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Loiré

47° 36′ 55″ nord, 0° 58′ 43″ ouest
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Ne doit pas être confondu avecLoire,Loir ouLoiret.

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Pour les articles homonymes, voirLoire (homonymie).

Loiré
Loiré
L'entrée nord de Loiré.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementMaine-et-Loire
ArrondissementSegré
IntercommunalitéAnjou Bleu Communauté
Maire
Mandat
Jacques Robert
2020-2026
Code postal49440
Code commune49178
Démographie
GentiléLoiréen
Population
municipale
884 hab.(2022en évolution de +2,67 % par rapport à 2016)
Densité26 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 36′ 55″ nord, 0° 58′ 43″ ouest
Altitude43 m
Min. 32 
m
Max. 90 
m
Superficie33,73 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSegré-en-Anjou Bleu
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Segré-en-Anjou Bleu
LégislativesSeptième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Loiré
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Loiré
Géolocalisation sur la carte :Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Loiré
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Loiré
Liens
Site web[1]
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Loiré est unecommune française située dans ledépartement deMaine-et-Loire, enrégionPays de la Loire.

Loiré est une commune rurale duHaut-Anjou, peuplée de 879 habitants en 2014. La commune s'étend sur3 373 hectares ; elle compte un village et de nombreux hameaux. Loiré est traversée par la rivière l'Argos, et elle se trouve sur l'axe entreNantes etLaval puisAlençon, entre les petites villes deCandé etSegré. L'économie de la commune est principalement tournée vers l'agriculture, et notamment la production de pommes et l'élevage bovin.

Le village de Loiré remonte probablement à unevilla gallo-romaine qui a perduré jusqu'à l'époque carolingienne. Unconcile réunissant les évêques de l'Ouest de la France s'y serait tenu sousCharlemagne. Après l'an mil, une seigneurie de Loiré se développe, avec pour chef-lieu la Motte-Cesbron, tandis qu'un prieuré est fondé à la Roche-d'Iré.

La paroisse de Loiré fut durement touchée par les affrontements entreLigueurs et partisans du roi lors desGuerres de religion. Sous laRévolution, la commune devint un important repère royaliste. La population s'engagea massivement dans laChouannerie. Un fonctionnaire de l'époque écrit d'ailleurs à propos de la commune : « Qui dit Loiré, dit laVendée. » La commune s'est illustrée auXIXe siècle en étant un foyer de progrès agronomique, sous l'impulsion de propriétaires terriens. La commune conserve un patrimoine architectural conséquent, avec plusieurs châteaux et manoirs ainsi que des petites chapelles.

Géographie

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Situation

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Carte de situation dans l'intercommunalité.
Loiré (en rouge) enMaine-et-Loire, avec sonintercommunalité (orange) et le bassin de vie de Candé (bleu).

Loiré est située dans la partie nord-ouest du département deMaine-et-Loire, à mi-chemin entreCandé etSegré et entrePouancé etAngers. Loiré est historiquement et culturellement située dans l'Anjou, et plus précisément dans leHaut-Anjou. La commune est voisine de laBretagne historique, puisqu'elle est non loin de la limite de laLoire-Atlantique. Loiré se trouve à 8 km au nord deCandé, 14 km au sud deSegré, à 47 km au nord-ouest d'Angers, à 65 km au sud deLaval et à 70 km au nord-est deNantes[1]. La commune est isolée des grands pôles urbains ; elle se trouve dans lebassin de vie deCandé, qui regroupe cinq autres communes, et appartient aubassin d'emploi deSegré[2].

Les communes limitrophes sontChallain-la-Potherie,Ombrée d'Anjou sur quelques mètres (ancienne commune duTremblay),Segré-en-Anjou Bleu (anciennes communes duBourg-d'Iré et deSainte-Gemmes-d'Andigné),Chazé-sur-Argos etAngrie. Toutes ces communes sont situées en Maine-et-Loire.

Communes limitrophesde Loiré
Ombrée d'AnjouSegré-en-Anjou Bleu
Challain-la-Potheriede LoiréChazé-sur-Argos
Angrie

Géologie et relief

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Carte géologique de Loiré montrant les principales formations présentes dans le sous-sol.
Carte du sous-sol de Loiré. Formations visibles sur la commune :
  • Quartzites, siltites et grès du Briovérien
  • Résidus d'altérites et colluvions limoneuses
  • Altérites supposées paléogènes
  • Grès armoricain
  • Alluvions et réseau hydrographique

La superficie de la commune est de 33,73 km2 ; son altitude varie de32 à 90 mètres[3].

La commune se trouve sur leMassif armoricain, ensemble montagneux très ancien et très érodé, qui s'étend duFinistère aubassin parisien. Ce massif est composé de plusieurs unités géologiques parallèles, qui s'étendent sur des axes nord-ouest/sud-est. La commune est presque entièrement située sur le grand domaine deBretagne centrale, datant duBriovérien. Il est composé degrès, desilts et dequartzites formant des alternances. Ces sédiments briovériens résultent de l'érosion du massif armoricain. Ce domaine s'étire du Finistère à l'Anjou, et la ville deRennes se trouve également sur ce même domaine. Les roches forment des paysages faiblement vallonnés, et qui correspondent au bassin versant de l'Argos. Dans ce domaine, le réseau hydrographique est peu tributaire des structures hercyniennes. Les zones de plus faible altitude sont couvertes de formations résiduelles d'altérites et de colluvionslimoneuses des versants tandis que les bords de l'Argos comprennent des sables rouges et des cailloutis duPliocène. Les hauteurs, notamment autour de la Roche d'Iré, présentent des recouvrements argileux faits d'altérites, supposéespaléogènes[4].

