La Loire torrentueuse et encaissée coule d’abord vers le nord ; à partir deVorey (Haute-Loire) elle tend vers le nord-est, puis à nouveau le nord à partir dulac-barrage de Grangent. Elle prend globalement la direction du nord - nord-ouest à partir deFeurs (Loire), puis franchement celle du nord-ouest à partir deDigoin (Saône-et-Loire). EntreChâteauneuf (Loiret) etOrléans, les mariniers disaient qu’elle ruisselait déjà vers le soleil couchant, les contraignant à être contre le vent dominant. À partir de sa pointe nord à Orléans, elle glisse vers le sud-ouest jusqu’àCandes (Indre-et-Loire) avant de dévaler vers le nord-ouest jusqu’auxPonts-de-Cé (Maine-et-Loire) ; puis à nouveau vers l’ouest jusqu’aux environs d’Ancenis-Saint-Géréon (Loire-Atlantique), où elle reprend sa direction sud-ouest. EntreNantes etSaint-Herblain, elle reprend sa course vers l’ouest, descendant progressivement vers le nord-ouest jusqu’àSaint-Nazaire. Elle ne reprend une ultime direction sud-ouest que dans l’ouverture de son estuaire maritime. Sonbassin versant de 117 000 km2 occupe plus d’un cinquième du territoire français[2].
Son cours se décrit en plusieurs bassins hydrologiques successifs[6],[7] :
le sous-bassin de la Loire supérieure, jusqu’au bec d’Allier àCuffy (Cher) ;
la « basse Loire angevine et armoricaine » s’écoulant approximativement depuisMontsoreau (Maine-et-Loire) jusqu’àNantes[10], et traversant leMassif armoricain, qui s’étend depuis laBretagne jusqu’au département des Deux-Sèvres ;
Jusqu’au milieu duXIXe siècle, la Loire navigable à partir des environs deRoanne était la voie principale par laquelle transitaient les marchandises de l’intérieur du pays jusqu’auport de Nantes. L’arrivée du chemin de fer, qui relie aujourd’huiParis àSaint-Nazaire en passant parAngers etLe Mans, a changé la donne. L’influence de la marée remonte souvent en amont de Nantes[11], largement au-delà du large estuaire de Saint-Nazaire. De nos jours, la Loire est navigable depuis son estuaire jusqu’àMontsoreau (près deSaumur)[12].
Le nom de laLoire figure dans les textes anciens communément sous la forme latineLiger ouLigeris. Enlatin classique, langue àdéclinaison, lenominatiflĭgĕr et legénitiflĭgĕris déterminent ce mot masculin. Cegenre grammatical caractérise la plupart des dénominations latines ou indo-européennes appliquées aux fleuves dans l’antiquité[13].
Le terme latinLiger dérive probablement dugaulois *liga, lui-même issu d’un plus ancien *lega, désignant la vase ou le limon[15]. Ce mot gaulois, passé dans d’autres langues romanes sous la forme du gallo-roman*LIA (lénition du [g] intervocalique), est à l’origine du termelie.
Il existe d’autres hypothèses, y compris dans des langues non-indoeuropéennes, sur cet hydronyme. La plupart des diverses racines invoquées *lig, *leg, *lueg indiquent pourtant un étalement, une déposition, une collecte et une dépose de géomatériaux à base delimons ou d’argiles, desables ou degalets, de granulats ou de cailloutis, que le fleuve en de multiples endroits ne cesse aujourd’hui encore de charrier ou d’abandonner.
Les habitants du bassin de la Loire sont parfois ditsLigériens, désignation issue de la géographie. Ce gentilé désigne aussi les habitants du département éponyme, la Loire (42).
Le profil général de la Loire est celui d’un escalier. Des paliers à peu près horizontaux se succèdent, reliés les uns aux autres par de brusques décrochements. Ainsi le cours du fleuve, qui suit l’escalier, est fait demouilles, endroits suffisamment profonds pour être toujours immergés, et deseuils peu profonds, à peu près découverts en basses eaux, où le courant est rapide et où les bancs de sable ou de galets sont nombreux. Lesseuils sont franchis par desjards, chenaux plus ou moins profonds selon les saisons. Ces chenaux sont rarement au même endroit d’une année sur l’autre : lors de ses hautes eaux (habituellement en février et en octobre, en plusieurs périodes de quelques jours chacune) la Loire, occupant sinon la totalité de son lit majeur du moins une grande part de celui-ci, remanie son lit en profondeur. Le fond du fleuve est ainsi marqué d’instabilité chronique[16].
