Pour les articles homonymes, voirMéjan.
| Sénateur de la Troisième République Gard | |
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| Conseiller général Canton de Beaucaire | |
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Philippe Basset(d) Léon Gerboud(d) | |
| Directeur Imprimerie nationale | |
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Louis Ricaud(d) Samuel Mouton(d) | |
| Préfet du Tarn Tarn | |
Gaston Bordenave-Barbe(d) Marcel Maupoil(d) | |
| Directeur des Cultes(d) | |
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| Conseiller de préfecture Seine | |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance | |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Père | Jules Méjan(d) |
| Fratrie | François Méjan(d) |
| Conjoint | Lucie Méjan(d) |
| Enfants |
| Distinction | |
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| Archives conservées par | Archives nationales (F/1bI/504)[1] |
Louis Gédéon Méjan, né le àCodognan et mort le àCarqueiranne, est un haut fonctionnaire et unhomme politique français.
Louis Méjan est issu d'une famille protestante. Il est fils et frère de pasteurs[2],[3].
Il réalise une thèse de droit à l'université de Paris, en 1900, consacrée à « L’émiettement du sol dans la petite propriété rurale en France »[4]. Il entre dans la haute fonction publique et participe à des cabinets ministériels, d'abord avecErnest Monis, garde des sceaux dugouvernement Waldeck-Rousseau, puis auprès d'Aristide Briand, lorsque celui-ci est rapporteur de laloi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Louis Méjean joue un rôle important pour la rédaction du rapport et des textes d'application de cette loi[5] ; selonNicolas Roussellier, il s'attache à« conforter les principes libéraux de la loi »[6]. Il a ensuite à appliquer la loi comme directeur des Cultes[6].
Le, il est nommépréfet du Tarn, puis en septembre de la même année, devient directeur de l'imprimerie nationale.
Conseiller général du Gard, il est élu sénateur du Gard en 1924, inscrit au groupe de laGauche radicale. Il est réélu en janvier 1930 mais il démissionne, en, de son siège de sénateur et du conseil général du Gard[3].
Il se marie le 3 août 1907 àToulon avec Lucie Jauréguiberry, fille d'Horace Jauréguiberry, auteure d'un ouvrage sur son époux[7],[8].
Leur fils, François Méjan, est conseiller d'État (1960-1978), conseiller juridique de l'Église réformée de France, et président de laSociété de l'histoire du protestantisme français (1978-1982)[9],[10]. Leur fille, Violette Méjan, est auteure d'une thèse sur la séparation des Églises et de l'État dans laquelle elle étudie le rôle de Louis Méjan[5].