L'extrême sud de la commune, au-delà de l'Argos, se trouve sur le domaine deSaint-Julien-de-Vouvantes. D'âgepaléozoïque, ce domaine forme une ligne de crête bien visible, dominant le reste du paysage d'une trentaine de mètres. La limite communale suit cette crête, qui isole Loiré de la commune d'Angrie. Ce domaine comprend surtout des grès de l'Arénig[4]. La limite sud de la commune comprend les altitudes les plus élevées, notamment sur la partie ouest, autour du bois de Vallière où la commune culmine à 90 mètres. La ligne de crête s'affaisse vers l'est pour descendre à environ 74 mètres. En contrebas, la vallée de l'Argos comprend les altitudes les plus basses de la commune (43-32 mètres). Au nord, le territoire possède un relief plus hétérogène, alternant des zones planes et des collines plus ou moins prononcées, dont l'altitude atteint 72 mètres à la Roche d'Iré, 87 mètres vers la Martinaie ou 66 mètres à Piedemanche. Au centre du territoire, la vallée du ruisseau de la Masse forme une dépression descendant à 56-42 mètres[5].

Hydrographie

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Photographie de l'Argos à Loiré.
L'Argos près du bourg.

Loiré est entièrement située sur le bassin versant de laLoire. Pratiquement tout le territoire communal est drainé par l'Argos, qui prend sa source dans la commune voisine deChallain-la-Potherie et qui se jette dans l'Oudon àSegré. L'Oudon, long de 30 km[6], est lui-même affluent de laMayenne, affluent de la Loire via laMaine. L'Argos coule l'ouest en est, parallèlement à la limite sud de la commune. Il longe le bourg par le sud. L'Argos possède un affluent à Loiré, le ruisseau de la Masse, long de 7 km[7]. Il prend sa source à l'extrême nord-ouest de la commune, puis la traverse du nord au sud pour se jeter dans l'Argos après le bourg. Deux petits ruisseaux, dont celui de Champiré, ont leur source autour de la Roche d'Iré. Ils se jettent dans laVerzée àSainte-Gemmes-d'Andigné.

L'Argos est un cours d'eau assez artificialisé, avec un lit et des berges uniformisés, et une végétation de bordure en partie absente. Cette situation résulte des recalibrages effectués dans les années 1970. Les eaux de l'Argos, utilisées pour l'abreuvage, sont de qualité médiocre en ce qui concerne la présence denitrates et de macropolluants. La directive cadre de l'eau prévoit un bon état du cours d'eau et de ses affluents pour 2027, prévoyant notamment la restauration de la trame écologique autour de la rivière. L'Argos a un débit annuel de 0,634 m3/s. Le débit est plus important en hiver, avec un pic à 2,160 m3/s en janvier, et il est plus faible en été, avec un minimum de 0,028 m3/s en août[8].

Paysages naturels

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Photographie montrant un paysage de champs et de bois depuis une colline.
Paysage de la commune vu depuis la limite sud de la commune, près de son point culminant.

Loiré se trouve sur l'unité paysagère desMarches entre la Bretagne et l'Anjou. Celle-ci correspond à un plateaubocager présentant les ondulations nord-ouest/sud-est dumassif armoricain, alternant crêtes boisées et vallées humides. Les fonds de vallons sont couverts par un bocage plus ou moins dense, qui a totalement disparu à certains endroits depuis lesremembrements duXXe siècle. Ceux-ci ont également laissé de grands espaces dénudés sur les hauteurs, dévolues aux grandes cultures. es hauteurs présentent aussi quelques affleurements ardoisiers, appelés « grées », et couverts delande. La ligne de crête qui borde le sud de la commune est toujours couverte de bois. Le bourg est placé sur un vallonnement secondaire, dans le vallon de l'Argos. Il se signale au loin par son clocher, tandis que les écarts sont plus discrets dans le paysage, en dehors des bâtiments agricoles modernes et massifs. Le paysage est animé par un important petit patrimoine constitué de châteaux de plaisance, de manoirs et de chapelles[9].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Pays de la Loire etClimat de Maine-et-Loire.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[10]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Angrie à 5 km àvol d'oiseau[12], est de12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Voies de communication et transport

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Photographie de la contournante du bourg.
La D923 au niveau du contournement du bourg.