Jean-Baptiste d’Omalius émet en1828 l’hypothèse selon laquelle des changements importants dans le cours de la Loire auraient pu survenir dans la région deGien[17]. Des travaux menés tout au long duXXe siècle mènent à supposer que le cours supérieur de la Loire aurait emprunté le lit de l’actuelLoing, cette paléo-Loire (ou Loire séquanaise) rejoignant laManche par l’intermédiaire de laSeine. Parallèlement aurait existé un autre fleuve, la Loire Atlantique, prenant sa source versGien et se dirigeant vers lamer des Faluns et l’océan Atlantique à l’ouest ; entre leMiocène et lePliocène la surrection d'un axe NO-SE (soulèvement d'un axe allant des collines duPerche auMorvan, en lien avec l'orogenèse alpine qui induit à distance un rejeu de faillesvarisques), aurait favorisé unecapture de la Loire séquanaise par la Loire atlantique, donnant à la Loire son cours actuel. Une telle hypothèse s’appuie notamment sur l’étude des alluvions charriées par le fleuve[18] tels lessables de Lozère.
Cette thèse est contestée pour plusieurs éléments :
La merrédonienne a recouvert lePays de Caux, il y a 3 millions d’années. Cela signifie que l’altitude de l’ouest duBassin parisien était proche du niveau de la mer ;
Les courants ont apporté, jusqu’au Plio-Quaternaire, des minéraux issus du volcanisme du Massif central.
Tout ceci corrobore l’hypothèse d’une loire-séquanaise[19].
Le problème des liaisons entre la Loire et la Seine (une ou plusieurs captures) reste discuté et l'évolution du cours de la Loire n'est pas bien calée chronologiquement[20].
la « source authentique », à l’ouest et au contact aval de la route départementale 378, distinguée par un pavage circulaire portant l’inscription « La Loire -Touring club de France » (rappelant un précédent monument érigé en 1938 par le Touring club)44° 50′ 30″ N, 4° 13′ 08″ E, altitude : 1 412 m ;
la « source géographique », au centre des trois, se déverse dans un abreuvoir en pierre à l’intérieur de l’étable à vaches de l’ancienne ferme « de la Loire »[21], au toit delauzes ayant remplacé un toit de chaume44° 50′ 29″ N, 4° 13′ 07″ E, altitude : 1 408 m ;
la « source véritable », à l’est, correspond à la source officielle (carte IGN - Plus long parcours des trois sources, mais non située directement sous le mont Gerbier-de-Jonc) indiquée sous la ferme du Sagnas ; elle coule dans un environnement naturel et sort de terre dans un pré, sous une lauze qui porte l’inscription « Ici commence ma course vers l’Océan… »44° 50′ 17″ N, 4° 13′ 34″ E, altitude : 1 404 m.
La « source authentique » et la « source véritable » sont distantes d’environ 1 km. Le fleuve n’est donc au départ qu’une multitude de filets d’eau constituant autant de petitsruisseaux qui se rejoignent rapidement.
Le mont Gerbier-de-Jonc, au pied duquel la Loire prend sa source.
La Loire se tourne ensuite en direction générale du nord pour remonter l’est duMassif central. Le premierbarrage rencontré est celui deLa Palisse, enArdèche, qui fait partie de l’aménagementhydroélectriqueEDF deMontpezat. Cet ensemble debarrages et deconduites forcées, construit dans les années 1950, détourne une partie de l’eau du bassin supérieur de la Loire vers celui de l’Ardèche et la vallée duRhône[22].
Appelé la gorge des roches par les ingénieurs des mines, ce défilé sauvage s’allonge sur 32 km deSaint-Priest-la-Roche au sud (en amont) àVillerest au nord (en aval). Avant la mise en service du barrage de Villerest, c’était la partie la plus impressionnante des gorges de la Loire. Il est décrit en1837 comme étroit, profond, sévère, avec des parois escarpées ou à-pic de roches sombres aux formes abruptes et tourmentées, menaçant l’éboulement par leurs larges fractures. Le fond de gorge, entièrement occupé par la Loire en de nombreux endroits resserrés, ne laissait qu’occasionnellement place à un étroit sentier sur une rive ou l’autre. La rivière y avait un flot tumultueux, sauf rares et courtes exceptions. Les deux passages les plus mal famés étaient l’étroit dePinay, juste avant les 12 km deporphyre du défilé deNeulise entreFeurs etRoanne ; et l’étroit du Perron (« saut-du-Perron »), à la fin du même défilé de Neulise[24]. À l’étroit de Pinay, de gros rochers barraient une partie du cours de la Loire qui s’engouffrait en gros tourbillons dans un passage de moins de 15 m de large.Au saut-du-Perron, juste avantVillerest, àSaint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, la rivière tourbillonnait fortement dans son lit resserré dans un tournant, avec des rochers à fleur d’eau et une très fortehoule. Un rocher planté au milieu du courant à Saint-Maurice-le-Dézert, était également fort craint des mariniers[26]. Lebarrage de Villerest, mis en service en 1985, a submergé la quasi-totalité de la longueur de la gorge de Neulise.
