La ville est bordée à l’Ouest par lecanal de l’Ourcq et à l’Est par les coteaux de l’Aulnoye et le plateau de Clichy-sous-Bois vers Montfermeil et est située sur l’ex-RN3 qui relie Paris par la porte de Pantin à Meaux, elle donc est la première commune en agglomération que l’on rencontre en venant de l’Est francilien[PLU 1].
Livry-Gargan comporte, au Nord, une plaine qui représente la fin de la plaine de France et au Sud, des collines qui constituent le rebord du plateau de Clichy-sous-Bois, du Raincy et de Montfermeil. La ville est l'une des plus étendues des environs de Paris, avec une superficie de la commune de738 hectares. Elle est une ville faiblement accidentée entre55 mètres et85 mètres permettant un développement communal. relativement homogène, exception faite descoteaux des massifs de l’Aulnoye. L’altitude moyenne à Livry-Gargan est de55 mètres au Nord-Ouest et sur lecanal de l’Ourcq. La ville culmine au Sud-Est à120 mètres avec une côte de126 mètres limitrophe de laforêt de Bondy[PLU 2].
Livry-Gargan est recouverte en partie sur son territoire de dépôts accumulés, utilisées comme décharge des anciennes carrières degypses ainsi que decolluvions polygéniquesmarno-gypseuses et delimons des plateaux ; l’épaisseur de ces formations peut atteindre les 11,5 mètres[PLU 2].
« Le territoire communal comprend des formations s’étendant duStampien inférieur « sannoisien » (G1b) : formation de Brie (argile,meulière etcalcaire) auBartonien supérieur,Ludien moyen et inférieur (E7aG) : masses et marnes du gypse. L’épaisseur peut atteindre environ65 mètres. »
— Ville de Livry-Gargan, Plan local d'urbanisme (PLU), 2015[PLU 2].
En Seine-Saint-Denis, legypse est encore exploité àVaujours (à ciel ouvert) et àClichy-sous-Bois (en souterrain), les autres carrières sont abandonnées. Dans la région, lesformations gypseuses exploitées se présentent sous la forme de couches horizontales en barres superposées séparées par des barresmarneuses. Exploitées avant les décrets ducode minier de 1971, les exploitations n’ont pas été assujetties aux mesures de réaménagement[4].
A la fin duXIXe siècle, le gypse est extrait en quatre exploitations (en carrières de surface et souterraines) d'ouest en est, soit :
La carrière de La Barrière, avenue Alfred-Thomas et rue Jules-Vallès, fermée dans les années 1920 ;
La carrière de La Glaisière (ou carrière de Livry), route de Vaujours, fermée dans les années 1920 ;
La carrière des Hochailles ;
La carrière du Châtinet ;
Ces carrières bénéficiaient de voies ferrées privées pour amener le plâtre notamment jusqu’au Canal de l’Ourcq en 1815. L’exploitation des carrières a cessé dans lesannées 1950. La carrière de La Barrière appartenait à Julien Leclaire père & fils puis elle est rachetée par la Société Lecouffe & Cie (dite Société des Plâtrières de la Garenne) avant 1896 au plus tard. Elle aurait fermé dans les années 1920[5].
La carrière de La Glaisière, avec usine et carrière, un réseau Decauville (wagonnet) a été mis en place pour amener la pierre entre la carrière et l'usine. Une extension a été effectuée avec l'ouverture d'une seconde carrière au sud. Les carrières voisines des Hochailles et Le Châtinet étaient couplées à trois usines dédiées à l’exploitation (gypse etglaises). Elles étaient également desservies par un réseauDecauville fluctuant à travers les époques, le tracé passait un temps sous le Chemin de Vaujours[6].
L'anciennecarrière de gypse de Livry, relativement petite est divisée en deux parties l'une de14 hectares à ciel ouvert et l'autre de32 hectares en galeries. La carrière est située en limite du parc Georges-Pompidou. Un risque demouvement de terrain du site n'est pas négligeable avec une exploitation souterraine irrégulière avec un gypse particulièrement tendre et friable[4]. En surface, une grande variété de milieux naturels coexistent : des falaises de gypses et de marnes blanches, des pentes boisées, des dépressions sur marnes vertes, des prairies sèches sur marnes blanches, des talus à sous-sol de calcaire de Brie, des bois, des mares, des friches et lisières[7].
La carrière souterraine de gypse de Bernouille est située sur les communes deCoubron, Livry-Gargan et Vaujours et a une superficie de82 hectares, elle alimente depuis 2004 l’usine de Vaujours pour un tiers et extrait 500 000 tonnes de gypse par an. Les réserves de gypse arrivant à épuisement, un arrêté préfectoral du agrandit le périmètre d’exploitation vers le Sud, il est valable jusqu’en décembre2033[P 1],[8].
La ville a sur son territoire plusieursbassins versants, le bassin versant dit de la « Molette » sur une majeure partie de la commune et celui de la « Morée ». Livry-Gargan disposait anciennement sur son réseau de plusieursrus.
Le ru du Rouailler est canalisé et est raccordé au réseau d’assainissement, il fait transiter les eaux pluviales entre le lac de Sévigné et l'étang Verchain jusqu’aucanal de l’Ourcq[PLU 3].
Sur Livry-Gargan, les zones humides sont principalement situées sur le versant des coteaux, ainsi qu'au niveau des points d’eau du parc de la Mairie et du Parc Lefebvre (artificiels) qui sont classés en classe 3 (probabilité de la présence d’une zone humide) et 5 (représentant des zones en eau mais non humides). Des prospections pédologiques ont confirmé le caractère humide du pourtour du plan d’eau du parc Lefèvre et de la bordure ouest du plan d’eau du parc de la Mairie et ont démontré des figures d'oxydoréduction à moins de 50 cm de la surface. LeSchéma régional de cohérence écologique (SRCE) relève le caractère fonctionnel des zones humides situées dans le massif de l’Aulnoye. Le caractère humide des abords du canal de l’Ourcq n’est pas confirmé[PLU 4].
Quatre sources aux vertus thérapeutiques ont été mises au jour en 1864 au lac de Sévigné. La municipalité demande en 1912 son classement en station thermale en 1912, ce qui lui est refusé. Le lac est aujourd'hui transformé enbassin de retenue afin de régulariser les débits à l’aval du cours du Rouailler.
Le climat qui caractérise la commune est, en 2010, qualifié de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie desclimats de la France définie en 2010 qui compte huit types de climats enmétropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14].
On compte à Livry-Gargan entre 15 et 20 jours sans dégel, avec de la glace au sol ou de neige et des épisodes de chaleur avec des records. Une augmentation substantielle depuis plusieurs années des moyennes minimales et maximales est relevée[PLU 2].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones Spéciales de Conservation (ZSC) et deZones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21]. Le siteNatura 2000 en Ile-de-France se constitue de 15 entités (parcs et forêts). Le seul site Natura 2000 présents sur le territoire communal de Livry-Gargan est :
Le territoire du parc de la Poudrerie sur les villes de Sevran et Livry-Gargan est soumis à unPPRN relatif aux risques liés à l’existence de poches de dissolution de gypse antéludien. Il est ainsi obligatoire de faire appel à un bureau spécialisé pour tout projet lié à l’occupation du sol[24].
Livry-Gargan est concerné par leparc de la Poudrerie et 4 sites situées en bordure de ville ses limites : le Bois de Chelles, le Bois de Bernouille, les Coteaux de l’Aulnoye et laforêt régionale de Bondy[PLU 6].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Livry-Gargan, comporte trois ZNIEFF[INPN 1].
Le Parc forestier de Sevran, bois de la Tussion et bois des Sablons est une ZNIEFF detype 1[Note 3], d'une superficie de140,38 hectares, s'étendant sur les territoires de quatre communes Vaujours, Livry-Gargan, Villepinte et Sevran, elle se superpose pour la commune à la zoneNatura 2000 de nom similaire classée en avril 2006. Son altitude varie entre59 et 70mètres[25]. La ZNIEFF compte notamment des boisements de type chênaie-charmaie, des allées bordées denoyers d'Amérique, de marronniers, de tilleuls et deplatanes. Le parc forestier comprend des peuplements diversifiés et anciens mais rajeunis par latempête de 1999. La faune comprend : des insectes comme legrand capricorne, clyte mystique (très rare en Île-de- France) ou l'hespérie de l'alcée ; des espèces protégées d'amphibiens comme letriturus helveticus, letriton ponctué, letriton crêté, lagrenouille agile, lagrenouille verte et la salamandre ; des mammifères communs comme lamartre des pins, lafouine ou lapipistrelle commune, lemurin de daubenton ou lemurin à moustaches[26],[27],[PLU 7].
Les Massifs de l'Aulnoye et Carrière de Vaujours et Livry-Gargan sont une ZNIEFF detype 1, d'une superficie de585,39 hectares, s'étendant sur les territoires de quatre communes (Montfermeil, Vaujours, Livry-Gargan, Courtry, Coubron et Clichy-sous-Bois). L'altitude varie entre75 et 129mètres.
Le Parc départemental de la Fosse Maussoin est une ZNIEFF detype 2[Note 4], d'une superficie de792,05 hectares. Elle s'étend sur10 communes (Gagny, Montfermeil, Le Raincy, Vaujours, Livry-Gargan, Courtry, Coubron, Villepinte, Clichy-sous-Bois et Sevran). Le massif forestier de l'Aulnoye est une entité remarquable au niveau de l'Île-de-France et on n'y compte pas moins de 30 espèces déterminantes.
En Seine-Saint-Denis, l’observatoire départemental de la biodiversité urbaine (ODBU) est chargé du recensement des espèces dans chaque commune[28], notamment à Livry-Gargan pour les coteaux de l'Aulnoye, des parcs existants (Lefevre, de la Mairie, des Friches,de la Poudrerie, Georges-Pompidou) et le lac de Sévigné[29],[30]. Depuis 2000, 487 espèces végétales sont connues sur le territoire communal. La connaissance floristique sur commune est très bonne avec un taux d’exhaustivité estimé à 81 % (indice de Jackknife). Une espèce menacée dans la région est présente sur Livry-Gargan : l’Hottonie des marais, une autre espèce présente est considérée comme quasi-menacée en Île-de-France : laLimodore à feuilles avortées. Deux autres espèces observées à Livry-Gargan peuvent justifier la création d’une ZNIEFF et peuvent légitimer une création : laChondrille à tiges de jonc et leTorilis noueux ; elles déterminantes sous conditions. Dix espèces à caractère envahissant ont été observées à Livry-Gargan pouvant dans certains cas poser des problèmes dont l'Alicante du Japon, laBerce du Caucase, laLentille d'eau minuscule, larenouée du Japon, laRobinier faux-acacia, laSolidage du Canada et la Solidage glabre sont des espèces avérées et laBident à fruit noirs, l'Épilobe cilié et leLaurier-cerise sont des espèces émergentes. Dix-neuf espèces n’ont pas été revues depuis 2000 dont neuf sont considérées comme éteintes ou menacées en Île-de-France : leTordyle à larges feuilles, le Coqueret, la Passerine annuelle, leMillepertuis des montagnes, la Laîche blanchâtre, la Germandrée d’eau, laGesse de Nissole, la Laîche allongée et l’Ophioglosse commun[31].
Située au sein du parc des friches, la mare Barois est un site naturel procédant une biodiversité intéressante. Préservée par un sol gypseux, qui le rend difficilement constructible, le site est resté dans un état naturel et sauvage avec une végétation composée d’érables, de merisiers, de sureaux, de noisetiers, de chênes et de marronniers. La renouée du Japon, plante invasive et agressive colonise cependant le sol en appauvrissant la biodiversité. On note la présence d’orvets dits fragiles, de petits lézards, de couleuvres et de couleuvres à collier mais également des belettes, des fouines et des sangliers et quelques représentants de l'avifaune dont des hiboux, chouettes, pic-vert, poules d’eau et canards. La biodiversité du milieu aquatique est cependant composée d'une autre espèce invasive : l’écrevisse de Louisiane. Une association dont la mission est la préservation de cet espace naturel est créée en 2013. L'association souhaite également une classification Natura 2000 pour le site[M 2].
Il dispose de différentes espèces d’arbres comme lesfrênes, desérables et dessaules. La végétation est représentative quant à elle des variétés deplantes rudérales et deBuddleia malades[4].
Les zones d’activités économiques et commerciales se concentrent aux abords de laroute nationale 3, essentiellement à la sortie est de la ville en direction deMeaux[32].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le fichierFANTOIR 2013 des voies et lieux-dits de Livry-Gargan recense pour la commune328 toponymes etodonymes, se décomposant en 9 lieux-dits et316 voies : 139 allées, 58 rues, 52 avenues, 11 boulevards, 11 chemins, 8 villas, septplaces, cinqsquares, quatre cités, quatreimpasses, trois parcs, deux ronds-points, troisroutes, deux résidences, deux sentiers, un carrefour, un centre, un chemin rural, un lac, un passage, une route, un vieux chemin, une voie communale[33].
