deFalstaff en juillet 1983, dans la mise en scène deGeorges Wilson puis en juillet 1992 dansle Barbier de Séville en Bartolo (à nouveau avec son filGino Quilico en Figaro)[13].

Louis Quilico chante pour la dernière fois le rôle deRigoletto auCentre national des Arts àOttawa, le 17 septembre 1994[1].

Après sa retraite de la scène en 1998, il a continué à se produire et à enregistrer, le plus souvent avec sa deuxième épouse, la pianisteChristina Petrowska-Quilico (en),CM,OOnt,MSRC, avec qui il a produit quatre CD. Le couple a également fait de nombreuses tournées ensemble en concert jusqu’à la mort de Quilico en 2000.

Louis Quilico est décédé le 15 juillet 2000 à Toronto, en Ontario[14].

Distinctions, décorations, prix

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M. Quilico est investi Compagnon de l’Ordre du Canada: la plus haute distinction honorifique conférée par leGouvernement du Canada. L’Université du Québec lui décerne undoctorat honoris causa et l’Université de Toronto lui accorde le premier « Distinguished Visitor Award ».

M. Quilico est titulaire du Prix de musique Calixa Lavallée 1965 ainsi que de la médaille du Conseil canadien de la musique 1985. Une rue de la municipalité deSaint-Léonard (Île de Montréal) est nommée en son honneur. En novembre 1999, Louis Quilico reçoit lePrix du Gouverneur général pour les arts de la scène.

Quilico a reçu lePrix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, la plus haute distinction canadienne dans le domaine des arts de la scène, en novembre 1999 pour sa contribution de toute une vie à la musique classique.)

Une rue de la municipalité deSaint-Léonard (Montréal) a été nommée en son honneur.

Vie privée

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Louis Quilico était marié àChristina Petrowska-Quilico (en),CM,OOnt,MSRC, pianiste de concert et professeur de piano et de musicologie, auteur et artiste, ainsi que beau-père de deux filles, Dominique et Delphine. Lina Pizzolongo, pianiste et coach vocal (1925-1991) fut sa première épouse. Elle était la mère de son filsGino Quilico et de sa fille Donna Quilico.

Discographie

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Articles connexes

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Références

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  1. a etbRadio-Canada, « Il y a 20 ans disparaissait Louis Quilico, une grande voix de l’opéra canadien », surRadio-Canada,(consulté le)
  2. « Metropolitan Opera | The Canadian Encyclopedia », surwww.thecanadianencyclopedia.ca(consulté le)
  3. StéphaneLelièvre, « LES ITALIENS À PARIS (7) : Donizetti, Le Duc d'Albe (composé en 1839) », surPremière Loge,(consulté le)
  4. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  5. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  6. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  7. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  8. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  9. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  10. « Welcome to Royal Opera House Collections », surwww.rohcollections.org.uk(consulté le)
  11. abcdefghijk etl« Metropolitan Opera Association », surarchives.metoperafamily.org(consulté le)
  12. « Louis Quilico, « Monsieur Rigoletto » »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. « MémOpéra - Barbier de Séville (Le) », surwww.memopera.fr(consulté le)
  14. « Le baryton canadien Louis Quilico meurt à l'âge de 75 ans », surwww.scena.org(consulté le)

« Biographie de Louis Quilico ». Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle. (consulté le 4 février 2015)

Sources

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Liens externes

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