Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Il y est organisé la fêteceltique le dernier week-end du mois de juillet, jusqu'en2011, dernière année où elle s'est déroulée, ainsi qu'une fête dupotiron, fin octobre.
Logelheim se situe à côté de l'Ill dans la plaine céréalière alsacienne et à 7 km deColmar. Il y a de grandes exploitations agricoles, ainsi que des élevages de volailles et de porcins.
Au, Logelheim est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (88,5 %), zones urbanisées (11,2 %), forêts (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
De 1500 à 1546, Logelheim se développe, les premières digues de l'Ill sont mises en place.
En 1563, la seigneurie de Hohlandsbourg dont Logelheim fait partie est vendue au chevalierLazare de Schwendi.
De 1621 à 1640, Le village est détruit par différents envahisseurs.
Après la Révolution, le premier conseil municipal a élu M. François Antoine Roth au poste de Maire.
En 1797, Logelheim perd 200 hectares de terres qui furent répartis entre Hettenschlag et Weckolsheim vu l'absence de ses représentants lors des répartitions.
En 1800, Logelheim dénombrait 251 habitants et 476 en 1850.
En 1997, le recensement indique 567 habitants ; la commune possède un patrimoine de 400 ha de terres et a rejoint le SIVOM Pays de Brisach.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2022, la commune comptait 950 habitants[Note 5], en évolution de +15,29 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 300 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1997 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
Pierre Muller,Logelheim 1644-1793 : Relevé de 397 mariages, 1595 baptêmes, 4 conversions, 833 sépultures, 595 confirmations, Cercle généalogique d'Alsace, Mulhouse, 1994, 85 p.
Louis Schlaefli, « Notes pour servir à une histoire ecclésiastique de Logelheim », inAnnuaire de la Société d'histoire de la Hardt et du Ried, 1997,no 10,p. 39-60