Les quartiers autour desquels s’est développée l’urbanisation dans lesannées 1950, subsistent aujourd’hui sous forme de secteurs non-définis administrativement (à l'exception de Gargan qui est un quartier depuis 2014) : la Poudrerie, les Bosquets, le Vieux bourg de Livry, le Lac de Sévigné, Gargan, les Charmilles ou l’Abbaye[PLU 8].
La ville de Livry-Gargan s'articule autour de deux quartiers historiques, le vieux quartier de Livry avec l'abbaye et le quartier dit de Gargan du nom de l'industriel,Louis-Xavier Gargan, créé à la fin duXIXe siècle[M 4].
En 2009, leprogramme local de l'habitat (PLH) de Livry-Gargan tente de définir six quartiers en fonction des données de l'Insee soit : d'est en ouest, au nord de laRN3, Sully-Quesnay, Mairie, Jacob-Poudrerie et d'est en ouest, au sud de la RN3, Gargan-Chanzy, Sévigné, Europe-Parc-Pompidou[PLH 1].
La ville est répartie en cinq quartiers administratifs depuis 2014 et l’instauration des conseils de quartier : le quartier Danton au nord-ouest, le quartier Gargan au sud-ouest, le quartier Jacob situé à l'est du quartier Centre et le quartier Poudrerie à l'est[34].
La ville a été fondée à l’aval des coteaux de l’Aulnoye, la commune est riche d'un relief, allant d’une altitude de 54 m à 125 m pour son point le plus haut. Une partie des coteaux est urbanisée sur le territoire (quartier du Belvédère) ; une seconde partie est utilisée comme espace naturel comme le parc Georges Pompidou, créé sur les hauteurs de la commune. Cette topographie marquée est une composante paysagère forte de la ville[PLU 8].
Les espaces verts occupent, eux, une part importante du territoire livryen (près de 22 % de la surface totale) ; cette présence de végétation et d’espaces naturels importante confère à Livry-Gargan sa place de « poumon vert » par rapport aux communes alentour. Cette ville urbaine fait le lien entre l’urbanité de la Seine-Saint-Denis à l'Est et la campagne proche de Seine-et-Marne à l'Ouest.
Sous-total espaces agricoles, forestiers et naturels
75,45
75,45
5. Espaces ouverts artificialisés
90,89
86,20
Sous-total espaces ouverts artificialisés
90,89
86,20
6. Habitat individuel
385,79
384,34
7. Habitat collectif
62,16
64,13
8. Activités
43,66
43;85
9. Equipements
34,23
34,84
10 Transports
33,27
33,19
11. Cattières, décharges et chantiers
11,72
15,16
Sous-total espaces construits artificialisés
570,83
575,51
Total
737,17
737,17
Le mode d’occupation du sol démontre une consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers pour la période de 2008 à 2012. Il met en évidence une mutation des espaces agricoles vers les milieux semi-naturels (non exploités par l’homme et recouverts de végétation arbustive ou herbacée) avec un transfert de 6,16 ha de terres et d’autre part, une diminution des espaces ouverts artificialisés (moins 4,68 ha), pour une augmentation des espaces construits artificialisés, de 570,83 ha à 575,51 ha, et représentent près de 77 % de l’occupation du sol territoriale avec une baisse dans l’habitat individuel (moins 1,45 ha entre 2008 et 2012) prédominant sur l'ensemble du territoire.
Le panorama urbain global à Livry-Gargan est dans sa volumétrie générale, dans un ensemble assez plat et ponctué sur quelques parties de la ville par des pics de hauteurs, caractérisés par les immeubles de grande hauteur. Le tissu pavillonnaire participe également à la silhouette urbaine qui présente aussi des espaces créés par les parcs et places publiques ; percé par une végétation qui va ponctuellement participer aux perspectives avec des vues lointaines et des points de vue sur une grande partie du territoire alentour.
En 2015, le nombre total de logements dans la commune est de 19 068[Insee 6], il était de 17 955 en 2006 et de 14 925 en 1990[Insee 2006 1]. L’âge moyen du parcimmobilier est proche des tendances régionales, cependant les constructions neuves sont un peu plus présentes que la moyenne de la région : en 2015, 23,3 % des résidences principales ont été construites entre 1991 et 2012[Insee 7] contre seulement 18,7 % enÎle-de-France[Insee IDF 1] soit 1 209 constructions neuves depuis 2006. De même, les constructions antérieures à 1945 ne représentent que 17,9 % du parc contre 25,5 % pour la moyenne régionale francilienne.
94,5 % des logements sont des résidences principales[Insee 6]. 58,0 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 39,8 % qui ne sont que locataires[Insee 8] (respectivement 47,3 % et 49,8 % dans la région)[Insee IDF 2].
La plupart des habitations possèdent trois pièces (29,6 %), ou quatre pièces (23 %), puis deux pièces (21 %). Les petits et grands logements restent minoritaires (studios : 7,2 % ; logements de cinq pièces ou plus : 19 %). La ville possède par conséquent des habitations légèrement plus grandes que la moyenne régionale.
En 1995, unprogramme local de l'habitat (PLH) valide jusqu'en 2006 est mis en place et ayant pour but la préservation de l'habitat pavillonnaire de la commune tout en apportant une réponse à la demande croissante des logements sociaux[réf. souhaitée]. Les actions et orientations définies dans le PLH de 1995 prévoyaient entre autres la production par construction ou réhabilitation de 240 logements sociaux sur 3 ans. Entre 2006 et 2009, dans l’attente d’un nouveau PLH, les objectifs actualisés de délibérations annuelles au Conseil Municipal.
En 2011, la commune engage une révision du PLH, cependant, laloi libertés et responsabilités locales du 13 août 2004 soumet le document à l'approbation d’un comité régional de l’habitat, et organise le transfert de compétence auxEPCI. Le PLH de 2011 ne possède donc pas de portée normative, il prévoit tout de même un objectif de construction de 176 logements par an et pour six ans sur la période 2013-2018 dont 63 % de logements sociaux.
En 1999, avec 1 874 logementsHLM soit 12,2 % du parc (23,4 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de laloi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. Ce taux de logement social est nettement supérieur dans la plupart des communes environnantes : 30,2 % àClichy-sous-Bois et jusqu’à 38,8 % àSevran,a contrario seulement 4,8 % auRaincy, montrant ainsi la situation sociale de Livry-Gargan : une commune à la population plus modeste que sa voisine bourgeoiseLe Raincy mais plus aisée que la moyenne de ce secteur de laSeine-Saint-Denis.
Près de556 logements sociaux ont été bâtis dans la commune en 2006. En 2009, Livry-Gargan compte 2 195 logements sociaux[M 5]. La question desHLM dans la commune fait débat auxmunicipales de 2014 à Livry-Gargan[P 4].
En, la commune compte 3 378 logements sociaux dont 745 relevant du contingent municipal soit un total 18,85 % avec un objectif de 25 % d'ici 2015 correspondant au taux fixé par la loi SRU[M 8].
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSchéma de cohérence territoriale (SCoT), un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). LeSchéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), est leSCoT de la région. Le nouveau SDRIF est approuvé le par l’État, il détermine l'aménagement et de développement de l’Ile-de-France à l’horizon 2030.
Livry-Gargan appartient au territoire d’intérêt métropolitain « du canal de l’Ourcq à Clichy-Montfermeil » et dont les objectifs sont : la régénération du tissu économique, notamment de la filière santé-biotechnologie ; le désenclavement du plateau de Clichy-Montfermeil, notamment avec leT4 ; la structuration d'une polarité élargie autour deBobigny et le raccrochement aux secteurs de développement comme Paris etRoissy[PLU 9].
LeContrat de développement territorial (CDT) ditEst Seine-Saint-Denis, élaboré entre 2010 et 2014 concerne cinq communes traversées par la futureligne 16 duGrand Paris Express (Aulnay-sous-Bois,Clichy-sous-Bois,Montfermeil, Livry-Gargan etSevran), qui en sont partenaires lors de l'élaboration depuis 2010 au sein l’association Paris-Porte-Nord-Est (PPNE) soit 230 700 habitants et 60 500 emplois. Le contrat concerne alors aussi les anciennes communautés d'agglomération deClichy-sous-Bois Montfermeil etTerres de France disparus depuis. Le CDT finalisé en a pour but de préparer l'arrivée de la ligne 16 du métro automatique et prévoit notamment la construction de 1 575 logements en moyenne par an et par communes durant15 ans pour un total de 19 900 logements de plus en 2028 dont 30 % delogements sociaux. Le document prévoit aussi une augmentation de la population de 2 400 habitants par an ainsi qu'un pic d'accueil dans les établissements scolaires entre 2029 et 2030 et donc une prévision de création de 18 écoles maternelles et 23 écoles élémentaires et la création d'un « arc paysager », reliant les600ha d'espaces verts[P 5],[35],[36].
Une première version du CDT a donné lieu à la signature d'un accord cadre le non validé par la municipalité de Livry-Gargan contre une densification trop forte de la commune et aboutissant à une nouvelle mouture[PLU 10]. Le, la municipalité de Livry-Gargan, par la voix de son conseil municipal décide de ne pas voter le contrat en protestation du découpage de la métropole du Grand Paris incluant la ville au sein du T9 (Grand Paris - Grand Est)[37],[P 6],[38]. Lors de la révision de son PLU en 2015, la ville intègre cependant le CDT à celui-ci[PLU 10].
En 2021, les ateliers du Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) intègrent aux réflexions le CDT qui oriente ses réflexions en matière de nature autour du projet d’arc paysager concentrant les thèmes de la nature, la culture, le sport et les loisirs avec une dimensions écologique non-prédominante mais prévoyant une liaison des parcs, forêts et friches du territoire par une renaturation des espaces interstitiels avec pour objectif « d’assurer les continuités écologiques essentielles au renforcement de la biodiversité et de proposer un parcours continu d’un espace à l’autre pour donner à l’Arc paysager sa dimension métropolitaine. » Les continuités vertes nouvelles doivent contribuer à la sauvegarde d'espèces protégées et assurer leur pérennité. Le CDT amplifie le schéma régional des continuités écologiques (SRCE) inscrit dans le SDRIF en proposant des liaisons complémentaires[PLUi 1].
L’objet duPlan d'occupation des sols (POS), remplacé par la loi SRU (13 décembre 2000) par lePlan local d'urbanisme (PLU), permet de fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols. Le POS outil de la politique d’aménagement communal de la ville de Livry-Gargan est établi le 27 mars 1964, publié le 27 avril 1976 après une enquête publique en novembre 1977 suivant approbation le 22 novembre 1979 et mise à jour le 18 novembre 1980 pour publications en 1981 et 1983. Le POS arrêté le 26 juin 1987 est ensuite approuvé le 24 février 1989, s'ensuit un POS arrêté le 22 juin 1990 avec une application anticipée dès le 14 décembre 1990. Un nouveau POS est approuvé le 28 juin 1991 et arrêté le 18 juin 1992, 18 juin 1993 et 14 octobre 1994[39].
La commune de Livry-Gargan s’est dotée d'un premierPLU en 2006, qui s'articulait autour du maintien d'espaces urbains et environnementaux, zones naturelles, désenclavement à l’est du territoire et plusieurs autres zonages mis en place (zone pavillonnaire, zone d’habitat collectif, zone à vocation centrale, zone d’activité)[PLH 2]. Un nouveau PLU a été approuvé au conseil municipal du[M 9], après avoir été élaboré entre 2014 et 2015 de concertation avec la population par trois réunions publiques, des ateliers dans chaque conseil de quartier, par le biais du site internet de la ville ainsi qu'une exposition permanente en mairie[M 10],[P 7],[P 8]. Il s'appuie sur 4 axes : le rayonnement métropolitain, la préservation du cadre de vie, un développement urbain mesuré et une attractivité économique de la ville[M 11].
Les questions de Trame Verte et Bleue sont abordées dans le PLU de Livry-Gargan par son rapport de présentation et son PADD. Un état précis des différentes composantes de la nature (parcs, squares, végétation privée, parcelles agricoles restantes, espaces verts d’accompagnements) et de ses paysages est effectué dans le volet diagnostique du rapport de présentation. L’état initial de l’environnement détaille l'existant en matière de trame verte et bleue avec une description succincte et une cartographie précise. Le PADD inclus la volonté de « Préserver et valoriser le cadre de vie urbain, architectural, paysager et environnemental » avec la préservation des quartiers pavillonnaires ; le développement les liaisons douces et vertes entre les quartiers avec des cheminements piétons, des trottoirs élargis ou d’espaces réservés aux vélos ; le développement et la valorisation de la qualité de l’environnement avec une stratégie environnementale et un plan d’action[PLUi 1].
En 2015, dans le cadre de la révision de son plan local d'urbanisme (PLU), la municipalité a mis en place troisorientations d’aménagement et de programmation (OAP) sur trois secteurs : « Centre-ville », « Poudrerie-Hochailles » et « Chanzy »[M 12] :
Une absence de centralité urbaine a été définie par le PLU de 2015, ainsi les orientations de l'OAP prévoient de favoriser une centralité urbaine constituée essentiellement d’un pôle administratif, d’un pôle culturel et d’un pôle de santé en lien avec une dynamique commerciale et des restaurants. L'objectif étant également de faire un lien paysager de part et d’autre de l’ancienneRN3 avec une accessibilité renforcée des gares avoisinantes »[M 13]. Pour préfinancer les équipements publics induits par ce projet par le biais de participations versées par les opérateurs, un périmètre deprojet urbain partenarial (PUP) a été instauré sur le secteur par la ville et le conseil de territoire de l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est en[M 14].