Loiré est traversée du nord au sud par la routeD923, qui correspond à l'ancienneroute nationale 23bis, qui relieAncenis àPré-en-Pail enMayenne viaCandé,Segré etChâteau-Gontier. Cette route se trouve sur l'axe plus large reliantNantes àLaval. La commune est également traversée par laD73 qui relieChallain-la-Potherie puisLa Chapelle-Glain enLoire-Atlantique àLa Membrolle-sur-Longuenée près d'Angers, viaChazé-sur-Argos etVern-d'Anjou. LaD219 relie le bourg de Loiré àAngrie au sud et auBourg-d'Iré au nord[5].

La commune de Loiré n'est pas desservie par les transports en commun. Les gares SNCF les plus proches sont celles deChâteaubriant,Ancenis etAngers. La première est située à 34 km, sur les lignes deChâteaubriant à Rennes et deNantes à Châteaubriant, la seconde est à 35 km, sur laligne de Tours à Saint-Nazaire, et la troisième, située sur cette même ligne, est à 40 km. Le réseau d'autocars duConseil départemental de Maine-et-Loire, Anjoubus, possède des arrêts àCandé, distante de 8 km, sur la ligne 9, qui relie cette commune à Angers[16]. La commune de Loiré est traversée par la ligne d'autocars 28 du réseauTER Pays de la Loire, reliantNantes àLaval, mais celle-ci ne possède aucun arrêt. Le plus proche est àCandé[17]. L'aéroport le plus proche de Loiré est l'aéroport d'Angers-Loire, situé à 70 km ; l'aéroport de Nantes-Atlantique est distant de 80 km.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (12,7 %), cultures permanentes (10,2 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Urbanisme

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Typologie

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Au, Loiré est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (12,7 %), cultures permanentes (10,2 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

Urbanisme et logement

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Morphologie urbaine

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Photographie d'une des entrées du bourg.
Le bourg de Loiré.
Photographie de la Roche-d'Iré depuis la grande route.
L'écart de la Roche-d'Iré.

La commune comprend un habitat très dispersé, avec un bourg, situé au sud du territoire, et de nombreux lieux-dits à la taille variable. La plupart ne comprennent qu'une ou quelques fermes, et seuls deux hameaux ont une certaine importance : la Roche-d'Iré et Marcé[9]. La Roche-d'Iré est un village secondaire à l'histoire ancienne, qui comprenait auMoyen Âge un château et un prieuré[23]. Il se trouve par ailleurs sur laD923, le principal axe qui traverse la commune. Marcé, situé à proximité du bourg, est un ensemble de fermes groupées autour d'un ancien manoir[24]. Avant laRévolution, la paroisse de Loiré comprenait un certain nombre de seigneuries, qui expliquent la forte présence de manoirs et de châteaux sur le territoire communal. Plusieurs fermes sont bâties à l'emplacement d'anciennesmottes castrales, et notamment la Motte-Cesbron, qui était jusqu'auXVIIe siècle le siège de la seigneurie de Loiré, avant que celle-ci soit déplacée au château du Gué[25].

Le bourg de Loiré est situé dans la vallée de l'Argos ; une dépression de terrain au sud-est correspond peut-être à un ancien bras d'eau qui servait d'élément défensif ou bien qui correspond à des excavations anciennes. Loiré est essentiellement un village de carrefour placé à l'intersection de l'ancienne route deCandé àSegré, et de celle qui relieChallain-la-Potherie àChazé-sur-Argos. L'angle entre les deux voies comprend un ilôt assez dense et ancien, avec au moins une habitation remontant auXVe siècle. Le cimetière, initialement situé près de l'église, a été déplacé en sortie de bourg dès leXVIIe siècle. AuXXe siècle, l'extension du bourg s'est faite vers le nord et l'ouest, faisant apparaître de nouveaux lotissements entourant d'anciennes fermes comme la Derouinière[25].

Selon l'Atlas des zones inondables de Maine-et-Loire, l'Argos a des crues fréquentes[26], mais celles-ci ne concernent que les berges de la rivière, sans menacer les zones habitées. La commune de Loiré ne possède pas deplan de prévention du risque inondation. Le risque sismique est faible et la commune n'est pas répertoriées parmi celles sujettes à un risque industriel ou de mouvement de terrain[27].

Logement

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Photographie de la rue des Canaris.
La rue des Canaris dans le bourg.

Plusieurs fermes présentent des campagnes de construction remontant duXVe auXVIIIe siècle, mais l'ensemble du bâti de la commune a été fortement remanié auXIXe siècle, notamment avec l'utilisation nouvelle de briques mécaniques. L'habitat traditionnel est réalisé jusqu'à la fin duXIXe siècle en moellons de schiste. Avant l'introduction de la brique à partir de 1830, les ouvertures sont encadrées de moellons et de linteaux de bois, ou bien, dans des cas plus rares, de schiste de taille. AuXIXe siècle, la brique est également utilisée en décor de façade et sur les corniches de toit. Les fermes répondent à deux plans concurrents : soit elles forment des longères présentant les divers bâtiments en ligne, avec parfois des dépendances satellites, soit elles dispersent leurs bâtiments autour d'une cour. Trois fermes construites ex nihilo auXIXe siècle présentent en outre un plan en U, avec le logis placé au fond de la cour et les dépendances dans les deux ailes latérales[28].

