Pour les autres membres de la famille, voirGonse.
| Maire de Cormeilles-en-Parisis | |
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Émile Delorme(d) Charles Dufour(d) | |
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Émile Delorme(d) |
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Louis Gonse, né le et mort le, est unhistorien de l'art, rédacteur en chef de laGazette des beaux-arts, membre duConseil supérieur des beaux-arts, vice-président du Conseil des Musées nationaux, vice-président de la Commission desmonuments historiques.
Il est surtout connu comme l'un des premiers spécialistes de l'art japonais.
C'est un disciple deViollet le Duc[2].
Louis Gonse est l'un des fils de Jean Félix Emmanuel Gonse, fonctionnaire des Postes, et de Louise Stéphanie Courtin, fille du régisseur généralCharles Courtin et petite-fille de l'architecteÉtienne-Chérubin Leconte.
Il obtient salicence en droit et suit les cours de l'École des chartes comme auditeur libre. L'art gothique est son premier centre d'intérêt[3],[4].
On a de lui le commentaire des deuxsalons de 1895 et 1896 dans la revueLe Monde moderne.
Il s'intéresse ensuite à l'art japonais, et publie son premier article sur le sujet dans leMoniteur universel en1873. Il collabore à différentes revues artistiques et devient rédacteur en chef puis directeur de laGazette des Beaux-Arts[3].
À la fois historien de l'art et collectionneur d'art japonais, il est aidé dans ses recherches parHayashi Tadamasa.
En1883, il organise une rétrospective importante de l'art japonais et publie la même annéeL’art japonais (Paris,Maison Quantin), qui est le premier ouvrage sérieux et marquant sur ce sujet et qui consacre sa réputation de spécialiste du sujet[3].
Louis Gonse devient membre duConseil supérieur des beaux-arts en 1887, membre de la commission desmonuments historiques en 1891, membre en 1892 du Conseil des Musées nationaux, vice-président de la Commission des monuments historiques, vice-président en 1917 du Conseil des musées nationaux[4].
Il présente en 1891 unRapport pour la création d’une Caisse des musées qui préconise et préfigure la création de laRéunion des musées nationaux, et il pousse les grands musées à renouveler leurs acquisitions[4].
Il reçoit laLégion d'honneur en1889, promuofficier en 1921.
Il est maire deCormeilles-en-Parisis de1892 à1899, et de1900 à1919. Une rue de la ville porte son nom.
Louis Gonse épouse Anna Ellissen (1856–1929)[4]. Il est le père de l'architecteEmmanuel Gonse.Par son épouse, il est l'oncle par alliance deLouise Weiss.Son frère, legénéral Gonse, adjoint duGénéral de Boisdeffre, a été compromis dans l'Affaire Dreyfus, notamment en mutant le CommandantPicquart - qui était convaincu de l'innocence de Dreyfus - enTunisie. Son nom est cité dans le célèbre« J'accuse » d'Émile Zola.

Un ensemble iconographique constitué par lui se trouve conservé à l'Institut national d'histoire de l'art[6].