Le, est approuvée une convention de PUP entre l'ETP, la municipalité et une sociétéKaufman & Broad pour la réalisation de programmes de logements de 5 100 m2[M 15] et 3 900 m2[M 16].
Le programme des équipements publics et des modalités du financement du PUP est mis à jour le par le conseil municipal comme suit :
Réaménagement de la place de l'Hôtel-de-ville et de l'avenue Albert Thomas (2027) ;
Réaménagement du parvis du centre nautique, du groupe scolaire Benoit Malon et du pavillon Dionnet (2025) ;
Création d'un parc de stationnement secteur centre-ville (2021) ;
Création de 8 classes supplémentaires (2022-2023) ;
Modification de la convention de PUP entre l'ETP, la municipalité et une sociétéKaufman & Broad pour la réalisation d'un programme de logements et de commerces de 7 200 m2avenue du Consul-Général-Nordling et avenue Antoine-de-Saint-Exupéry[M 17].
Dans le l'est de la ville, l'orientation d’aménagement et de programmation du secteur concerne entre autres: la zone d'activités commerciale dite deCora et leparc de la poudrerie. L’objectif de l'OAP est la mutation urbaine au nord vers unezone résidentielle et une transition paysagère et environnementale de la ZAE ; le développement de projets a échelle métropolitaine près de lagare de Sevran-Livry ; la préservation et la restructuration de la cité jardin et duparc de la Poudrerie[M 18].
19 hectares au total seront concernés par le projet d’aménagement avec une zone d’étude s’étendent sur 57 hectares pour la prise en compte des équipements et transports[40].
En 2021, le projet de réaménagement est toujours en réflexion avec le concours de laMétropole du Grand Paris pour une la mobilité, l'habitat, la diversité commerciale et la qualité environnementale afin de repenser un secteur industriel désorganisé et mal intégré dans son environnement urbain en conservant le caractère historique du site. La même année la ville lance, un partenariat avec la Métropole et l’Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est (EPT GPGE), pour une première phase de diagnostics concertés alimenté par les habitants et les contributions des instances de démocratie participative locales. L’opposition municipale se montre alors défavorable au partenariat avec la Métropole[41].
LaLigne de Bondy à Aulnay-sous-Bois (dite aussi ligne des Coquetiers), est construite à l’initiative deLouis-Xavier Gargan pour desservir son usine. D’abord limitée au trafic des marchandises, la ligne est ouverte au trafic des voyageurs en 1875 à la demande des habitants du nouveau quartier dit de « Gargan » alors en pleine expansion autour de l’usine. À cette même date fut créée la « Compagnie du chemin de fer de Bondy à Aulnay-lès-Bondy[42] ». Cette ligne, transformée en 2006 enligne T4, a facilité le développement économique, le début dulotissement des grandes propriétés et les déplacements des habitants.
Laligne de tramway à vapeur de Gargan à Livry a fonctionné de 1890 à 1930 entre lagare de Gargan et le centre de Livry et accélère le mouvement de transformation de la ville. Jusqu’en 1914, le trajet, de trois kilomètres et six arrêts intermédiaires, était effectué en 18 ou 19 minutes par 17 navettes quotidiennes. Elle avait son origine à lagare de Gargan, et terminait rue de Meaux, après le carrefour de la rue Jean-Jacques-Rousseau. Pour aller d’un bout à l’autre de la ligne, les habitants payaient 0,65 franc en première classe, 0,45 franc en seconde classe, 0,30 franc en troisième classe.
En 1912, le nombre de voyageurs transportés était de 353 000 pour atteindre 516 000 voyageurs en 1928.
Le, à la suite de la réfection du pavage de laroute nationale désormais empruntée par des voitures de plus en plus nombreuses, et l’exploitation de laligne de tramway de Livry à Gargan se révélant par ailleurs très déficitaire en raison des bouleversements économiques ayant suivi la Guerre, la municipalité décide avec la Compagnie des chemins de fer de l’Est la substitution d’autobus au train qui encombrait la route, et qui occasionnait trop fréquemment des accidents d’où son surnom d’« écraseur » donné par les usagers et les riverains[43].
La voie, dite du « train des glaises » à hauteur du boulevard Berteaux et de l’avenue Turgot, laligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois (dite aussi ligne des Coquetiers) était coupée par une voie édifiée par la compagnie Schaecher et Letellier qui employait plusieurs centaines d'ouvriers, afin de relier laplâtrière de la Fosse-Maussoin qu’ils exploitaient mais aussi leurs usines de briques, chaux et ciment àClichy-sous-Bois aucanal de l’Ourcq afin d’acheminer leur production[M 21].
La ville est desservie depuis par la ligne, réalisée sur l'emprise de l'ancienneLigne des Coquetiers. C’est également la première ligne detram-train entièrement française. Six stations de cette ligne desservent la commune :
Un débranchement du vers le plateau deClichy-Montfermeil emprunte des voies de communications du quartier deGargan, malgré l'opposition, à l'époque, de la municipalité. En, la branche Clichy-Montfermeil est mise en service avec une exploitation classique à raison d'un tramway toutes les neuf minutes trente. La stationArboretum est desservie dans les deux sens de circulation. L'inauguration a lieu le[M 22],[49].
La restructuration en avril 2020 du réseau de bus sur le secteur à la suite de la prolongation du tramway T4 doit faire disparaitre les lignes 134, 334, 347, 601 et 645 en 2020-2021 ; l'itinéraire de la ligne 146 est ainsi modifié au niveau de Clichy-sous-Bois et de Livry-Gargan pour reprendre l'ancien tracé de la ligne 347 supprimée le 30 août 2020 et qui était exploitée par la RATP depuis le 26 avril 1985. Une pétition contre la suppression des lignes de bus voit alors le jour[50],[51].
En 2006-2007, unepiste cyclable est aménagée entre le boulevard Chanzy et le square Henri-Legrand (parc de la Poudrerie) sur itinéraire parallèle à laRN 3 longeant les avenues de Sully, Albert-Camus, César-Collavéri, Anatole-France, Émile-Zola et Maurouard[54].
Livry-Gargan compte quatre risques majeurs. L’ensemble de ces risques est recensé dans un document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM)[PLU 11] :
La ville est soumise à un risque par inondation pluviale urbaine (fortes pluies, orages), elle connaît de nombreux arrêtés de catastrophe naturelle notamment en 1983, 1990, 1995, 1999, 2001, 2007 et 2013 pour des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain[57]. Il existe par ailleurs une similitude entre les zones à risque inondable et les remontées de nappes phréatiques avec un secteur Danton-Vauban particulièrement vulnérable aux inondations[PLU 11].
La commune est touchée le par un épisode orageux exceptionnel comme d’autres communes de Seine-Saint-Denis, le, un arrêté porte reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Les collecteurs ont présenté des mises en charge importantes avec inondations sur l'allée Danton et le boulevard Jean-Moulin entre autres et sur lastation Turgot. Le collecteur allée Chuna-Bajstock a débordé mais le lac de Sévigné a permis de stocker près de 1 400 m3 d'eau et un volume de 9 300 m3 a rejoint lecanal de l’Ourcq[58],[59].
Livry-Gargan est soumise à un risque de mouvements de terrain, la ville connaît des arrêtés de catastrophe naturelle notamment entre 1989 et 1990, entre 1990 et 1993, entre 1993 et 1997, en 2003, 2009 et 2018 pour des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols[57]. La commune est soumise à deux plans de préventions des risques naturels (PPRN)[60],[61],[62] :
prescrit le pour risques de tassements différentiels (aléa de mouvements de terrain),
prescrit le pour risques d'affaissements et effondrements (aléa de mouvements de terrain dus au retrait-gonflement des argiles) notamment liés à la présence d'anciennes carrières ou au phénomène de dissolution naturelle des horizons gypseux[PLU 12].
Deux installations industrielles ayant des effets sur l’environnement (ICPE)[60] de type non-seveso sont présentes à Livry-Gargan dont une rejetant des polluants[63],[64]. Un risque existe lié aux canalisations de transport de matières dangereuses, gaz ou hydrocarbures liquides, sous pression traversant le territoire de la commune ayant une incidence sur les constructions proches[PLU 13].
L’analyse des sites et sols pollués (Basol) et de l’inventaire historique des anciens sites industriels et activités de services (Basias 2012) fait ressortir un site pollué dans la commune[PLUi 1].
En, un décret ministériel accole le patronyme du premier industriel de la ville,Louis-Xavier Gargan, à celui de Livry pour former « Livry-Gargan » ; désignant les nouveaux quartiers créés à partir de sa propriété[AG 1]. Ce choix ne fait pas l’unanimité dans les gazettes locales, le nom de « Livry-Sévigné » aurait été préféré[M 4].
Aucun objet antique n'a été découvert dans la région de Livry. Il est donc difficile de savoir si le territoire fut occupé avant la conquête de la Gaule[67].
Mais l'origine du peuplement de la ville est certaine : elle remonte au défrichement de laforêt de Bondy.
Le village se serait développé le long d'une route ancienne, construite par les Gaulois et aménagée par les Romains, qui traversait Livry : l'actuelleroute nationale 3. Cette route passait devant une clairière de laforêt de Bondy, où une exploitation agricole était installée : la villa gallo-romaine deLiberius[AG 1].
L’historienCamille Jullian, duCollège de France, a fait des travaux de recherche sur les villas romaines de laforêt et notamment sur cette villa et sur son vaste domaine gallo-romain qui se nommait*Liberiacum, du nom de son propriétaireLiberius, suivi du suffixe d'origine gauloise-acum qui marque la propriété[65].
Abbaye de Livry vers 1900.Livry vers 1780 (carte de Cassini).
En 1652 les incessants mouvements de troupes durant laFronde des princes et les dévastations et pillages qui en découlent, laissent les chemins et les terres de Livry dans un état désolant et la population, dont une partie est anéantie par les privations, dans une profonde misère. De nombreuses habitations sont abandonnées[Genty 1]
De 1624 à 1686,Christophe de Coulanges (v. 1607-1687) fut titulaire de l’abbaye. Il était l’oncle et tuteur de Marie de Rabutin-Chantal (1626-1696), devenue en 1644 lamarquise de Sévigné. Madame de Sévigné, passe sa jeunesse à l’abbaye et y revient souvent après la mort de son mari, survenu en 1651. Elle y écrit de nombreuses lettres (voirLettres de la Marquise de Sévigné), dans lesquelles elle ne tarit pas d’éloges sur Livry[70]. Il est vrai que ce petit village, qui s’appelait encore Livry en Aulnoye, situé sur le vieux chemin d’Allemagne, au cœur de l’antiqueforêt de Bondy et duPays d’Aulnoye, devait être bien sympathique auXVIIe siècle. Sa situation élevée, offrait alors aux visiteurs quelques beaux panoramas[réf. nécessaire].
Louis, marquis de Mailly etde Nesles, alors propriétaire de Livry, établit en 1663 leplan terrier de son domaine. Les indications contenues dans ce plan sont précieuses pour l'étude de la situation et de l'état de la seigneurie, de la châtellenie et de la paroisse de Livry, dans la seconde moitié duXVIIe siècle[Genty 1].
En 1789,Louis XVI promet la réunion desÉtats Généraux. Le, l'assemblée paroissiale rédige sonCahier de doléances[71], sur lequel vingt-six signataires apposèrent leur nom. Ce cahier réclamait l'abolition des capitaineries de chasse, revendiquait la propriété des arbres le long des chemins, les droits des habitants sur la forêt, la destruction du gibier, le droit du colombier, la nécessité d'avoir unvicaire, et un marché qui satisfasse le public. Quelques mois plus tard, la Révolution éclate. Le de la même année, un décret ordonne la vente des biens du clergé commebiens nationaux, qui intervient un an plus tard. Le, un décret crée le canton de Livry au sein du département deSeine-et-Oise. Cette même année, la ville connait son premier maire, Joseph Dufaut.
À cette époque, le village se présente comme une petite agglomération de 1 500 âmes située à l’orée de la forêt et entourée de quatre grandes propriétés : l’abbaye, le domaine seigneurial, l’Écu de France et le Grand Berceau. Laparoisse de Livry dépend alors dudoyenné deChelles et de lagénéralité de Paris. Ses habitants vivent pour l’essentiel de l’agriculture sur de petites parcelles, de petits labours, de l’élevage laitier et notamment de laviticulture. Uneplâtrière apporte également un complément d’activité non négligeable.
Le, le cortège ramenantLouis XVI deVarennes-en-Argonne traverse Livry par la grande route deMeaux àParis. Les Livryens, curieux, se massent sur le parcours, et regardèrent le cortège passer,« le chapeau sur la tête, tout en gardant un lugubre silence, conformément à cet ordre affiché et répété sur tout le passage du roi » (Mémoires du généralPaul Thiébault)[72],[Genty 2].
