Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Louis-Lucien Klotz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirKlotz.

Louis-Lucien Klotz
Illustration.
Fonctions
Ministre des Finances

(2 ans, 4 mois et 8 jours)
GouvernementClemenceau II
Painlevé I
PrédécesseurJoseph Thierry
SuccesseurFrédéric François-Marsal

(1 an, 8 mois et 23 jours)
GouvernementCaillaux
Poincaré I
Briand III
PrédécesseurJoseph Caillaux
SuccesseurCharles Dumont

(3 mois et 27 jours)
GouvernementBriand II
PrédécesseurGeorges Cochery
SuccesseurJoseph Caillaux
Ministre de l'Intérieur

(8 mois et 16 jours)
GouvernementBarthou
PrédécesseurAristide Briand
SuccesseurRené Renoult
Sénateur français

(3 ans, 7 mois et 18 jours)
Réélection9 janvier 1927
CirconscriptionSomme
Groupe politiqueGD
Député français

(26 ans et 7 mois)
Élection8 mai 1898
Réélection27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
16 novembre 1919
11 mai 1924
CirconscriptionMontdidier(1898-1919)
Somme(1919-1925)
LégislatureVIIe,VIIIe,IXe,Xe,XIe,XIIe etXIIIe(Troisième République)
Groupe politiqueRRRS
PrédécesseurHenri Hennard
Maire d'Ayencourt

(28 ans)
Conseiller général de laSomme

(32 ans)
CirconscriptionCanton de Rosières-en-Santerre
PrédécesseurErnest Leroy
SuccesseurPierre de Lupel
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance9e arrondissement de Paris
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès17e arrondissement de Paris
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRRRS
RésidenceSomme
modifier 

Louis Lucien Klotz, né le àParis (Île-de-France)[1] et mort le dans la même ville[2], est unjournaliste ethomme politiquefrançaisradical-socialiste.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunesse et études

[modifier |modifier le code]

Louis-Lucien Klotz est issu d'une famillejuive alsacienne. Il est le fils d'Eugène Klotz et de Louise Hayem installés à Paris et le neveu deVictor Klotz (1836-1906), riche négociant en soieries. Louis-Lucien Klotz suit des études de droit et obtient unelicence de droit.

Parcours professionnel

[modifier |modifier le code]

Il devient avocat à lacour d'appel de Paris. Il épouse Gabrielle Schwarz.

En1888, pour populariser l'alliance franco-russe, il fonde un journal illustréLa Vie franco-russe.

Il s'oppose àMaurice Barrès à propos duboulangisme.

Journaliste auVoltaire en1892, il en devient lerédacteur en chef en1895, puis le directeur politique.

En1893, il se présente sans succès aux élections législatives à Paris. En 1895, il fondeLe Français quotidien, journal patriotique qui absorbe ensuite leVoltaire.

Des responsabilités locales

[modifier |modifier le code]

Louis-Lucien Klotz a été un élu du département de laSomme. De 1900 à 1928, il a été maire d'Ayencourt-le-Monchel. Il avait été, depuis 1896, conseiller général ducanton de Rosières-en-Santerre, poste qu'il conserve jusqu'en 1928.

En 1920, il devient également président duconseil général de la Somme, et ce jusqu'en 1928. Il cumule cette fonction avec celle de député de la circonscription deMontdidier, qu'il est entre 1898 et 1925.

Entre 1925 et 1928, il est puis sénateur de la Somme.

Il est le chef de file desradicaux-socialistes de la Somme après 1918.

Des responsabilités nationales

[modifier |modifier le code]

Les débuts de Klotz en politique ne sont pas couronnés de succès. Après son échec parisien de1893, il tente sa chance, en 1895, dans la circonscription deMontdidier dans la Somme, lors d'une élection législative partielle, sous l'étiquette « radicale ». Il a contre lui le fait d'être nouveau venu,parisien etjuif, dans le contexte difficile de l'affaire Dreyfus. Au cours d'une campagne où l'antisémitisme n'est pas absent, un dissident radical, paysan du cru, se présente contre lui et est élu au second tour. Malgré son échec, Louis-Lucien Klotz persévère et s'implante dans la Somme grâce à ses relations et son entregent.

En1898, il est très largement élu au1er tour, député de laSomme (dans la même circonscription deMontdidier), sous la bannière « radicale-socialiste ». Il a fait campagne pour l'impôt sur le revenu et la retraite des vieux travailleurs. Il est ensuite constamment réélu au1er tour : en 1902, 1906, 1910 et 1914. Durant laGrande Guerre, il est nommé ministre des Finances par Clemenceau. Il a notamment recours aux avances systématiques de la Banque de France pour financer l'effort de guerre. Membre de la délégation française aux côtés de Clemenceau à la Conférence de la Paix, c'est le premier à employer la formule "L'Allemagne paiera" depuis maintes fois reprise[3].

Le scrutin de liste ayant été rétabli en1919, il est élu à la tête de la liste de « concentration républicaine » faisant alliance avec le députéLucien Lecointe exclu de laSFIO, et réélu une dernière fois en1924, tout en étant hostile aucartel des gauches.

Aupalais Bourbon, il est un des députés les plus actifs. Membre, et bientôt président de la commission des douanes, puis rapporteur général du budget, il est fréquemment appelé à intervenir, principalement en matière financière mais aussi dans le domaine social. Il demande en1899, une stricte réglementation du travail des femmes et des enfants ; en1900, la création de chambres d'agriculture dans les départements, la progressivité du droit de succession, la réforme du régime des hypothèques ; en1901, l'adoption du scrutin de liste ; en1904, le rachat des réseaux de chemins de fer de l'Ouest et du Midi. Il vote les lois de 1901 et de 1904 sur lescongrégations religieuses. Il est aussi rapporteur du budget.

De1925 à1928, il est sénateur de la Somme. Aupalais du Luxembourg où il s'inscrit au groupe de laGauche démocratique, il consacre l'essentiel de son activité à un important rapport sur l'organisation générale de la nation en temps de guerre, qu'il présente en séance le. Au palais Bourbon comme au Sénat, il ne cesse de réclamer le paiement, par l'Allemagne, desréparations fixées par letraité de Versailles.

Il occupe des postes ministériels de premier plan :

  • ministre des Finances du au dans legouvernement Briand II ;
  • ministre des Finances du au dans les gouvernements deJoseph Caillaux,Raymond Poincaré et lestroisième etquatrième gouvernements d'Aristide Briand ; mis à part une interruption de trois mois en 1911, il est ministre des Finances pendant deux ans et demi ; son action principale est d'œuvrer pour l'institution de l'impôt sur le revenu, qui ne se réalise qu'en1914 ; il a en outre à son actif le vote, en1910, d'un nouveau tarif douanier, en réponse aux mesures protectionnistes prises par les États-Unis, et l'adoption des budgets de 1910 et1911 ;
  • ministre de l'Intérieur du au dans legouvernement Barthou, au moment des manifestations contre laloi des Trois ans ;
  • mobilisé en, il sert comme chef d'escadron d'artillerie au gouvernement militaire de Paris[4], puis dirige le service de la censure auDeuxième Bureau ; revenu au palais Bourbon en, il y préside les commissions du budget et des dommages de guerre ;
  • ministre des Finances du au dans legouvernement Clemenceau II, il est notamment chargé de négocier les « réparations » dues par l'Allemagne fixées par letraité de Versailles , dont il est co-signataire avec Georges Clemenceau; il est l'auteur de la formule fameuse : « L'Allemagne paiera ! ».

Une fin de carrière peu glorieuse

[modifier |modifier le code]

Le, à la suite de spéculations boursières hasardeuses, il est condamné pour chèques sans provision et escroquerie à deux ans de prison[5]. Il avait dû démissionner de son siège de sénateur le et meurt moins d'un an après sa condamnation, le.

Dans ce naufrage, il entraîne sa famille, qui voit saisir l'hôtel du9,rue de Tilsitt (actuelleambassade de Belgique en France) qui avait appartenu à son oncle.

Publication

[modifier |modifier le code]
  • De la guerre à la paix,1924 (livre de souvenirs).

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. « Acte de naissance n°87 vue 16/31 », surarchives.paris.fr
  2. « Acte de décès n°1289 vue 21/31 », surarchives.paris.fr(consulté le)
  3. Jean-MichelGuieu,Gagner la paix, 1914-1929, Éditions Points,coll. « La France contemporaine »,(ISBN 978-2-7578-7048-8)
  4. « Fiche matricule n° 2982. »,Archives de Paris
  5. Clemenceau disait de lui : « J’ai mis rue de Rivoli le seul Juif qui ne connaît rien aux finances » (cité parPierre Birnbaum, inLes Fous de la République: Histoire politique des Juifs d'État, de Gambetta à Vichy.)

Pour approfondir

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Archives

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Gouvernement Clemenceau II (16 novembre 1917 - 18 janvier 1920)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerreGeorges Clemenceau


Georges Clemenceau
Président du Conseil
Affaires étrangèresStephen Pichon
Armement puis Reconstitution industrielleaLouis Loucheur
IntérieurJules Pams
FinancesLouis-Lucien Klotz
Travail et Prévoyance sociale
JusticeLouis Nail
MarineGeorges Leygues
Instruction publique etBeaux-Arts
Agriculture etRavitaillement
ColoniesHenry Simon
Travaux publics etTransports (etMarine marchandeb)Albert-André Claveille
Commerce,Industrie,Postes et Télégraphes (etTransports maritimes etMarine marchandec)
Blocus etRégions libérées
Liste des sous-secrétaires d’État
a À partir du 26 novembre 1918 ;b À partir du 5 mai 1919 ;c Jusqu'au 5 mai 1919
(← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →)
v ·m
Gouvernement Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerrePaul Painlevé
Paul Painlevé
Président du Conseil
JusticeRaoul Péret
Affaires étrangères
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
MarineCharles Chaumet
Instruction publique et Beaux-ArtsDaniel Vincent
Travaux publics et TransportsAlbert-André Claveille
RavitaillementMaurice Long
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
AgricultureFernand David
ColoniesRené Besnard
Travail et Prévoyance socialeAndré Renard
Armement et Fabrications de guerreLouis Loucheur
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →)
v ·m
Gouvernement Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresStephen Pichon


Louis Barthou
Président du Conseil
GuerreEugène Étienne
Instruction publique et Beaux-ArtsLouis Barthou
IntérieurLouis-Lucien Klotz
JusticeAntony Ratier
MarinePierre Baudin
AgricultureÉtienne Clémentel
FinancesCharles Dumont
Travaux publicsJoseph Thierry
Commerce etPTTAlfred Massé
ColoniesJean Morel
Travail et Prévoyance socialeHenry Chéron
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →)
v ·m
GouvernementsBriand III etIV (21 janvier 1913 - 22 mars 1913)
Sous laprésidence d'Armand Fallières puisde Raymond Poincaré
Affaires étrangèresCharles Jonnart


Aristide Briand
Président du Conseil
GuerreEugène Étienne
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
IntérieurAristide Briand
JusticeLouis Barthou
MarinePierre Baudin
AgricultureFernand David
FinancesLouis-Lucien Klotz
Travaux publics etPTTJean Dupuy
Commerce et IndustrieGabriel Guist'hau
ColoniesJean Morel
Travail et Prévoyance socialeRené Besnard
Liste des sous-secrétaires d’État
(← POINCARÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARTHOU →)
v ·m
Gouvernement Poincaré I (14 janvier 1912 - 21 janvier 1913)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Affaires étrangèresRaymond Poincaré


Raymond Poincaré
Président du Conseil
JusticeAristide Briand
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
Guerre
MarineThéophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-ArtsGabriel Guist'hau
Travaux publics,Postes et TélégraphesJean Dupuy
Commerce et IndustrieFernand David
AgricultureJules Pams
Colonies
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CAILLAUX) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND III →)
v ·m
Gouvernement Caillaux (27 juin 1911 - 14 janvier 1912)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Intérieur et CultesJoseph Caillaux


Joseph Caillaux
Président du Conseil
JusticeJean Cruppi
Affaires étrangèresJustin de Selves
FinancesLouis-Lucien Klotz
GuerreAdolphe Messimy
MarineThéophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
Travaux publics,Postes et TélégraphesJean-Victor Augagneur
Commerce et IndustrieMaurice Couyba
AgricultureJules Pams
ColoniesAlbert Lebrun
Travail et Prévoyance socialeRené Renoult
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MONIS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ I →)
v ·m
GouvernementsBriand I etII (24 juillet 1909 - 2 mars 1911)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Intérieur et CultesAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresStephen Pichon
Finances
Guerre
MarineAuguste Boué de Lapeyrère
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics etPTT
Commerce et IndustrieJean Dupuy
Agriculture
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CLEMENCEAU I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MONIS →)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis-Lucien_Klotz&oldid=230473640 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp