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Louis II (roi de Bavière)

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(Redirigé depuisLouis II de Bavière (1845-1886))

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLouis II etLouis II de Bavière.

Louis II
Illustration.
Louis II de Bavière parFerdinand von Piloty (1865).
Titre
Roi de Bavière

(22 ans, 3 mois et 3 jours)
PrédécesseurMaximilienII
SuccesseurOthonIer
Biographie
DynastieMaison de Wittelsbach
Nom de naissanceLudwig Otto Friedrich Wilhelm von Wittelsbach
Date de naissance
Lieu de naissanceChâteau de Nymphenburg (Bavière)
Date de décès (à 40 ans)
Lieu de décèsLac de Starnberg (Bavière,Empire allemand)
SépultureÉglise Saint-Michel (Munich)
PèreMaximilienII
MèreMarie de Hohenzollern
FratrieOthonIer
ConjointAucun
EnfantsAucun
ReligionCatholicisme

Signature de Louis II

Image illustrative de l’article Louis II (roi de Bavière)
Monarques de Bavière
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Louis II de Bavière (enallemandLudwig II.), néLouis Othon Frédéric Guillaume de Wittelsbach (Ludwig Otto Friedrich Wilhelm von Wittelsbach) le àMunich et mort le dans lelac de Starnberg, est le quatrièmeroi de Bavière, régnant de1864 à1886. Il est égalementcomte palatin,duc en Bavière et duc deFranconie et deSouabe.

Fils aîné deMaximilien II de Bavière et de son épouseMarie de Hohenzollern, il est un personnage excentrique dont l'héritage est étroitement lié à l'histoire de l'art et de l'architecture. Il commande notamment la construction de plusieurschâteaux etpalais d’envergure, dont le plus célèbre est celui deNeuschwanstein ; il est également lemécène ducompositeurRichard Wagner.

Bien qu'il ait pris ses distances avec leclergé, il a de la royauté une vision exaltée, liée à la représentation divine de ses origines culturelles germaniques. Il prend comme modèleParsifal, héros du cycle de laTable ronde, devenu le gardien duGraal en raison de la pureté de son âme. Toutefois, juridiquement, Louis II est unmonarque constitutionnel, disposant certes de droits mais principalement soumis à toute une série d'obligations et de devoirs. Il se réfugie dans un environnement visuel et acoustique qu'il se crée.

À partir de 1871, lorsque la Bavière devintvassale de laPrusse, Louis II de Bavière affecte l'essentiel des finances bavaroises, puis sa fortune personnelle à ses projets dispendieux, ce qui le fait tomber en disgrâce auprès duchancelier allemandOtto von Bismarck. Alors que ses ministres cherchent à l’écarter, il est déclaré fou et meurt au lendemain de son internement auchâteau de Berg.

Biographie

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Arbre généalogique simplifié de Louis II.

Naissance et jeunesse

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Chambre natale de Louis II.
La reine Marie (ici parJoseph Karl Stieler).

Louis II de Bavière naît le auchâteau de Nymphenburg, près deMunich. Il est d'abord appelé Othon Louis Frédéric Guillaume, mais ses deux premiers prénoms sont inversés le, sous la pression de son grand-pèreLouisIer de Bavière[1].

Il est le fils du roiMaximilienII de Bavière (1811-1864), à qui il succède, et deMarie de Hohenzollern, princesse dePrusse (1825-1889).

Son anniversaire, ainsi que celui de son grand-père LouisIer né le même jour, coïncide avec lafête Saint Louis, tenue en l'honneur du roi de FranceLouisIX. Leparrain de Louis Ier estLouisXVI, le dernier souverain français de l'Ancien Régime. Cette proximité avec la dynastie française, qui incarne à partir d'HenriIV lamonarchie absolue, est pour Louis II d'une importance primordiale.

Deux événements marquent les premières années de Louis II. En, quand il a huit mois, sa nourrice meurt de lafièvre typhoïde. Ce sevrage brutal est considéré comme un choc psychologique sérieux pardes spécialistes[Qui ?][2]. Le, à la suite de la révélation de la liaison avec l'actriceLola Montez[3], son grand-père est obligé d'abdiquer en faveur de son filsMaximilienII.

Maximilien rétablit le calme en Bavière. Il encourage les arts et les sciences, se prononce contre letravail des enfants, fonde des institutions de charité et prend des mesures en faveur de l'emploi, voulant donner à la Bavière un rôle de premier plan face à laPrusse et l'Autriche[4]. Tandis que Maximilien, prince intellectuel qui aurait aimé être professeur d'université, est un homme de bibliothèque, son épouse Marie a la passion de l'alpinisme[5].

Louis, devenuprince héritier, suit alors une éducation très chargée pour son âge :« Lever àh l’été, àh l’hiver, petit déjeuner rapide et frugal, puis des heures d’étude à peine ponctuées d’une ou deux heures de détente. Ajoutons à l’instruction théorique et universelle, la discipline physique, comme la danse, l’escrime, le maniement des armes, l’équitation, la natation… et la discipline artistique, comme le dessin, la musique… Tous ces savoirs ennuieront pour la plupart le jeune prince, sauf la littérature, l’histoire, les sciences naturelles, l’histoire religieuse et l’enseignement de la langue française, qu’il possédera plus tard à la perfection. Tout cet enseignement ne laisse donc que peu de place aux contacts humains, en particulier aux rapports filiaux[6]. »

Sa mère note que Louis apprécie faire du théâtre, de la peinture, se costumer et offrir des cadeaux (argent ou objets). Ces traits de caractère seront présents chez lui durant toute sa vie[7].