En 1792, Blaquière succéda au premier maire de la commune. Quelques mois plus tard s'installe laConvention nationale. Le, neuf citoyens (dont trois Livryens) sont élus à l'assemblée cantonale de Livry.
En 1793, de nouvelles élections ont lieu. Mais les municipalités virent leurs existences abrégées, sans doute, par la chute deRobespierre. De nouvelles élections eurent lieu, et certains membres des assemblées précédentes y participèrent. Parallèlement, la disette fit de nombreux dégâts dans les campagnes.
Le (22fructidoran III), de nouvelles élections cantonales amènent leDirectoire. Peltier, alors maire de la commune, en désaccord avec les idées prônées, démissionne et est remplacé par Blondel, procureur de Livry et réélu aux élections de 1797. LeCoup d'État du 18 fructidor an V () entraîne des élections, qui sont annulées successivement. En 1798, Grivellé est élu et stabilise la situation tant politique qu'économique du village.
À cette période, la nouvelle assemblée oblige les membres du clergé à prêter serment à la Constitution. Puis laConvention nationale tente de remplacer le culte catholique par celui de laDéesse de la Raison, puis par le culte de l'Être Suprême. Sans succès. Parallèlement, les bâtiments conventuels de l’abbaye sont détruits et lesbiens nationaux vendus (les meubles, les cloches, les livres, l’horloge, etc.) ; seule la maison abbatiale est épargnée et achetée par l’amiralJacob, ministre de la Marine, où il se retire en 1842 et y meurt en 1854. La maison est démolie en 1924 et les derniers restes de l’abbaye disparaissent en 1962.
Le comte d’Artois, futurCharles X, y arrive le, et s'arrête au château du comte Damas.
En 1860, un industriel,Louis-Xavier Gargan, achète un terrain boisé le long de laroute de Meaux où il fait construire une scierie mécanique, à l’angle des actuels boulevards de la République et Marx-Dormoy. Autour, se forme rapidement un nouveau quartier[M 4].
En 1869, le territoire de la commune est amputé par la création de la commune duRaincy. Dès lors, une rivalité s’établit entre les deux communes. De nombreuses notabilités désertèrent Livry, dénoncées par « Les lamentations de Tardu »[AG 3].
Livry vers 1870 - carte de France dite d’état-major.
En 1870, lors de laGuerre franco-allemande de 1870, l'invasion prussienne débute : Livry souffre beaucoup et voit les usines Gargan saccagées et ses arbres coupés. L'occupation dure du au.
En 1878, Livry veut concurrencerEnghien-les-Bains en exploitant la source de l’actuel lac de Sévigné. Le maire de Livry fit construire une station thermale appelée « Sévigné-les-Eaux » (à l’angle de la rue Stalingrad et de l’allée Jeanne), ainsi que deux hospices, pour le traitement des maladies du larynx et de la poitrine. Mais les thermes n’ont pas le succès escompté.
En 1912, le conseil municipal sollicite la reconnaissance de la commune comme « station hydrominérale ». Mais par décret du, après un avis négatif de l’Académie de médecine et du Conseil d’hygiène puis du par leConseil d’État, le gouvernement rejette la demande. Selon la rumeur, cette décision est influencée par les dirigeants politiques d’Enghien-les-Bains.
Aujourd'hui, le siège de la société d'exploitation deseaux sulfureuses (qui perdure de 1893 à 1912) abrite le siège de l'Inspection académique de la ville.
En, un décret renomme la ville, qui devient « Livry-Gargan[73] », officialisant un nom entré dans le langage local pour désigner les lotissements édifiés autour de l’usine de l’industriel de la villeLouis-Xavier Gargan.Ce choix ne fait pas alors l’unanimité, beaucoup ayant préféré le nom de « Livry-Sévigné »[réf. nécessaire].
Après laPremière Guerre mondiale, le nombre des maisons double, passant de 2 822 en 1921 à 4 751 en 1931. Parallèlement, la population augmente considérablement passant de 11 752 habitants en 1921 à 21 213 habitants en 1931[AG 5]. À cette époque, Livry-Gargan était déjà une vraie ville de banlieue, avec seslotissements, ses écoles, ses travaux de voirie, etc. Mais la guerre de 1939 ralentit considérablement cette progression.
En 1942, les réseaux derésistance sont bien organisés, jusqu’en, époque où certains résistants furent arrêtés par laGestapo. Plusieurs élus communistes sont fusillés dont Lucien Michard, ancien président du groupe communiste avant la guerre et Eugène Massé secrétaire de la section duPCF, auMont-Valérien[74].
En, Maurice Carité, ancien rédacteur àL’Aube et chef de la résistance de Livry, organise plusieurs réunions duConseil national de la Résistance (CNR), à Livry, au bureau de la Maison de Famille (à l’angle du boulevard Jean-Jaurès et de l’avenue Vauban). Les résistants de lacompagnie Robespierre mènent assez tardivement, en, des actions de sabotage àSevran et Livry-Gargan notamment. Ces jeunesfrancs-tireurs et partisans (FTP) commandés par Louis Hême, animateur de la résistance locale, poursuivent à la suite de ces actions un combat armé contre les troupes allemandes qui facilite l’arrivée des premiers Américains. Les combats de la libération des 27, 28 et sur le site de l’actuel hypermarchéCora à la sortie Est de la ville font plusieurs victimes. Livry-Gargan est ainsi libérée par les Américains le[75].
Lecomité local de libération présidé par Gabriel Beillon et à laquelle participe le champion cyclisteAntonin Magne, assure la gestion municipale de 1945 à 1947. Mais l’alliance de laSFIO avec la droite (MRP) redonne alors le pouvoir à la SFIO.
Après laSeconde Guerre mondiale, la commune poursuit fortement son urbanisation par lelotissement de ses grandes propriétés en particulier celle de l’Abbaye. En 1954, le quartier de l’Abbaye est encore un hameau. Néanmoins, la ville conserve un caractère vert par la présence de nombreux parcs et jardins, et son urbanisation, essentiellement pavillonnaire, n’ayant pas été bouleversée par l’édification de « grands ensembles » comme dans de nombreuses communes voisines.
En pleineguerre d'Algérie, la ville est marquée par les attentats. Le une fusillade menée par des indépendantistes algériens éclate dans un marché de la ville[77],[78]. Le un nouvel attentat est à déplorer faisant deux morts et lors duquel le chef duMouvement national algérien (MNA) du secteur de Livry-Gargan, Mohamed Sefiane, est blessé[79],[80]. Le, le même commandoFLN attaque l'hôpital de Montfermeil dans un second attentat faisant un mort et treize blessés dans le but de retrouver Mohamed Sefiane[81],[82].
En 1971 la droite locale rompt son alliance avec la SFIO et mène sous le sigle « UCMPT » une violente campagne infructueuse contre la gestion municipale du maire socialiste Alfred-Marcel Vincent. La ville est alors gérée jusqu'en 2014 par l’union de la gauche sous majorité socialiste.
Lors desémeutes de novembre 2005 les trois jeunes poursuivis par la police ont été signalés par un habitant de la ville rôdant autour d’un chantier[83],[84], à proximité du stade Alfred-Marcel Vincent dont ils revenaient à pied vers leurs domiciles deClichy-sous-Bois, la commune voisine[85]. Durant ces émeutes urbaines,les deux collèges de la ville ainsi que le gymnase stade Alfred-Marcel Vincent et un autre bâtiment municipal[réf. nécessaire] ont subi quelques dégâts restés relativement « mineurs » (de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’eurosselon la commune[réf. nécessaire]), en particulier en comparaison avec la plupart des villes voisines (Sevran,Aulnay-sous-Bois ouClichy-sous-Bois) qui ont comptabilisé de nombreuses destructions de biens publics ou privés.
La création d'une ligne de tramway destinée à desservirClichy-sous-Bois etMontfermeil en passant par les voies principales de la ville, dont la route départementale 116, ainsi que laroute nationale 403, rencontre résolue de la municipalité dirigée parAlain Calmat, semble-t-il soucieux de ne pas se mettre à dos des riverains farouchement opposés à cette extension à proximité des prochaines échéances municipales. Au cœur des enjeux électoraux de 2007, le projet a en revanche le soutien dessocialistesClaude Dilain,Gilbert Roger,Pascal Popelin (alors adjoint au maire) comme desUMPXavier Lemoine etÉric Raoult[86]. Cette ligne est mise en service après de longs débats en 2019 et constitue désormais une des branches de laligne 4 du tramway d'Île-de-France.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[87].
Antérieurement à la loi du[89], la commune fait partie du département deSeine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à laSeine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le et dépend donc administrativement de la Préfecture de Bobigny.
Politiquement, Livry-Gargan a longtemps été une villesocialiste, les électeurs ayant continuellement renouvelé leur soutien aux majorités municipales socialistes depuis 1961 et de gauche depuis 1919.
Aux deuxième tour desélections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis[P 11], la liste conduite par Pierre-Yves Martin (UMP-UDI) l'emporte face au maire sortant,Alain Calmat, avec 56,16 % des suffrages, la ville socialiste depuis un siècle bascule alors à droite[P 12]. Le premier adjoint au maire,Gérard Prudhomme (UDI), devient conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis avec 52,07 % des suffrages lors desélections de 2015[93]. En, des dissensions politiques se font sentir, Prudhomme, menace alors de quitter ses fonctions[P 13]. En, il crée avec deux autres élus le nouveau groupe « Livry-Gargan, et maintenant ? » au sein de la majorité du conseil municipal[P 14]. En, il fonde avecMohamed Ayyadi un groupe « Agir » au conseil départemental de Seine-Saint-Denis[P 15]. Prudhomme renonce finalement à se présenter pour les municipales de mars 2020 et se met en retrait de la vie municipale[94].
Lors desÉlections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, Pierre-Yves Martin (LR, soutenu parLREM) se déclare candidat à sa propre succession. Le maire sortant se dispute l'élection avec trois candidatures déclarées à gauche, Amal Aïssaoui (LO), Laurent Trillaud (DVG, soutenu notamment par lePCF,EELV etLFI) et Armen Papazian (PS). La préservation du cadre de vie est un sujet majeur de la campagne[P 16]. Pierre-Yves Martin, réélu au premier tour dans le contexte particulier de lapandémie de maladie à coronavirus Covid-19[95],[96].
élections municipales de 2001 : 54,67 % pour Alain Calmat (DVG), 24,20 % pour la liste de droite, 12,09 % pour Jean-Bernard Labour (MNR), 12,09 % pour la liste d'extrême gauche, 54,22 % de participation au second tour[101].
élections municipales de 2020 : 61,12 % pour Pierre-Yves Martin (LR-DVD), 21,81 % pour Laurent Trillaud (DVG), 14,52 % pour Armen Papazian (PS) et 2,56 % pour Amal Aissaoui (LO), 31,67 % de participation au premier tour[96]
Auréférendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du, les Livryens votentNon à 59,16 % contre 40,84 % deOui avec un taux d’abstention de 32,18 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont conformes à la tendance départementale (Non à 61,52 % ; Oui à 38,48 %) mais à peu près inverse aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %) démontrant le caractère populaire de la ville, les votes négatifs ayant été majoritairement le fait de l’électorat le plus modeste en France selon les analystes[112].
Lors des élections départementales de 2021 se font dans le cadre duel de droite désigné comme« fratricide » entre le maire de Livry-Gargan, Pierre-Yves Martin et le conseiller départemental sortant, Gérard Prudhomme (Agir !) ; Pierre-Yves Martin, le premier, suppléant du second en 2015, et alliés lors des municipales de 2014. Le binôme de droite, composé de Pierre-Yves Martin (DVD), et Sylvie Paul (LR), remporte ce second tour avec 74,23% devant leRassemblement national qui obtient 25,77% des voix. Le canton de Livry-Gargan est alors le seul de Seine-Saint-Denis avec un binôme du Rassemblement national (Jean-François Périer et Françoise Trova) en lice pour la deuxième tour et fait donc figure d’exception dans un contexte de forte abstention[P 20],[P 21],[P 22].
élections départementales de 2021 : 74,23 % pour Sylvie Paul et Pierre-Yves Martin (LR-DVD), 25,77 % pour Jean-François Périer et Françoise Trova (RN), 22,92 % de participation.
Créés le, Livry-Gargan dispose depuis de cinqconseils de quartier réparties sur cinq secteurs nouvellement créés : Gargan, Danton, Centre, Jacob et Poudrerie[M 25].
Lors de leur instauration, une charte définie les règles et principes de fonctionnement des conseils de quartiers[M 26]. Chaque conseil est composé de16 membres répartis en deux collèges chacun composé équitablement de huit membres : un premier collège d'acteurs locaux issus de lasociété civile (désignés par le conseil municipal) et un second collège d'habitants (désignés par tirage au sort)[M 27],[M 28].
Les membres des conseils de quartiers sont aussi chargés de l’organisation des fêtes de quartiers dans leur quartier respectif chaque année[P 23],[P 24].
En, les conseils de quartier sont renouvelés pour une large partie[P 25], la charte est changée, la répartition en deux collèges distincts est supprimée laissant l’entièreté de la composition à un collège d'habitants tirés au sort[M 29],[127].
