La Loire-Atlantique est au sud de laBretagne. Son territoire faisait majoritairement partie de laprovince de Bretagne. La question d'un éventuelrattachement à la régionBretagne fait l'objet d'un débat récurrent.
Le département a été créé en 1790, par démembrement de la province de Bretagne, sous le nom de Loire-Inférieure et a conservé cette appellation jusqu'en 1957. Il porte le numéro44 dans la numérotation départementale française.
La création des départements vise à remplacer les provinces de l'Ancien régime et entraîne la mise en place de nouvelles entités. Le découpage territorial a fait l'objet de négociations.Rennes ayant obtenu queRedon soit rattachée au département dont elle va devenir le chef-lieu,Vannes exige en échangeLa Roche-Bernard et six paroisses rurales. En contrepartie, l'Assemblée concède aux Nantais la baronnie deChâteaubriant et la vicomté deFercé, qui contiennent onze paroisses. Les frontières des « pays » sont imprécises à l'est.La Remaudière etLa Boissière-du-Doré sont englobées dans le même département queNantes sans raison historique et sans consultation des habitants[9].
8 paroisses (devenues 6 communes) issues desmarches de Bretagne-Poitou ; sept de ces paroisses attribuées à la Loire-Inférieure relevaient du diocèse de Nantes, 1 du diocèse de Luçon (Legé). Dans le même temps, 7 paroisses de ces mêmes marches communes ont été attribuées à la Vendée (4 relevant du diocèse de Luçon et 3 de celui de Nantes) ;
1 paroisse (Remouillé), issue des marches Bretagne-Poitou, qui relevait du diocèse de Nantes sur le plan spirituel. De son côté la Vendée s'était vue attribuer 2 paroisses « avantagères » à la Bretagne (Saint-André-Treize-Voies,La Bernardière) qui relevaient également du diocèse de Nantes.
Pendant laPremière Guerre mondiale, 128 000 hommes originaires du département sont mobilisés. Soixante mille réfugiés originaires du nord de la France, de la Belgique, de Pologne et de Serbie sont hébergés. Les premières troupes américaines débarquent en. Elles s'établissent à Saint-Nazaire, Montoir, Le Croisic, Paimboeuf et contribuent à la lutte contre la guerre sous-marine[14].
Des Autrichiens et des Allemands habitants du département et suspectés de travailler par les puissances centrales sont internés au camp de concentration de Guérande[15].
D'après l'archiviste Émile Gabory, 26 400 soldats originaires du département sont morts. Le Mémorial virtuel des morts pour la France de Loire-Atlantique au cours de la Première Guerre mondiale parle de 25 994 soldats[16],[17].
Le, il prend son nom actuel de Loire-Atlantique[18],[19], préféré à Loire-Océan et Loire-Maritime[20].
Le conseil général de l'époque jugeait que le nom de Loire-Inférieure nuisait à l'image économique et touristique du département et suivait l'exemple de deux autres départements, la Seine-Inférieure et la Charente-Inférieure, qui étaient respectivement devenues laCharente-Maritime en 1941 et laSeine-Maritime en 1955. LeConseil d'État avait d'ailleurs une préférence pour le nom de Loire-Maritime[21].
Le, le territoire de la commune deFreigné (Maine-et-Loire) est rattaché au département de la Loire-Atlantique, décision préalable à la création de la commune nouvelleVallons-de-l'Erdre, située dans la Loire-Atlantique[24].
Reprenant les blasons dePaimbœuf,Ancenis,Châteaubriant,Saint-Nazaire etNantes, les armes de la Loire-Atlantique se blasonnent ainsi :« Écartelé, au premier d'azur au navire équipé d'or, soutenu d'une mer d'argent, au second de gueules à trois quintefeuilles d'hermine, au troisième de gueules semé de fleurs de lys d'or, au quatrième d'azur à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe, la voile chargée d'une clef de sable posée de fasce, au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable et d'une clef d'or brochant en fasce sur les mouchetures, le panneton à sénestre vers la pointe, sur le tout de gueules au vaisseau équipé d'or, habillé d'hermine, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe et ondée d'argent, au chef aussi d'hermine[28]. »
Un autre blason, non officiel, fut proposé par l'héraldisteRobert Louis. Il se blasonne ainsi :« D'hermine à la fasce ondée d'azur »
Avec unealtitude moyenne de seulement34 mètres, la Loire-Atlantique présente la particularité d'être le département le plus plat deFrance[33].