AprèsRoanne la pente de son cours diminue sensiblement alors que l’altitude baisse. Elle creuse son lit vers le nord dans une couche d’éboulis et d’alluvions, de sables et d’argiles. Son cours s’assagit et ralentit, sa vitesse cesse d’être un handicap majeur pour la batellerie. Sortie duMassif central, juste avant le nivernais elle s’infléchit vers le nord-ouest et commence à remblayer son lit. C’est le début de cette particularité ligérienne : l’exhaussement du lit, qui est la cause directe de phénomènes particuliers à la Loire[16] (voir section suivante « Exhaussement du lit de la Loire »).
Saconfluence avec l’Allier àCuffy (18), près deNevers (58), double sa taille. L’Allier pourrait même être le cours principal, et la Loire son affluent, selon les fluctuations de leursdébits respectifs.
Se chargeant vigoureusement d’alluvions dans son pays natal montagneux, elle les dépose tout le long de son cours dès qu’unepente plus douce l’assagit. En s’accumulant, ces alluvions remblaient son cours, chassent la Loire de son proprelit en l’élevant, et causent des infiltrations dans les couches de terrains perméables. Ses affluents, moins puissants, arrivent alors pour la confluence à un niveau plus bas que la Loire ; ils doivent donc la longer en parallèle jusqu’à pouvoir rattraper la différence d’altitude plus bas en aval. On peut citer comme exemple leLoiret, que l’on considère maintenant comme une résurgence et qui s’embourbe dans desmarécages avant de confluer ; ou encore enTouraine la région naturelle du Véron entre la Loire et laVienne. C’est aussi la cause de la multitude d’étangs, roselières, marécages,boires (anciens bras de la Loire), mares et autres terrains humides qui bordent la Loire sur une si large étendue de chaque côté de son cours[16].
Autre conséquence de l’exhaussement constant du lit de la Loire moyenne, son cours possède unlit mineur oupetite Loire, cheminant dans lelit majeur ougrande Loire. Lelit majeur sert à absorber les surplus d’eau. C’est le lit mineur que les hommes ont cherché à canaliser par desduits (oudhuis), digues submersibles parallèles à l’écoulement. Beaucoup, plantées d’arbres, sont maintenant en ruines[16].
Cet exhaussement avec toutes ses conséquences caractéristiques, commence dès la sortie du Massif central et perdure jusqu’à ce que le fleuve rencontre leMassif armoricain[16].
Avant de bifurquer vers le sud-ouest àOrléans, la Loire entre à Gien dans la zone au sous-sol de calcaire lacustre de la Beauce, qui participe de la géologie duBassin parisien. De plus à partir deGuilly (7 km en aval deSully-sur-Loire) et sur environ 33[27] à 50 km elle traverse le val d’Orléans, une vallée d’alluvions dont les couches peu épaisses laissent parfois la roche-mère à nu[28]. L’eau dissout le calcaire ; celle de la Loire (légèrement acide[29],[N 2]) dissout la roche-mère ; sur ces 50 km, son cours prend une pente à 5 % alors que la pente du terrain n’est que de 1 %[28]. Et dans cette zone de calcaires fissurés, une bonne partie du débit d’étiage est souterrain[16] : elle y perd entre 7 et20m3/s[28] dans un réseaukarstique particulièrement développé[29] qui ne lui restitue son eau qu’en aval de la confluence avec son affluent le Loiret. Ce dernier est en partie formé derésurgences de la Loire[30], sa source (appeléele Bouillon, dans leparc floral de La Source, quartier d’Orléans-la-Source) étant un des points d’accès classiques du réseau karstique[29] et activement exploré[31]. Mais l’eau restituée au fleuve à une dizaine de kilomètres en aval d’Orléans provient également de résurgences se formant dans le lit même de la Loire[30].
Par ailleurs, les résurgences dans le lit de la Loire causent l’apparition desables mouvants, responsables de beaucoup de noyades[16].
De plus il existe dans cette zone deuxnappes phréatiques : l’une retenue dans les alluvions et l’autre, dite nappe de Beauce (la plus étendue en France et captant 20 milliards dem3)[30]. Ces deux couches sont séparées à l’est de Châteauneuf-sur-Loire par descouches imperméables mais communiquent entre elles à l’ouest[30], ce qui prédispose à des remontées de nappes et aggrave notablement les risques d’inondation lors des crues[33].
À partir deDonges, la rive nord de la Loire devient une zone industrielle de première importance où l’on rencontre une raffinerie pétrolière, des terminaux méthaniers, des usines chimiques et ce jusqu’à Saint-Nazaire et ses célèbres Chantiers de l’Atlantique.