Conseil économique, social et environnemental local (CESEL)
En, la municipalité se dote d'un conseil économique, social et environnemental local (CESEL) composé de23 membres, représentants du monde économique, associatif, social et professionnel[M 30]. Le CESEL est composé de trois commissions : vie sociale et économique, cadre de vie et vie citoyenne[M 31], Un rapport d’activité est réalisé annuellement[M 32].
Leconseil municipal des jeunes a été voulu et annoncé parAlain Calmat en 1995 et mis en place par Albert Derrien, conseiller municipal, en. Il est composé de trente-cinq enfants de neuf à treize ans élus par d’autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes deCE2,CM1,CM2 etsixième de la ville. Le CMJ a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d’échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire de Livry-Gargan.
Livry-Gargan appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre20 000 et 50 000habitants. Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Livry-Gargan, sur une période de quinze ans dont l'évolution de lacapacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de la ville[128]. Les données sont exprimées en €/habitant.
La capacité d'autofinancement de la commune[Note 10], comparée à la moyenne de la strate, est supérieure à la moyenne depuis 2007. Depuis 2010, lefonds de roulement[Note 11], par contre, est significativement inférieur à la moyenne de la strate et inférieur à 0 de façon ponctuelle.
Comptes de la commune de Livry-Gargan de 2000 à 2019
Label « Ville amie des animaux » une patte de la régionÎle-de-France en 2020[M 34],
La commune est uneville fleurie ayant continuellement obtenu quatre fleurs au concours national dans sa catégorie depuis 1985, distinction à nouveau été attribuée le[133]. La ville s'est aussi dotée d'une charte dite « ville fleurie, ville propre »[M 35],[M 36] et organise un concours des maisons et des balcons fleuris[M 37].
La commune dépend de l'agence de l'eau Seine-Normandie (AESN) avec laquelle elle signe en avec le département de la Seine-Saint-Denis une convention dite de « partenariat pour la qualité d'exploitation des réseaux d'assainissement » d'aide dite « Aquex » pour cinq ans[138], dans le cadre la mise en œuvre du schéma pour l'assainissement urbain départemental et actions concertées pour l’eau (AUDACE) mise en place par le département. La convention Aquex a été renouvelée en 2011[139].
Livry-Gargan a adhéré à l'association « Une eau pour tous - objectif 2010 »[140],[141], par vote duconseil municipal. Cette association a pour objectif de mettre en place une capacité d'expertise indépendante sur les conditions de fourniture de l'eau, dans la mesure où le contrat de régie prendra fin en 2010 entre leSEDIF[142] etVeolia Environnement[143].
La gestion des recyclables secs des ordures ménagères (RSOM) est effectuée à Livry-Gargan en multimatériaux. La compétence du traitement est déléguée à l'entreprise Sitom93[144].
Un service de ramassage de porte à porte est mis en place pour les emballages recyclables secs et les ordures ménagères résiduelles (OMR)[M 41],[M 42]. Le service de collecte des déchets végétaux par ramassage en porte à porte, présent dans sept communes de l'ETP, est également étendu en 2018 aux cinq autres communes de l’intercommunalité dont Livry-Gargan[145]. Les flux des biodéchets et déchets dangereux ne sont pas collectés à Livry-Gargan[144]. La collecte de verre est effectuée par points d'apports volontaires dans les bornes[M 43].
En 2015, les déchets ménagers et assimilés (DMA) avec déblais et gravats collectés sont de 22 810 tonnes soit 514 kg par habitant et par an dont 353 kg d'ordures ménagères et assimilées (OMA) comprenant 37 kg de recyclables secs, 10 kg de verre et 306 kg d'ordures ménagères résiduelles (OMR). 39,92 % des DMA sont orientés vers la valorisation matière et organique et 59,62 % vers l'incinération sans récupération d'énergie et le stockage. La déchèterie a elle récolté 4 909 tonnes de déchets occasionnels[144].
La gestion des déchets à Livry-Gargan est une compétence transférée à l'établissement public territorial Grand Paris-Grand depuis. L’intercommunalité a également repris le service de mise à disposition de composteurs domestiques pour la valorisation des déchets verts autrefois proposée par la municipalité[M 44].
Ladéchetterie municipale de Livry-Gargan a un mode d'exploitation en régie et est située 60 rue de Vaujours. Elle se voit fermée en pour être entièrement reconstruite en 2018-2019 et ainsi rejoindre le réseau des déchetteries du territoire du Grand Paris - Grand Est[146]. Sécurisée et modernisée, elle rouvre en février 2020 et est ouverte à tous les habitants de l'ETP. Elle se voit dotée d'unezone de réemploi[147].
Parc de la Mairie.Le parc Lefèvre.Le cèdre du Liban.
Livry-Gargan a su conserver une certaine qualité de vie, en préservant son caractère résidentiel mais aussi ses nombreux parcs. Avec près de80 hectares d’espaces verts, la ville offre à ses habitants un environnement vert relativement important et varié au regard du l'ETP Grand Paris - Grand Est (1 065 hectares d’espaces verts publics)[PLUi 1] :
autres stades et équipements sportifs et de loisirs de plein air : 18 350 m2
Cèdre du Liban, planté en 1750 d'une hauteur de28 mètres, envergure30 mètres, et d'une circonférence de4,55 mètres, à l'angle de l'avenue Aristide-Briand, et de l'allée Géo-André[148];
Le plateau de l’Aulnoye (ou Aulnoy) regroupe le bois de Livry-Gargan, laforêt de Bondy et le bois de Bernouille, un des quatre biotopes protégés du département.
Desplantes mellifères ainsi que des ruches municipales permettent de nourrir les abeilles et contribuent notamment en 2018 au premier prix octroyé par lamétropole du Grand Paris au miel de Livry-Gargan.
En 2019, une serre connectée à vocation essentiellementpédagogique avec pilotage à distance est installée facilitent le maintien des conditions hygrométriques et thermiques par la municipalité. L’ouvrage est dédié à l’aquaponie et à lapermaculture[149].
La ville disposent de modes d’accueil diversifiés soit, six structures municipales proposent des accueils occasionnels ou réguliers, deux relais d’assistantes maternelles, deux lieux d’accueil enfants parents. 186 assistantes maternelles indépendantes et trois micro-crèches privées sont également présentes sur le territoire communal.
La démographique à Livry-Gargan conduit la municipalité à augmenter de façon progressive ses capacités d’accueil pour les enfants avant l’école maternelle. En 2019, une nouvelle crèche multi-accueil de 40 berceaux « Les Lutins du Cèdre ! » est ouverte et douze professionnels sont recrutés[M 45].
Le département gère quatrecollèges dont le dernier créé en 2018 : le collège Germaine-Tillion et la régionÎle-de-France deuxlycées.
À la fin duXIXe siècle, la ville connait des difficultés descolarisation des enfants du fait de sonaccroissement démographique d'autant plus depuis 1882 et lesloi Jules Ferry rendant obligatoire l'enseignement primaire etlaïque. La première école était située dans la mairie de l'époque et des écoles libres pour filles étaient tenus par lessœurs de la rue Saint-Claude.Louis-Xavier Gargan avait installé une école près de son usine et demanda pendant sont mandat la construction d'une école dans le secteur, d'autres institution virent le jour comme l'institution Fénelon. Plusieurs habitants réclamèrent la création d'une nouvelle école communale[M 21].
Grâce à la générosité du vice-amiralLouis Jacob et par l'intermédiaire de Robert de Vey, ancien maire légataire universel, la ville construit un groupe scolaire très important à partir de1888. Une classe enfantine est construite en 1886, rue de Sully. En1902, les écoles « Jacob » comptaient 184 garçons et 108 filles. En1894, les écoles « Abbaye » sont créées puis renommées « Gutenberg ». Les deux groupes scolaires devenant insuffisants pour accueillir tous les enfants, d’autres écoles furent construites : « Sévigné-Rougemont », future école « Jean-Jaurès ». Une institution pour filles dite pensionnat Sévigné est également construite au sein du parc Lefèvre, elle prend le nom d' Institut Sévigné en 1903[M 21],[151],[152].
De1932 à1935, d’autres écoles virent le jour : « Bayard », « Gutenberg », « Vauban ». Le collège Léon-Jouhaux est créé en1965 et est construit au même moment que le collège Edouard-Herriot, le premier destiné aux filles et le second aux garçons. Josette Soulier, futur premier adjoint au maire, devient principal du collège Léon-Jouhaux[153]. Livry-Gargan compte encore deux collèges en2006, mais un troisième établissement, le collègeLucie-Aubrac, est créé en 2008 à hauteur du golf de la Poudrerie. Enfin, le collègeGermaine-Tillion est créé en 2018[P 27]. À la rentrée 2018, la ville compte 5 415 élèves[M 46].
En 2006, un projet de construction d'un lycée franco-arménien dit « Lycée Nevarte Gulbenkian » et d'un espace culturel a été lancé, la pose de la première pierre du futur établissement est effectuée le en présence de l'ambassadeur d'Arménie[155],[P 28]. En, le chantier est arrêté pour cause de conflit entre l'association franco-arménienne, gestionnaire du site, et l'architecte[P 29]. Le, une décision de justice est rendue par letribunal de grande instance de Paris[156].
Lycée général et technologique André-Boulloche (créé de 1975-1979)[157]
Lycée professionnel et technologique Henri-Sellier (créé en 1971)[158]
En 2017, le lycée André-Boulloche est récompensé dans le cadre duconcours national de la résistance et de la déportation dans la catégorie « Réalisation d'un travail collectif - Lycée »[159]. Des élèves du lycée sont sélectionnés pour participer aux célébrations du centenaire de l'armistice du[160].
La ville est pourvue de deux bureaux de poste, le bureau principal sis place François-Mitterrand en face de l'hôtel de ville[163] et le second, situé en entrée de ville, avenue Aristide-Briand ancienneRN3[164].
Le déploiement de lafibre optique est en cours a Livry-Gargan, c'est l'opérateurOrange (anciennementSFR) qui en assure les travaux. Il est prévu que la totalité du territoire livryen soit couverte fin 2018[165],[M 49],[M 50].
En 2006, la commune compte trente médecins généralistes ; cinquante-deux médecins spécialistes ; cinquante-cinqauxiliaires médicaux et douze pharmacies[réf. nécessaire].
Le, la ville obtient le label « Ville engagée contre le sida » de l’association « Élus Locaux Contre le sida (ELCS) »[P 26].
Au début des années 2020 la moitié des médecins de Livry-Gargan partent à la retraite. Afin d'offrir néanmoins une offre de soins adaptée aux habitants, l’association des professionnels de santé de Livry-Gargan (Aspros 93) et la municipalité mettre en place un projet d’exercice coordonné en collaboration avec l'Union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux Ile-de-France. Les médecins de Livry-Gargan sont alors les premiers à bénéficier pour les systèmes d’information mis en place l’URPS et l’ARS, de l’aide à l’investissement. Le 21 novembre 2017, l'Aspros 93 (présidée par le docteur Jean-Luc Fontenoy), l’URPS médecins et une centaine de professionnels de santé locaux, décident d’organiser un pôle de santé afin de favoriser la coordination duparcours de soins des patients pour mieux faire communiquer les cabinets médicaux déjà existants, grâce à l’adoption d’unlogiciel métier commun notamment. En 2018, les professionnels de santé de la ville ont choisi leur logiciel métier et obtiennent une aide à l’investissement de 150 000 €. Ce logiciel partagé doit permettre aux professionnels de santé uneinteropérabilité facilitée des dossiers des patients[166],[167].
Lors de lapandémie de Covid-19, en avril 2020, plusieurs employés de l'Ehpad Emile-Gérard alertent sur de mauvaises conditions de travail et une « multiplication des décès » qu'ils décrivent pire que la canicule de 2003[P 30],[P 31],[P 32]. En janvier 2021, le centre de vaccination de Livry-Gargan au foyer club Emile-Guichard est reconnu au niveau départemental, grâce à son organisation, le centre arrive à obtenir des doses suffisantes pour continuer les injections de vaccins ; la coordination avec l’association des professionnels de santé de Livry-Gargan (Aspros 93) est alors mise en avant par la Ville, cependant fin janvier, 17 centres du département dont celui de Livry-Gargan ne peuvent plus assurer de rendez-vous[168]. En avril 2021, le centre de vaccination contre le Covid-19 de Livry-Gargan déménage du foyer Emile-Guichard au gymnase Jacob, bien plus vaste, pour donner un souffle nouveau à la campagne vaccinale et des partenariats sont passés avec lesCCAS des communes avoisinantes pour une orientation de toutes les personnes âgées vers le centre de Livry-Gargan[169].
Le centre médico-social (CMS), situé 36, rue Saint-Claude est aménagé en 1948 par la municipalité en lieu et place d'un ancien dispensaire créé par la commune en 1928 pour y soigner les indigents et y prévenir latuberculose. Le centre connaît des travaux d'agrandissement en 1976. Entre 2016 et 2018, il se modernise et est rénové en avec de nouveaux travaux d'agrandissement[P 33],[M 5].
En, la municipalité établit un partenariat avec la clinique Vauban pour des consultations de sage-femme au sein de l’établissement[M 53].
L’établissement de santé propose un service dentaire et un service d'imagerie médicale,49 personnes y travaillent dont 37 professionnels de santé[M 5].