Louis est incompris par ses parents, à cause de son caractère fantasque, solitaire et très sensible : son père évite de lui parler et sa mère se moque de ses « envolées », ce qui le blesse cruellement, malgré leur goût commun pour l'alpinisme. Elle lui préfère son frère Otto,« plus ouvert, plus souriant, plus épanoui » et moins difficile à éduquer. Louis se replie donc sur lui-même et développe de la crainte et de l'ennui à l'égard de ses parents[6].

Château de Hohenschwangau dans son cadre.

Lechâteau de Hohenschwangau, où Louis passe l'essentiel de son enfance, influence beaucoup son existence future[8]. Le château, où lecygne est omniprésent, est lié aux légendes germaniques deLohengrin et deTannhäuser. Ses fresques, peintes parMoritz von Schwind, illustrent d'autres légendes comme la quête duGraal, leVenusberg, le mariage d'Elsa de Brabant et le combat de Telramund. LeMinnesanger de laWartbourg y aurait séjourné. Il appelle le château« le Paradis de son enfance »[9][réf. obsolète] et écrit dans une lettre à Wagner qu'il était« profané tous les ans par la prose de sa mère »[10].

En 1857, le prince héritier, âgé de douze ans, lit pour la première fois un ouvrage deRichard Wagner,L'Œuvre d'Art de l'Avenir. Le a lieu la première représentation deLohengrin à Munich, mais il n'est pas permis à Louis d'y assister. Le de la même année, Louis commence sonjournal intime[11][source insuffisante].

Pour la première fois, en 1846[Quoi ?], Louis visite avec son père la « maisonnette royale » dans la vallée du Graswang, où Louis construira par la suite lechâteau de Linderhof. Enseptembre[Quand ?], il lit un autre ouvrage de Wagner,La Musique de l'Avenir. Le, il assiste pour la première fois à un de ses opéras,Lohengrin[11] et le 22 décembre à un autre,Tannhäuser. Lors de cette seconde représentation, son agitation fut telle que certains crurent à une crise d'épilepsie du jeune prince[12].

Il passe son diplôme de fin d'études en automne 1862. Le de la même année, son père le fait chevalier de l'ordre de Saint-Hubert. Louis va souvent authéâtre et adopte une coiffure frisée. À la fin de l'année, il commence à suivre quelques cours universitaires defrançais, dephilosophie, descience militaire et dephysique-chimie. En 1863, Louis rencontre pour la première fois le chancelier de PrusseOtto von Bismarck, auchâteau de Nymphenburg[11][source insuffisante].

Une marche réticente vers l'unité allemande

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Parade militaire en présence du roi Louis II. Gravure d'Adrian Ludwig Richter, 1864.

Dès le début de son règne, Louis doit faire face aux manœuvres d'Otto von Bismarck qui ambitionne de rendre laPrusse maîtresse du monde germanique. Le ministre-présidentLudwig von der Pfordten place la Bavière aux côtés de l'Autriche : lamaison de Wittelsbach et celle deHabsbourg-Lorraine sont liées par leur religion commune, lecatholicisme, et par leurs attaches familiales. Laguerre austro-prussienne de 1866 se conclut par l'écrasement de l'armée autrichienne à labataille de Sadowa et de ses alliés bavarois àUettingen.

Cette guerre marque la fin de laConfédération germanique : la Bavière, comme les autres États d'Allemagne du Sud, doit signer un traité de défense mutuelle avec la Prusse. Louis II reste très attaché à sa souveraineté mais le ministre-présidentClovis de Hohenlohe-Schillingsfürst est favorable au programme de « petite Allemagne » regroupant l'ensemble des pays allemands sauf l'Autriche. La majorité parlementaire, menée par le Parti progressiste, tend aussi vers le rapprochement avec la Prusse. Un projet de « Confédération de l'Allemagne du Sud » associée à laConfédération de l'Allemagne du Nord n'aboutit pas car leGrand-Duché de Bade et leroyaume de Wurtemberg craignent un système où ils seraient subordonnés à la Bavière sans en tirer d'avantage effectif[13].

Lorsque éclate laguerre franco-allemande en juillet 1870, Louis, en application du traité d'alliance, signe l'ordre de mobilisation de l'armée bavaroise dès le lendemain de la déclaration de guerre parNapoléon III. Bien que membre de la coalition allemande, des raisons diplomatiques et psychologiques empêchent le roi de rejoindre le quartier général des princes qui, réunis auchâteau de Versailles en novembre 1871, décident d'offrir la couronne de l'Empire allemand àGuillaumeIer de Prusse. Louis II, protocolairement le premier des princes allemands après le roi de Prusse, est ainsi le premier à souscrire à la lettre impériale (Kaiserbrief) du, dictée par Bismarck, qui permet le couronnement du nouvel empereur le 18 janvier 1871[14]. Louis est le seul souverain allemand absent de la cérémonie du couronnement dans lagalerie des Glaces de Versailles le : il y délègue son frèreOthon, qui lui décrira la froideur et la vacuité de la cérémonie[réf. nécessaire]. Le consentement de Louis a peut-être été facilité par le versement d'une pension annuelle de 300 000marks-or ajoutés à saliste civile, prélevés sur lesfonds hanovriens sous séquestre prussien : le total des versements atteignait 4 millions de marks à la mort du roi[14]. Certains auteurs évoquent aussi l'influence de son ami d'enfance et peut-être amantMaximilian von Holnstein, partisan de l'alliance prussienne[réf. nécessaire]. De toute façon, le rapport de forces stratégique et économique ne laissait guère de chances à une Bavière indépendante : son intégration au Reich, laissant au royaume un certain nombre de droits réservés, évitait le risque d'un nouveau conflit et d'une annexion brutale[14].

