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| Louis Bernard | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (9 mois et 27 jours) | |
| Élection | 21 octobre 1945 |
| Réélection | 2 juin 1946 |
| Circonscription | Nièvre |
| Législature | Ire Constituante IIe Constituante |
| Groupe politique | COM |
| Successeur | Roger Gillot |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Louis Marcel Bernard |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Urzy |
| Date de décès | (à 32 ans) |
| Lieu de décès | Nevers |
| Nationalité | |
| Parti politique | PCF |
| Profession | métallurgiste |
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Louis Bernard, né le àUrzy (Nièvre) et mort le àNevers (Nièvre), est unhomme politiquefrançais.
Malgré de très bons résultats scolaires[1], Louis Bernard doit quitter l'école à 11 ans, pour aider à la petite ferme familiale, qu'il quitte cependant trois ans plus tard pour un emploi de raboteur sur métaux àFourchambault. Déjà engagé dans l'action syndicale, il quitte la région, à la suite d'un conflit du travail, pour s'installer àParis, où il est ouvrier du bâtiment.
Il revient dans la Nièvre en 1934, où il travaille à nouveau dans une usine de Fourchambault. Il y crée une section syndicaleCGTU et anime une grève, ce qui lui vaut une condamnation judiciaire.
Pendant son service militaire, il est un appelé indiscipliné, ce qui lui vaut une mutation de régiment. A son retour à la vie civile, en 1937, il travaille dans une usine deVarennes-Vauzelles, comme ouvrier métallurgiste.
Il milite alors au sein desjeunesses communistes, mais surtout dans le syndicalisme.
Mobilisé en 1939, son action militaire lui vaut laCroix de Guerre. De retour à Varennes-Vauzelles en, il s'engage rapidement dans la résistance dans le cadre d'un petit réseau communiste clandestin local.
Arrêté par la gendarmerie en, il est condamné à huit mois de prison pour « menées communistes ». Il parvient cependant à s'évader en novembre, et se réfugie dans l'Indre, où il est de nouveau arrêté en décembre. Sa peine étant aggravée, il est détenu àSaint-Paul-d'Eyjaux jusqu'en, puis au pénitencier de l'Ile de Ré, tenu par les Allemands.
Il parvient, fin 1943, à s'évader de l'hôpital militaire où il s'était fait admettre à la suite d'unemutilation volontaire. Il participe alors à l'organisation de l'évasion d'une trentaine de détenus de l'Ile de Ré.
Combattant dans les rangs desFTP à partir de l'été 1944, il participe à la libération deVierzon, avant de revenir dans la Nièvre en septembre. Il devient alors secrétaire régional duPCF pour le département de la Nièvre.
Tête de la liste communiste pour l'élection de lapremière assemblée constituante en, il est élu député, réélu en.
Il meurt dans un accident de la route, quittant Nevers pour rejoindre Paris, en à l'âge de 32 ans.