Le, le nouveau centre est inauguré est renommé « Centre Municipal de Santé Simone-Veil » il voit notamment une réorganisation de son accueil, de nouveaux cabinets médicaux et le réagencement du cabinet dentaire[M 54].
La clinique Livry-Sully est un établissement privé de soins de suite et de réadaptation avec spécialisation en gériatrie situé 62-64, avenue de Sully et rebaptisée en 2010 clinique Korian-Sully. La clinique dispose de 70 lits d’hospitalisation[172],[173], elle dispose aussi d’une unitégériatrique spécialisée dans l’accueil des personnes âgées dépendantes ou à risque de dépendance[174]. L'établissement obtient les autorisations pour le traitement desmaladies respiratoires etallergiques[175].
Un nouveau pôle de santé devrait voir le jour au printemps 2021 et serait issu de la fusion des cliniques Sully à Livry-Gargan et Salengro àNoisy-le-Sec, ce projet provient d'une politique de réorganisation dugroupe Korian dans les départements d’Île-de-France. Il est le fruit d'un partenariat de développement avec legroupe immobilier Icade. La clinique sera située au 113, avenue Aristide-Briand dans le quartier Danton avec des services gériatriques et desoins de suite et de réadaptation. Il disposera aussi d'un service spécialisé dans la prise en charge des patients enétat végétatif chronique (EVC) et sera équipé d'un hôpital de jour[P 34],[176].
L'établissement fera partie d’un îlot de nouveaux commerces et logements, ils seront construits entre les avenues Sully, Aristide-Briand et Sudrot. La clinique et l'hôpital proposeront respectivement166 lits en hospitalisation complète et25 lits en hôpital de jour. Ils seront sur un site de cinq étages de plus de 8 216 m2. Un centre de santé proposera aussi des consultations demédecine générale et unlaboratoire d’analyses médicales[M 55]. La première pierre du chantier est posée en mai 2019 en présence du maire de Livry-Gargan, Pierre-Yves Martin[177].
Ancien et nouveau logo (depuis 2013) de la Clinique Vauban
La clinique Vauban est créée en 1956, situé au 135, avenue Vauban, elle a été construite sur les anciennes écuries de la Marquise de Sévigné et est plusieurs fois menacée de fermeture depuis sa création[178]. La clinique a été reprise en 1995 par un groupe privé qui dépose son bilan, en[179]. En 2003, laSAS Vauban 2020 se porte acquéreur de l'établissement et fonde en 2006 un centre derééducation fonctionnelle, vendu en 2010[P 35]. La clinique est spécialisée enmaternité,urologie etneurochirurgie du rachis[P 36]. Elle a conclu des partenariats avec divers établissement de santé, notamment : l'EFS, les hôpitauxJean-Verdier et deLe Raincy-Montfermeil, la clinique Korian-Sully et le centre de rééducation fonctionnelleClinéa de Livry-Gargan[180],[181],[182].
En 2002, la clinique Vauban connait de graves difficultés financières, elle est placée en redressement judiciaire le sous observation jusqu'en. En janvier, le députéÉric Raoult. profite d'une séance dequestions au gouvernement pour poser une question auministre de la Santé et auministre délégué à la famille et affiche plusieurs soutiens parmi lesquels :Ludovic Toro,Alain Calmat etPascal Popelin.Christian Jacob lui répond qu'un premier projet de collaboration entre l'ARH d’Île-de-France et legroupe Medidep visant en la transformation de l'activité de court séjour ensoins de suite et de réadaptation et le transfert de l'obstétrique sur d'autres cliniques a été refusé par le tribunal[179]. En mars une pétition pour la sauvegarde de l'établissement, signée par plus de 5 000 personnes est remise au gouvernement[P 37]. Le, tribunal accorde un nouveau délai à ses repreneurs potentiels[183].
L'agence régionale d'hospitalisation (ARH) d'Île-de-France accorde la demande de la clinique d'autorisation d'activité pour les pathologies mammaires, digestives, urologiques et thoraciques mais rejette le la demande de la clinique d'autorisation d'activité de traitement des cancers par chirurgie des pathologies gynécologiques ; il s'ensuit une bataille juridique entre la clinique, l'ARH et leMinistère des Solidarités et de la Santé[184].
En, l’établissement s’agrandit et se munit d'un nouveau bâtiment avec bloc opératoire, de salles de naissance et de stérilisation[178].
En 2012, la clinique est à nouveau menacée de fermeture, selon son président, Victor Mennessier, en raison d'un déficit et de problème financiers alors que l'établissement salarie188 personnes et dispose d'unplateau technique de qualité. La direction souhaite dans cette situation un partenariat avec l’hôpital de Montfermeil[P 38]. En novembre la clinique se retrouve en cessation de paiement et est placée en redressement judiciaire pour la troisième fois depuis sa création par letribunal de commerce deBobigny[P 36]. Une pétition pour la sauvegarde de la clinique est de nouveau lancée et est signée par 1 800 personnes, le maire,Alain Calmat, intervient auprèsministre de la Santé pour sa sauvegarde et s’appose au nouveau projet de transformation l'activité ensoins de suite et de réadaptation mené par le groupe Clinéa Orpéa déjà détenteur du centre de rééducation vendu en 2010[185]. Les syndicatsCGT etCFDT, poursuivent ensuite le gestionnaire de la clinique devant les tribunaux[186],[187].
En, le groupeDocteGestio rachète la clinique Vauban, reprend 85 % du personnel et des travaux de rénovation sont menés[P 39]. Depuis 2014, l'établissement ne pratique plus les actes de chirurgie encancérologie digestive par décision de l'Agence régionale de santé[P 40]. Une moyenne de 1 400 naissances, 2 500 interventions en hospitalisation complète et 7 500 en ambulatoire est observée depuis lors[188].
La clinique dispose pendant plusieurs années en son sein d'un centre d'imagerie médicale financièrement indépendant avec scanner, radiologie, échographie et radiographie géré par la SELAS Habbor[178],[189]. Début 2017, le docteur Saranda Haber fonde avec plusieurs associés un centre d'imagerie médicale attenant à la clinique Vauban en transférant l'activité du centre précédent et en y adjoignant uneIRM[M 56],[M 53],[190].
Jusqu'en 1920, la protection des personnes et des biens est assurée dans la ville par un Garde Champêtre, deux appariteurs et à l'occasion par le commissaire de Police du Raincy. En 1921, lors durecensement, le conseil municipal fut mis en demeure de créer un commissariat de police obligatoire à partir de 5 000 habitants alors que la population livryenne dépassait 10 000. Le nouveau commissariat créé était implanté dans le bâtiment de l'ancienne mairie[196] (devenu syndicat d'initiative-office de tourisme puis maison de la citoyenneté en 2018)[M 57]. Une brigade de police municipale a été créée en 1922, composée de6 hommes l'effectif est progressivement étendu à 8, 10 et 12 agents en fin d'année. En 1930, la construction d'un bâtiment comprenant le commissariat de police et les pompes à incendie est effectuée. Le commissariat est de nouveau agrandi en 1999[196].
En 2014, 4 106 crimes et délits sont recensés à Livry-Gargan et ses environs dont 413 cas de cambriolages.
Plusieurs événements et agressions marquent la ville au cours desannées 2010. En, un policier est tué avec son arme[200]. En, une mère et ses deux enfants sont retrouvés tués par balle[201]. En, trois membres d’une même famille de confessionjuive sont séquestrés et agressés[202]. L'agression est alors considérée comme étant probablement à « caractèreantisémite » notamment par le préfet de police de ParisMichel Delpuech et leministre de l’intérieurGérard Collomb[203],[204]. En octobre, un homme est blessé par balles lors d'une fusillade près du collège Lucie Aubrac[205],[206] et une autre famille est agressée à son domicile[P 41]. Des tirs au fusil[P 42] ou rixes sont aussi déplorés[P 43],[P 44].
En, un important réseau d'extorsion de fonds auprès de sociétés de transport arrivant despays de l’Est est démantelé, 23 Tchétchènes sont interpellés en flagrant délit[207]. En, un homme de 28 ans habitant de Livry-Gargan est arrêté dans le cadre d'une enquête pour trafic de drogue, il effectuait des livraisons de drogue via le réseau socialSnapchat[P 45].
Livry-Gargan bénéficie d'un nouveau commissariat inauguré par leministre de l'intérieur,Bruno Le Roux le, anciennement situé 2, avenue du Consul-Général-Nordling à l'angle de la place François-Mitterrand ; le commissariat est déplacé avenue Aristide-Briand. Ce commissariat abrite115 fonctionnaires et un nouveau laboratoire scientifique et technique[P 46].
Unebrigade cynophile, l'unique du département, a été constituée au printemps 2015[P 48], une brigade motorisée au printemps 2016 ainsi qu'une brigade de l'environnement en. Une opération dite « tranquillité vacances » a également été instituée. Les effectifs de la police municipale sont de31 agents de police municipale,2 agents administratifs,6 agents de vidéo-protection et de surveillance de la voie publique et20 agents de sécurité école en[209].
Les chiffres annoncés par la municipalité concernant les actes de police entre 2015 et 2017 sont de 1 200 interpellations, 3 000 mise en fourrière de véhicules, une diminution des cambriolages de 20 %, des vols avec violences et des vols de véhicules de 25 %. La vidéo-verbalisation est effective depuis et la mise en place de la méthode LAP (Lecture automatisé de plaques d'immatriculation) est effective depuis[209].
Livry-Gargan compte 50 caméras en, l'objectif de la commune est d'« atteindre un contingent d'une centaine de caméras » pour 2020[209]. Les 54 premières caméras ont été financées à hauteur de 30 % de subventions d'aide avec le fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), subventions non renouvelées en 2018 pour la commune de Livry-Gargan. L’installation des 20 caméras supplémentaires prévues pour 2018 est ainsi revue à 15 caméras du fait de cette suppression de subventions correspondant à 250 000 €[P 49].
En, deux jeunes pompiers de la caserne deBondy,Aurélie Salel et Florian Dumont sont décédés à la suite d'une intervention dans un pavillon de Livry-Gargan. Aurélie Salel, a été décorée de la Légion d'honneur et élevée à titre posthume au grade desergent, Florian Dumont (25 ans) est promucaporal-chef aussi à titre posthume[210],[P 52],[211].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[212],[Note 12].
En 2022, la commune comptait 46 507 habitants[Note 13], en évolution de +4,59 % par rapport à 2016 (Seine-Saint-Denis : +4,67 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Livry-Gargan a connu plusieurs phases d’urbanisation qui amenèrent une augmentation notable de la population.
Une première vague fait suite à l’industrialisation de la commune dans les années 1870 et à la construction de lotissements afin de loger la population ouvrière. Ainsi, la commune a vu sa population décupler en à peine cinquante ans, de 2 195 habitants en 1876 à 21 366 en 1931.Après une stabilisation durant une vingtaine d’années, une seconde phase d’augmentation après laSeconde Guerre mondiale fait suite à la poursuite de l’urbanisation de la commune avec des immeubles collectifs, comme la plupart des communes urbaines de l’agglomération parisienne. Cette « modernisation » de la ville selon les idées de l’époque, sous l’impulsion du maireCésar Collavéri, fait passer la population de 20 698 habitants en 1946 à 32 063 en 1968.Après vingt années de stabilisation, une troisième phase d’augmentation a lieu depuis les années 1980. Elle est la conséquence du remplacement de pavillons individuels ou de friches industrielles par de petits collectifs, et a fait augmenter la population de la ville de 32 778 habitants en 1982 à 41 893 en 2007[214].
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (42,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 16,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 21 508 hommes pour 23 504 femmes, soit un taux de 52,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[215]
Lechâteau de la Forêt : chaque mois, le château de la forêt organise des expositions de peinture, de sculpture ou encore de bande dessinée proposant une rencontre avec l’artiste. Chaque année, au mois de mai, le Salon de la BD est organisé en ces lieux.
Le centre culturel Yves-Montand : chaque mois, le centre culturel propose des représentations de pièces de théâtre classique et moderne.
La bibliothèque René-Cassin : chaque mercredi, la bibliothèque propose la lecture de contes pour les enfants; et chaque mois, elle organise des expositions thématiques[M 60].
Le Concours départemental des écoles fleuries : fin novembre de chaque année, les lauréats du Concours départemental des écoles fleuries sont récompensés d'une distinction et de manuels de jardinage.
Le salon est un rendez-vous des collectionneurs de l'univers du parfum et de ses accessoires, également organisé par l’association des Collectionneurs de Gargan Livry (CGL). Il se déroule habituellement en présence d'experts sur les flacons[P 54],[M 62],[P 55]. L'édition de 2020 constitue le19e salon[M 63].
Un salon dujeu vidéo est créé en 2016 au cinéma Yves-Montand, baptisé « L-Game » a visé ludique et culturel avec conférences, débats, démonstrations et la présence d'un orchestre et se voit doté d'une certaine affluence. Le salon est ensuite transposé à l'espace Jules-Verne et souhaite donner de la visibilité à des jeux peu connus, indépendants ou anciens avec des stands deretrogaming. Lors de la troisième édition en 2018, plus d’un millier de personnes s’étaient rendues sur le salon[P 56],[220],[221].
