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Louis Christiaens

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Pour les articles homonymes, voirChristiaens.

Louis Christiaens
Fonctions
Député français

(5 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection25 novembre 1962
Réélection12 mars 1967
Circonscription1re du Nord
LégislatureIIe etIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueUNR-UDT(1962-1967)
UD-Ve(1967-1968)
PrédécesseurBertrand Motte
SuccesseurFrançois-Xavier Ortoli

(12 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection2 juin 1946
Réélection10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription2e du Nord
LégislatureIIe Constituante
Ire,IIe etIIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueRI(1946-1955)
IPAS(1956-1958)
Secrétaire d'État auxForces armées[N 1]

6 mois et 2 jours
PrésidentRené Coty
Premier ministreFélix Gaillard
GouvernementGaillard
PrédécesseurHenri Laforest
SuccesseurDisparition du poste

11 mois et 16 jours
PrésidentVincent Auriol
Premier ministreJoseph Laniel
GouvernementLaniel I etII
PrédécesseurPierre Montel
SuccesseurDiomède Catroux
Biographie
Nom de naissanceLouis Winocq Achille Eugène Christiaens
Date de naissance
Lieu de naissanceBoulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décèsRonchin (Nord)
SépultureCimetière deRonchin (Nord)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueCNIP
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Louis Christiaens, né le àBoulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)[1] et mort le àRonchin (Nord), est un homme politique français.

Biographie

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Issu d'une famille bourgeoise (son père est armateur), Louis Christiaens suit des études secondaires chez lesjésuites avant d'aller à l'université àLille, où il décroche une licence de droit et une licence de sciences.

Mobilisé pendant laPremière Guerre mondiale, son attitude au combat lui vaut laLégion d'honneur et lacroix de guerre.

Après son retour à la vie civile, il devient négociant en vins et liqueurs, et fonde l'union lilloise du commerce et de la petite industrie, en 1926, et, deux ans plus tard, la fédération des groupements commerciaux et industriels du Nord.

Tout en étant colonel de réserve dans l'Infanterie, il apprend à piloter et devient un aviateur expérimenté.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, il s'engage dans larésistance et prend la direction régionale duréseau Navarre. Il commande lesforces françaises combattantes pour la région Nord. Arrêté par laGestapo en décembre 1943, il est emprisonné àFresnes, puis déporté àBuchenwald en janvier 1944.

À la Libération, il est décoré de lacroix de guerre et de la croix des combattants volontaires, et élevé au grade de commandeur de la légion d'honneur. En 1956, il est admis Grand-croix dans cet ordre.

Il entre en politique en 1946, menant une liste de droite, intitulé « Union des républicains du Nord » pour l'élection de la seconde assemblée constituante. Il obtient 9,3 % des voix et est élu député. Il siège au sein du groupe desRépublicains indépendants. Durant ce court mandat, il intervient pour réclamer un allégement de la fiscalité qui pèse sur les commerçants.

En novembre, il est réélu député, sur une liste « union des républicains et de rassemblement gaulliste », et reste membre du groupe des républicains indépendants.

Son travail parlementaire est essentiellement consacré à la question des baux commerciaux, mais il intervient sur d'autres sujets. Secrétaire de l'assemblée à partir de 1946, et rapporteur de la commission de la défense nationale, il défend l'augmentation des primes d'engagement pour soutenir la présence militaire française en Indochine.

En 1947, il rejoint leRassemblement du peuple français, ce qui ne l'empêche pas d'être élu président du groupe des Républicains indépendants en 1948.

En 1951, il mène une liste soutenue par leCNI, ce qui lui vaut une exclusion du RPF. Il obtient 8,8 % des voix, et il conserve son siège. En juillet 1952, il intervient pour défendre la baisse des cotisations sociales comme moyen de lutter contre la crise de l'industrie textile, particulièrement vive dans le Nord.

En juillet 1953, il est nommé parJoseph Laniel secrétaire d'État aux Forces armées et à l'Air. Il gagne en notoriété en franchissant le mur du son, aux commandes d'un chasseur bombardier de l'armée de l'Air, en décembre 1953. Il conserve sa fonction ministérielle jusqu'à la démission du gouvernement, en juin 1954.

Bien que s'étant abstenu sur l'investiture deMendès-France, il approuve lesaccords de Genève qui règlent la fin de la guerre d'Indochine, mais vote contre la confiance en février 1955, en désaccord sur laquestion algérienne.

En 1956, il obtient 11,44 % des voix, son meilleur résultat électoral depuis le début de laQuatrième République. Il rejoint alors le groupe des Indépendants et paysans d'action sociale, et se spécialise sur les questions militaires. Il réclame une augmentation des crédits de la défense pour le budget 1957.

De novembre 1957 à avril 1958, il retrouve une fonction ministérielle, de nouveau comme secrétaire d'État à l'Air, dans le gouvernement deFélix Gaillard.

