Pour les articles homonymes, voirBourgain.
| Maire de Lanhélin | |
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| Préfet de région | |
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| Préfet de la Vienne | |
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Jean Moulonguet(d) | |
| Commissaire général de la marine | |
| à partir de |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance | |
| Nationalité | |
| Activités | Officier de marine,haut fonctionnaire |
| Parentèle | Louis Bourgain(d) (oncle) |
| Grade militaire | Commissaire général de la marine(d) |
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| Distinctions | |
| Archives conservées par | Archives nationales (F/1bI/732, F/1bI/1046,AJ/40/541,AJ/40/542)[1] |
Louis Jean Marie Bourgain, né le àLanhélin (Ille-et-Vilaine) où il est mort le[2], est unvice-amiralfrançais,préfet de la Vienne.Collaborateur pendant l'Occupation, il est suspendu de ses fonctions et condamné à la prison et à l'indignité nationale à vie à laLibération, avant d’être finalement amnistié.
Louis Bourgain est né le àLanhélin (Ille-et-Vilaine). Ses parents sont François Bourgain, marchand épicier, et Adelle Alaire[3],[4],[5]. Après des études de droit, il est élève commissaire de la marine, puis commissaire. En 1911, il est commissaire de1re classe sur lecuirasséVoltaire[6]. Stationné à Brest, il devient commissaire principal en 1918. En 1921, il est fonctionnaire d'administration sur lecroiseurWaldeck-Rousseau[7], qui participe à l'évacuation des rescapés des forces de laRépublique démocratique de Géorgie lors de l'invasion soviétique de ce pays en février-.
Bourgain, qui depuis le est commissaire général et directeur de l'Intendance Maritime àBrest, est chargé, le, par leministre de la MarineFrançois Darlan à la suite de l'emprisonnement deMarcel Traub, des fonctions administratives dupréfet maritime de Brest[8].
Après l'invasion de l'arsenal de Brest par les Allemands, il devientpréfet régional[7] et est nommé préfet de Région etpréfet de la Vienne[4] par leGouvernement Darlan[9].
Partisan de laRévolution nationale et collaborateur, il fait pourchasser les réfractaires auSTO, lesrésistants et lesJuifs. Il est tenu responsable de l'arrestation et de l'emprisonnement des membres du réseau de résistantsLouis Renard en 1943[10]. Il fait exécuter la granderafle du quand 481 Juifs sont arrêtés pour être transférés àDrancy[4].
Il est suspendu de ses fonctions le et condamné à huit ans de prison à la Libération[11]. Il est condamné à l'indignité nationale à vie, et à la confiscation de ses biens. Lepourvoi en cassation est rejeté. Il est interné aupénitencier deFontevrault (Maine-et-Loire)[12]. En 1946, la valeur des biens confisqués est ramenée à cent mille francs. Il est libéré en 1947 etamnistié en 1952[4].
Il retourne dès 1947 dans sonvillage deLanhelin (Bretagne) où il meurt en 1970.
Il épouse le Berthe Louise Marie Albert àTours (Indre-et-Loire). Ils ont deux filles: Odile (née le) et Mireille (née le)[13].
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