La ville participe activement auTéléthon début décembre depuis plusieurs années, et se dote d'une association organisatrice dénommée « Collectif d’associations livryennes pour le Téléthon - CALT » en décembre 2005[222] ; offrant un programme festif et varié pour récolter le maximum de fonds pour la recherche : animations, marché, attractions, thé dansant, etc[223],[224].
En 2017, la ville,l’AFM de Seine-Saint-Denis, le rugby club Livry-Gargan et le comité Île-de-France de rugby lancent un appel pour battre le record du monde de la plus grande mêlée de rugby pour faire une levée de fonds dans le cadre du Téléthon[P 57]
Depuis 2015, la municipalité organise de concours avec les conseillers de quartier la fête des quartiers dans plusieurs endroits de la ville correspondant chacun à un quartier existant[M 64],[P 58].
Le concours des illuminations de fin d’année : depuis 1999, la ville organise le concours des illuminations des maisons et jardins.
Entre septembre 2006 et juillet 2007, la ville de Livry-Gargan participe pleinement à l'année de l'Arménie en France et offre trois mois d'animations et de manifestations culturelles autour de ce thème[227]. Un Festival du cinéma arménien à l'initiative de « la Maison de la culture arménienne de Sevran - Livry-Gargan » est également organisé en janvier 2007 et en avril est commémoré, au parc Lefèvre, le début du génocide arménien[P 59],[P 60].
Le 4 mai 2021, le comité d'organisationFrance 2023 confirme la sélection de Livry-Gargan dans le catalogue officiel des camps de base du mondial de lacoupe du monde de Rugby 2023[230].
LeCercle nautique de Livry-Gargan offre une formation de qualité aux113 licenciés du « Nautique Plongée », qui vient de fêter ses huit ans d'existence[Quand ?][réf. souhaitée]. Le Cercle a passé une saison enElite (2006-2007). Il a été champion de France national 1 en 2006 et meilleur club formateur de l'Île-de-France depuis 2004[réf. souhaitée].
LeCercle d'escrime Jean-Moret a remporté la médaille de bronze aux derniers Championnats de France Nationale 1 à l'épée. L'équipe 2 est vice-championne de France de Nationale 3 et accède en Nationale 2[231]. Le club possède également plusieurs titres de champion départemental en individuel et en équipe[réf. souhaitée].
LeHandball Club de Livry-Gargan a conclu une alliance avec son voisin du Real Villepinte Vert Galant pour la saison 2006-2007. L’équipe commune à ces deux clubs, nommée Livry-Villepinte 93, évolue en championnat de France de handball de Division 2[réf. souhaitée].
LeCercle des patineurs livryens, club sportif municipal de Livry-Gargan (CSMLG) est créé en, il est affilié à la fédération française de roller skating (FFR) depuis 1988. En, le club coorganise la demi finale des championnats de France de patinage artistique de groupe et le coorganise en. En 2010, le club obtient la labellisation fédérale[232]. Le club propose dupatinage artistique sur roulettes (ou Roller Artistique)[233].
LaSociété de tir de Livry Gargan (STLG) fondé en 1957. Affilié à laFFTir, le stand permet aux membres de tirer à l'arme de point (à 25m), aux carabines.22lr et à plombs (respectivement à 50 et 10m), ainsi qu'à l’arbalète (à 30m), et héberge certains championnats départementaux. Les membres du stand remportent régulièrement des médailles aux championnats de France.
le Parc des sports Alfred-Marcel-Vincent, avenue du Maréchal-Leclerc, comprenant un stand detir, des courts detennis, un terrain derugby, trois terrains defootball, un terrain debasket-ball, ungymnase, et une piste decourses[M 67] ;
le Parc et stade Pierre-Bérégovoy, allée Rémond,
le Terrains multisports extérieurs Bayard,
le Gymnase Danton,
le Gymnase Jaurès,
le Gymnase Jacob,
le Gymnase Joseph-Zami,
le Gymnase Jean-de-la-Fontaine,
le Gymnase COSEC,
le Gymnases des collèges Léon-Jouhaux et Edouard-Herriot,
La ville compte également :
le Boulodrome Benoît-Malon, avenue du Consul-Général-Nordling
La commune possède plusieurs moyens de communication, le magazine municipal, le site Internet de la ville ainsi qu'une présence sur lesréseaux sociaux.
La ville s'est dotée de comptes sur des médias sociaux en 2014 et son site internet s'est renouvelé en 2017[P 61] et la commune obtient le label « Ville internet » avec une arobase (@) en 2018[132].
les pages web locales d'Actu Seine-St-Denis du siteActu.fr[236] ;
le magazine municipal dénomméLG Magazine depuis 2015[237] et anciennementLivry-Gargan Le magazine, bulletin mensuel d'information de 32 pages, tirage couleur, distribué gratuitement aux habitants et consultable sur le site de la mairie[M 69],[238] ;
leGuide Pratique, guide municipal annuel de 140 pages, recensant les services, les commerces, les entreprises, les associations et fournissant tous renseignements utiles ;
leGuide saison culturelle, livret municipal annuel de 34 pages, recensant les activités événementielles artistiques et culturelles ;
leBulletin annuel En Aulnoye jadis deLa Société Historique du Raincy et du Pays d'Aulnoye (SHRPA)[239] ;
le journalLes Petits Reporters, bulletin trimestriel d'information des enfants des accueils de loisirs de Livry-Gargan[M 70] ;
Le cultecatholique gérées par lepère Jean-Claude Boivin[243] s'exerce en l’église Notre-Dame-de-Livry (rue Croix-Richard), en l’église Saint-Michel-de-Gargan (avenue Camille-Desmoulins), et en la chapelle Saint-Joseph (rue Graffan)[244].
Il y a deuxcimetières : l’ancien cimetière (rue de Vaujours) et le nouveau cimetière (allée de l’Est). L'ancien cimetière du Raincy est situé dans la commune.
Pour mémoire, le nombre de chômeurs à Livry-Gargan n’a cessé d’augmenter dans les années 1930 : 35 en 1931, 500 en 1932, 700 l’année suivante, 850 en 1934, pour atteindre 1 075 en 1935. On note ensuite une stabilisation pendant plusieurs années, puis un taux qui fléchit à partir des années 1970 pour n’atteindre que 674 chômeurs en 1975. Cinq ans plus tard, Lechômage augmente avec un nombre de 877 demandeurs d’emploi[AG 6].
En 1999, seuls 17,7 % des Livryens actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune. Ce chiffre a reculé de 26,7 % entre 1990 et 1999. Plus de onze mille Livryens occupent un emploi à Paris, ou dans les bureaux, commerces ou zones industrielles de la périphérie. Livry-Gargan est devenue avec le temps une ville-dortoir[245].
En 1999, la municipalité a créé le Livry-Gargan Insertion (LGI), un lieu de réinsertion pour les 450 bénéficiaires duRMI sur le territoire de la commune. Cette structure a pour but de favoriser le suivi des personnes en grandes difficultés (aide à la formation, au logement, à la couverture sociale, etc.).
Le taux de chômage était de 10,4 % pour l'estimation de 2005, soit 1 918 personnes. Le revenu moyen par ménage est inférieur à la moyenne nationale à environ 17 707 € par an (moyenne nationale : 20 363 € par an).
Letaux d’activité de la commune est passé de 74 % en 1999 à 76 % en 2007 à Livry-Gargan mais baisse dans les communes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil ; il est en stagnation au niveau départemental et en augmentation au niveau régional, mais de manière moins significative[PLH 3].
Au recensement de 2006, les cadres et professions intellectuelles sont représentés à un niveau très légèrement inférieur à la moyenne nationale avec un taux de 13,8 % (contre 14,5 % en moyenne en France mais 25,3 % en moyenne régionale).Les professions intermédiaires représentent 30,6 % des actifs livryens (26,1 % en moyenne régionale et 24 % en moyenne nationale). Les employés représentaient 31,0 % des habitants de la commune (contre 28,4 % en Île-de-France et 29,4 % en France).
Les ouvriers ne représentent plus que 18,9 % des actifs de la commune (15,6 % en régionÎle-de-France et 24,6 % en France), ce qui correspond à un niveau supérieur à la moyenne régionale[246].
Le taux de Livryens non scolarisés de plus de15 ans ayant suivi des études supérieures est de 21,6 %, contre 33,4 % en moyenne régionale et 22,4 % en moyenne en France métropolitaine[247].
La population de la ville correspond dans sa globalité à la moyenne nationale mais est plus populaire et moins formée que la moyenne régionale francilienne.
Au début duXXe siècle, la ville comptait quatrecarrières degypse : Ragourdin, Leclaire, Chevallier et Aubry-Pachot. Les sociétés d'exploitation remplissaient les decauvilles (petits wagonnets) en haut de la rue Firmin-Didot, traversait la commune du nord-est au nord-ouest par une voie ferrée, et déchargeaient les wagonnets dans des péniches amarrées sur un bras ducanal de l'Ourcq, situé près de l'actuel jardin Bérégovoy[249]. L’ancienne carrière de gypse, ouverte à partir de 1870, est aujourd’hui exploitée en galeries souterraines. Certaines galeries abritent des champignonnières (voirsupra).
Lesecteur secondaire n'est pas dépourvus d’activité à Livry-Gargan: la construction (18,3 %), le transport (7 %), l’industrie des biens de consommation (3,7 %) ou l’industrie des biens intermédiaires (2,2 %).Quelques secteurs d’activité cependant subsistent difficilement : l’industrie des biens d’équipement (1,7 %), l’industrie agricole et alimentaire (1,4 %), l’industrie automobile (0,1 %) et l’énergie (0,1 %)[250].
AuXIXe siècle, laWestinghouse Air Brake Company (Compagnie des Freins et SignauxWestinghouse), spécialisée dans les applications de l’air comprimé, est construite à la limite deSevran (qui donnera au quartier son nom de Freinville). Lesiège social est déplacé à Sevran en 1968. Cette même année, l’effectif de l’usine est de 1 700 personnes. En 1979, elle est divisée en trois sections : ferroviaire, automobile et pneumatique industrielle. Elle est aujourd'hui fermée.
Ainsi, on assiste ces dernières années à un glissement du secteur secondaire vers le tertiaire.
La majorité des entreprises fait partie dusecteur tertiaire, notamment le commerce (28,2 %), les services aux entreprises (12 %), et aux particuliers (9,9 %), ou encore l’éducation, la santé, l’action sociale (12,4 %) et les activités immobilières (3 %).
Des commerçants indépendants sont pour l’essentiel situés sur la place de la Libération ou l’avenue de Chanzy. La commune regroupe également deux hôtels : l'hôtel « Campanile » et le « Rendez-vous des Chauffeurs », et plus d'une quarantaine de restaurants.
La ville est pourvue de deux marché. Le marché de Chanzy est situé à cheval surPavillons-sous-Bois et Livry-Gargan, il attire plusieurs centaines de personnes et ouvre trois fois par semaine. Réputé, il est l'un des plus fréquentés du secteur et est bien desservie par les transports[251],[P 63].
La Zone d’Activité dite « de la Poudrerie – Hochailles », est créée en 1972, située à la sortie Est de la ville, le long de laroute nationale 3, cette zone commerciale est composée de plusieurs pôles commerciaux dont les principales enseignes sont :Picwik, Cora,Leroy Merlin,Lidl,NaturéO etPoint P. Cette zone dispose déjà de nombreuses enseignes (prêt-à-porter, accessoires de pêche, restauration rapide, etc.) se caractérise par un manque de surfaces disponibles, ne restent qu’une seule parcelle de libre en 2018 située dans le pôle NaturéO. Le développement de la zone est contraint également par la présence duParc de la Poudrerie au Bois de Bernouille[M 71].
La Zone d’Activité attire des consommateurs dont la moitié est âgée de plus de 50 ans et un cinquième d’un âge inférieur à 25 ans et dont tiers sont des ouvriers et Employés et seulement un cinquième de cadres. 80 % des consommateurs résident à proximité proche de la Zone qui est très peu desservie en transport en commun.
Carte des principaux lieux et monuments de Livry-Gargan
Architecture religieuse
1Église Notre-Dame-de-Livry
2Église Saint-Michel-de-Gargan
Architecture civile
1Château de la forêt
2Cèdre du Liban
3Lac de Sévigné
4Ancienne station thermale
5Gare de l’Abbaye
6Cité-jardins de la Poudrerie
Aucun monument ou site naturel de la ville n’est classé ou inscrit auxmonuments historiques. Leparc de la Poudrerie est en revanche le seul site classé du département de laSeine-Saint-Denis depuis 1994 ; mais il s’étend majoritairement sur le territoire des communes voisines deSevran,Villepinte etVaujours. Seule une infime fraction du parc est située sur le territoire de Livry-Gargan[252]. Le département lance à partir de, un appel aux dons avec laFondation du patrimoine pour la sauvegarde le parc de la Poudrerie et de son patrimoine bâti issu de la Poudrerie impériale de Sevran-Livry, créée en1865 parNapoléon III[253],[254].