La Loire est un fleuve moyennement abondant. Lalame d’eau écoulée dans son bassin versant est de 251 millimètres annuellement, ce qui est quelque peu inférieur à la moyenne d’ensemble de la France (plus ou moins 320 millimètres). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre modéré de7,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Elles sont dans une certaine mesure irrégulières, souvent brutales, et parfois énormes. Des villages entiers ont disparu, rongés par lescrues successives (comme Thuy près deSaint-Laurent-Nouan, dans leBlésois). Près d’Avrilly et deChambilly à l’est duBourbonnais, une fois par an lebailli des justices locales tenait assises dans unetoue au milieu de la Loire en mémoire des localités ainsi disparues[16].
Les hauts bassins de la Loire et de l’Allier ne connaissent que lescrues ditescévenoles : des pluies courtes mais intenses sur de petits bassins versants. Elles sont d’origine méditerranéenne, et sauf circonstance exceptionnelle n’ont pas d’effets en aval deVillerest. La crue cévenole de 2003, qui s’est fait ressentir jusqu’en Loire moyenne, a été grossie par un apport important de précipitations sur leMorvan.
Tout le reste du bassin connaît des crues de type océanique : longues périodes pluvieuses amenées par l’influence océanique, généralement en saison froide, s’étendant sur une grande partie du bassin versant. Une seule période pluvieuse limite les crues dans les sous-bassins tels que ceux de laVienne, duCher, de l’Indre, de laMaine, de laSarthe ou duLoir. Plusieurs périodes pluvieuses en succession rapprochée (à quelques jours d’intervalle seulement), induisent un cumul de débit entre la Loire et ses affluents et peut générer une crue dangereuse en basse Loire – témoin celle de. Les crues dangereuses pour les bassins versants de plus faible surface sont amenées par des pluies intenses et courtes. Les crues mixtes sont les plus redoutables sur l’ensemble du bassin, et en particulier en Loire moyenne. Depuis le début duXIe siècle on a compté 17 de ces crues catastrophiques, soit une moyenne de 3 à 4 grandes crues par siècle[5].
Les crues de la Loire sont connues de longue date[36].Elles se succèdent parfois en série, comme dans la période 1749-1753 : cinq ans qui virent cinq crues sur tout le cours moyen du fleuve[16].Mais les crues ne sont pas un phénomène cyclique obéissant à un rythme particulier. La fréquence des crues est exprimée par la notion de période de retour : ainsi, par exemple, une crue décennale n’est pas une crue se produisant tous les dix ans mais une crue qui chaque année, a une chance sur dix de se produire. Telle période de dix ans peut ainsi connaître plusieurs crues décennales, ou aucune.Il est impossible de prévoir la survenance d’une crue avant que ne se produisent les phénomènes météorologiques qui en sont la cause.
ÀCinq-Mars-la-Pile en Touraine on a relevé 7,35 m au-dessus de l’étiage en 1755, et 7,1 m en 1788. Le déluge deSaumur en 1615 vit la rupture conjointe des levées de la Loire, du Thouet et de l’Authion et laissa de cuisants souvenirs.Pour la Loire supérieure l’année marquante entre toutes fut 1790 avec les dévastations conjuguées de laDore qui anéantit un quartier deCourpière et le port de la Care àPuy-Guillaume, de l’Allier débitant 3 800 m3/s àPont-du-Château et 7 000 m3/s àMoulins où il détruit 654 maisons ; et de la Loire supérieure qui annihile le port deDigoin et 65 maisons du quartier de la marine, ainsi que les bas quartiers deNevers où elle abat trois arches du pont[16].
De nombreuses maisons anciennes comportent desmarques de crue sur leurs murs. Nombre d’entre elles datent de la campagne de pose de plaques commémoratives dans les zones inondées qui fut entreprise en 1856 pour conserver le souvenir de la catastrophe[16].
Au contraire des crues, la Loire connaît parfois des périodes très sèches et son lit est réduit au minimum. C’est ainsi que les années 1870 et 1949 représentent les plus bas historiques du débit de la Loire.
La Loire à Nevers en période de canicule (été 2003).
La Loire à Nevers au cours d'un printemps très chaud ().
Bien que la Loire soit considérée comme une entité écologique exceptionnelle (le dernier grand fleuve relativement « sauvage » de France) et corridor biologique d’importance nationale et paneuropéenne pour lamigration de nombreux poissons et pour lamigration aviaire, elle n’est pas épargnée par la pollution diffuse issue des rejets directs ou indirects, pas ou mal épurés, duruissellement agricole (engrais,pesticides,matières en suspension issues de l’érosion des sols) et duruissellement urbain ainsi que desretombées atmosphériques. Elle fait l’objet d’actions de surveillance, d’études, de prévention et de dépollution concertées dans le cadre d’unPlan Loire grandeur nature[38].
