Loffre | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | CA Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat | Éric Gouy 2020-2026 | ||||
Code postal | 59182 | ||||
Code commune | 59354 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Loffriens | ||||
Population municipale | 717 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 276 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 25″ nord, 3° 10′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 39 m | ||||
Superficie | 2,6 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | 16e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Nord Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://commune-loffre.fr/ | ||||
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Loffre est unecommune française, située dans ledépartement duNord (59) enrégionHauts-de-France.
Loffre est un village de l'Ostrevent dans l'ancienBassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Il est situé àvol d'oiseau à7 km à k'est deDouai,31 km au sud deLille,21 km au sud-ouest de lafrontière Franco-belge et32 km deTournai,25 km à l'ouest deValenciennes et21 km au nord deCambrai.
Lesentier de grande randonnéeGR 121 y passe.
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Douai, ainsi que dans sazone d'emploi et dans sonbassin de vie[I 1].
Les communes limitrophes sontDechy,Guesnain,Lewarde,Masny etMontigny-en-Ostrevent.
Montigny-en-Ostrevent | ||
Guesnain | ![]() | |
Lewarde | Masny |
La superficie de la commune est de 2,60 km2 ; son altitude varie de20 à 39 mètres[1].
La commune est située dans lebassin Artois-Picardie.
Elle est drainée par le Bay, le Bayon[2], le Courant de Lewarde[3], le Courant de lewarde[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laScarpe aval, comprenant laPévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est leparc naturel régional Scarpe-Escaut[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deDouai à 7 km àvol d'oiseau[9], est de11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au, Loffre est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,3 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (34,2 %), prairies (25,2 %), zones urbanisées (21,8 %), mines, décharges et chantiers (11 %), forêts (7,8 %)[16].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 314, alors qu'il était de 300 en 2016 et de 292 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 94,5 % étaient desrésidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,7 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 2,9 % desappartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loffre en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Loffre[I 3] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,5 | 90,9 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,2 | 7,4 | 8,1 |
Le village est aisément accessible depuis l'autoroute A21 (France), et est desservie par la RD 13 qui assure la liaison avec Douai etSomain.
Loffre est traversée par laligne de Douai à Blanc-Misseron, mais la station de chemin de fer la plus proche est lagare de Montigny-en-Ostrevent, desservie par des trainsTER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares deLille-Flandres et deSaint-Quentin, ou deDouai et deValenciennes
La commune est desservie par la ligne 12 du réseau de transportÉvéole.
Dès 1186, la plus grande partie des terres appartenait à l'Abbaye d'Anchin dePecquencourt qui y exerçait la juridiction[17]
Loffre fut longtemps un hameau dépendant deLewarde situé dans la châtellenie deBouchain enHainaut.
Apparemment le village ne comportait pas d'église au début duXVIIe siècle. Sur le plan du dessiné par Deforest, il apparaît qu'il existait à Loffre une très importante zone marécageuse. On dénombrait 17 habitations dans le hameau.[réf. nécessaire]
C'est en 1790, après la Révolution que Loffre devient une commune indépendante[18]
En 1820, sur le plan cadastral de la commune, il apparaît que les marais ont été asséchés et que la zone de terres labourables est importante. L'étude effectuée à partir de la matrice cadastrale montre que le village possède 34 habitations, de nombreux jardins, près et vergers ainsi que des bois et de la lande.
À cette époque deux sablières étaient en exploitation : une au lieu-dit « La croisette » et l'autre au « Mont Quennelez ». On dénombrait dans la commune : 16 fermiers, 4 cabaretiers, un sabotier, un tonnelier et quelques ouvriers (des piqueurs de grès qui travaillaient dans les sablières). Le village possédait aussi un moulin situé au lieu-dit le Moulin qui était exploité par Nicolas Brabant de Montigny[19].
1880 : le village comptait 48 habitations, quelques bâtiments ruraux, trois moulins à vent étaient en activité sur le territoire ainsi que huit sablières. 188 personnes habitaient Loffre à cette époque.
Dans la commune on dénombrait 21 agriculteurs, 4 cabaretiers, un chiffonnier, un forgeron, un meunier, un couvreur, un charron, un marchand de levure et quelques ouvriers dont des tailleurs de grès qui travaillaient dans les carrières.
En 1887, la municipalité de Charles Grimbert décide la construction d'une mairie[20].
1921 : à cette époque, 222 personnes habitaient le village.
Loffre comptait 12 agriculteurs, 10 estaminets, un cordonnier, un épicier, un tourneur en bois, un menuisier, un couvreur.
3 sablières étaient en exploitation sur le territoire.
Les municipalités d'Alphonse Poulet réalisent l'installation de l'électricité dans la plupart des rues du village à partir de 1932, la création du nouveau cimetière en 1949 et l'adduction en eau potable à partir de 1963. L'école est étendue d'un préfabriqué en 1965 et le foyer des jeunes est créé en 1971. L'éclairage public est réalisé en 1974[21].