En 1958, il soutient le retour deCharles de Gaulle au pouvoir. En novembre, cependant, il décide de ne pas se représenter aux législatives, pour favoriser la candidature deBertrand Motte, qui est un de ses proches, qui est élu député de la première circonscription du Nord.

L'année suivante, cependant, l'élection municipale à Lille conduit à une rupture entre les deux hommes, qui s'opposent sur la question de l'alliance avec les gaullistes de l'UNR, que Christiaens défend ardemment. Il soutient alors sans en faire partie une liste dissidente, menée par Léon Van Calster, contre celle du CNI soutenue par Motte.

En désaccord avec l'ambiguïté du CNI vis-à-vis des ultras de l'Algérie Française, il le quitte au printemps 1960, et fonde une petite formation locale, le Rassemblement républicain et social, qui apporte son soutien à la politique du gouvernement.

Lors des législatives de 1962, il obtient le soutien de l'UNR pour se présenter contre Bertrand Motte, devenu une figure nationale du CNI depuis qu'il préside le groupe IPAS à l'assemblée nationale. Van Calster est alors candidat suppléant.

Il arrive largement en tête du premier tour, avec 43,7 % des voix, contre seulement 17,2 % pour Motte, qui se désiste en sa faveur au second, lui assurant une large élection (73,9 % des voix) face à un candidatPSU.

Il retrouve donc l'assemblée, où il siège comme apparenté au groupe de l'UNR. Pendant ce mandat, il n'intervient pas à la tribune et soutient la politique gouvernementale. De nouveau candidat en 1967, il est réélu, obtenant 46,7 % des voix au premier tour, et 68,3 % au second, où il est opposé à un candidat communiste.

Il ne se représente pas en 1968, prenant à 78 ans sa retraite politique, et laisseFrançois-Xavier Ortoli défendre les couleurs gaullistes dans la circonscription.

La tombe de Louis Christiaens au cimetière de Ronchin (Nord).

Fonctions et mandats

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  • Secrétaire d'État aux Forces armées et à l'Air desgouvernements Joseph Laniel (du au)
  • Secrétaire d'État aux Forces armées (Air) dugouvernement Gaillard (du au)
  • Député de la première circonscription du Nord de 1946 à 1958 et de 1962 à 1968

Décorations

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Médaille de la Résistance françaiseMédaille de la Résistance française, avec rosette

Notes et références

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Notes

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  1. Il est Secrétaire d'État aux Forces Armées et à l'Air entre 1953 et 1954 dans les gouvernementsLaniel, le titre change lors de son second second passage au gouvernement sousFélix Gaillard même s'il dispose toujours des prérogatives liées à l'Air.

Références

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  1. « Acte de naissance n°1234 Cote : 5 MIR 160/31 - Boulogne-sur-Mer »,Archives départementales du Pas-de-Calais(consulté le),p. 499/1049
  2. « Reportage n° 642 / Remise de la grand-croix de la Légion d'honneur à Jean Marie (1891-1983), président de la Compagnie générale », surFranceh Archives(consulté le).
  3. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°09 du 19/06/1969 - Légifrance », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)

Liens externes

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v ·m
GouvernementsLaniel I etII(28 juin 1953 – 12 juin 1954)
Sous la présidence deVincent Auriol puisRené Coty
Vice-président


Joseph Laniel
Conseil de l'EuropeFrançois Mitterrand
Ministre d'État
JusticePaul Ribeyre
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurLéon Martinaud-Déplat
Défense nationaleRené Pleven
Finances etAffaires économiquesEdgar Faure
Éducation nationaleAndré Marie
Travaux publics,Transports etTourismeJacques Chastellain
Industrie etCommerceJean-Marie Louvel
AgricultureRoger Houdet
Outre-MerLouis Jacquinot
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeMaurice Lemaire
Anciens combattants et Victimes de la guerreAndré Mutter
Santé publique et PopulationPaul Coste-Floret
PTTPierre Ferri
Pays associésÉdouard Frédéric-Dupont (1954)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MAYER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MENDÈS FRANCE →)
v ·m
Gouvernement Gaillard(6 novembre 1957 - 15 avril 1958)
Sous la présidence deRené Coty
JusticeRobert Lecourt


Félix Gaillard
Affaires étrangèresChristian Pineau
Éducation nationale, Jeunesse et SportRené Billères
IntérieurMaurice Bourgès-Maunoury
Défense nationale et Forces arméesJacques Chaban-Delmas
Finances,affaires économiques et PlanPierre Pflimlin
Travaux publics,Transports etTourismeÉdouard Bonnefous
Industrie et CommercePaul Ribeyre
AgricultureRoland Boscary-Monsservin
Outre-MerGérard Jaquet
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
SantéFélix Houphouët-Boigny
Reconstruction et UrbanismePierre Garet
Anciens combattants et Victimes de la guerreAntoine Quinson
AlgérieRobert Lacoste
SaharaMax Lejeune
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← BOURGÈS-MAUNOURY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PFLIMLIN →)
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