Pour l’article homonyme, voirLizonne (affluent de la Charente).
| Lizonne Nizonne | |
La retenue de la Nizonne entreRudeau-Ladosse etSaint-Sulpice-de-Mareuil, au lieu-dit Lavergne. | |
Cours de la Lizonne. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 60,5 km |
| Bassin | 640 km2 |
| Bassin collecteur | laDordogne |
| Débit moyen | 5,10 m3/s (Saint-Séverin)[1] |
| Régime | pluvial océanique |
| Cours | |
| Source | Morelière |
| · Localisation | Sceau-Saint-Angel |
| · Altitude | 200 m |
| · Coordonnées | 45° 28′ 59″ N, 0° 40′ 07″ E |
| Confluence | laDronne |
| · Localisation | Allemans etSaint-Séverin |
| · Altitude | 48 m |
| · Coordonnées | 45° 17′ 23″ N, 0° 15′ 09″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive gauche | Belle,Pude,Sauvanie |
| · Rive droite | Manore,Voultron |
| Pays traversés | |
| Départements | Charente,Dordogne |
| Régions traversées | Nouvelle-Aquitaine |
| Sources :SANDRE:P72-0400,Géoportail,Banque Hydro | |
| modifier | |
LaLizonne, ou dans sa partie amont laNizonne[2], est une rivière française des départements de laDordogne et de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine), principal affluent de laDronne.
Son nom s'analyse par le radical hydronymiqueLeiz- et le suffixe-onna.
Il se retrouve sous ses deux formes dans celui de deux communes de la Dordogne,Saint-Front-sur-Nizonne etSaint-Paul-Lizonne.
Enoccitan, le cours d'eau porte le nom deLisona[3] et deNisona dans sa partie amont[4].
La Nizonne prend sa source à 200 mètres d'altitude dans le département de laDordogne sur la commune deSceau-Saint-Angel, deux kilomètres à l'ouest du bourg, près du lieu-ditMorelière, dans leparc naturel régional Périgord-Limousin.
Elle arroseSaint-Front-sur-Nizonne etLa Rochebeaucourt-et-Argentine. Elle conserve le nom de Nizonne jusqu'en aval d'Édon et deLa Rochebeaucourt ; à partir de son confluent avec leVoultron[5], elle prend le nom de Lizonne[6].
Sur la presque totalité des vingt derniers kilomètres de son parcours, elle marque la limite avec le département de laCharente et arroseGurat etSaint-Séverin.
De plus, depuisChampagne etGurat et jusqu'à sa confluence avec la Dronne, elle se subdivise en de nombreux bras.
Elle conflue en rive droite de la Dronne, à 48 mètres d'altitude, en aval duMoulin du Pontet, en limite des communes d'Allemans et deSaint-Séverin.
Sa longueur est de 60,5 km[7].
La Lizonne arrose deux départements et vingt-quatre communes[7] réparties sur sept cantons, soit d'amont vers l'aval :
La Lizonne a dix affluents contributeurs et un bras référencés[7] :Les cinq plus longs affluents sont :
Le bassin versant de la Lizonne est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification , dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[8].
Lastation hydrologique de Saint-Séverin, en service depuis1985, a enregistré le un débit maximal journalier de 55,9 m3/s. En instantané, le débit maximal s'est élevé le à 63,2 m3/s[9].



À l'exception des anciennes communes deMareuil et desGraulges, toutes les autres communes ou anciennes communes de la Dordogne riveraines de la Nizonne — mais pas celles riveraines de la Lizonne — font partie duparc naturel régional Périgord-Limousin, depuisSceau-Saint-Angel jusqu'àLa Rochebeaucourt-et-Argentine[10].
En Dordogne, les vallées de la Nizonne et de ses affluents, dont le ruisseau de Beaussac, le ruisseau de Bretanges, laBelle et laPude, sont protégées au titre de lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[11],[12].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées commedéterminantes :
Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : laFritillaire pintade (Fritillaria meleagris), laGentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
La ZNIEFF detype I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » concerne essentiellement lescoteaux de rive droite de la Nizonne, depuisChampeaux-et-la-Chapelle-Pommier jusqu'àBeaussac, ainsi que les coteaux des deux rives de son affluent laBelle, sur les anciennes communes deMareuil etVieux-Mareuil. Cette ZNIEFF présente despelouses calcaires[13],[14]. Elle est intégralement comprise dans la ZNIEFF detype II Vallée de la Nizonne.
Six espèces deLépidoptères y ont été recensées : trois déjà citées dans la ZNIEFF detype II (le Demi-deuil le Flambé et le Myrtil), ainsi que trois autres : l'Aurore (Anthocharis cardamines), leFluoré (Colias alfacariensis) et leSylvandre (Hipparchia fagi).
Vingt-sixespèces déterminantes de plantes y ont été recensées, dont dix-huitorchidées ; sept d'entre elles ont déjà été mentionnées dans la ZNIEFF detype II : l'Hélianthème d'Italie, la Listère à feuilles ovales, l'Orchis bouffon, l'Orchis mâle, l'Orchis pyramidal, l'Orpin de Nice et la Sabline des chaumes ; les dix-neuf autres sont : laCardoncelle (Carduncellus mitissimus), laCéphalanthère rouge (Cephalanthera rubra), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges tombantes (Fumana procumbens), l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), laLaîche humble (Carex humilis), leLimodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca)), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Orchis verdâtre (Platanthera chlorantha) et leThésium couché (Thesium humifusum).
Par ailleurs, 141 autres espèces végétales y ont été répertoriées dont environ 90 non citées dans la ZNIEFF detype II.
Une autre ZNIEFF de type I concerne les « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[15],[16]. Elle s'étend depuisSaint-Front-sur-Nizonne jusqu'àSaint-Paul-Lizonne, hormis la commune deBouteilles-Saint-Sébastien.
On y retrouve les mêmes espèces déterminantes animales que la ZNIEFF de type II « Vallée de la Nizonne », à l'exception des chauves-souris ; pour la flore, quatre espèces déterminantes précitées y sont présentes : la Fritillaire pintade, la Gentiane des marais, le Pigamon jaune et l'Utriculaire citrine, avec en plus laSagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia).
Côté charentais, Le site « Tourbières de Vendoire » est une autre ZNIEFF detype I[17],[18] qui s'étend sur148,62 hectares, sur les territoires deGurat,Salles-Lavalette etVaux-Lavalette, le long du cours de la Lizonne et du canal des Moulins.
Onzeespèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[17] :
Cinquante-trois autres espèces animales y ont été recensées[17] : dix-huit mammifères et trente-cinq oiseaux.
Sixespèces déterminantes de plantes ont été recensées sur la ZNIEFF[17] : laGentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), la Léersie faux-riz (Leersia oryzoides), l'Orchis des marais (Anacamptis palustris), le Potamot coloré (Potamogeton coloratus), le Souchet jaunâtre (Cyperus flavescens) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis), ainsi que 102 autres espèces végétales.
Les « Tourbières de Vendoire » sont incluses dans la ZNIEFF detype II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[19],[20] qui englobe la vallée de la Nizonne/Lizonne depuisCombiers jusqu'à sa confluence avec laDronne àSaint-Séverin, incluant la vallée de son affluent laTude.
Vingt-deuxespèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[19] :
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[19].
Lavallée de la Nizonne est aussi, dans son intégralité, une zone duréseau Natura 2000 avec vingt espèces animales inscrites àl'annexe II de ladirective 92/43/CEE de l'Union européenne[21],[22] :
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