La vaste majorité des constructions du bourg ont été soit reprises soit construites auXIXe siècle. Les façades de cette époque affichent généralement un décor de brique en façade. L'impasse des Canaris, près de l'église, ainsi que les chemins du Haut et du Bas-Village présentent un habitat modeste desXVIIIe et XIXe siècles, avec des maisons à une seule pièce dont les dépendances sont placées dans les jardins. Ces maisons sont probablement d'anciens logements d'ouvriers agricoles, appelés « brassiers ». Les édifices à vocation collective comme la mairie, l'école, l'église et l'ancien presbytère remontent auXIXe siècle[25].

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 434, alors qu'il était de 380 en 1999[Insee 1]. Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[Insee 2]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 76,2 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (71,8 %). La part de logements HLM loués vides était de 9,6 % contre 11 %, leur nombre étant constant 35 contre 36[Insee 3].

Le logement à Loiré en 2013.
LoiréMaine-et-Loire
Part des résidences principales (en %)84,690,1
Part des logements vacants (en %)11,47,1
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)76,260,4

Étymologie

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Loiré

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Loiré est mentionné commeLauriacus en 843, et un diplôme deCharlemagne datant de 760 citeLorriacum etCatiacum, qui pourraient être Loiré etChazé-sur-Argos même si cela n'est pas formellement attesté. Plus tard sont relevésEcclesia de Lorriaco en 1148,Decima de Loré en 1198 et 1240, etParochia de Loreio en 1236[29].

Lauriacus provient du nomgallo-romain « Laurius » (dérivé de « laurus », lelaurier), auquel a été ajouté le suffixe d'appartenance-acum[29]. Ce suffixe, qui est très courant dans l'étymologie des toponymes en France, a généralement donné une terminaison en dans le nord-ouest du pays. Environ un cinquième des communes duMaine-et-Loire possède un nom finissant en, et le plus souvent il s'agit d'une transformation du suffixe d'appartenance-acum ou-acus (par exempleAndigné : propriété d'Andinius :Andigniacus ;Armaillé : propriété d'Armalius :Armaleiacus ;Chemillé : propriété de Camillus :Camilliacus ; etc.)[30].Loire-les-Marais enCharente-Maritime,Lorry enMoselle, ou encoreLoré dans l'Orne, auraient la même étymologie que Loiré[29].

Autres toponymes

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Le nom de la Roche d'Iré rappelle celui de la commune voisine duBourg-d'Iré et il a la même origine. Iré, mentionné commeYri etHiri en 1056 et 1092, puisYriacus vers 1150, descend vraisemblablement du nom latin « Irius », dérivé de « Irus »[31]. La Bausse aurait la même origine que la commune deBeausse, dont le nom vient de la racine pré-latinebelsa, qui désigne un plateau[32]. Le Perron serait un endroit pierreux[33]. Comme pour la commune d'Orvault enLoire-Atlantique, le nom du château de la Rivière-d'Orvaux proviendrait de termes latins désignant une « vallée d'or », en référence à la beauté du lieu[34].

Histoire

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Loiré est vraisemblablement situé à l'emplacement de la villa de Lauriacus, mentionnée en 843, alors queCharles le Chauve y tient un concile. Plus tard, le village relève de la baronnie deCandé, la seigneurie locale habitant d'abord la Motte-Cesbron puis le château du Gué à partir duXVIIe siècle[35].

Lavirée de Galerne, qui remonte vers le nord, passa très précisément à Loiré. Lorsqu’éclata la Révolution, Loiré se distingua par l’ardeur de ses sentiments royalistes ; peu de paroisses soutinrent avec plus d’énergie la cause de la religion et de la monarchie. Les Loiréens disaient « Qui dit Loiré, dit Vendée ! ». Voici un fait dont le souvenir ne s’est pas effacé : un combat fut livré au Pâtis de Gué, où les Bleus furent vainqueurs ; lorsque ceux-ci rentrèrent triomphalement à Loiré, ils avaient dans leurs gibernes des oreilles de chouans, qu’ils jetaient à la figure des gens suspectés de royalisme.

Le village, autrefois situé sur les routes deCraon àAngers et deNantes àAlençon, était animé par de multiples activités puisque les voyageurs avaient l'habitude de s'y arrêter.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Photographie de la mairie.
La mairie de Loiré.

Loiré a initialement fait partie du canton deChallain-la-Potherie en 1793, puis la commune a rejoint lecanton de Candé en 1801[36]. Leredécoupage cantonal de 2014 a fait disparaître ce dernier, et Loiré est désormais l'une des12 communes qui composent lecanton de Segré[37]. Elle est rattachée à l'arrondissement deSegré depuis sa création en 1801[36]. Loiré fait partie de laseptième circonscription de Maine-et-Loire[38].

Sur le plan judiciaire, Loiré dépend de lacour d'appel d'Angers, de lacour d'assises, dutribunal de grande instance, dutribunal d'instance, dutribunal de commerce et duconseil de prud'hommes d'Angers, ainsi que dutribunal administratif et de lacour administrative d'appel de Nantes[39].

Tendances politiques et résultats

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L'électorat loiréen favorise toujours majoritairement ladroite républicaine.