Fiançailles rompues

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Photo officielle des fiançailles de Louis et Sophie (Joseph Albert).
Sophie-Charlotte, duchesse en Bavière

En 1867, Louis se fiance avec la cousine germaine de son père, la duchesseSophie-Charlotte en Bavière. Née en 1847, fille du ducMaximilien en Bavière et de la duchesseLudovica de Bavière, la fille de l'arrière-grand-père de LouisMaximilienIer, Sophie-Charlotte est également la sœur deCharles-Théodore en Bavière (un ami d'enfance de Louis), de l'ex-reineMarie des Deux-Siciles et de l'impératrice d'AutricheÉlisabeth de Wittelsbach, dite « Sissi », dont il est un admirateur.

Le papePieIX leur accorde ladispense papale nécessaire à cause de leurs liens étroits de parenté. Les fiançailles sont officialisées le, mais le mariage, d'abord fixé au, est reporté à plusieurs reprises : d'abord au, ensuite au et enfin au. Le roi appelle sa fiancéeElsa, du nom de l'héroïne de l'opéraLohengrin deRichard Wagner, à qui il voue un véritable culte, ou bienÉlisabeth, un personnage deTannhaüser du même compositeur. Il se présente chez les parents de la jeune fille en pleine nuit pour lui faire une cour que Sophie Charlotte juge tropplatonique[15] : celle-ci lance un jour devant sa famille« Vous ne voyez donc pas qu'il ne m'aime pas ! »[16].

En, le duc Max[17] exige que le mariage soit célébré avant la fin de l'année. Louis II, se déclarant offensé par l'attitude de son futur beau-père et sujet, en profite pour rompre ses fiançailles. Il écrit dans son journal :« Me suis débarrassé de Sophie (abgeschrieben). La sombre image s'efface. Je désirais ardemment la liberté ; j'ai soif de liberté ! Enfin, je revis, après ce cauchemar épouvantable. » Un peu plus tard :« Grâce à Dieu, le terrible événement ne s'est pas réalisé[18]. » Cette attitude de Louis II vis-à-vis du mariage peut s'expliquer par son homosexualité[19].

Écartée de la cour par le scandale, Sophie-Charlotte se marie dès l'année suivante avecFerdinand-Philippe-Marie d'Orléans, fils deLouis d'Orléans et petit-fils duroi des FrançaisLouis-PhilippeIer. Elle meurt le dans l'incendie duBazar de la Charité àParis[20].

Une royauté sous tutelle

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Promenade nocturne en traîneau de Louis II de Bavière. Toile de Richard Wenig, château de Nymphembourg
« Luitpold , le vieux prince régent, tuteur de deux royautés folles » (Guillaume Apollinaire). Statue au palais de justice de Munich, photographiée en 2008.

Le, le roiMaximilienII meurt en trois jours d'unérysipèle, et Louis II accède au trône à l'âge de 18 ans, bien accueilli par les Bavarois. Cependant, négligeant les devoirs de sa fonction (il parle de« fadaises d'État ») et culpabilisé par sonhomosexualité, il vit de plus en plus reclus, sans cesser d'enchaîner les projets de construction de châteaux, pavillons ou de chapelles. Confrontés aux dépenses exorbitantes du souverain, les gouvernements bavarois successifs, de plus en plus soutenus par la famille royale et la Prusse, cherchent alors à l'évincer du pouvoir.

En 1873, son frère est interné auchâteau de Nymphembourg (puis au palais de Füstenried) à cause d'une maladie mentale. À partir de 1875, le roi vit la nuit, faisant souvent des promenades avec des chaises ou des traîneaux à la pointe de la technique, parfois vêtu de costumes historiques, tout comme les valets qui l'accompagnent[7]. À la suite d'uncoup d'État du gouvernement en 1886, il est déclaré fou et son oncleLuitpold de Bavière est nommérégent le.

Mort

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Exposition du corps de Louis II à Munich avant les funérailles.
Tombeau de Louis II de Bavière.

Déclaréaliéné mental[21], Louis II est interné le auchâteau de Berg, au sud deMunich. Il y meurt le lendemain, au cours d'une promenade après dîner au bord du lac situé à l'orée de la forêt, dans le parc du château, en même temps que sonpsychiatreBernhard von Gudden. Leurs corps sont retrouvés dans lelac de Starnberg, à proximité de la berge.

Les raisons de sa mort (tentative d'évasion, accident ou suicide ?) sont encore incertaines.

Selon l'autopsie pratiquée le par les docteurs Rüdinger et Rückert devant un collège d'experts[22], le roi ne porte aucune plaie ni trace de coups, ce qui exclut l'assassinat ; ses poumons ne contenant pas d'eau, il n'est pas mortnoyé mais probablement d'unehydrocution due à la température de l'eau et au repas du soir pris juste avant la promenade[23].En revanche, le Dr Müller, assistant de Bernhard von Gudden, écrit : « Le roi a eu unecrise cardiaque ».[réf. nécessaire]

Les deux hommes se seraient battus. Le roi aurait noyé le médecin puis se serait dirigé vers le large.[réf. nécessaire]

Certains[Qui ?] ont imaginé que des catholiques avaient tenté de faire évader le roi pour instaurer un gouvernement de droite. Pourd'autres[Qui ?][24], il aurait tenté de s'enfuir pour rejoindre sa cousine Élisabeth, présente de l'autre côté du lac, àFeldafing[25]. Selonles partisans de l'accident[Qui ?],Louis aurait tué Von Gudden et se serait précipité vers les eaux profondes dans un accès de folie. Mais le roi avait déjà manifesté son intention de se suicider, notamment lors de son arrestation à Neuschwanstein. Il comprend qu'il risque d'être interné à vie, comme son frère Othon devenu fou. Lors de la promenade, il se serait précipité vers le lac ; le médecin l'aurait retenu. Une brève lutte aurait eu lieu. Von Gudden serait mort noyé. Le roi aurait alors tenté de mettre son projet de fuite à exécution, et l'eau glaciale l'aurait terrassé.[réf. nécessaire]

Louis II fut enterré dans l'église Saint-Michel àMunich. Son cœur est prélevé pour être inhumé dans un monument situé dans lachapelle de la Grâce àAltötting.