Le relief de la Loire-Atlantique est donc globalement très peu marqué. Au nord-est de la Loire, on trouve leBocage angevin, qui correspond approximativement aux Pays deChâteaubriant et d'Ancenis, et qui fait partie d'unerégion forestière nationale portant le même nom. Il s'étend également sur les départements deMaine-et-Loire et de laMayenne. Il s'agit d'un ensemble de plateaux d'altitude voisine de 100 mètres : le point culminant du département est lacolline de la Bretèche (116 mètres), située sur la commune deFercé.
Au sud du fleuve, vers lepays de Retz, le paysage se caractérise plutôt par une succession de collines atteignant30 mètres. Tandis qu'au nord-ouest du fleuve, leSillon de Bretagne, une suite de collines, traverse le département selon une direction nord-ouest/sud-est.
La Loire-Atlantique est le deuxième département français en surface de marais (72 000 hectares)[34]. Le département dispose de grandes zones humides. Les principales sont l'estuaire de la Loire, lesmarais de Brière et leLac de Grand-Lieu mais aussi de nombreuses petites zones humides dont le rôle est essentiel[35].
L'estuaire de la Loire comprend22 000 hectares d'espaces naturels dont5 000 hectares de fleuve[36].
LaLoire constitue un élément géographique majeur ; on considère généralement que son estuaire commence en aval de la ville et les variations de niveau liées à l'influence océanique desmarées y sont perceptibles (l'Acheneau, un de ses affluents situé au sud de l'estuaire, voit parfois son cours s'inverser lors de fortes marées). Le Nord du département est traversé d'est en ouest par les vallées de laChère, duDon et de l’Erdre, de laChézine, duGesvres, au sud par celle de laSèvre Nantaise.
La Loire-Atlantique possède 133 kilomètres de côtes le long de l'océan Atlantique, dont 68 de plages[37]. Le littoral se divise entre laCôte d'Amour à l'ouest de Nantes et au sud-ouest de Guérande[38] et lacôte de Jade au sud de celui-ci.
Avec sa façade océanique orientée vers l'ouest et un relief peu accentué, leclimat de la Loire-Atlantique est de typetempéréocéanique, humide, doux et change peu d'un endroit à l'autre du département.
L'ensoleillement de la Loire-Atlantique est d'environ 2 000 heures par an. Sur la côte, l'ensoleillement est plus élevé qu'à l'intérieur du département.
Sous l'influence majeure de l'océan Atlantique, la météo peut être très variable au fil des heures dans une journée, surtout sur la côte du département.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
535 664
555 996
580 207
598 598
602 206
612 972
625 625
643 884
645 263
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
646 172
664 971
666 748
669 920
649 691
651 487
652 079
659 428
665 064
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
733 575
803 372
861 452
934 499
995 498
1 052 183
1 134 266
1 234 085
1 296 364
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
1 380 852
1 457 806
1 473 156
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[47] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[48] puis population municipale à partir de 2006[49].)
Entre 1990 et 1999, le département a gagné plus de 82 000 habitants (soit une progression annuelle de 0,84 %), l'un des plus forts accroissements en France pendant cette période, autant dû au solde naturel qu'au solde migratoire. Avec près de 600 000 habitants, l'agglomération de Nantes se situe au8e rang national ; la population de son aire urbaine est estimée en 2009 à 862 111 habitants.
Entre 1999 et 2009, le département croît de 132 000 habitants, soit une progression annuelle de 1,06 %.
Entre 2008 et 2018, la population du département croît de 164 500 habitants, soit une progression annuelle moyenne de 1,32 % (5ème plus forte croissance de France Métropolitaine); la population de l'aire urbaine de Nantes est estimée en 2018 à 986 300 habitants.