Élection présidentielle récente

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À l'élection présidentielle de 2017, les électeurs de la commune ont placé en tête au premier tourFrançois Fillon (LR), qui a obtenu 28,59 % des suffrages, devançantMarine Le Pen (FN) avec 17,38 %,Emmanuel Macron (EM) avec 12,80 %, etJean-Luc Mélenchon (FI) avec 12,16 %. Le taux de participation au premier tour s'élevait à 85,94 %. Au second tour, les électeurs ont favorisé Emmanuel Macron (67,69 %) face à Marine Le Pen (23,38 %). Le taux de participation au second tour s'élevait à 80,73 %[40].

Élection municipale récente

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Comme pour toutes lescommunes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, leconseil municipal est constitué de quinze membres en 2014[41].

Lors de l'élection municipale de 2014, les quinze conseillers ont été élus au premier tour, avec un taux de participation de 71,50 %[42].

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires de Loiré[CP2 1],[43]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17961808François Fouillet  
18081830René de Meaulne  
18301835Mathurin Gaudin  
18351836René Mercier  
18361848François Bodard  
18481878Clovis Brillet de Candé  
18781912Paul du Breil de Pontbriand  
19121944Fernand de Marolles  
19441989Albert, baron d'Auvray  
19892001Michel Gastineau  
2001mars 2014Odile Brécheteau[44] Vice-présidente de la C.C. du canton de Candé
mars 2014En cours
(au 30 mai 2020)
Jacques Robert[45]  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Loiré est membre de lacommunauté de communesAnjou Bleu Communauté depuis la création de cette dernière en 2016. Cette intercommunalité est constituée de douze communes regroupées autour deSegré[46]. Elle est issue de la fusion de trois communautés de communes : lacommunauté de communes de la région de Pouancé-Combrée, lacommunauté de communes du canton de Segré et lacommunauté de communes du canton de Candé (4C), dont Loiré faisait partie. Cette intercommunalité trouvait son origine dans leSIVM du canton de Candé, fondé en 1965, qui comptait aussi la commune deLa Cornuaille. La communauté de communes avait été créée en 1995[47]. Anjou Bleu Communauté agit dans de nombreux domaines, dont le développement économique, le transport, l'aménagement du territoire, le logement, la protection de l'environnement, la culture, etc[46].

Après la disparition de la communauté de communes 4C, les communes qui en faisaient partie se sont réunies au sein du syndicat intercommunal du Candéen. Il est compétent dans le domaine de l'action sociale, effectuée au sein d'un espace socio-culturel, et de l'enfance et de la jeunesse, notamment en organisant l'accueil périscolaire dans les communes[48]. Loiré appartient également à unpôle d'équilibre territorial et rural, lePETR du Segréen,qui était jusqu'en 2014 unestructure de regroupement de collectivités locales, appelée « Anjou bleu, Pays segréen », et avant 2008 « Pays du Haut-Anjou Segréen ». Enfin, la commune dépend du Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIEML), fournisseur de gaz et d'électricité, et du Syndicat intercommunal du Segréen pour le traitement des ordures (SISTO)[49].

Politique environnementale

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Le Syndicat intercommunal du Segréen pour le traitement des ordures (SISTO), qui est responsable de la collecte et du traitement des déchêts ménagers à Loiré, effectue une collecte des déchêts en porte à porte[50]. Les déchets recyclables sont déposés en apport volontaire ; deux points ont été aménagés à cet effet dans le bourg de Loiré[51]. Le SISTO gère la déchèterie de la Lande du Noaillon àChazé-sur-Argos. Le service d'eau est géré par leGroupe Saur, à partir des captages deCandé (forages situés àVritz) et d'Ancenis[52]. Loiré possède une station d'épuration, ouverte en 2008 et fonctionnant avec des filtres plantés. Elle a une capacité de 900 EH (équivalent-habitant)[53].

Finances locales

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Le tableau ci-dessous présente l'évolution de lacapacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Loiré, sur une période de dix ans[54] :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Loiré de 2006 à 2015
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de 500 à 2 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
2006200720082009201020112012201320142015
Loiré14843616897200195202328224
Moyenne de la strate151152151147150168168156149149


CAF de Loiré CAF moyenne de la strate

Au cours des dix dernières années, lacapacité d'autofinancement de la commune[Note 2] a connu une certaine instabilité. Légèrement en dessous de la valeur moyenne de la strate des communes comparables en 2006, elle descend franchement en dessous de cette moyenne en 2007, avant de dépasser cette moyenne en 2011. La capacité d'autofinancement de Loiré est restée au-dessus de cette moyenne les années suivantes. Lefonds de roulement[Note 3] reste positif sur toute la période considérée ; il en est de même du résultat comptable[Note 4], cependant en dessous de la moyenne de la strate, sauf pour 2014 et 2015[54],[Note 5].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2022, la commune comptait 884 habitants[Note 6], en évolution de +2,67 % par rapport à 2016 (Maine-et-Loire : +2,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 3491 2091 1281 2221 3991 4941 5601 6011 651
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 6401 6141 6751 6791 6801 7201 6841 6351 533
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5151 4401 3901 2081 2161 1621 1391 1141 110
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 071970883852747754772765881
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
862882884------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puisInsee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait437 hommes pour433 femmes, soit un taux de 50,23 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
0,7 
7,4 
75-89 ans
11,2 
15,8 
60-74 ans
16,9 
20,8 
45-59 ans
20,0 
17,8 
30-44 ans
17,8 
14,9 
15-29 ans
13,2 
22,1 
0-14 ans
20,3 
Pyramide des âges du département deMaine-et-Loire en 2021 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Économie