Une cérémonie se tient chaque année, le, dans la petite chapelle bâtie près de l'endroit où son corps fut retrouvé.

Son successeur officiel est son frèreOthonIer de Bavière, déclaré fou et interné depuis quatorze ans dans un palais deMunich, mais c'est leur oncleLéopold de Wittelsbach qui assure larégence à partir du 10 juin 1886.

Personnalité

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Le roi en 1886 (photo deJoseph Albert).

Généralités

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Louis II est décrit comme une personne rêveuse, pouvant passer des heures vides sans s'ennuyer grâce à son imagination. Dans son enfance, il a été décrit comme de tempérament changeant, pouvant rapidement être accablé par ses émotions et pris de violentes colères[26].

Homosexualité

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Tout au long de sa vie, Louis II a une succession d'amitiés étroites avec des hommes. Dès l'âge de13 ans, il commence à tenir un journal dans lequel il enregistre, entre autres, ses tentatives pour réprimer ses désirs sexuels et rester fidèle à safoi catholique. Ce journal[27] ainsi que des lettres et des documents personnels montrent clairement sa lutte continuelle contre sonhomosexualité. Figurent parmi ses amants, son officier d'ordonnance, le princePaul de Tour et Taxis, le ténorAlbert Niemann, les comédiensEmil Rohde,Josef Kainz, le baron Lambert de Varicourt et surtout son écuyer Richard Hornig.

« Folie » et incapacité à régner

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À l'instigation du gouvernement, une commission d'experts psychiatres composée des médecinsBernhard von Gudden,Friedrich Wilhelm Hagen,Hubert von Grashey etMax Hubrich, rédige le un rapport, basé sur des témoignages et sans examen personnel du patient, qui déclare Louis II incapable de régner et incurable. Le médecin personnel du roi,Max Joseph Schleiß von Löwenfeld, n'a pas été consulté.[réf. souhaitée]

Avant même la rédaction de l'expertise, von Gudden est convaincu[réf. nécessaire] que le roi souffre d'« originäre Verrücktheit » (« folie originaire ») et son document se lit comme un réquisitoire où il s'agit de prouver une vérité formuléea priori. Il reprend donc un par un les différents signes censés définir laparanoïa. Il rappelle l'hérédité chargée du patient, surtout du côté maternel, ce qui lui permet de citer de nombreux cas de folie chez lesHohenzollern. Il décrit ensuite la personnalité pré-morbide du roi, relevant une série de symptômes qui tiennent plutôt des stigmates psychiques de ce que l’on entendait à l’époque par dégénérescence : nature craintive et émotive, troubles de l'humeur passagers, brutalités, accès d'angoisse et crainte d'autrui, repli sur soi et troubles de la motricité. Bien qu'il décrive des hallucinations, il ne les tient pas pour indispensables au diagnostic. Le délire de grandeur prendrait naissance dans le caractère même du patient, dans son imagination débordante. Accessoirement, interviennent les mécanismes de l'illusion et aussi les hallucinations. C'est parce que les intérêts du patient sont entravés que naissent les idées de persécution et l'on aboutit finalement au tableau du persécuteur persécuté avec le cortège des sévices infligés aux domestiques et aux dignitaires.

Les troubles fonctionnels et somatiques viennent compléter le tableau : obésité, hypocondrie, céphalées, insomnies, mauvaise dentition et troubles des conduites alimentaires avec alcoolisme.

Mais c'est l'évolution de la paranoïa qui pose quelques problèmes aux experts. Les traités insistent en général sur la fixité de la maladie, admettant tout au plus un léger déclin des facultés intellectuelles, mais en aucun cas la démence. Or, selon la Constitution bavaroise, la déposition du roi demande justement une évolution inéluctable vers l'affaiblissement mental, ce que Von Gudden prévoit effectivement dans sa conclusion.

Le rapport est truffé de maladresses, de libertés déontologiques et d'incohérences méthodologiques[réf. nécessaire]. Mais il convient parfaitement, dans ses trois conclusions, au gouvernement du royaume qui désire mettre fin au règne de Louis II :

« 1. Sa Majesté souffre de façon très avancée de troubles mentaux ; le roi est en effet atteint de cette forme de maladie mentale que les aliénistes connaissent bien de par leur expérience sous le nom de paranoïa (Verrücktheit) ;

2. Cette forme de maladie, avec son développement insidieux et progressif et sa très longue durée, s'étendant déjà sur un nombre considérable d'années, nous amène à déclarer Sa Majesté incurable et à prévoir avec certitude une nouvelle détérioration des capacités mentales ;
3. La maladie ayant complètement détruit le libre arbitre de Sa Majesté, nous devons la considérer comme incapable d'assumer les fonctions souveraines et cette incapacité ne durera pas seulement plus d'une année,

mais tout le restant de sa vie.  »

Le, Louis II est frappé d'incapacité par le gouvernement. Dans la nuit du, une commission se rend auchâteau de Neuschwanstein pour l'arrêter. Son médecin personnel, Max Joseph Schleiss de Lowenfeld, qui connaît le roi depuis son enfance, envoie un démenti dans untélégramme à l'Allgemeine Zeitung précisant que l'existence de graves souffrances empêchant l'exercice du gouvernement de façon permanente n'est pas du tout avérée.

Le rapport rédigé par von Gudden et signé par les quatre membres de la commission est mis en doute par un certain nombre de médecins dès sa publication.