Par ailleurs,Le Grand T[52], auparavant connu sous le nom de Maison de la culture de Loire-Atlantique (MCLA), est unescène conventionnée missionnée par le conseil général et qui accueille des pièces dethéâtre et des spectacles dedanse et dechant. Située rue duGénéral-Buat, la salle de spectacle propose879 places tandis que la chapelle peut accueillir80 personnes.
En plus dufrançais, plusieurs langues sont ou étaient traditionnellement parlées en Loire-Atlantique :
Legallo, langue d'oïl pratiquée enHaute-Bretagne, est parlé dans la majeure partie de la Loire-Atlantique. L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) classe le gallo comme « sérieusement en danger » d'extinction[55]. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à cibler. L'enquête socio-linguistique déclarative portée par larégion Bretagne et l'institut TMO en 2025 estime le nombre de gallophones à 132 000 en moyenne (pour 191 000 en 2018). Selon cette enquête, 2,2 % des habitants du département parleraient le gallo. Le taux de locuteurs est plus haut dans le nord du département avec 5 % dans le pays d'Ancenis, 11 % dans le pays deChâteaubriant et 7 % dans le pays deRedon. Six pour cent des habitants du département entendraient parler gallo autour d'eux au moins une fois par mois. Cependant, ces données sont biaisées par la méconnaissance du terme « gallo » ou même « patois » et l'absence de conscience linguistique chez une grande partie des locuteurs. Cinquante-cinq pour cent des personnes enquêtées en Loire-Atlantique déclarent ne pas connaître le terme « gallo »[56]. Bien qu'enseigné du premier degré à l'université dans le reste de la Haute-Bretagne, en Loire Atlantique, le gallo n'est enseigné depuis la rentrée 2019 qu'à l'école primaire privée deSion-les-Mines. Le gallo parlé en Loire-Atlantique présente des variations dialectales qui lui sont propres qui le démarquent du reste de l'aire linguistique. L'une des plus remarquables est l'absence de distinction phonétique entre les formes du singulier et celles du pluriel (exemple : « un chapéo/des chapéos » ou un « chapiao/des chapiaos »). Les particularités phonologiques, lexicales et syntaxiques sont renseignées par plusieurs travaux, notamment leDictionnaire du patois du Canton de Blain de Louis Bizeul, leDictionnaire du Parler deBouvron d’Arthur Maillard, le travail de thèse de Serge Jouin sur le gallo d'Abbaretz ainsi que les nombreux lexiques parus dans le périodiquePihern deGuémené-Penfao.
Panneau routier dans lapresqu'île guérandaise souhaitant la bienvenue en français et en breton.
AuIXe siècle lalangue bretonne était parlée dans le tiers ouest du département, jusqu'àMarsac-sur-Don,Blain,Donges etPornic. Son recul fut progressif, les îlots de « persistance » les plus importants ayant été lapresqu'île guérandaise et laBrière[57]. Dans la presqu'île deGuérande, la langue bretonne fut utilisée jusqu'au début duXXe siècle[57] et la dernière locutrice native mourut àBatz-sur-Mer, au village de Kermoisan, en 1965. Il est probable que l'emploi du breton chez les paludiers et saulniers subsista par la nécessité de vendre du sel dans le Morbihan et le Finistère. Par ailleurs, certains quartiers populaires de Nantes commeChantenay furent également bretonnants jusque dans les années 1920 à 1930, conséquence de l'immigration de personnes originaires de parties de la Bretagne où l'on parlait breton. De nos jours, les effectifs pondérés que fournit l'enquêteÉtude de l'histoire familiale menée par l'Insee en1999 sont de plus de 6 500 locuteurs du breton de plus de 18 ans pour ce seul département[58]. À la rentrée2019, 0,5 % des enfants de la Loire-Atlantique étaient scolarisés en filière bilingue français-breton dans le primaire, 0,8 % dans le pré-élémentaire et 0,1 % au collège (il n'existe pas d'offre d'enseignement bilingue au lycée dans le département, les parents doivent envoyer leurs enfants dans un autre département breton). Cet enseignement rassemble 0,3 % du total des effectifs[59].