Une étude[39]écotoxicologique publiée en, conduite parVetAgro Sup et le muséum d’Orléans, à l’échelle du bassin de la Loire durant trois années consécutives a porté sur la contamination de mollusques, crustacés, poissons etsuperprédateurs (balbuzard, loutre, etc.) par 54 polluantsxénobiotiques[40]. L’étude a confirmé que l’ensemble des espèces et duréseau trophique est contaminé à divers degrés par de nombreux polluants[40]. Cette étude devrait être suivie d’analyses plus pointues et de recommandations aux gestionnaires et décideurs[40] ;« Aucun individu d'aucune espèce n’est apparu exempt des xénobiotiques recherchés, quel que soit le site retenu dans le bassin de la Loire » y compris par des substances préoccupantes dontpolychlorobiphényles (PCB), pesticides organochlorés et mercure qui comptent parmi les plus fréquemment retrouvées[40]. Quelques espèces représentatives des capacités debioaccumulation dans ce milieu (balbuzard,loutre,cormoran etsilure) vont être étudiées plus précisément sur la Loire moyenne (du bec d’Allier àTours) en 2013 et 2014, y compris pour des résidus médicamenteux susceptibles d’affecter la biodiversité par leurs effets deperturbateurs endocriniens[40]. Chez les espèces au sommet de la chaîne alimentaire comme le balbuzard, les quantités de polluants sont très élevées, quels que soient l’âge et le sexe de l’oiseau (1 mg/kg environ pour la somme des pesticides analysés, auxquels il faut ajouter plus de 0,5 mg de PCB, 0,4 mg de désherbant et presque autant de pesticides organophosphorés).
Par ailleurs, en la Loire - après leCher et avant laVienne - est polluée par descyanobactéries mortelles (13 chiens morts) produites par des algues elles-mêmes favorisées par les nitrates, les températures d’été et les eaux calmes de l’étiage saisonnier[49],[50].
Les rives de la Loire abritent également lacentrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, laquelle a rencontré deux accidents : en1969 sur le réacteur A1 et en1980 sur le réacteur A2. La présence de traces de plutonium en aval de la centrale serait notamment imputée à ces accidents[51].La datation de l'apport de plutonium a pu être faite grâce aux prélèvements réalisés àMontjean-sur-Loire[52],[53]. L'affaire a été classée « sans suite » car la radioactivité dans la Loire n'est pas supérieure à celles des autres sites nucléaires français[54].
Depuis l'Antiquité, malgré une navigabilité limitée et temporaire[N 7], la Loire est une voie de communication à longue distance (transport de personnes, flux de marchandises et d'informations) avec notamment les populations du pourtour méditerranéen, alors qu'elle a longtemps constitué une frontière naturelle voire une barrière ethnique ou culturelle : frontière géographique imposant des points de passage et d'aménagement du fleuve (ponts, gués, pêcheries…), frontière politique entrepeuples gaulois (à laquelle succéderont leslimites des diocèses) et desprovinces romaines, frontière sociale entrelangue d'oïl etlangue d'oc[55].
Au fil des ans, le manque d’eau, les crues excessives, l’embâcle ou la présence de glace pouvaient suspendre radicalement jusqu’à 5 à 6 mois l’activité marinière ligérienne. Ainsi, en février 1803 à Orléans, le fleuve estpris par la glace sur toute sa largeur et le maire doit faire décharger toutes les péniches de peur qu’elles ne soient emportées par ladébâcle[56]. Mais le déplacement incessants des sables en bancs allongés ou grèves, parfois créateurs d’îlots, demandait en outre une vigilance constante aux flotteurs et bateliers.
Le programme de rééquilibrage du lit de la Loire sous maîtrise d'ouvrage deVNF, répond aux objectifs du Plan Loire Grandeur Nature[N 8].
Probablement bien avant l’époque médiévale, ce danger due à la divagation outrancière d’un fleuve capricieux en aval d’Orléans avait justifié l’installation de digues parallèles pour resserrer les eaux — avec l’appui de barrages parfois équipées de relâches — et limiter les dépôts gênant la navigation. En rive droite apparaissent de Blois à Angers des digues isolées, puis progressivement connectées qui sont dénommées sous le nom générique de « levée de Loire ». Un capitulaire du roiLouis le Pieux confirme leur existence légale, et ces installations à protéger et à entretenir par les communautés riveraines reconnues avec le statut demonument public par l’administration d’Henri II Plantagenêt. Ces installations d’intérêt public semblent se généraliser en amont, jusque dans l’Orléanais sousLouis XI. De 1496 à 1711, les historiens ligériens estiment qu’elles ont été rompues au moins vingt-sept fois par le fleuve. Mais la science des aménageurs à partir duXVIIe siècle remplace les murs en talus par des perrés en pierre detuf, reposant sur deux rangs de pilotis, des deux côtés des abords des villes[N 9]. La crue de 1799 consacre la belle résistance de ses structures protectrices parfois vieilles de plus d’un siècle.