La critique la plus sérieuse est émise, en 2008, par lePrHeinz Häfner, de l'Institut central de santé mentale de Mannheim, dans son ouvrageEin König wird beseitigt:LudwigII. von Bayern (« Un roi est éliminé : Louis II de Bavière »). Häfner envisage les faits d'un point de vue moderne, prenant en compte les capacités et les réalisations exceptionnelles du roi. Pour échapper à ses conflits intérieurs, Louis II a développé une sorte d'addiction semblable à celle d'un joueur. À la fin de sa vie, toutes ses actions n'ont pour but que de lever de nouveaux fonds. Depuis l'enfance, il souffrait d'une phobie sociale, qui au fil des ans sous l'influence de la culpabilité et de la honte, s'est considérablement aggravée en raison de son amour pour les hommes et qui le conduit de plus en plus à se retirer de la société et de la politique.

D'après deux psychiatres, Louis II aurait pu avoir une forme d'autisme[28].Son mode d'existence était perturbé par une altération du réel et un délire mêlant sentiment de persécution et désir de grandeur[réf. nécessaire]. Son enfance est solitaire et marquée par une passion pour le monde symbolique des légendes allemandes. Dès les premières années de son règne, Louis II se désintéresse de la politique et méprise profondémentMunich et les Munichois. Au fur et à mesure que les années passent, il s'isole de plus en plus dans les décors qu'il a voulu, ses châteaux, le jardin d'hiver de larésidence de Munich, les grottes et divers pavillons deLinderhof ouSchachen. Il crée son propre monde dans lequel il peut s'imaginer être Lohengrin, Tannhäuser, Louis XIV, sultan, émir, cheik ou commandeur des croyants.Jacques Bainville écrit :« Il conçut la vie comme un spectacle dont il prétendit régler les détails à son gré, devant en être l'unique spectateur[29]. »

Rapports aux arts

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Louis II de Bavière fait partie des romantiques tardifs : il adhère auromantisme allemand, qui après un essor auXIXe siècle, connaît néanmoins un déclin après lePrintemps des peuples de 1848.

Le poète françaisPaul Verlaine le considère comme le« seul vrai roi de ce siècle »[30].

En 1877, il nomme le compositeurJosef Rheinberger maître de chapelle.

Richard Wagner

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Palais des festivals de Bayreuth, vue de face, au milieu duKönigsbau construit par la suite.

Il admireRichard Wagner et devient sonmécène. Le journal du roi[27] ainsi que des lettres[31] montrent son homosexualité et son adoration passionnée de Wagner dont il est probablement amoureux[32], sans que l'on puisse conclure s'il existe une liaison entre les deux hommes[33]. Profitant de l'amour du roi pour son œuvre, Wagner le conduira à dépenser à son profit des sommes considérables. Louis II a par exemple financé la construction dupalais des festivals de Bayreuth (Festspielhaus) voulu et conçu par le musicien pour y présenter ses opéras. Comme son modèleLouis XIV en France, le roi a pour objectifs de développer la culture germanique et de promouvoir un idéal culturel. Le Conseil des ministres pousse le roi à arrêter son mécénat envers le compositeur.

Influencé par Wagner et inspiré par les travaux d'Eugène Viollet-le-Duc (il visite notamment lechâteau de Pierrefonds le[34]), Louis II fait construire deschâteaux destyle gothico-romantique, dont le plus célèbre est lechâteau de Neuschwanstein, qui ne fut jamais achevé.

Théâtre

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L'intérêt de Louis II pour lethéâtre n'est pas limité à Wagner. En 1864, il pose la première pierre d'un nouveau théâtre de Cour. En 1867, il nommeKarl von Perfall directeur du nouveau théâtre. Le but de Louis est de faire venir à Munich le meilleur des drames européens. Perfall, sous la supervision de Louis, présente au public des œuvres deShakespeare,Calderon,Mozart,Gluck,Ibsen,Weber et bien d'autres, commeSchiller,Molière etCorneille.

Entre 1872 et 1885, le roi commande209 représentations privées (Separatvorstellungen) données pour lui seul ou avec un invité, dans les deux théâtres de cour, comprenant44 opéras (28 de Wagner, dont 8 deParsifal),11 ballets et154 pièces de théâtre dont le thème principal est laFrance desBourbons). Il dépense 97 300 marks pour ces représentations. Cette attitude s'explique moins par la misanthropie que par une certaine vision esthétique. Louis écrit àErnst von Possart, alors directeur principal au théâtre de cour à Munich :

« Je ne peux obtenir aucun sens de l'illusion dans le théâtre aussi longtemps que les gens continuent à me regarder, et suivre chacune de mes expressions à travers leurs lorgnettes. Je tiens à voir et ne pas être un spectacle pour les masses. »

Le roi aura l'occasion d'entendre lechanteurFranz Nachbaur dans tous les rôles deténors wagnériens.

Mark Twain, dans sonrécit de voyageA tramp abroad, décrit avec humour une de ces représentations privées[35].

Châteaux

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Lechâteau de Neuschwanstein.
Lechâteau de Linderhof.
Lechâteau de Herrenchiemsee.

L'ensemble des fameuxchâteaux du roi appartient pleinement au style et au courantromantique. Apparu enAllemagne dès le début duXIXe siècle, notamment en réaction à la suppression duSaint-Empire en 1806 et à l'écrasement de laPrusse par laFrance en 1807, le courant romantique se poursuit tardivement dans les dernières œuvres deRichard Wagner, par exemple. Le roi fait partie de ces romantiques tardifs. Il essayera toujours de rappeler et de mettre en valeur la mémoire du passé, notamment par ses châteaux.Neuschwanstein,Herrenchiemsee,Linderhof et laMaison royale de Schachen sont entrés en juillet 2025 auPatrimoine mondial de l'UNESCO[36].

