Membre depuis 1990 duFront national (FN), devenuRassemblement national (RN), il y exerce différentes fonctions de premier plan (secrétaire général de 2005 à 2010, vice-président de 2011 à 2018, membre du bureau national depuis 2018). Il est par ailleurs, entre 2009 et 2019, le compagnon deMarine Le Pen, dont il soutient l'ascension au sein du parti.
En 2020, tête de liste pour la quatrième fois consécutive auxélections municipales àPerpignan, il remporte le scrutin face au maire de droite sortant, ce qui fait de lui le second maire d’extrême droite d'une ville de plus de 100 000 habitants, aprèsJean-Marie Le Chevallier àToulon en 1995. Cette victoire lui permet d’être également élu vice-président dePerpignan Méditerranée Métropole.
Louis Aliot naît le à Toulouse[1], d’un pèreplâtrier originaire d'Ax-les-Thermes, enAriège, et d'une mère — Thérèse Sultan —rapatriée d'Algérie du quartier deBab El Oued, àAlger, en 1962[2], issue d'une famille ayant basculé de la gauche vers la droite nationaliste dans une période marquée par laguerre d'Algérie et l'exode des Pieds-noirs.
Le sociologue Sylvain Crépon souligne que« le fait d'être né d'une mère pied-noire et d'un père mobilisé pendant la guerre d'Algérie l'a rendu très sensible au sort des rapatriés et de leurs descendants, aux liens que la France entretient avec ses anciennes colonies et au phénomène de l'immigration qui en est issue »[3] et relève qu'« il n'a par ailleurs pas hésité à faire ovationnerBastien-Thiry en meeting, membre de l'OAS et organisateur de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle »[4]. Il indique que son engagement a pour origine ses lectures de jeunesse dans« une bibliothèque entière de livres d’auteurs nationalistes sur la décolonisation »[5].
Il est fils et petit-fils deplâtriersariégeois[5],[6]. Son grand-père paternel est sympathisant dePierre Poujade[7]. D'après Joseph Beauregard et Nicolas Lebourg,« son père est d'un socialisme tranquille qui bascule vers la droite nationaliste à son retour de la guerre d'Algérie »[7]. Le père de sa mère était unJuif d'Algérie, originaire deMédéa[8], qui devint citoyen français par ledécret Crémieux de 1870[9],[10]. Sylvain Crépon relève à ce propos qu'« Aliot ne manque également jamais de préciser que son grand-père maternel était juif, ce qui lui aurait valu quelques attaques fielleuses sur des sites Internet d'extrême droite. Une manière de signifier qu'il incarne ce Front national nouveau qui a tourné le dos à l'antisémitisme. Pour autant, lorsqu'il aborde le sujet, on retrouve quelques tics de langage caractéristiques, et sans doute inconscients. Par exemple, lorsqu'il souligne que ce même grand-père« était très antilobbies », ayant refusé de se faire enterrer dans un cimetière juif. Exception faite de sa famille, le dirigeant frontiste semble associer l'appartenance à une identité culturelle minoritaire avec l'appartenance quasi automatique à des groupes de pression[11]. »
Il suit ses études secondaires au collège d'Ax-les-Thermes en section ski-études puis tennis-études[1]. C'est un amateur derugby à XV, sport qu’il a pratiqué pendant plus de dix ans, notamment au poste de troisième ligne du club deTarascon-sur-Ariège[12]. Il effectue ses études supérieures àToulouse et obtient en 1997 unDEA descience politique puis le, undoctorat en droit public[15],[16]. Le jury de sa thèse était présidé parJean Foyer, ancienministre de la Justice dugénéral de Gaulle ; elle s'intitulaitLes effets institutionnels et politiques de l'élection du président de la République au suffrage universel direct[17] et était dirigée par le professeur dedroit public Jean-Marie Crouzatier[12]. Elle fut l'objet en 2003 d'une publication auxÉditions François-Xavier de Guibert[18].
De 1998 à 2005, Louis Aliot est chargé d’enseignement en droit constitutionnel et droit public à l’université Toulouse-I-Capitole. LeConseil national des universités le refuse comme enseignant, décision que Jean-Marie Crouzatier explique par des« raisons politiques »[19].
En 2010, l’année suivant son licenciement du FN pour des raisons économiques[20], il entame les démarches pour deveniravocat, et se fait à cette occasion parrainer parSerge Didier et Jean-Marie Crouzatier, et recommander parRoland Dumas[21],[22]. Il prête serment commeavocat au barreau deParis le[22], et installe peu après son cabinet àPerpignan[19].
Louis Aliot est divorcé et a deux enfants[19]. Il est le compagnon deMarine Le Pen de 2009 à 2019[23]. Lors des élections municipales de 2020, il s’affiche avec sa nouvelle compagne, Véronique Lopez[24]. Ils se marient le 16 juillet 2021.