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Sur 95 établissements présents sur la commune à fin 2010, 58 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 26 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[63]. Cinq ans plus tard, en 2015, sur les 95 établissements présents, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 6 % de celui de la construction, 34 % du secteur du commerce et des services et 9 % de celui de l'administration et de la santé[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Loiré est une commune typique duHaut-Anjou. Elle ne possède aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques mais elle compte 32 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[65].

Édifices religieux

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Photographie du clocher de l'église.
L'église Saint-Caprais-et-Saint-Laurent.

L'église paroissiale Saint-Caprais-et-Saint-Laurent est très représentative des nombreuses églises construites enAnjou auXIXe siècle en replacement des églises médiévales, devenues trop exigues ou endommagées par la Révolution. L'église de Loiré a été construite de 1862 à 1866, après démolition de l'édifice antérieur. Destyle néo-roman, elle possède un plan en croix latine et un clocher porche, ainsi qu'une nef de quatre travées. La plupart des baies sont en plein cintre et les voûtes sont en arêtes à l'exception de l'abside qui est voûtée d'ogives. Une restauration effectuée dans les années 1960 a fait disparaître la décoration intérieure. L'architecte de l'église est Pierre-Étienne Coutailloux. Une seconde sacristie a été ajoutée en 1877-1878 par Auguste Beignet[66].

La commune compte trois chapelles. Celle du cimetière a été bâtie en 1709 avec les matériaux de la chapelle Saint-Urbain, qui se trouvait près de Villechêne et qui avait été construite à la fin duXVIIe siècle. Celle-ci avait été construite par le prêtre, mais sa mort précoce entraîna l'abandon puis la ruine de la chapelle. La chapelle du cimetière fut construite par les habitants de Loiré et certains des curés de la paroisse y ont été enterrés. L'édifice est rectangulaire et renferme un autel et un retable[67]. La chapelle de la Grande-Potherie, dont le vocable est inconnu, a été construite en 1890. Elle est construite en schiste mais l'autel ainsi que l'encadrement de la porte et les chaînages d'angle sont en tuffeau[68]. La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, située à la Babinais, a été construite en 1892 à l'emplacement d'une chapelle plus ancienne datant de 1811. Elle est de stylenéogothique. Le gros œuvre est en schiste et les encadrements d'ouverture et les voûtes sont en tuffeau. La chapelle comprend deux travées et une niche saillante prolonge l'abside. Cette niche contient une statue de laVierge Marie[69].

Loiré possède 10 croix de chemin, datant toutes desXIXe et XXe siècles. Le cimetière possède une croix remontant peut-être auXVIe siècle[70]. Celle-ci est en schiste de taille et comprend un bas-relief représentant le Christ en croix[71].

  • Photographie de la chapelle de la Grande-Potherie.
    La chapelle de la Grande-Potherie.
  • Photographie de l'intérieur de la chapelle.
    Intérieur de la chapelle de la Grande-Potherie.
  • Photographie du chevet de la chapelle de la Babinais.
    La chapelle de la Babinais.
  • Photographie de l'intérieur de la chapelle de la Babinais.
    Intérieur de la chapelle de la Babinais.

Châteaux et manoirs

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La commune de Loiré comprend un nombre important de petits châteaux et manoirs de plaisance. Les édifices d'origine médiévale et à fonction défensive occupent les hauteurs du nord de la commune, tandis que les demeures d'agrément (Rivière-d'Orvaux, Vallière, les Noyers) se trouvent dans la vallée de l'Argos[9]. Les châteaux de Loiré sont tous privés, fermés à la visite et dissimulés derrière de grands parcs.

Carte postale ancienne montrant les deux faces du château.
Le château de la Rivière-d'Orvaux au début duXXe siècle.

Le château du Gué, situé près du bourg, a été le plus important château de la commune par son Histoire, car devenu progressivement le siège des seigneurs de Loiré auXVIIe siècle en remplacement du Château plus ancien de la Motte-Cesbron. La famille d'alors, les Gabory seigneur de la Lande, acquis le le château du Gué. C’est lui-même, Jehan GABORY demeurant initialement au château de la Bigeottière marié à Françoise PIHU dame de La Grée , qui entrepris la construction du pavions principale. Cet édifice fut terminé en 1642, comme le témoigne une inscription gravée sur une lucarne du pavillon. Le château prend alors la forme d'un U, avec un logis principal flanqué de deux ailes terminées par des tourelles. Une chapelle, dédiée à Notre Dame de Pitié et SaintJean Baptiste est également ajoutée en 1647. La propriété est agrandie par Clovis Louis BRILLET baron de CANDÉ qui fit construire en 1849, comme on peut l’apercevoir écrit à droite de la porte des écuries, la ferme et les servitudes actuelles_du Gué ainsi qu'entre 1853 et 1855 les murs de clôture du parc et les deux porteries. Clovis BRILLET de CANDÉ fut élu maire de Loiré le jusqu’à sa mort. C'est Fernand Martin de Marolles qui entreprit, dans les années 1920, l’agrandissement du Gué actuel, en supprimant l’aile Est tout en gardant le petit Gué et en élevant la partie centrale. Le parc paysager, comprenant une orangerie et une bergerie, est réalisé à partir de 1877 sur des plans deDenis et Eugène Bühler[72] architecte-paysagiste de Paris. Dans la même famille depuis 1615.