Jardin d'hiver de la résidence de Munich

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En1867, Louis fait appel à l'architecteGeorg von Dollmann pour construire unjardin d'hiver sur le toit de larésidence de Munich, sur le modèle de la « galerie des machines » de la premièreExposition universelle de Paris en 1855 (sur l'emplacement actuel duGrand Palais). Il s'agit de réaliser un grand vaisseau de verre et d'acier qui ouvrirait la terrasse surmontant l'aile de la résidence qui s'étend entre le jardin de Cour (Hofgarten) et les cours de l'Empereur et de l'apothicairerie. Dollmann prend comme collaborateurCarl von Effner (futur paysagiste des parcs de Linderhof et de Herrenchiemsee). En 1867, le projet du Wintergarten était encore relativement modeste. En 1869, le roi décide de l'agrandir pour en faire une sorte de jungle sauvage avec des pavillons de fantaisie cachés entre les palmiers et les fleurs exotiques. Il y ajoute une « tente royale », une « hutte indienne », un « kiosque mauresque », et une grotte artificielle avec de faux stalactites et une petite cascade. Le kiosque mauresque sera remplacé par un pavillon oriental plus vaste.

Neuschwanstein

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Article détaillé :Château de Neuschwanstein.

Le château de Neuschwanstein (inachevé), fut construit près de celui de son père, lechâteau de Hohenschwangau, à partir de1869 et terminé après la mort du roi en1891.

Linderhof

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Article détaillé :Château de Linderhof.

Le château de Linderhof fut construit de1869 à1879. Dans les jardins, on éleva le pavillon mauresque acquis par le roi après l’Exposition universelle deParis de1867 et une grotte deVénus qui évoqueTannhäuser, l'opéra deRichard Wagner ; on peut également y voir la hutte deHunding, avec l'épéeNotung dans le tronc de l'arbre situé dans le centre de la cabane, inspirée de l'opéraLa Walkyrie. Les troncs d'arbre utilisés pour construire cette cabane ne sont pas en bois mais enbéton, Louis II n'ayant jamais été opposé aux progrès techniques.

Herrenchiemsee

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Article détaillé :Château de Herrenchiemsee.

Le château de Herrenchiemsee fut commencé en1878. Inachevé, il s'agit d'une copie plus ou moins conforme duchâteau de Versailles, érigé sur une île au milieu dulac de Chiem (Chiemsee) entreMunich etSalzbourg, à côté d'un ancienmonastère. Louis II le fit ériger comme un monument à la gloire deLouisXIV, qu'il admirait, et à l'absolutisme royal. Ce château fut inauguré en 1886, et le roi n'y séjourna pas plus de deux semaines.

Schachen

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Article détaillé :Maison royale de Schachen.

Il fit construire unpavillon de chasse àSchachen (1871), au-dessus deGarmisch-Partenkirchen.

Projets

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Louis laissa de nombreux plans et de dessins pour d'autres châteaux dont la construction était envisagée. Il projetait notamment l'édification d'un palais byzantin dans leGraswangtal (de) (près deLinderhof), d'un palais chinois dans leTyrol, ainsi que la reconstruction duchâteau de Falkenstein, près dePfronten dans l'Allgäu. En raison des dettes accumulées par le roi, le projet de reconstruction de ce dernier est resté secret. Louis II demande en 1884 àGeorg von Dollmann de dessiner les premiers plans, plans que le roi trouvera trop austères par rapport aux quelques dessins qui avaient auparavant été réalisés par le peintre de théâtreChristian Jank. L'architecte sera donc remplacé par l'architecte Max Schultze[37].En1885, on entama la démolition de l'ancien château de Falkenstein et aménagea la route qui y menait, puis les travaux furent abandonnés.

Postérité

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Louis II avait demandé qu'à sa mort, ses châteaux soient fermés. Cependant, six semaines après son décès, le gouvernement bavarois décidait de les ouvrir au public afin de démontrer que le roi était fou et de permettre de payer les dettes royales en demandant un droit d'entrée.

Les dettes sont payées en 1920.

L'ouverture des châteaux a eu pour effet, au contraire, d'entretenir la popularité du roi, qui est devenu un personnage de légende, véritable mythe dans lesAlpes bavaroises, d'autant plus que les paysans employés sur les chantiers royaux étaient bien payés et que le roi, généreux et poli malgré ses lubies, avait toujours un mot pour chacun de ses sujets.

Tous les ans, au pavillon de chasse du Schachen, les gens de la région fêtent l'anniversaire du roi et la Saint-Louis, célébrée le même jour, par un feu illuminant la nuit, leKönig-Ludwig-Feuer (de).

Généalogie

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Généalogie du roi Louis II de Bavière.
Arrière-arrière-grands-parents

Frédéric de Deux-Ponts-Birkenfeld
(1724-1767)

∞ 1746

Françoise de Palatinat-Soulzbach
(1724-1794)

Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt
(1722-1782)

∞ 1748

Maria Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
(1729-1818)

Ernest-FrédéricIII de Saxe-Hildburghausen
(1727-1780)

∞ 1758

Ernestine von Sachsen-Weimar Eisenach
(1740-1786)

CharlesII de Mecklembourg-Strelitz
(1741-1816)

∞ 1768

Frédérique de Hesse-Darmstadt
(1752-1782)

Auguste-Guillaume de Prusse, prince de Prusse
(1722-1758)

∞ 1742

Luise Amalie von Braunschweig-Wolfenbüttel
(1722-1780)

LouisIX de Hesse-Darmstadt
(1719-1790)

∞ 1741

Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld
(1721-1774)

FrédéricIV de Hesse-Hombourg
(1724-1751)

∞ 1746

Ulrike Luise zu Solms-Braunfels
(1731-1792)