Lors de la campagne de l'élection présidentielle de 1988, sa mère, qui deviendra dans les années 2000 secrétaire départementale du Front national de l'Ariège[28], l'amène à un meeting de Jean-Marie Le Pen[9],[25]. Il vote pour ce dernier au premier tour, pour Jacques Chirac au second[25],[12]. Louis Aliot expliquera ce qui l’a décidé à s’engager :« ÀLavelanet, dans mon département, lors d’un meeting de Jean-Marie Le Pen, j’ai croisé la haine : celle de la gauche « humaniste », « tolérante » et « progressiste » qui braillait dans la rue, le poing levé en chantantL'Internationale »[27].
En 1990, l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras le pousse à devenir un militant actif au Front national, dont il est persuadé qu'on cherche à salir l'image ; après la condamnation des skinheads néonazis responsables des faits, il considère que« soit on a payé des gens pour le faire, soit ce sont des individus de la bourgeoisie de Carpentras qui se sont amusés et dont on a voulu taire la responsabilité »[29]. Cherchant à adhérer à la section ariégeoise duFront national de la jeunesse (FNJ), il découvre son inexistence : sur la recommandation deBernard Antony, élu FN de Toulouse, il crée la section départementale et en prend la tête[29].
Il termine l'année suivante major de l'université d'été du FNJ qui rassemble alors environ deux cents militants, ce qui le conduira par la suite à être formateur au sein du FNJ et proche collaborateur de son directeur national,Samuel Maréchal[30]. Il participe à sa première élection sous les couleurs du FN à l'occasion desélections cantonales de 1992 où il se présente dans lecanton de Vicdessos en Ariège[12]. En 1995, il est embauché en tant qu'attaché du groupe municipal frontiste à la mairie de Toulouse et entame ainsi son doctorat[31].
Lors de la scissionmégrétiste, Louis Aliot adresse une lettre aux adhérents du FN deHaute-Garonne leur enjoignant de rester fidèles à Jean-Marie Le Pen[5]. Peu après, lorsque ce dernier cherche un nouveau directeur de cabinet,Samuel Maréchal lui recommande Louis Aliot ; celui-ci accepte le poste en, mais le quitte en afin de terminer sa thèse de doctorat à Toulouse[32].
En,Jean-Marie Le Pen le nomme coordinateur de la campagne présidentielle aux côtés deBruno Gollnisch. Il participe à l'écriture de ses discours[12] et sera à l'origine d’un des axes fondamentaux de lacampagne de 2002 :« La République référendaire », ainsi que d’un projet sur le codéveloppement avec l'Afrique. Le lendemain du premier tour, il prend en charge la« cellule présidentielle », poste qui l'amène à préparer l'arrivée de Jean-Marie Le Pen à l'Élysée dans l'éventualité d'une victoire[12]. À cette époque, il est aussi membre de l'Alliance pour la souveraineté de la France qui rassemble diverses personnalitéssouverainistes[12],[33]. À partir de, il rédige chaque semaine un billet politique dansNational-Hebdo qui fait l’objet en 2005, sous forme de recueil, d’une publication intituléeMes billets pour la France. Dans le même temps, il occupe le poste de secrétaire général de l'association Générations Le Pen, alors présidée parMarine Le Pen, et destinée à mettre en œuvre la« dédiabolisation » du parti. Après l'élection de cette dernière auParlement européen en2004, il devient sonassistant parlementaire.
Lors du congrès du FN de 2003, il arrive en62e position du suffrage des militants[34]. Marine Le Pen et ses autres soutiens recueillent aussi de faibles scores, ce qui est perçu comme une attaque de la part des partisans de Bruno Gollnisch : Jean-Marie Le Pen décide cependant de nommer Louis Aliot au bureau politique avec d'autres« marinistes » (Olivier Martinelli, Jean-François Touzé,Marie-Christine Arnautu)[35].
En 2005, il est nommé secrétaire général du Front national, succédant àCarl Lang, ce qui est vécu comme une marque de la montée en puissance de Marine Le Pen au sein de l'appareil du parti. À ce poste stratégique, il écarte les cadres les plus radicaux[9]. Ses opposants au sein du FN parlent de« purge » et le surnomment« Loulou la purge ». Certains d'entre eux l'accusent d'être au service du« lobby sioniste »[9]. D'après le journaliste Joseph Beauregard et l'universitaire Nicolas Lebourg, Louis Aliot assure qu'entre la scission mégrétiste de 1998 et l'année 2011, les radicaux sont passés de 50 % à 5 % des cadres du FN[9].
En 2008, il fonde avec Jacques Vassieux, conseiller régional de Rhône-Alpes et responsable de la cellule de veille médiatique du FN, le site d'information nation-presse.info, qui a pour objectif de présenter la ligne du parti[38], puis en 2010 le magazineNations Presse Magazine. Ce dernier a pour rédacteur en chef Roland Machefer, qui écrit notamment pour le sitenationaliste révolutionnaireVox NR. Louis Aliot décrit ce magazine comme« l'organe de presse d'un des courants marinistes ». Le politologueJean-Yves Camus inscrit cette initiative dans le cadre de la campagne desélections régionales de 2010[39],[40].
