Ich weiß nicht was soll es bedeuten, Daß ich so traurig bin; Ein Märchen aus alten Zeiten, Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl und es dunkelt, Und ruhig fließt der Rhein; Der Gipfel des Berges funkelt Im Abendsonnenschein.
Die schönste Jungfrau sitzet Dort oben wunderbar; Ihr goldnes Geschmeide blitzet, Sie kämmt ihr goldnes Haar.
Sie kämmt es mit goldnem Kamme Und singt ein Lied dabei; Das hat eine wundersame, Gewaltige Melodei.
Den Schiffer im kleinen Schiffe Ergreift es mit wildem Weh; Er schaut nicht die Felsenriffe, Er schaut nur hinauf in die Höh.
Ich glaube, die Wellen verschlingen Am Ende Schiffer und Kahn; Und das hat mit ihrem Singen Die Lorelei getan.
| Je ne sais pas ce que cela signifie Que je sois aussi triste ; Un conte des temps anciens Ne me sort pas de l'esprit.
L'air est frais, et il fait sombre Et calmement coule le Rhin Le sommet de la montagne étincelle Dans la lumière du soleil au crépuscule.
La plus belle jeune fille est assise Là-haut merveilleusement Ses bijoux d'or brillent, Elle peigne ses cheveux d'or.
Elle les peigne avec un peigne d'or Et chante une chanson en même temps Qui est une étrange, Puissante mélodie.
Ce chant saisit le batelier dans sa barque Avec une violence sauvage Il ne voit pas le récif Il regarde seulement là-haut, dans les hauteurs.
Je crois que les vagues engloutissent À la fin le marin et la barque Et cela avec son chant La Lorelei l'a fait.
| Je ne sais dire d'où me vient La tristesse que je ressens. Un conte des siècles anciens Hante mon esprit et mes sens.
L'air est frais et sombre est le ciel, Le Rhin coule paisiblement Les sommets sont couleur de miel Aux rayons du soleil couchant.
Là-haut assise est la plus belle Des jeunes filles, une merveille. Sa parure d'or étincelle, Sa chevelure qu'elle peigne
Avec un peigne d'or est pareille Au blond peigne d'or du soleil, Et l'étrange chant qu'elle chante Est une mélodie puissante.
Le batelier sur son esquif Est saisi de vives douleurs, Il ne regarde pas le récif, Il a les yeux vers les hauteurs.
Et la vague engloutit bientôt Le batelier et son bateau… C'est ce qu'a fait au soir couchant La Lorelei avec son chant.
| Je ne sais pour quelle raison La tristesse m'a pris ; Une très ancienne chanson ne quitte mon esprit.
L'air est frais et l'ombre descend ; Le calme Rhin chemine ; Dans les ors du soleil couchant Le rocher s'illumine.
Tout en haut, une jeune fille, Au charme merveilleux Dans sa parure qui scintille, Peigne ses blonds cheveux.
Son peigne est d'or et elle chante Une chanson jolie, Dont se déroule l'étonnante Et forte mélodie.
Le marin dans son frêle esquif Y prend grandes douleurs ; Ses yeux négligent le récif, Levés vers les hauteurs.
A la fin la vague engloutit, Je crois, barque et marin ; C'est la Lorelei qui le fit En chantant son refrain.
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