LouisIX de Hesse-Darmstadt
(1719-1790)

∞ 1741

Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld
(1721-1774)

Arrière-grands-parents

Bayerische Königskrone

MaximilienIer de Bavière (1756-1825)

∞ 1785

Wilhelmine de Hesse-Darmstadt (1765-1796)

FrédéricIer de Saxe-Hildburghausen
(1763-1834)

∞ 1785

Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (1769-1818)

Frédéric-GuillaumeII de Prusse (1744-1797)

∞ 1769

Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt (1751-1805)

FrédéricV de Hesse-Hombourg
(1748-1820)

∞ 1768

Karoline von Hessen-Darmstadt (1746-1821)

Grands-parents

Bayerische Königskrone

LouisIer de Bavière (1786-1868)

∞ 1810

Thérèse de Saxe-Hildburghausen (1792-1854)

Guillaume de Prusse (1783-1851)

∞ 1804

Marie-Anne-Amélie de Hesse-Hombourg (1785-1846)

Parents

Bayerische Königskrone

MaximilienII de Bavière (1811-1864)

∞ 1842

Marie de Prusse (1825-1889)

Bayerische Königskrone

Roi Louis II de Bavière (1845-1886)

Surnoms

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Louis II a été affublé,post mortem, d’une série desurnoms attribués par divers auteurs se référant à des aspects de sa personnalité ou de sa vie :

Popularité

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Chaque année, le 13 juin (date anniversaire de la mort du roi), une commémoration en son honneur d'une durée d'approximativement 15 minutes a lieu à laVotivkapelle[39].

L'oeuvre de Louis II contribue aujourd'hui grandement à l'image touristique de laBavière et de l'Allemagne. En particulier leChâteau de Neuschwanstein qui attire plus d'un million de visiteurs par an[40].

Dans les arts et la culture populaire

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Filmographie

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Cinéma

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Télévision

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  • 1983 :Wagner deTony Palmer, joué parLászló Gálffi.
  • 2007 :Les Plus Grands Palais d'Europe, épisodeBavière, Les Châteaux fous de Louis II de Bavière.
  • 2012 :Palais d'Europe, épisodeLes châteaux de Louis II de Bavière réaliser par Laurence Thiriat.
  • 2016 :Secret d'histoire, épisodeLouis II de Bavière, le roi perché, du[41].
  • 2017 :
    • Enquête royales, épisodeLouis II de Bavière réalisé par Daniel Obrien.
    • À l'ombre des grands châteaux, épisodeNeuschwanstein réalisé par Barbara Puskas.
  • 2018 :Des racines et des ailes, épisodeLouis II de Bavière, la démesure du roi fou.
  • 2021 :1871 : Grand Jeu impérial à Versailles de Christian Twente avec Matthias Eberle.

Théâtre

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Littérature

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Romans

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Poèmes et contes

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Manga

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Bandes dessinées

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Jeu

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Jeux vidéo

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Une grande partie de l'intrigue deGabriel Knight 2: The Beast Within, publié en1995, repose sur l'histoire du roi. Le jeu permet entre autres les visites duchâteau de Neuschwanstein, dulac de Starnberg et du musée duchâteau de Herrenchiemsee[43].

Le château de Neuschwanstein est une merveille pouvant être construite dansSid Meier's Civilization V. Louis II de Bavière peut être choisi pour diriger l'Allemagne dansCivilization VI.

Jeux de plateau

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Le jeu de plateauBetween Two Castles of Mad King Ludwig distribué en France parMatagot conduit les joueurs à construire un château pour le Roi Louis II[44].

Musique

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LeballetIllusions – comme Le Lac des cygnes, chorégraphié parJohn Neumeier, est créé en1976. Le ballet mélange la trame narrative du balletLe Lac des cygnes deTchaïkovski avec la vie de Louis II. Il utilise la partition du ballet et fait un parallèle entre la vie du compositeur et du roi. Des éléments de la vie du roi apparaissent, comme une maquette duchâteau de Neuschwanstein et le cygne, symbole du roi qui apparaît de nombreuses fois dans ses châteaux.

Un certain nombre decomédies musicales basées sur la vie deLudwigII ont été mises en scène.« LudwigII. – Sehnsucht nach dem Paradies », musique deFranz Hummel et paroles de Stephen Barbarino, a été vue par plus d'un million de spectateurs dans un théâtre construit expressément sur les rives du lac, àFüssen, non loin des châteaux deNeuschwanstein etHohenschwangau.

Le duo électroniqueMatmos a enregistré une chanson intitulée « Banquet for KingLudwigII of Bavaria » sur leur album de2006The Rose Has Teeth in the Mouth of a Beast.

Le compositeur demusique électroniqueKlaus Schulze a publié le morceauLudwigII von Bayern sur son album« X. » (1978).

Le groupe de rock progressifWapassou a enregistré un album33 tours en1979 :Ludwig (Un Roi Pour L'Éternité)[45].

L'avant-dernier titre de l'albumTanknology (2009) du groupe deheavy metalThat Fucking Tank (en) s'intituleLudwigII of Bavaria.

En2010, un groupe demetal allemand,Freedom Call, produit unalbum-concept basé sur la vie de Louis II :Legend of the Shadowking[46].

Bibliographie

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Chapelle votive construite au bord dulac de Starnberg en mémoire de la mort de Louis II, près du lieu où son corps fut retrouvé
Les participants à la commémoration annuelle à la croix du Souvenir, à l'endroit où le corps de Louis II a été trouvé dans le lac de Starnberg, en Allemagne.