Le château de la Rivière-d'Orvaux. Il a été construit dans les années 1860 sur des plans deRené Hodé, architecte angevin connu pour ses réalisationsnéogothiques, qui comprennent par exemple lechâteau de Challain-la-Potherie. Le château de la Rivière-d'Orvaux remplace un manoir mentionné dès 1409, et démoli vers 1860 par son propriétaire, Anatole Turpin de Crissé, pour faire place à un logis plus grand et moins rustique. Il fait également construire les divers éléments du domaines, comme un moulin à eau sur l'Argos, un moulin à vent aujourd'hui disparu, une métairie et des communs. Le château est tout à fait typique de l'œuvre de René Hodé, avec son plan rectangulaire ponctué par quatre tourelles d'angle, sur lesquels sont plaqués des décors destyle troubadour : accolades, fauxmâchicoulis etpinacles. Le gros œuvre est en mœllons de schiste enduit tandis que les tourelles et les ouvertures sont en tuffeau de taille[73].

Dans le bourg, le château des Noyers a été construit de 1845 à 1847 pour Magdelon-Hyacinthe du Buat. Il remplace un manoir détruit à la Révolution. Les communs conservent une habitation duXVIIe siècle. L'édifice rectangulaire a des baies encadrées de tuffeau. Le parc est traversé par l'Argos[74].

Le château de la Ferté est situé au nord de la commune, sur les hauteurs. Le site est d'abord occupé par une motte médiévale, et le château actuel a été construit auXIXe siècle. La partie centrale du logis a été construite par le baron Turpin de Crissé au début du siècle, à son retour d'émigration, et la partie est ainsi que les communs ont été ajoutés par Clovis-Antoine Brillet de Candé en 1845. Ce dernier a aussi dessiné les plans du parc paysager. La partie ouest a été construite vers 1900. L'édifice est davantage une grande maison de maître qu'un véritable château et il ne possède pas de trait architectural marquant en dehors de la partie est, réalisée dans unstyle néogothique et qui renferme une bibliothèque en boiserie[75].

Photographie du château dissimulé dans son parc.
Le château de Vallière au bord de l'Argos.

Le château de Vallière a été construit vers 1765 par Joseph-Charles-François de Hellaut et son épouse Anne-Agathe-Luce de Barin. Il remplace un manoir plus ancien qui occupait lui-même l'emplacement d'unemotte castrale du Moyen Âge. L'édifice a été remis au goût du jour en 1868 avec le remplacement de lucarnes et la modification des façades des communs. Le domaine a été complètement remanié à cette même période, avec la démolition du moulin à eau et du moulin à vent, et la construction d'une faisanderie, d'une orangerie et de serres. Le parc paysager a été imaginé par Auguste Killian en 1867. Il a nécessité le détournement de l'Argos afin que la rivière traverse la prairie du château, et ces travaux n'ont été finalisés qu'à la fin duXXe siècle, lors desremembrements. Le château est entouré de douves décoratives, probablement creusées auXVIIIe siècle. Il comprend un logis central et deux pavillons latéraux[76].

La Roche d'Iré possédait au Moyen Âge un château à motte entouré de trois rangs de douves ainsi qu'un prieuré. Le château est en ruine totale auXVIIe siècle, et le prieuré est lui aussi ruiné à la fin duXVIIIe siècle. Le domaine comprend toujours un logis duXVIe siècle, qui faisait partie du prieuré. Frédéric Parage, propriétaire du lieu au milieu duXIXe siècle, a fait aménager un parc par Auguste Killian. Il projetait également de reconstruire un château près de la motte médiévale, mais ce n'est qu'à la fin duXXe siècle qu'une demeure de stylenéoclassique est construite[23].

La commune de Loiré comprend trois manoirs transformés en fermes. Celui des Verries comprend un logis duXVIIIe siècle, une aile duXVIe siècle flanquée d'une tour et des parties agricoles duXIXe siècle[77]. Le manoir de Marcé, remontant auXVe siècle, subsiste en partie. Il possède un lavoir duXIXe siècle[24]. Le manoir de la Fougeraie, ou Foucheraie, a vraisemblablement été construit auXVIe siècle. La partie est, qui semble être le logis primitif du manoir, repose sur une structure plus ancienne qui daterait duXIVe siècle[78].