1978 : D'après l'étude effectuée à l'époque par Peter Ritschel, étudiant allemand de Karlsruhe, Loffre était une commune de 620 habitants se répartissant en 150 familles environ. L'évolution de la commune a été extrêmement lente. En effet, toutes les communes qui l'entouraient se sont développées grâce à l'exploitation du charbon.
Aux environs de 1900, la population ouvrière du douaisis se déplaçait à proximité des mines et des usines.
Loffre restait épargnée par ces implantations, ce qui explique que pendant la première moitié duXXe siècle il n'y eut que quelques constructions nouvelles dans le village. Loffre conservait ainsi son aspect rural, le cadre y restait agréable. Malgré sa situation au sein du bassin minier le paysage très campagnard continuait à contraster avec les rudes paysages industriels des environs. C'est avec la modernisation des moyens de communication, après 1950, que les habitants des communes voisines plus industrialisées ont cherché à s'éloigner du cadre de leur lieu de travail, préférant les zones rurales aux paysages plus rieurs.
En vingt ans la population a doublé. Dix familles travaillaient dans la commune.
En 1982, l'assainissement est installé, dont les eaux usées sont traitées à la station d'épuration de Lewarde[20]
En 2009, dans la commune une sablière est en cours d'exploitation et deux agriculteurs éleveurs continuent leur activité.Au fil du temps, Loffre a changé, cette commune à vocation agricole s'est transformée en village pavillonnaire.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département duNord[I 1].
Elle faisait partie depuis 1801 ducanton de Douai-Sud[1]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton d'Aniche[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de laseizième circonscription du Nord.
Loffre était membre de lacommunauté de Communes de l'Est du Douaisis (CCED), unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.
En 2006, cette intercommunalité prend le nom decommunauté de communes Cœur d'Ostrevent puis, en 2025, se transforme encommunauté d'agglomération sous la dénomination decommunauté d'agglomération Cœur d'Ostrevent. La commune en est donc membre[I 1].
Lors du premier tour desélections municipales le, quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 585 inscrits, dont 241 votants (41,20 %), 4 votes blancs (1,66 %) et 232 suffrages exprimés (96,27 %). Tous les sièges sont pourvus dès le premier tour, ce qui inclut le maire sortant Éric Gouy, qui toutefois récolte le plus faible nombre de suffrages exprimés avec 217 voix[22],[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Hubert Manin | ||
1791 | 1792 | Pierre Miens | ||
1792 | 1816 | Pierre-Michel Caron | ||
1816 | 1817 | Pierre Miens | ||
1818 | 1835 | Pierre-Antoine Caron | ||
1835 | 1848 | Guislain Legrand | ||
1848 | 1870 | Pierre-Joseph Caron | ||
1870 | 1887 | Aimable Blanchart | ||
1887 | 1888 | Pierre-François Debève | ||
mai 1888 | octobre 1895 | Charles Grimbert | Avocat au barreau de Douai puis journaliste Propriétaire du château Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[24] Mort en fonction | |
1895 | 1904 | Jules Poutrain | ||
1904 | 1919 | Philippe Poulet | ||
1919 | 1929 | François Fauqueux | ||
1929 | 1977 | Alphonse Poulet[Note 4] | Fils de Philippe Poulet, agriculteur Chevalier de la Légion d’Honneur Croix du combatant | |
mars 1977 | mars 1989 | Jean-Marie Chœur[25] | ||
mars 1989 | mars 2014[26] | Yves Brillon[27] | ||
mars 2014[28] | En cours (au 24 juin 2024) | Éric Gouy | SE[29] | Réélu pour le mandat 2020-2026[30] |
La mairie est agrandie et rénovée en 1999[20].
La commune dispose depuis 1994[20] d'une salle polyvalente[31].
La commune a obtenue en 2022 sa première Fleur auConcours des villes et villages fleuris[31].
L'école maternelle et primaireHenri-Matisse, construite en 1988[20] scolarise les enfants de la commune[32],[31].
Loffre s'est dotée d'unfoyer rural en 2004[20]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2022, la commune comptait 717 habitants[Note 5], en évolution de −2,71 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
120 | 114 | 128 | 141 | 185 | 186 | 161 | 168 | 181 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
202 | 208 | 217 | 204 | 188 | 198 | 208 | 222 | 248 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 249 | 222 | 236 | 248 | 248 | 319 | 311 | 284 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
357 | 388 | 511 | 611 | 702 | 726 | 760 | 758 | 755 |
2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
747 | 714 | 717 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait359 hommes pour363 femmes, soit un taux de 50,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,4 |
8,7 | 75-89 ans | 8,4 |
20,0 | 60-74 ans | 24,5 |
25,9 | 45-59 ans | 23,4 |
15,5 | 30-44 ans | 14,2 |
13,8 | 15-29 ans | 15,6 |
15,2 | 0-14 ans | 12,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,4 |
5,3 | 75-89 ans | 8,1 |
14,8 | 60-74 ans | 16,2 |
19,1 | 45-59 ans | 18,4 |
19,5 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,2 | 0-14 ans | 18 |
Loffre avait pourgéant le moine Guillaume mais il a disparu[39].
![]() | Blason | D'azur semé de fleurs de lys d'or, au cerf d'argent passant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |