| Lorenzo Arrazola | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Président du Conseil des ministres espagnol | |
| – (1 mois et 13 jours) | |
| Monarque | Isabelle II |
| Prédécesseur | Manuel Pando Fernández de Pineda |
| Successeur | Alejandro Mon y Menéndez |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Lorenzo Arrazola y García |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Checa (Royaume d'Espagne) |
| Date de décès | (à 75 ans) |
| Lieu de décès | Madrid (Royaume d'Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | Parti modéré |
| Diplômé de | Université de Valladolid |
| Profession | Juge Avocat Diplomate Enseignant |
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Lorenzo Arrazola y García, né àCheca (province de Guadalajara) le et mort àMadrid le, est unhomme d'État, juriste et universitaireespagnol.
Il naît dans un milieu modeste. Il fait sonséminaire grâce à l'aide d'un oncle maternel, José García Huartes,corregidor de la ville deBenavente, dans laprovince de Zamora, où il s'installe pour suivre l'enseignement élémentaire puis étudier laphilosophie et lathéologie au séminaire deSan Mateo de Valderas (province de León). Il y apprend lelatin et parvient à une grande maîtrise. À 26 ans il abandonne le séminaire pour entrer dans l'armée, contre l'avis de son oncle, et lutte en 1823 contre les partisans de l'absolutisme. Il part ensuite résider àValladolid pour étudier lajurisprudencecivile, discipline en laquelle il obtient undoctorat puis obtient la chaire d'institutions philosophiques dans cette mêmeuniversité. Il en sera plus tard recteur. Plus tard il rejoint l'université complutense, dont il sera doyen de la faculté de droit en 1845.
En 1829 il se marie avec Ana Micaela Guerrero, originaire deVillanueva del Campo, localité dont il aida à reconstruire l'église incendiée en 1850. En 1835, âgé de 38 ans, il est élu député aux Cortes deCastille-et-León, puis comme représentant auCongrès des députés espagnol pour laprovince de Valladolid, cessant ses activités d'avocat et d'enseignement à l'université. Son idéologie fut depuis le premier moment en conformité avec leParti modéré. Il est membre de l'Athénée de Madrid.
Ministre des Affaires étrangères puisprésident du conseil des ministres, il est destitué par les Cortes après quelques semaines seulement d'exercice (du au) et se trouve remplacé parAlejandro Mon y Menéndez. Il est à six reprises ministre de la Grâce et de la Justice (1838-1840, 1847-1848, 1849-1851, et 1864-1867) portefeuille auquel s'ajoute à l'occasion celui des Affaires étrangères et de l'Outre-mer, étant homme de confiance du généralNarváez. Il est également membre puis président duTribunal suprême espagnol et sénateur à vie à partir de 1848.
Il est unjurisconsulte remarqué ; c'est sous sa direction que sont publiés les différents volumes de l'Encyclopédie espagnole de droit et d'administration ou Nouveau théâtre universel de la législation d'Espagne et des IndesEnciclopedia Española de Derecho y Administración o Nuevo Teatro Universal de la Legislación de España e Indias) à partir 1848.
Il est un latiniste renommé[1]. Il composa à de nombreuses reprises dans cette langue les discours d'entrée à l'université de Valladolid (Oratio in auguratione studiorum Universitatis Vallisoletanae, 1836,Oratio in regia vallisoletana universitate pro solemni studior: apertura, 1839).
Il s'intéresse également à lavolcanologie (Ensayo sobre volcanes y terremotos, 1829) et écrit un recueil de poèmes,Poesias o Cantos lugubres a la sensible y prematura muerte de nuestra... soberana Maria Josefa Amalia, 1829.