Ainsi l’espace est depuis des millénaires une préoccupation constantes des autorités publiques, des communautés locales représentantes à l’ordre princier ou régalien. Et notre époque ne déroge point à la règle. Ainsi le,Michel Barnier, ministre de l’Environnement du gouvernement d’Édouard Balladur, annonce le « plan Loire grandeur nature », un plan global d’aménagement du bassin de la Loire visant à concilier laprotection des personnes et des biens notamment face auxinondations, la préservation des milieux naturels et le développement économique durable[38].
La Loire est le seul fleuve d'Europe à pouvoir être remonté à la voile sur près de 400 kilomètres. Orienté est-ouest sur cette distance, il permet à la remonte la navigationau portant de Nantes à Orléans grâce aux vents dominants d'ouest. Par la suite, en amont d'Orléans, le cours orienté nord-sud peut être remonté grâce auhalage. Jusqu'au début duXIXe siècle, la Loire, grâce àson bassin qui couvre le cinquième de la France métropolitaine et sa grandebatellerie à voile, représente l'axe économique majeur du pays[57].
Ces péages ou leurs abords immédiats à proximité de route étaient en général surveillés par un réseau de tours de guet, installations parfois transformées en châteaux vers leXIIe siècle, garantes de la surveillance et de la protection de la voie fluviale en échange de contributions fiscales diverses et parfois abusives. Cette surveillance extrêmement vigilante de la voie d’eau commence avant la navigation et même le flottage en Forez, car la voie de la jeune Loire se confond avec une vieille voie traditionnelle devenue route carolingienne vers Le Puy et le Velay[N 12].
En 1830 leflottage du bois était autorisé sur environ 28 lieues terrestres non navigables du cours de Loire, deRetournac enHaute-Loire à La Noirie, en amont de Roanne[58]. La descente de train ou flotte de sapin en saison était encore une activité prospère. Elle servaient parfois à construire desgabarres ou dessapines[N 13].
Le flottage en train aménagé était également pratiqué dans la partie d’aval navigable à partir de La Noirie, suivant d’autres règles coutumières, plus strictes.
Un grand pont est généralement ungros œuvre durable rare avant leXIXe siècle, souvent limité à un rare espace urbanisé, à moins qu’il ne soit précaire ou démontable. Mais il existait plusieurs centaines de gués, ainsi que de possibilités de traverser en bac et ponton.
Pendant longtemps les gens se sont accommodés de crues qui, bien que parfois impressionnantes, n’ont finalement jamais causé de catastrophes générales. Les maisons étaient juchées sur des buttes et les inconvénients des crues étaient largement compensées par la fertilité sans effort que lelimon déposé confère aux terres périodiquement inondées[16].
Cependant dès leMoyen Âge desturcies (digues) discontinues sont construites pour protéger les lieux les plus exposés à l’aide de pieux, de fascines, de clayonnages, de remblais et de plantations d’arbres. On en voit dès leXIIe siècle, étendues parLouis XI à l’Orléanais et à laTouraine[16],[36].
FinXVIIIe siècle lesPonts et Chaussées réussissent à établir un équilibre précaire dans les intérêts conflictuels mis en jeu. Cet équilibre est rompu lorsque l’on approfondit un chenal de navigation. Surviennent alors les dramatiques inondations de 1846, 1856 et 1866. Leur bilan est suffisamment lourd pour que prévale enfin la stratégie plus souple desPonts et Chaussées. Sous l’impulsion de l’ingénieurGuillaume Comoy, les réservoirs sont rétablis, les digues existantes sont consolidées sans être rehaussées, une carte de la Loire est dressée au 1/20 000 et une surveillance stricte des niveaux des eaux et de la vitesse de propagation des crues est mise en place[16].
Ledroit de boëtte levé par la « Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et fleuves descendant en ycelle », sert en premier lieu à financer le nettoyage et balisage printanier (en début de saison de navigation) du lit mineur de la Loire, et à l’entretien de tous les éléments servant à la navigation ; ce qui comprend aussi leshausserées (chemins de halage) et inclut les affluents navigables.
Le balisage se fait avec des perches ou gaules de saules que l’on plante de chaque côté dujard ; à droiteen baissant (côté galerne, en direction de l’aval), les perches gardent une touffe de feuilles ; aux perches plantées à gauche, les baliseurs cassent l’extrémité supérieure en laissant pendre le bout cassé à angle aigu.
En plus des tâches de nettoyage habituelles sur toutes rivières (fauchages d’herbes aquatiques, dégagements de troncs d’arbres et autres), il s’agit aussi de retirer tous les bâtons de marine perdus par les mariniers, les pieux perdus des filets de pêcheurs, et généralement tout ce qui entrave la circulation des bateaux – ce qui ne va pas toujours sans opposition de la part des riverains et surtout des seigneurs locaux[16].
En- le port de la Noierie est aménagé en amont deSaint-Just-Saint-Rambert. Il est destiné à devenir tête de ligne pour le transport du charbon dans le haut pays[16].
Aménagements de longue haleine de l’administration desPonts et Chaussées
Un « canal latéral à la Loire » est initié en 1821 sousla Restauration. Vitrine de ce régime aménageur, il doit longer la rive gauche de Roanne à Briare avec de nombreuses œuvres d’art, la prise d’eau s’effectuant à Digoin. Le coût revu à la hausse dépasse 38 millions de francs lors de son ouverture à la navigation en 1838 par lamonarchie de Juillet qui récupère les lauriers de sa conclusion dans un climat politique morose.
La dernière phase amont de construction ducanal de Roanne à Digoin, de à sera finalement le dernier effort d’aménagement entrepris avant l’arrivée du chemin de fer[16]. L’estimation du fret ferroviaire dissuade de nombreux projets trop coûteux. L’adaptation au gabarit Freycinet restreindra cecanal latéral à la Loire à la jonction de Digoin à Briare.
Aménagements à large échelle
De gros travaux sont effectués sur le cours de la Loire supérieure de à. La compagnie La Gardette signe un contrat avec la couronne, s’engageant à aménager le cours de la Loire pour la rendre navigable jusqu’àMonistrol. Elle ne peut pas tenir cet engagement en totalité, et un avenant en la dispense de remplir le contrat pour la section de fleuve en amont de Saint-Just-Saint-Rambert.Les travaux les plus importants furent réalisés par la compagnie La Gardette quand elle élimina en les rochers qui barraient le cours de la Loire à l’étroit dePinay. Cette opération rendit la Loire accessible en amont, ce qui permit l’essor de la construction derambertes àSaint-Rambert-sur-Loire.
Le sable de Loire n’est pas une ressource inépuisable. La « production » annuelle de sable par la Loire est estimée entre 500 000 et 1 million de tonnes. Tant que l’extraction du sable ne disposait que de moyens artisanaux, le prélèvement humain était largement inférieur à cette production.
Depuis des décennies, les maraîchers nantais utilisaient du sable de Loire :500 tonnes par hectare et par an[à vérifier]. Leurs besoins annuels sont évalués à 600 000 tonnes. Après certains semis (carotte, mâche, radis), un fin voile de sable était épandu sur le sol. Cet apport contribuait au fil des ans à alléger les sols trop lourds ; ces sols se réchauffaient plus vite au printemps. Ce sable contribuait ainsi à la précocité, à la qualité, à la saveur et à la réputation des légumes nantais. Les maraîchers nantais utilisent maintenant du sable de mer dont une partie vient probablement de la Loire.
Malgré plusieurs barrages et d’importantes protections latérales contre les crues (des turcies ou levées),la Loire est souvent présentée comme le « seul grand fleuve sauvage » survivant en France : elle est aussi un « royaume »[réf. nécessaire] de paysages somptueux et de milieux naturels très riches. Mais cette appellation,selon les archéologues nauticiens et autres historiens, est très abusive[réf. nécessaire] : la Loire est un fleuve « civilisé » depuis l’Antiquité, du fait de sa position privilégiée, avec leRhône, dans l’isthme français entre les mondes méditerranéen et atlantique. Très tôt elle a connu des aménagements pour favoriser la navigation et protéger les populations riveraines de ses crues légendaires. La Loire a engendré une civilisation ligérienne qui lui est propre, avec ses traditions, ses savoir-faire, ses coutumes, son parler, même si aujourd’hui, avec la disparition de sa navigation, cette identité est perçue de manière moins évidente.Parler de la Loire comme d’un « fleuve vivant » serait plus approprié[réf. nécessaire] au regard dulit en tresse qui le caractérise et qui donne à ses paysages un air de jungle originelle.
L’adjectif signifiant relatif à la Loire est « ligérien », d’après le nom du fleuve enlatin,Liger, lequel a donné le nom françaisLoire, en langue ligérienneLoère et les noms occitansLéger etLeire.
↑Le pH de l'eau de la Loire s'est légèrement acidifié au cours des 30 ans entre 1980 et 2010, sa moyenne annuelle de pH passant de 8,65 à 8,3. VoirEmmanuelle Joigneaux, « État qualitatif des eaux de la nappe du Val d’Orléans : Impact du changement climatique et gestion durable de la ressource »,doctorat Sciences & technologies – Institut des Sciences de la terre d'Orléans,,p. 381(lire en ligne, consulté le).
↑à une époque où les tenants de ce « discours géographique national » se souciaient comme d'une guigne des ultimesbateliers ou mariniers du fleuve et de ses affluents, qui avec leurs familles à moitié paysannes disparaissaient inexorablement avec l'essor rapide des transports par chemin de fer et par route, le plus souvent contraint de prendre le chemin de l'exode rural vers un emploi nourricier.
↑En amont, le fleuve traverse principalement le territoire desÉduens. Plus en aval, lesCarnutes contrôlent avecCenabum (Orléans) la grandeboucle de la Loire. Au-delà, ce ne sont que de petites cités qui occupent le bassin aval :Turones en Touraine,Andécaves en Anjou,Namnètes etAmbilatres contrôlant la rive nord et sud de l'estuaire de la Loire. CfAlain Bouthier,Archéologie fluviale de la Loire et de ses affluents, Grandvaux,,p. 43
↑Cette restauration hydro-morphologique a pour objectif de rééquilibrer la morphologie du lit du fleuve tout en préservant ses différents usages (halieutiques, aquacoles, touristiques, industriels), par le remodelage d'épis (par arasement, raccourcissement ou suppression) et la réalisation de seuils à échancrure appelés aussi épis à radier séparés. La Loire a été chenalisée dès leXVIIIe siècle via le creusement d'un chenal unique et endigué et a fait l'objet depuis 1850 de nombreux travaux pour améliorer les conditions de navigation entre Nantes et Angers, puis développer un axe fluvial de dimension européenne :dragages pour remédier à son envasement, canalisation du lit mineur par desdigues et des épis (1904-1924) pour concentrer l'écoulement de l'eau dans un chenal unique, et intensification de l'extraction industrielle degranulats jusqu'au début des années 1990. Ces travaux ont entrainé, entre Nantes etLes Ponts-de-Cé, l'érosion et l'enfoncement du lit mineur qui accélère l'incision fluviale, l'abaissement des lignes d'eau d'étiage, la déconnexion progressive des annexes fluviales (bras secondaires se retrouvant perchés au-dessus du lit, asséchés et boisés), laperte de biodiversité au niveau de cesbras-morts, la destruction de sites archéologiques jusqu'alors enfouis (ports, restes de pêcheries et de moulins médiévaux…), etc. ), l'extension dubouchon vaseux et la remontée du front de salinité jusqu'à Ancenis qui modifie la qualité des prises d'eau industrielles et agricoles entre Nantes et Saint-Nazaire, ainsi que les prises d'eau potable (l'agglomération nantaise ayant du déplacer son captage d'eau potable àMauves-sur-Loire). CfPaul Fattal, Thierry Guineberteau, « Problèmes environnementaux et territoires estuariens : l’estuaire de la Loire »,Bulletin de l’Association de géographes français,vol. 76,no 2,,p. 142-149(DOI10.3406/bagf.1999.7984),Florentina Moatar, Nadia Dupont (dir.),La Loire fluviale et estuarienne. Un milieu en évolution, Éditions Quæ,,p. 104-121
↑Une largeur type de levée duXVIIe siècle avoisine à sa base 25 à 30 mètres, laissant 6 à 12 mètres sur la voie avec parapet.
↑La navigation descendante commence en 1830 à La Noirie. Lire infra flottage.
↑Cet aspect historique est présenté par le musée de la marine de la Loire à Châteauneuf-sur-Loire.
↑L'évolution de la conception des radeaux et autres bateaux, tels que sapines et autres gabarres, peut être retrouvé au musée de la Loire dénomméObservaloire à Digoin, ainsi qu'au musée de Châteauneuf-sur-loire déjà cité.
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↑ab etcAlexis Guttierrez et Stéphane Binet, « La Loire souterraine : circulations karstiques dans le Val d’Orléans »,Geosciences,no 12,,p. 42-53(lire en ligne, consulté le),p. 42.
↑a etbLes risques d'origine fluviale en Val de Loire et leurs gestions par les sociétés du passé : les apports de la géoarchéologie, par C. Castanet. DansLa Loire, Dessus dessous, éditions Faton.
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Emmanuèle Gautier (Laboratoire de géographie physique UMR 8501 CNRS Paris 8), « Construction sédimentaire d’une plaine d’inondation, bio-métamorphose et réponse topo-sédimentaire du fleuve Loire », in Séminaire techniqueLe transport sédimentaire : principes et expériences dans le bassin ligérien, tenu le jeudi à Vierzon, dans le cadre du « Plan Loire, Grandeur nature 2007-2013 »,« Présentation personnelle en ligne – lien brisé »(Archive.org •Wikiwix •Archive.is •Google •Que faire ?)
La Loire, Cahiers de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, 2009.