Louis Aliot (au premier plan)en 2011.
Lors desélections européennes de 2009, le Front national lui confie la tête de liste dans lacirconscription Sud-Ouest, ce qui sera à l'origine du départ deJean-Claude Martinez du parti[41]. Lors de la campagne, il se fait remarquer en éditant des affiches où figure sur un fond rose le portrait deJean Jaurès surmontant l'inscription« Jaurès aurait voté Front national »[42]. Il explique alors que le FN est« la seule formation politique en France à défendre les valeurs de justice sociale et d'humanisme[42]. » Obtenant 5,94 % des voix, il ne parvient pas à se faire élire député européen[43]. Par ailleurs, il devient assistant parlementaire en circonscription de Marine Le Pen, élue députée européenne dans lacirconscription Nord-Ouest[44].
Le, il quitte son poste de secrétaire général afin de soutenir la candidature deMarine Le Pen à la tête du parti et est remplacé parJean-François Jalkh[45]. Lors ducongrès de Tours de, il arrive en tête du vote des adhérents à l'élection du comité central du Front national[5]. Pour expliquer son ascension dans les congrès du FN jusqu'à ce résultat, Sylvain Crépon etNicolas Lebourg, s'ils rappellent qu'il« est à cette date le compagnon de Marine Le Pen et bénéficie donc du halo de légitimité de sa compagne, dans le même temps élue présidente du parti », soulignent également qu'« il présente deux traits en propre qu'il ne faut pas omettre : l'importance de son engagement dans les fédérations, où il se déplace très régulièrement ; une ligne politique fidèle aunational-populisme mais refusant toute référence antisémite ouracialiste. À cette époque, de plus en plus de militants se disent exaspérés par ce que l'on a pudiquement appelé les« provocations » de Jean-Marie Le Pen, qui, sans être nécessairement condamnées sur le fond, sont perçues comme autant d'obstacles au décollage politique du parti frontiste. Ces scores en sont indéniablement l'expression »[34].
Marine Le Pen et Louis Alioten 2011.
À l'issue du congrès de Tours, Marine Le Pen nomme Louis Aliot vice-président du parti chargé du projet[46], fonction nouvelle dans l'organigramme du FN[47]. Il est vice-président du FN chargé de la formation et des manifestations, et non plus du projet, à compter du[48].
Au début de l'année 2016, il reprend la tête de la fédération du FN des Pyrénées-Orientales pour assurer sa réorganisation après le départ de Clotilde Font du groupe FN du conseil municipal de Perpignan dont elle était la numéro 2[51],[52].
AuXVIIe congrès du Rassemblement national, qui se tient en, il est élu à la deuxième place par les militants au conseil national du parti et se maintient au bureau national[53]. En revanche, Marine Le Pen lui préfèreJordan Bardella pour assurer l’intérim à la présidence du parti durant lacampagne présidentielle de 2022 alors que Louis Aliot avait publiquement exprimé son intérêt pour cette responsabilité[54],[55]. En outre, plusieurs de ses proches se voient refuser l’entrée du bureau exécutif du parti[56].
Après les législatives de 2022, lors desquelles il a pesé pour faire faire basculer les quatre circonscriptions des Pyrénées-Orientales dans le camp du Rassemblement national, Louis Aliot annonce se présenter face àJordan Bardella pour prendre la succession deMarine Le Pen à la tête du Rassemblement national en vue duXVIIIe congrès du parti[57]. A cette occasion, il plaide pour« ouvrir le chemin d’un “Bad Godesberg” à la française » au sein de son parti en poussant jusqu’au bout la logique de « dédiabolisation » : il appelle ainsi à s'éloigner de la mouvance identitaire et notamment des défenseurs de la théorie raciste du « grand remplacement », au contraire mise en avant par son concurrent Jordan Bardella. Il parle également de « stopper l’immigration illégale », et non l’immigration tout court[58].
Louis Aliot s'implante àPerpignan en 2002 sur les conseils deJean-Marie Le Pen[59]. Il est ainsi candidat auxélections législatives dans lapremière circonscription des Pyrénées-Orientales mais sera contraint en de démissionner de son poste de secrétaire départemental pour mener la liste régionale du parti enMidi-Pyrénées à la suite de la défection deBernard Antony. Il assure alors dans le même temps la direction des campagnes régionales et européennes enÎle-de-France, partageant son temps entre la région Midi-Pyrénées et Paris. Sa liste aux régionales obtient le score de 12 % au second tour, améliorant ainsi son score du premier tour, tant en voix qu’en pourcentage. Ce score lui permet donc d'être réélu au conseil régional de Midi-Pyrénées.
En[63], Louis Aliot lance le club Idées Nation qui fait office dethink tank du Front national, chargé de fournir une expertise technique à Marine Le Pen et de développer de nouvelles idées, notamment pour la campagne de l'élection présidentielle de 2012[64],[65]. L'universitaire Alexandre Dézé y voit l'un des ressorts de la stratégie de « dédiabolisation » du FN. Si Louis Aliot le présente initialement comme une« structure autonome et indépendante », Alexandre Dézé estime que ses fonctions« ne diffèrent en rien de celles du Conseil scientifique [du FN] créé à la fin des années 1980 parBruno Mégret ». En examinant les participants aux activités du club, il souligne les« difficultés du FN à mobiliser la communauté scientifique française » et considère qu'Idées Nation constitue« essentiellement une vitrine »[63]. La maison d'édition Club Idées Nation est ensuite créée :Des Présidents contre la France de Louis Aliot est le premier livre qu'elle publie, en[66]. Il quitte la présidence du think tank en au profit d'Édouard Ferrand, alors queFlorian Philippot met en avant sa situation pour justifier son maintien à la présidence de sa propre association, « Les Patriotes »[67].
Dans le cadre de cette campagne présidentielle, il est nommé directeur opérationnel de campagne de Marine Le Pen, chargé du « pôle rassemblement national »[68], et est l'un de ses cinq porte-parole[69],[70]. Les 12 et, il se rend enIsraël dans le cadre d'un déplacement qui n'a pas été annoncé préalablement[71]. Il s'agit selon ses déclarations de rencontrer des députés israéliens, ou des élus locaux, issus de différents partis, afin de « nouer un dialogue avec eux »[71],[72]. Au cours du voyage, il rencontre des Français installés en Israël, et présente Michel Thooris, qui l'accompagne, le candidat investi par le Front national pour lesélections législatives de 2012 dans lahuitième circonscription des Français établis hors de France[72],[73]. Il se rend également dans deuxcolonies israéliennes deCisjordanie : Shilo et Eli, ainsi qu'en territoire palestinien[73]. Par ailleurs, lors de la campagne, il se fait remarquer par ses propos dans l'émission téléviséeMots croisés au cours de laquelle il indique que le programme de Marine Le Pen comprend le non remboursement de « l'IVG non thérapeutique » qu'il désigne également sous le nom d'« IVG de confort »[74],[75],[76].
Il est tête de liste du Front national lors desélections municipales de 2014 à Perpignan[79]. Si sa liste« entend démontrer ses capacités de rassemblement d’un électorat hétéroclite », elle« comporte un théoricien du FN (Bruno Lemaire, conseiller économique de Marine Le Pen), uncatholique traditionaliste, un fils deharki et des nostalgiques de l’Algérie française »[80]. Sorti en tête du premier tour avec 34,20 % des voix, il échoue au second face au maire sortant UMP,Jean-Marc Pujol, qui l'emporte avec 55,11 % des suffrages. Il est élu conseiller municipal d'opposition. Le chercheur Philippe Subra relève qu'il« a réussi à fédérer un vote venu des quartiers pavillonnaires modestes, des quartiers pieds noirs, du quartier gitan de Saint-Jacques (particulièrement courtisé par le candidat et dont le vote a eu une forte composante anti-maghrébine), comme des quartiers aisés »[81].Jérôme Fourquet,Nicolas Lebourg et Sylvain Manternach ont calculé qu'il a été fort dans l’électorat jeune (11 points de plus que le maire Jean-Marc Pujol au premier tour), mais faible chez les plus de 65 ans (11 points de moins). Le vote en sa faveur a été important dans les bureaux de vote comptant de nombreux électeurs nés dans le département, mais les électeurs issus de l’immigration se sont mobilisés au bénéfice de la droite : au second tour dans les bureaux comptant plus de 35 % des électeurs portant un prénom arabo-musulman la hausse de la participation était le double que la moyenne dans la ville, mais la progression du vote pour Jean-Marc Pujol était dix fois plus forte que pour lui. Si les Pieds noirs ont fortement voté pour lui, d’autant qu’ils représentent 16,7 % des membres de la section locale, ils ne composent que 5,5 % des électeurs[82].
Il se tient progressivement éloigné de la scène nationale pour se concentrer sur ses ambitions locales[49]. En, il a participé à 10 conseils municipaux sur 24[59].
Lors desélections européennes de mai 2014 dans lacirconscription Sud-Ouest, la liste qu'il conduit arrive en tête avec 24,7 % des voix, largement devant la liste UMP (18,5 %) et la liste PS (15,7 %)[83]. Au Parlement européen, il siège sur les bancs de la commission des affaires étrangères et de la commission de développement[84]. D'abord membre desnon-inscrits, il rejoint en le groupeEurope des nations et des libertés (ENL) à sa fondation. En, il qualifie sur son compteTwitter de « lamentables » et « inquiétants » les camps où seraient retenues et torturées les personnes homosexuelles enTchétchénie[85].
