La commune est située dans lebassin Artois-Picardie[3]. Elle est drainée par leruisseau de La Halle[4], leruisseau de Sainte-Gertrude[5], laFerme Sainte-Gertrude[6], le ruisseau du Quéneval[7], le Tourlincthun[8]leruisseau de Bellonoy[9] et laferme de Lioette[10],[11],[Carte 1].
les « paysages montreuillois », qui concernent98 communes, se délimitent : à l'ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au nord par laboutonnière duBoulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l'Authie, et à l'est par les paysages duTernois et duHaut-Artois. Les « paysages montreuillois », avec, dans leur axe central, la vallée de laCanche et ses nombreux affluents comme laCourse, laCréquoise, laPlanquette…, offrent une alternance de vallées et de plateaux, appelés « ondulations montreuilloises ». Dans ces paysages, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive labetterave sucrière, leblé et lemaïs et les plateaux entre laTernoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin-la-Forêt, les bois deFressin,Sains-lès-Fressin,Créquy…[23].
L’occupation des sols de la surface totale de ces « paysages montreuillois » est de 59,07 % de cultures, de 21,55 % de prairies naturelles, permanentes, de 12,02 % de forêts et de milieux semi-naturels, de 5,79 % d'espaces artificialisés avec les communes principales d'Étaples etMontreuil-sur-Mer, de 0,38 % de cours d'eau et plan d'eau, 0,41 % d'espaces industriels et de friches industrielles et de 0,14 % d’espaces dunaires[23] ;
les « paysagesboulonnais » qui concernent66 communes, se délimitent : au nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’est, par le paysage du Haut pays d'Artois, et au sud, par les paysages Montreuillois[24].
Ces paysages, constitués d'uneboutonnière bordée d'unecuesta définissant un pays d'enclosure, sont essentiellement un paysagebocager composé de47 % de son sol en herbe ou en forêt et de31 % en herbage, avec, dans le sud et l'est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d'Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin decarrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierremarbrière dont l'extraction s'est développée auXIXe siècle[24].
La boutonnière est formée de trois ensemblesécopaysagers : le plateau calcaire d'Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d'escarpements calcaires[24].
Dans ces paysages, on distingue trois entités :
les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[24].
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF detype 1[Note 5] :
lebois de l'Eperche, le coteau de Longfossé et la pelouse du Molinet. Ce site appartient au complexe écologique constitué par lacuestacrayeuse du hautBoulonnais[29] ;
leréservoir biologique de la Liane. LaLiane est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur autant pour les espèces holobiotiques[Note 6] que pour les migrateursamphihalins[31].
lacuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains duJurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terresArtésiennes[33].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
Au, Longfossé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].Elle appartient à l'unité urbaine de Desvres[Note 8], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 9],[38],[39]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 10],[39]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[40],[41].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (30,9 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[42]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].
En 2022, la commune comptait 1 515 habitants[Note 11], en évolution de +4,92 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait709 hommes pour760 femmes, soit un taux de 51,74 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
1,9
5,4
75-89 ans
9,6
18,3
60-74 ans
17,7
18,2
45-59 ans
18,8
20,0
30-44 ans
18,0
15,2
15-29 ans
15,8
22,0
0-14 ans
18,1
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[63]
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Relatif aux poissons migrateurs qui ne changent pas de milieu
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Desvres comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l'Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d'études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d'étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l'évolution de l'occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Georges Bellanger et Claude Seillier,Répertoire des cimetières mérovingiens du Pas-de-Calais, Arras, Bulletin de la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais,, 88 p..
↑« Longfossé : le bilan de Jean-Claude Pruvost, qui brigue un deuxième mandat de maire : Jean-Claude Pruvost se représentera en 2014. Lui qui termine son premier mandat de maire après avoir été conseiller municipal depuis 1982 auprès de l'ancien maire Jacques Sergent -en face duquel il s'était présenté en 2008- est très attaché à l'école de sa commune. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Longfossé : l'écharpe municipale échoit une seconde fois à Jean-Claude Pruvost »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).