Dans la partie du département située au sud de la Loire, allant duPays de Retz auVignoble nantais, était parlé un dialectegallo influencé par le dialectepoitevin. On retrouve cette situation également dans lesMauges (Maine-et-Loire) où le parlerangevin reçoit aussi une influence poitevine, laquelle se fait encore plus sentir en allant dans le sud de cette région, au contact duBas-Poitou.
D'aprèsAbel Hugo, en 1835, la langue française était la seule généralement usitée dans les villes, mais avec une prononciation traînante sur les finales. L'accent caractéristique des cantons était encore plus fortement marqué que celui des villes. On distinguait facilement un habitant de la rive gauche de la Loire d'un habitant des environs de Châteaubriant, de Blain ou de Batz. Dans les environs de Guérande, les paysans parlaient également le français et le bas-breton. L'usage de ces deux langues leur était nécessaire pour la « troque » ou le commerce d'échanges qu'ils faisaient avec les départements d'au-delà de la Vilaine[60].
Comme une grande partie du reste de l'Ouest de la France, la Loire-Atlantique a la réputation d'être un département conservateur. En effet, de tradition catholique (à l'exception de la région ouvrière deSaint-Nazaire), le département a voté à droite tout au long de laIIIe République, en opposition à la gauche anticléricale. Dans leTableau politique de la France de l'Ouest sous la Troisième République,André Siegfried oppose le couloir républicain de la Basse-Loire au reste du département (les quatre cinquièmes), catholique conservateur.
Entre 1935 et 1953, l'assemblée départementale est dominée par la droite. Le poids des cantons ruraux de tradition catholique explique la permanence de ce choix[61].À la fin de laSeconde Guerre mondiale, l'électorat du département se tourne vers leMouvement républicain populaire (MRP)[62].
Dans lesannées 1950, les catholiques se situant plus à gauche que le MRP se retrouvaient dans plusieurs petites organisations, dont la plus importante dans le département est le MLP (Mouvement de libération du peuple). Ses principaux responsables (Raymond Viaud et André Coutant) sont plus tard parmi les fondateurs duPSU. Toutes ces petites formations fusionnent le pour former la fédération départementale de l’UGS[63].
Au cours de l’été 1958, la gauche non communiste opposée au gaullisme se rassemble sous l’étiquette d’Union des forces démocratiques. En Loire-Atlantique, l’UFD se manifeste à deux reprises dans des élections : aux législatives de novembre 1958 à Saint-Nazaire, et aux municipales à Nantes en 1959. À Saint-Nazaire, l’UFD présenta la candidature de l’ancien secrétaire des métaux CGT, Jean Ramet dont le suppléant, René Chatal, avocat très connu et conseiller municipal de Saint-Nazaire, adhéra plus tard au PSU. Dans un contexte très difficile, le candidat UFD obtint un score non négligeable : 9,73 % des voix. La défaite du député socialiste sortant, Jean Guitton, au profit du MRP Nestor Rombeaut, n’arrangea pas les relations entre la SFIO et l’UFD[63].
À Nantes se constitua pour l’élection municipale de 1959 une liste UFD emmenée par Henri Forget. Pour la première fois, des militants laïques et des militants catholiques se retrouvent ensemble sur une liste de gauche à côté des partis habituellement en lice[63].
En 1977 les socialistes nantais s’allient au PCF sur une liste d’Union de la gauche et remportent la mairie. À l’issue des municipales de 1977, soixante villes de plus de 30 000 habitants sont conquises par l’Union de la gauche dont Nantes[64].
Le,Étienne Clémentel, ministre du commerce et de l'industrie de Georges Clemenceau, instaure 15 groupements d'intérêts régionaux autour des principales chambres de commerce. Dans ce découpage, les villes de Rennes et Nantes ont toutes les deux leur propre groupement[68].