Il est désigné tête de liste par le FN pour lesélections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées[86]. Il arrive en tête du premier tour avec 31,8 % des suffrages exprimés, devantCarole Delga, tête de liste d'union de la gauche (24,4 %), etDominique Reynié, tête de liste d'union de la droite (18,8 %)[87]. Au terme de latriangulaire du second tour, il obtient 33,9 % des voix ; il est battu par Carole Delga (44,8 %) mais devance de nouveau Dominique Reynié (21,3 %)[87]. Ne figurant qu'en cinquième position sur la liste des Pyrénées-Orientales, il n'est pas élu au conseil régional[88].
À l'issue du premier tour de l'élection, il arrive en première position devant la candidate duMouvement démocrate, Christine Espert, avec 30,80 %, des suffrages exprimés[89]. Il est élu le suivant, avec 50,56 % des votes exprimés et 452 voix d'écart sur Christine Espert[90]. Il fait ainsi partie des huit élus FN entrant à l'Assemblée nationale[91]. Il est membre de lacommission de la Défense nationale et des Forces armées.
Il fait partie des principaux opposants àFlorian Philippot, dont il se félicite du départ du Front national en[92],[93].
Pressenti pour être tête de liste du Rassemblement national auxélections européennes de 2019, il décline toute candidature à ce scrutin, indiquant avoir« décidé de préférer Perpignan à toute autre forme d'engagement politique national et européen »[96]. Préparant sa candidature auxélections municipales de 2020, il est de moins en moins présent à Paris et prend ses distances avec les instances dirigeantes du RN[97]. En, il rend publique sa séparation avec Marine Le Pen[98],[99].
Candidat pour la quatrième fois consécutive à des élections municipales à Perpignan (après2008,2009 et2014)[100], il s'inspire de la campagne victorieuse, en 2014, deRobert Ménard àBéziers, en présentant« une liste d’ouverture, de rassemblement », non étiquetée RN[101],[102],[98]. Considéré comme le favori du scrutin[102],[103], il fait intervenir dans sa campagne des personnalités proches du RN mais non encartées, comme Robert Ménard,Jean-Paul Garraud,Thierry Mariani ouÉric Zemmour, qui fait salle comble[104].
Mediapart relève qu'« il parle peu ou pas du tout d’immigration, pratiquement pas d’islam – sujets centraux du parti de Marine Le Pen – mais préfère se concentrer sur l’emploi et la sécurité », qui constituent« des thèmes incontournables dans une ville où le chômage touche 23 % des actifs avec des pics à plus de 50 % dans certains quartiers de la ville »[98].Nicolas Lebourg observe que si« les équipes de Jean‑Marc Pujol ont tout fait pour mobiliser les quartiers nord et leur population d'origine maghrébine »,« Louis Aliot de son côté, a évité de leur faire peur » en ne mobilisant pas les thèmes de l'islam ou de l'immigration[105]. Il estime également que sur la sécurité, thème qui« a toujours été au centre de toutes les campagnes municipales perpignanaises pour le FN », Louis Aliot présente pour la première fois« un programme concret, listant une série de mesures précises »[105]. Expliquant vouloir mener une politique volontariste sur l’emploi, il propose de créer à la mairie « un service dédié » pour favoriser la rencontre entre demandeurs d’emplois et entreprises, d'« offrir des terrains pour que les entreprises puissent s’installer plus facilement », et, comme dans les villes dirigées par le RN, s'engage à ne pas augmenter les impôts[98]. Il propose également une réorganisation de la police municipale et une révision du tarif de stationnement[102], défend « leréférendum local » et s'oppose à la« gestion communautaire » de la mairie, alors que la ville est touchée par « une ethnicisation affirmée du systèmeclientéliste », selon l’expression de Nicolas Lebourg[98]. Il parle également d’écologie (« végétalisation » de la ville, « produits locaux dans les cantines »)[98]. Selon Anthony Cortes deMarianne, qui souligne les taux de chômage et de pauvreté très élevés de la ville, le mauvais bilan dumaire sortant est à l'avantage de Louis Aliot[106].
Le 15 mars, sa liste arrive en tête du premier tour avec 35,65 % des voix, largement devant celles du maire sortant,Jean-Marc Pujol (18,43 %)[107] et de la candidate écologiste Agnès Langevine (14,51 %). Jean-Marc Pujol recueille ainsi onze points de moins qu'en 2014, avec un retard nettement plus important sur Louis Aliot (dix-sept points contre moins de cinq en 2014)[108].
Entre les deux tours, les listes LREM deRomain Grau et EELV d'Agnès Langevine s'effacent pour former, comme en 2014, unfront républicain[108]. Cependant, aucun candidat n’appelle clairement à voter pour Jean-Marc Pujol et deux membres de la liste LREM, dont son numéro trois, Alain Cavalière, apportent leur soutien public à Louis Aliot[108].L'Opinion relève qu'« en six ans, le climat s’est tendu contre le maire de Perpignan », qui est critiqué par plusieurs de ses anciens alliés[104],[108].
Le, lors du second tour, la liste qu'il conduit recueille 53,1 % des suffrages[109]. Louis Aliot est élu maire par le nouveau conseil municipal le suivant[110]. Il devient ainsi le deuxième responsable du RN, anciennement FN, à diriger une ville de plus de 100 000 habitants aprèsJean-Marie Le Chevallier, maire deToulon de 1995 à 2001[111]. La victoire du RN dans un duel au second tour s'avère particulièrement rare : lors desélections municipales de 2014, seulMarc-Étienne Lansade l'avait emporté dans cette configuration, àCogolin[105].
Selon l'historienNicolas Lebourg, sa victoire est« particulièrement significative d'une fusion des droites réussie grâce à un dépassement du socle populaire du lepénisme » :« en investissant des notables de droite, en mettant en avant les thèmes de la sécurité et de la prospérité à retrouver, en tenant un discours libéral bien loin de celui de Marine Le Pen, Louis Aliot a raflé la mise en parvenant à allier les classes populaires et les classes aisées. En somme, la liste et la campagne de notabilisation de Louis Aliot ont joué chez les CSP+ le rôle détenu par les militants dans les milieux moins fortunés »[105]. Nicolas Lebourg considère également que« le vote RN ne s'est pas construit dans les quartiers populaires par conséquent de lasociété multiculturelle, mais autour d'eux, avec des sommets dans des zones aisées, contre la société multiethnique estimée responsable du gaspillage financier et de l'insécurité, tandis que l'épuisement du système clientéliste a désaffilié les zones populaires et a empêché la surmobilisation d'opérer cette fois-ci »[105].
Le, il demande au nouveau Premier ministre,Jean Castex, de s’engager fermement sur l’accélération de laligne LGV Montpellier-Perpignan et sur le désenclavement de Perpignan et de son département[116]. Le chef du gouvernement lui répond qu’il mettra« toute [s]on énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu’à présent »[116].
Lors de son premier conseil municipal, il fait voter une augmentation de 17 % de son indemnité (ce qui correspond à une augmentation de 60 000 euros sur la totalité de son mandat), indiquant qu’il ne cumulera pas celle-ci avec l’indemnité de président d’agglomération, contrairement à son prédécesseur à la mairie[117].
Il réactive des brigades de nuit, recrute une trentaine depoliciers municipaux dont quatre sont affectés à sa protection personnelle et rétablit le dispositifVoisins vigilants qui permet aux riverains de signaler tout événement suspect. Le dispositif avait été abandonné en 2018 pour son inefficacité. Des tensions apparaissent rapidement dans son équipe, conduisant notamment à la démission de Bernard Reyes, son adjoint aux quartiers nord, qui affirme que« Aliot n'écoute que sa cour, comme Louis XVI ». Il recrute par ailleurs sa compagne, Véronique Lopez, comme directrice adjointe de la communication de la ville, après avoir tenté de la nommer au conseil d'administration du théâtre national l'Archipel, ce qui lui vaut des accusations denépotisme[118].
Une polémique nait en sur l'adoption du nouveau blason de la Ville : « Perpignan la Catalane » est transformée en « Perpignan la Rayonnante » ; le blason sang et or avec le dessin du Castillet est remplacé par Saint Jean-Baptiste illuminé portant un agneau entouré d'un liseré bleu-blanc-rouge ce qui provoque de nombreuses réactions négatives quant au message jugé porteur de références catholiques ainsi qu'à la réalisation jugée vieillotte ; une manifestation est organisée à la suite de ce changement[119],[120],[121].
Une autre polémique nait en entre la Ville de Perpignan et l'Association La Bressola qui souhaite développer son réseau éducatif en ouvrant un lycée immersif en catalan à Perpignan dans l'anciencouvent Saint-Claire : le projet est préempté au dernier moment par la Ville contrairement à ce qui avait été convenu. Une manifestation réunit 2 000 personnes en faveur du projet[122],[123].
Après deux années de mandats, des analyses sur l'action de Louis Aliot à la tête de la mairie de Perpignan sont publiées. D'un côté, le chercheur Nicolas Lebourg juge qu'il y a de légères améliorations par rapport au précédent mandat sur les questions de sécurité et propreté : ajout de fonctionnaires de police, réorganisation des services et en particulier mise en place d'un service de nuit ; propreté améliorée selon lui[124]. Nicolas Lebourg considère que Louis Aliot évite les provocations, à l'instar d'autres maires frontistes, et joue l'apaisement. De l'autre côté, un dossier deLa Semaine du Roussillon intitulé « Perpignan la ville où il ne se passe rien » fustige, entretiens à l'appui, l'absence de vision et d'action du maire et pointe les manquements : pas de projet structurants, une absence de vision culturelle, une augmentation des frais généraux et des dépenses de personnel, une absence de propositions économiques, un manque de travail de l'édile. Là encore, l'analyse conclut à une idéologie sous-jacente, peu présente au quotidien. L'amélioration de la propreté ne serait visible que dans le centre-ville quant à la sécurité, la gestion serait surtout une gestion de façade. L'analyse qui prévaut dans ces articles conclut à une politique de communication bien rodée mais qui cache mal une absence de résultats concrets[125].