Patrimoine civil

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L'ancien domaine de la Roche d'Iré, qui était vaste de505 hectares, a été profondément remodelé au milieu duXIXe siècle par Frédéric Parage. Ce dernier était un agronome de renom, membre puis président de Société industrielle et agricole d'Angers et de Maine-et-Loire. Il a fait construire ou reconstruire les fermes du Tremblay, de la Porte, la Botelleraie, la Rénaie, la Vieille-Ville, Sauconnier, la Plineraie, le Petit-Aulnay, la Chaussée, le Lattay, la ferme du château de la Roche d'Iré, la Ricaudaie, la Daviaie, Champ-Forain et la Boussinaie. Ces fermes conservent une architecture traditionnelle en schiste mais les ouvertures sont encadrées de brique mécanique industrielle[23].

Dix-sept moulins ont été recensés à Loiré entre leXVe siècle et leXIXe siècle. Cinq étaient des moulins à eau, six des moulins à vent, deux des moulins à huile à traction animale ; les autres n'ont pas été identifiés. Le seul encore existant est le moulin à eau de la Rivière-d'Orvaux, reconstruit en 1866 parRené Hodé[79].

Patrimoine naturel

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Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement enzone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) detype I et de2e génération[80]; ce classement ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Loiré comprend une ZNIEFF en totalité et une troisième ZNIEFF partiellement.

La zone Bois de la Vallière est une ZNIEFF detype I[Note 7]. Elle couvre5,2 hectares et correspond à une petite forêt située dans la vallée de l'Argos, près du château de Vallière. La forêt comprend un boisement sec dans la partie nord, tandis que le sud est plus humide, et cela toute l'année grâce à la présence de sources. Cette partie humide comprend un ensemble important deptéridophytes, qui comprend deux espèces protégées :dryopteris à odeur de foin etpolystic à frondes soyeuses.L'osmonde royale, une autre espèce de fougère protégée, est également observable. Les autres espèces végétales déterminantes de la ZNIEFF sont lalaîche lisse, lalaîche paniculée, ladorine à feuilles opposées et ledryoptéris écailleux. La faune comprend plusieurs espèces de libellules : lecaloptéryx vierge, lecaloptéryx éclatant, l'agrion élégant, l'anax empereur, lepennipatte orangé, lepennipatte bleuâtre, lesympétrum méridional et lalibellule déprimée[81].

Personnalités liées à la commune

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Tombe deGaëtan de Rochebouët.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[55].
  3. Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[56].
  4. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.
  5. Ces commentaires, ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. Les ZNIEFF de type I sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Sources bibliographiques

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  • Renéde l'Esperonnière,Histoire de la baronnie de Candé, Angers, Lachèse,(lire en ligne)
  1. p. 375.

Autres références

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  1. « Le Pin », surLocalisation interactive, orthodromie et navigation(consulté le).
  2. ab etcInsee, « Métadonnées de la commune de Loiré »..
  3. Institut national de l'information géographique et forestière,Répertoire géographique des communes,[lire en ligne].
  4. a etbD. Janjou (avec la collaboration de H. Lardeux, J. Chantraine, L. Callier, H. Étienne),Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Segré (422), Orléans, BRGM,.
  5. a etb« Carte IGN de Loiré » surGéoportail..
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Argos (M3834000) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau (M3835000) ».
  8. « Argos », Observatoire de l'eau de Maine-et-Loire(consulté le).
  9. ab etc« Présentation de la commune de Loiré », noticeno IA49001885, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  10. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le).
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  12. « Orthodromie entre Loiré et Angrie », surfr.distance.to(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  16. « Anjoubus : carte interactive », Conseil départemental de Maine-et-Loire(consulté le).
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  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu », surle site de l'Insee(consulté le).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  23. ab etc« Écart », noticeno IA49001905, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  24. a etb« Manoir de Marcé », noticeno IA49001901, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  25. ab etc« Village », noticeno IA49001889, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  26. « Atlas des zones inondables du Maine et Loire »(consulté le).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs », Préfecture de Maine-et-Loire(consulté le).
  28. « Maisons ; fermes », noticeno IA49001887, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
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  30. Pierre-Louis Augereau,Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements,coll. « Les mots d'ici »,(ISBN 9782844783387),p. 16-17.
  31. Pierre-Louis Augereau,Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements,coll. « Les mots d'ici »,(ISBN 9782844783387),p. 35.
  32. Pierre-Louis Augereau,Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements,coll. « Les mots d'ici »,(ISBN 9782844783387),p. 28.
  33. Pierre-Louis Augereau,Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements,coll. « Les mots d'ici »,(ISBN 9782844783387),p. 314.
  34. Pierre-Louis Augereau,Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements,coll. « Les mots d'ici »,(ISBN 9782844783387),p. 309.
  35. Pierre-Louis Augereau,Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2005
  36. a etb« Loiré - Notice communale », Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui(consulté le).
  37. Décretno 2014-259 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  38. « Les circonscriptions législatives de Maine-et-Loire », Assemblée nationale(consulté le).
  39. « Liste des juridictions compétentes pour une commune, Loiré », Ministère de la justice(consulté le).
  40. « Résultats de l'élection présidentielle 2017, Loiré », Ministère de l'Intérieur(consulté le).
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