Depuis 2004 et le passage dePatrick Mareschal à la présidence du conseil général, ledrapeau de la Bretagne flotte devant l'hôtel du département.Panneau installé à l'entrée du département.Graphique réalisé suivant les données recueilli parSkol Breizh sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Un autre découpage, celui de la France en provinces, défini par leConseil national en, établit une province de Bretagne en cinq départements, dont les limites auront suscité un arbitrage dumaréchal Pétain lui-même mais qui n'aura guère d'existence effective[70].
Cependant, le décret du séparant la Loire-Inférieure du reste de la Bretagne devait rester provisoire[68].
Le décret Pflimlin du a créé lesrégions de programme qui avaient pour objectif d'optimiser l'aménagement du territoire : selon des considérations économiques, la Loire-Atlantique est placée dans la région Pays de la Loire[71].
La création despréfets de région en 1964, des établissements publics régionaux en 1972 et desrégions en 1982 a entériné ce découpage et lui a donné une légitimité. Dans cette même période, l'identité bretonne s'est affirmée et l'attribution de la Loire-Atlantique aux Pays de la Loire s'est trouvée contestée. En 1972, le conseil général du département a émit le vœu d'être rattaché à une région incluant les cinq départements bretons mais en y associant les départements voisins[72].
En 2014, dans la commune deSaint-Viaud a été organisée unevotation sur la question du rattachement à la Bretagne. Deux cent quarante sept votants sur 1 566 inscrits ont votés « oui »[75]. La même année Yann Queffélec, Alan Stivell, plusieurs chefs d'entreprises et parlementaires sont venus à l'Assemblée à l'invitation de l'association "Bretagne réunie" pour défendre le rattachement de Nantes à la Bretagne[69].
Selon un sondage commandé à l'Institut français d'opinion publique (IFOP) par les associations « À la bretonne », « Unis pour un grand Val de Loire » et « Décidons en Vendée » en 2021, 66 % des habitants des Pays de la Loire jugent légitime que les habitants de Loire-Atlantique puissent décider par référendum du rattachement éventuel de leur département à la région Bretagne. Dans l'hypothèse où un tel référendum serait organisé, 67 % des Ligériens voteraient « pour »[76].
En 2023, dans le respect de son programme de campagne aux municipales de 2020, la municipalité de Nantes a créé une instance pour réclamer un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, un courrier a été envoyé au premier Ministre en ce sens, de nombreuses autres collectivités sont également signataires[77].
↑Prononciation enfrançais de France standard retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Adresse du département de la Loire-Inférieure, lors de la séance du 26 novembre 1790 au soir »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 21,no 1,,p. 1–2(lire en ligne, consulté le)
↑H. Etienne et J.-C. Limasset,Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes,BRGM,(lire en ligne[PDF]).
↑Jean-Marie Codron et Patrick Rio, « Croissance et financement des serristes en Loire-Atlantique »,Économie rurale,vol. 210,no 1,,p. 32–38(lire en ligne, consulté le)
↑François Liaigre, « Les conseillers généraux de droite en Loire-Inférieure de 1935 à 1953 »,Bulletins de l'Institut d'Histoire du Temps Présent,vol. 60,no 1,,p. 29–30(lire en ligne, consulté le)
↑ab etcJeanGuiffan,« Le PSU en Loire-Atlantique (1960-1974/5) », dansLe PSU vu d’en bas : Réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 1950-années 1980), Presses universitaires de Rennes,coll. « Histoire »,, 59–71 p.(ISBN978-2-7535-6702-3,lire en ligne)
↑Georges Pierret,Régions d'Europe, la face cachée de l'Union, Apogée (1997) -(ISBN978-2-909275-89-5)
↑Jean Renard, « Les Pays de la Loire » dansGéopolitique des régions françaises. Tome 2,La Façade occidentale, Yves Lacoste (dir.), Fayard, 1986,(ISBN2-213-01865-0),p. 568
↑Le Monde avec AFP, « Nantes crée une instance pour réclamer un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le)