La municipalité verse en juin 2022 au Cercle algérianiste, une association regroupant ex-partisans de l’Algérie française et de la colonisation, une subvention de 100 000 euros à l'occasion de son congrès consacré à « l’œuvre coloniale » et à « l’apport de la France en Algérie ». En outre, sous l'impulsion de Louis Aliot, le conseil municipal décide trois mois plus tard de baptiser une esplanade du nom dePierre Sergent, ancien résistant, chef de l'OAS et député FN, faisant réagir l'associationSOS Racisme[126].
Sylvain Crépon, sociologue spécialiste du FN, écrit : « Bien qu'issu d'une famille engagée à l'extrême droite dès avant sa naissance, Aliot ne se reconnaît aucun héritage idéologique précis, si ce n'est celui qu'il a acquis au Front national, ou bien auprès de sa famille et qui est lié au sort des pieds-noirs […]. En dépit de sa trajectoire universitaire, Louis Aliot est emblématique de ces militants frontistes d'origine populaire, encartés très jeunes, et pour qui le FN a tenu lieu de principale matrice idéologique, voire intellectuelle. […] Très tôt désignés candidats à des élections locales, ils ont pu bénéficier d'une reconnaissance militante et d'une visibilité publique aussi grisantes qu'inespérées[131]. »
Pour Joseph Beauregard etNicolas Lebourg,« c'est un post-soixante-huitard, ayant à la fois intégré des valeurs d'autonomie individuelle (divorcé, catholique non pratiquant […]), et les rejetant comme bases sociales (il a le goût de l'ordre et de l'autorité traditionnelle) »[6]. Ils soulignent par ailleurs sa référence augaullisme dès ses années au FNJ alors qu'elle« demeurait globalement taboue, irritant au plus haut point la génération de l'Algérie française et ceux qui ne lisent le monde qu'à travers une lecture pro-Axe de la Seconde Guerre mondiale ». Selon eux, elle s'explique à la fois par son appartenance à une génération ayant« découvert l'extrême droite à travers le filtre lepéniste », c'est-à-dire le mariage d'un ensemble de chapelles idéologiques, et par sa thèse de doctorat de droit constitutionnel consacrée auréférendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République. À ce sujet, il considère que la pratique référendaire permettrait de renouer avec l'équilibre des pouvoirs initialement institué par laConstitution et de surmonter les « blocages internes, syndicaux, internationaux »[132],[65].
PourLibération, il« aura incarné le renouveau mariniste autant que la permanence d’une lignepoujadiste, fidèle au souvenir colonial et à l’ancrage à droite du Front national »[49].
Louis Aliot se situe sur une ligne républicaine, souverainiste, anti-communautariste et laïque[65]. Le combat contre lescommunautarismes doit selon lui permettre de maintenir le lien social[9]. Il met ainsi en garde contre les dangers que constitue selon lui la tentation régionaliste[133]. Concernant l'immigration, il pense que « la France, ancien empire, doit intégrer des étrangers non-européens » à la condition qu'ils « respectent nos valeurs et restent minoritaires »[65] ; en 2017, il se dit favorable à l'« inversion des flux migratoires »[134]. Il participe aux marches deLa Manif pour tous et prône l'arrêt des subventions auplanning familial, tout en estimant qu'il ne faut pas« déserter ce terrain de la pédagogie et de l’éducation pour ces jeunes générations »[135].
Après avoir déclaré en 2011 se sentir « plus proche deJean-Pierre Chevènement que d'une partie de l'UMP », notamment cette « droite molle acquise à l’ultralibéralisme »[19], il se prononce après les élections régionales de 2015 pour un « État au service des entreprises » et critique les avantages dont jouissent les fonctionnaires[136]. La ligne du FN est selon lui trop focalisée sur lapolitique monétaire et la sortie de la France de lazone euro ; il réclame alors publiquement un rééquilibrage du discours du FN vers les préoccupations des entreprises, ce qui conduit Marine Le Pen à organiser un séminaire sur la ligne du parti[137].
En, en tant que membre du comité exécutif du parti, il se prononce contre l'exclusion deJean-Marie Le Pen du Front national. Il indique qu'il se « voyait mal » écarter celui avec qui il était « entré en politique »[138].
À propos dessyndicats, il estime qu'ils« sont les croque-morts du monde économique et du travail, ils ont toujours accompagné le désarroi des gens […] Ils ne servent à rien »[139].
Ayant accusé un ancien membre du Front national,Christian Baeckeroot, d'avoir insultéRoger Holeindre, membre du FN, il est attaqué en justice pour diffamation et condamné à 500 euros d'amende avec sursis, à payer 500 euros à Christian Baeckeroot au titre de l'article 475-1 duCode de procédure pénale et, solidairement avec Marine Le Pen (qui avait repris les accusations de Louis Aliot), à lui verser 1 000 euros. Louis Aliot et Marine Le Pen ont fait appel ; leur peine a été aggravée : notamment, les dommages et intérêts sont passés à 5 000 euros[140],[141].