Notes et références

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  1. Chapman-Huston 1957,p. 4.
  2. Robin 1960.
  3. Cécil Saint Laurent,Lola Montez, Presse de la Cité.
  4. Mondon 2007,p. 21.
  5. Jean des Cars,Louis II de Bavièrep. 18.
  6. a etb(en) « Louis2debaviere.com », surlouis2debaviere.com viaInternet Archive(consulté le).
  7. a etbBayerische Schlösserverwaltung | Château de Neuschwanstein | Roi Louis II de Bavière | Biographie.
  8. Adès 1984,p. 52-53.
  9. Louis II De Bavière Est-Il Mort Assassiné ? 1 – vidéo Dailymotion.
  10. Bayerische Schlösserverwaltung – château de Neuschwanstein, Idée et genèse., neuschwanstein.de
  11. ab etc« Bayerische Schlösserverwaltung | Château de Neuschwanstein | Roi Louis II de Bavière | Dates importantes de sa vie », surwww.neuschwanstein.de(consulté le)
  12. Patrick DeNeuter et SilviaLippi, « Louis II de Bavière et l'opéra de Wagner : de la sublimation à la chute »,Topique,vol. 128,no 3,‎,p. 47–59(ISSN 0040-9375,DOI 10.3917/top.128.0047,lire en ligne, consulté le)
  13. Bernard Poloni,. « La Bavière et l’empire » inLa naissance du Reich, édité par Gilbert Krebs et Gérard Schneilin, Presses Sorbonne Nouvelle, 1995[1]
  14. ab etcBernard Poloni, « La Bavière et l’empire » inLa naissance du Reich, édité par Gilbert Krebs et Gérard Schneilin, Presses Sorbonne Nouvelle, 1995[2]
  15. Jean des Cars,Louis II de Bavière,p. 180.
  16. Jean des Cars,Louis II de Bavière,p. 187.
  17. Jean des Cars,Louis II de Bavière,p. 189.
  18. Chapman-Huston 1957,p. 134-135.
  19. Adès 1984,p. 107.
  20. Gisant de la duchesse d'Alençon, née Sophie-Charlotte Auguste de Wittelsbach : Description historique, surpop.culture.gouv.fr (consulté le 2 janvier 2023).
  21. Julius Desing,Le Château royal de Neuschwansteinp. 83.
  22. Autopsie publiée par Paul Rauchs,Louis II de Bavière et ses psychiatres. Les garde-fous du roi,p. 79 à 82.
  23. Il faut clarifier cette affirmation car on ne décède pas d'une "hydrocution". L'hydrocution (malaise vagal) propoque une forme de paralaysie qui peut entrainer une noyade. Par ailleurs, la communauté scientifique doute assez largement du lien entre diggestion et hydrocution.
  24. Philippe Collas,Louis II de Bavière et Élisabeth d'Autriche, Âmes Sœurs,Éditions du Rocher,.
  25. Mondon 2007,p. 169-170.
  26. Jacques Bainville,Louis II de Bavière,Tallandier,(ISBN 979-10-210-6272-6), p.35 et p.37
  27. a etbL' éclat du journo 5 : journal de Louis II, Collectif, 1987.
  28. Lire à ce sujet l'étude du psychiatre Jean Adès,Louis II de Bavière : de la réalité à l'idéalisation romantique, Geigy, 1984 et celle de Gilbert Robin,Louis II de Bavière vu par un psychiatre, Wesmael-Charlier, 1960. cependant, il est à noter que les critères de définition de l'autisme de l'époque ne sont plus en phase avec les connaissance actuelles, qui réfutent le lien entre autisme et perte de perception de la réalité
  29. Jacques Bainville,Louis II de Bavière, Librairie Académique Perrin, 1900.
  30. « À Louis II de Bavière, poème de Verlaine ».
  31. Louis II de Bavière,Carnets secrets : 1869 - 1886,Grasset,, 190 p..
  32. (en) Martin Gregor-Dellin,Richard Wagner : His Life, His Work, His Century, Harcourt Brace Jovanovich,, 575 p.(ISBN 978-0-15-177151-6),p. 337–338.
  33. Sophie Herfort,Louis II de Bavière et Wagner : une passion interdite ?, France Empire,, 254 p..
  34. Archives départementales de l'Oise, fonds du château de Pierrefonds, journal des travaux tenu par Wyganowski. La visite s'effectue en compagnie deNapoléonIII et du roi du Portugal.
  35. A Tramp Abroad, disponible sur le site duprojet Gutenberg..
  36. https://whc.unesco.org/fr/list/1726/
  37. MarcusSpangenberg,Ludwig II: a different kind of King, Verlag Friedrich Pustet,coll. « Kleine bayerische Biografien »,(ISBN 978-3-7917-2744-8)
  38. « Bayerische Schlösserverwaltung | Château de Neuschwanstein | Roi Louis II de Bavière | Biographie », surwww.neuschwanstein.de(consulté le)
  39. « Votivkapelle - Starnberger See Sehenswürdigkeit », surwww.starnbergersee.de(consulté le)
  40. « Bayerische Schlösserverwaltung | Neuschwanstein | Le Château de Neuschwanstein aujourd'hui », surwww.neuschwanstein.de(consulté le)
  41. Dominique Bonnet, « Les incroyables châteaux de Louis II de Bavière »,Paris Match,‎(lire en ligne)
  42. « « Ô ne blasphème pas, poète » - Wikisource », surfr.wikisource.org(consulté le)
  43. « Gabriel Knight2 Reallife Locations Tour (English version) », suradventurecorner.de,(consulté le).
  44. « Fiche du jeu Between Two Castles of Mad KingLudwig », surTricTrac.net,(consulté le).
  45. Ludwig (Un Roi Pour L'Éternité).33 tours, Crypto, 1979 ; CD, Musea, 1994 ; CD, Belle Antique (Japon), 2009.
  46. Site de l'album :Freedom Call Legend of the Shadowking (CD Album)- Spirit of Metal Webzine (fr).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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