Assistants parlementaires du FN au Parlement européen
Marine Le Pen et Louis Aliot ont été critiqués[142],[143] pour l'embauche de ce dernier comme assistant parlementaire encirconscription Nord-Ouest (alors qu'il était par ailleurs élu local àPerpignan). Louis Aliot percevait 5 006 euros par mois pour un mi-temps[144].
Le règlement du Parlement européen, à l'inverse de celui de l'Assemblée française, interdit aux députés d'embaucher un conjoint, que celui-ci soit lié ou non à l'élu par un contrat marital[145],[146]. Marine Le Pen refusant de considérer Louis Aliot comme un « conjoint » ou « partenaire stable non matrimonial », procède à ce recrutement en, malgré les interrogations des services du Parlement européen[147]. Pour se rembourser, le Parlement européen réduit de moitié le salaire de Marine Le Pen (et d'autres députés dans le même cas)[146].
Cette section est liée à uneaffaire judiciaireen cours. Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul.N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, encitant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toutepersonne physique oumorale estprésumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie.
Par ailleurs, Laurent Salles a été l'assistant parlementaire du député européen Louis Aliot de à. Pendant ce laps de temps, un seul SMS aurait été envoyé entre les deux hommes. Une enquête est ouverte concernant un éventuel emploi fictif[148]. Le, dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, Louis Aliot a refusé de se rendre à une convocation de la police dans cette enquête[149].
Le, Louis Aliot est mis en examen pour abus de confiance[150],[151]. Le, sa mise en examen est requalifiée en « détournement de fonds publics ».
En septembre 2023, le parquet de Paris requiert un procès contre leRassemblement national et 27 personnes liées au parti, dont le maire dePerpignan, dans l'enquête sur les assistants des eurodéputés[152]. Le procès a lieu du 30 septembre au 27 novembre 2024[153],[154]. Le 13 novembre, le parquet requiert contre Louis Aliot 18 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis, 30 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire[155]. Le jugement sera rendu le 31 mars 2025[156].
2003 : article dans laRevue du droit public -no 1 consacré aux présidents français et à l’Europe sous la Cinquième République ;
2003 : article dans la revue juridiqueLes Annonces de la Seine -no 24 consacré au droit de la décentralisation et plus précisément à « la régionalisation des transports ferroviaires ».
Impossible n'est pas français, éditions Quid Novi, 2021. Cet ouvrage relate « les coulisses, riches en révélations, de ses trente ans passés au sein du mouvement, de militant de base en Ariège à sa première année à la tête de la plus grande ville dirigée par le RN »[158]. Le centième exemplaire n'est vendu qu'après seize semaines en librairie[159].
↑Chargé de la formation et des manifestations de 2012 à 2018. Chargé des projets de 2011 à 2012. Troisième vice-président de 2021 à 2022. Premier vice-président depuis 2022.
↑abcdefg ethStéphaneThépot, « Quand le bras droit des Le Pen (père et fille) enseignait à l’université de Toulouse »,thepot.blog.lemonde.fr,(lire en ligne, consulté le).
↑a etbMathildeDamgé, « A l’Assemblée, les députés LRM sont les plus éloignés de l’engagement associatif ou syndical »,Le Monde.fr,(ISSN1950-6244,lire en ligne, consulté le).
↑Louis Aliot,Les effets institutionnels et politiques de l'élection du président de la République au suffrage universel direct, Toulouse, Université de ToulouseI (thèse de doctorat en Droit public), juin 2002.
↑ab etcSylvain Crépon etNicolas Lebourg,« Le renouvellement du militantisme frontiste », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer,Les Faux-semblants du Front national : sociologie d'un parti politique,Presses de Sciences Po,, p. 449.
↑a etbAlexandre Dézé,« La « dédiabolisation » », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer,Les Faux-semblants du Front national : sociologie d'un parti politique,Presses de Sciences Po,, p. 38-40.
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↑Valérie Igounet,« La formation au Front national (1972-2015) », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer,Les Faux-semblants du Front national : sociologie d'un parti politique,Presses de Sciences Po,, p. 295.
↑Jérôme Fourquet, Nicolas Lebourg et Sylvain Manternach,Perpignan, une ville promise au Rassemblement national ?, Saint-Germain-en-Laye, Chaire citoyenneté Sciences po Saint-Germain-en-Laye,, 77 p.(lire en ligne).
[Giband et Lefèvre 2014] David Giband et Marie-Anne Lefèvre, « Les « nouveaux maîtres du Sud » ? Déclin des systèmes géopolitiques et recompositions du paysage électoral à Béziers et Perpignan »,Hérodote,no 154,,p. 107-119(lire en ligne, consulté le).