L’église Notre-Dame-de-Livry fut bâtie en 1820 à l’emplacement d’un édifice antérieur datant de 1697. Le clocher date de 1874. Le bâtiment, d’une architecture très sobre et aux murs peints en blanc, abrite un tableau duXVIIe siècle, représentant laCène.
Le Château de la forêt (de styleLouis XIII) a été construit en 1864, pour Paul-Auguste Besnard ayant pour propriétaire le docteur Lefèvre[M 21]. La ville en est devenue propriétaire en 1968[Note 14]. Il abrite aujourd’hui le musée d’histoire locale, le musée de la Marquise de Sévigné (qui expose lettres et portraits de l’intéressée lors de son séjour à Livry), la salle du conseil municipal et des salles d’exposition. Son parc, d’une vingtaine d’hectares à l’origine en mesure la moitié aujourd’hui et est devenu parc municipal (60, avenue du Consul-Général-Nordling). En, le château est classéPatrimoine d’intérêt régional avec la cité-jardin[P 64].
Le cèdre du Liban a été planté en 1750, dans l’enclos du Grand-Berceau, propriété à la fin duXVIIIe siècle deHérault de Séchelles. Aujourd’hui, ce cèdre n’est plus la composante d’un parc mais un arbre isolé en pleine ville et situé en bordure de laroute nationale 3.
Le lac de Sévigné (boulevard Roger-Salengro) est le seul vestige de l’abbaye de Livry.
L’ancienne station thermale (11 allée de Stalingrad) fut créée par Robert de Vey, héritier de l’amiral Jacob et maire de Livry. La station « Sévigné-les-Eaux » exploite la source du lac Sévigné, mais le public ne se presse pas. L’établissement est déclaré en faillite dès 1878. Les anciennes salles de bains ont été transformées en pièces d’habitation, puis abritent depuis lapolice municipale.
Lagare de l’Abbaye, inaugurée le sur la ligne dite des « Coquetiers », a été menacée de démolition à la suite de la transformation de cette ligne de chemin de fer entram-train (ligne 4 du tramway d'Île-de-France). Le bâtiment a été sauvé par la municipalité et devait être transformé en espace culturel en 2007 après restauration.
La tombe de l’amiral Jacob est située dans le cimetière depuis le, à la suite de son transfert de la butte de l’ancien moulin de l’abbaye où il fut d’abord inhumé à sa demande en 1854. Les ancres enchaînées rappellent que cet homme fut l’un des plus valeureux marins de la Révolution et de l’Empire. Bienfaiteur de la commune, il livra à sa mort 100 000 francs pour l’édification d’écoles gratuites. La ville par reconnaissance édifia une statue à sa mémoire qui fut inaugurée le. Cette statue fut enlevée par lesAllemands pendant la dernière guerre et il n’en reste qu’une plaque apposée sur une des écoles construites grâce à son legs et une ancre posée sur la place Jacob.
La cité-jardin, construite par l'architecte Hector Caignard de Mailly dans les années 1930, elle est composée de27 logements ouvriers répartis dans plusieurs pavillons et avec un alignement de six maisons de contremaîtres. Les employés de l'anciennePoudrerie nationale de Sevran-Livry y étaient logés. Laissée à l'abandon plusieurs décennies, un temps voué a la démolition, le site doit être réhabilité en 2020, un investissement de 4 millions d'euros est prévu[P 65]. Propriété deSeine-Saint-Denis Habitat, la cité est classéePatrimoine d’intérêt régional en[P 64].
En 1688, Louis Sanguin invitaLouis de France, fils deLouis XIV au château de Livry, dans lequel il séjourna quelque temps. En 1717,Louis Sanguin, deuxième du nom, accueillit le tsarPierre le Grand, avant que celui-ci n’atteigne Charleville puisSpa où l’attendait la tsarine[réf. nécessaire].
En 1213, Mahaut de Garlande (dernière titulaire du nom), épousa le comte Henri IVde Grandpré. La châtellenie de Livry devient la propriété de la famille de Grandpré pendant une soixantaine d'années. En 1285, le roi de France,Philippe le Hardi leur achète le château et la terre, alors laissés à l'abandon. Il les offre à un fidèle serviteur,Pierre VI de Chambly, accompagnés de la concession deCoubron et d'Aulnay.
Onze ans plus tard, ce dernier cède une partie à maître Hugues Rapiot, alors président des requêtes du Palais. En 1425, il possède l'ensemble de la seigneurie.
La maison seigneuriale de Livry (gravure de 1648).
En 1473, lecomte de Dammartin reprit le domaine, alors pillé et détruit par laguerre de Cent Ans. Ne pouvant s'occuper de ses biens, il confia la gestion au seigneur deVillemomble à partir de 1479.
En 1499, à sa mort, les biens furent cédés au fils du seigneur gestionnaire, Simon Sanguin, bourgeois de Paris.
En 1510, cette terre passa à la famille Sanguin de Paris, qui y fit construire un château.
En 1518, Nicolas Sanguin, fils de Simon Sanguin, ne mentionna, devant la Cour des comptes, que les terres de Livry et omit de parler de Coubron. C'est à partir de cette époque, que la scission entre les deux domaines se fit.
En 1574, le domaine connait deux seigneurs : Jacques Sanguin († 1587[Genty 3]), qui futÉchevin de Paris en 1567, et Georges le Picart († 1585[Genty 3]), un de ses neveux. Ce partage entraîne de nombreux conflits qui ne sont résolus par la mort de Jacques Sanguin († 1626), laissant quatre enfants dont deux fils. L'aîné, Jacques II Sanguin († 1626), futurprévôt des marchands (1606) et cité comme « cons[eille]r du roy en sa court du Parlem[en]t » (en 1607 et en 1620[Genty 4]) hérite d'une moitié du domaine, et Anne de Picart († 1598[Genty 4]), de l'autre moitié. Jacques II Sanguin réussit à reconstituer le domaine entier, grâce au soutien deLouis XIII[AG 7], de sorte que lors de sonhommage de 1620 au roi, se qualifie de seul et unique détenteur de lachâtellenie de Livry[Genty 4]. Après sa mort et celle de son épouse, leurs neuf enfants cohéritiers partagent la succession en 1629. La seigneurie de Livry échoit alors au frère aînéChristophe Sanguin († 1641), président de la cinquième chambre aux enquêtes duParlement de Paris, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, nomméprévôt des marchands l'année précédente, et ultérieurement capitaine des chasses pour les plaisirs du roi, en ses forêts de Livry et de Bondy (1632). Le domaine passe en 1641 à son fils Denis Sanguin, capitaine des chasses en survivance de son père, qui le vend en 1651 à ses deux frères Jacques et Antoine Sanguin, écuyers. En 1659, les deux co-seigneurs cèdent tous leurs droits à Claude Ménardeau, seigneur de Champré. Jacques et Antoine Sanguin sont les derniers seigneurs de Livry de la branche aînée de la famille Sanguin[Genty 5].
En 1661, à peine deux ans après son acquisition, Claude Ménardeau, seigneur de Champré se défait du domaine de Livry au profit du comteGodefroi d'Estrades, ambassadeur de France enAngleterre qui ne le garde guère plus longtemps : il le revend en 1663 àLouis,marquisde Mailly etde Nesles († 1708[Genty 6]), capitaine de chasse de Livry etBondy. Le peu fortuné marquis de Mailly abandonne ce domaine 1668 par manque de moyens financiers.
Jacques III Sanguin, fondateur de la branche cadette de la famille Sanguin récupère les terres abandonnées par la branche aînée. En 1676, il devient maître d'hôtel deLouis XIV et entretient une relation amicale avecMadame de Sévigné qui l'avait en estime[256]). Il meurt en 1680.
Son filsLouis Sanguin (1648-1723), premier du nom, hérite du patrimoine. En 1688, il obtient du roi que ses terres deviennent unmarquisat. À époque, le Dauphin séjourne brièvement au château, le temps d'une splendide fête en son honneur. Six ans plus tard, Louis Sanguin acquiert ledomaine du Raincy, obtient du roi l'union des terres de Livry et celles du Raincy et vend le château de Livry. Il meurt en 1723. Son filsLouis II Sanguin (né en 1679), comte de Livry, lieutenant général des armées du roi, lui succède et obtient la charge de son père : maître d'hôtel du roi. Il demeure à Livry-le-Château, où il reçoit d'illustres personnages, tels que le tsarPierre le Grand ou le poèteAlexis Piron. Il meurt en 1717. Ses enfants dilapident sa fortune.
François-Hyppolite Sanguin (1714-1789), marquis de Livry, seigneur honoraire de Bénouville, seigneur et patron de Blainville, seigneur en partie d'Ouistreham et de Saint-Aubin-d'Arquenay, seigneur et patron de Soignolles, de Rouvres et Biéville.
Jean-Jacques Séguier de La Verrière (1606-1689), prélat, chanoine de Chartres, évêque de Lombez, de Nîmes, abbé commendataire de Notre-Dame de Lyre et de l'abbaye Notre-Dame de Livry ;
Jean Vallière, moine de Livry-en Aulnoy, prêcheur de la réforme luthérienne qui fut brûlé vif sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le ;
Alain Calmat (1940),patineur artistique, médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’hiver à Innsbruck en 1964, champion du monde en 1965, médecin, ancien ministre, député et maire de la commune ;
César Collavéri (1901-1961), homme politique et maire Livry-Gargan de 1947 à 1961 est assassiné par un habitant de la ville ;
Robert Guillaume Dillon (1768-1854), militaire de guerre d'indépendance des États-Unis et maire Livry-Gargan ;
Sylvie Ehleringer (1963), championne du monde de culturisme (catégorie : moins de 52 kg) en 2007 ;
Louis-Xavier Gargan (1816-1886), le créateur du wagon-citerne, utilisé lors du percement ducanal de Suez. Son nom est resté attaché à celui de Livry par la création d’une grande industrie aujourd’hui disparue[réf. souhaitée] ;
Amiral Louis Jacob (1768-1854), ministre de la marine en 1834 (un groupe scolaire et une place portent d’ailleurs son nom) ;
Antonin Magne (1904-1983), célèbrecycliste, champion du monde sur route en 1936, vécut à Livry-Gargan à partir des années 1910. Aujourd’hui, une voie porte son nom ("rue Antonin-et-Pierre-Magne", près du lac de Sévigné) et une plaque commémorative lui est dédiée.
Laetitia Avia (1985), femme politique et députée de Paris ;
Cassandre Beaugrand (1997),triathlète française, championne de France courte distance, championne de France, d’Europe et du monde en relais mixte ; championne olympique Paris 2024 d’individuel en triathlon.
Christophe Bouchet (1962), homme politique, homme d'affaires, journaliste, et président successif de plusieurs clubs de football ;
Ahmed Merabet (1974-2015), policier né en 1974 dans la commune et y a grandi, exécuté froidement le sur le boulevard Richard-Lenoir à Paris, par l'un des auteurs d'une attaque terroriste qui venait de s'achever et perpétrée dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo ;
La bibliothèque René-Cassin.Le conservatoire municipal de musique et de danse.
La ville possède un riche tissu associatif. Pas moins de soixante-quinze associations se retrouvent chaque année au parc des sports pour la fête des associations[M 72].
La ville offre en outre une importante infrastructure culturelle :
le musée d'histoire locale ainsi que le musée de la Marquise de Sévigné dans le château de la forêt (60, avenue du Consul-Général-Nordling). De nombreuses expositions temporaires y sont organisées ;
la bibliothèque municipale René-Cassin (10, avenue du Consul-Général-Nordling) qui met à la disposition du public un fonds encyclopédique ainsi que des disques. Des expositions y sont régulièrement organisées ;
l'ancienne piscine : un espace composé de salles polyvalentes dédié aux manifestations culturelles associatives ;
le centre culturel Yves-Montand (36, rue Eugène-Massé) qui propose des ateliers d’expression culturelle et de loisirs pour enfants et/ou adultes ;
le cinéma Yves-Montand (36, rue Eugène-Massé) propose des films d’auteur ainsi que de divertissement[259] ;
le conservatoire municipal agréé de musique et de danse (41, rue Édouard-Herriot)[M 73] ;
le club d'échecsLa Dame de Sévigné (Castel Guy-Mollet, rond-point des Bosquets), le seul de la ville, qui tient son nom du jeu de dames et de la figure féminine emblématique de la ville,la Marquise de Sévigné[260].
Le département de laSeine-Saint-Denis propose une carte culture annuelle qui, pour un prix modique, offre l’accès à tarif réduit à toutes les séances du cinéma et pour les spectacles organisés par le centre culturel ainsi que des invitations à des avant-premières.
Madame de Sévigné séjourna régulièrement chez son oncleChristophe de Coulanges à l’abbaye de Livry. Elle cita plusieurs fois le village d’alors dans son œuvre :
« C’est mon lieu favori pour écrire, mon esprit et mon corps y sont en paix. […] La beauté de Livry est au-dessus de tout ce que vous avez vu. Les arbres sont d’un vert admirable, tout est plein de chèvrefeuille. Cette odeur ne m’a point encore dégoûtée. »
Le premier roman deFaïza Guène,Kiffe kiffe demain, publié en 2004 et traduit en vingt langues, se déroule dans une cité deHLM de Livry-Gargan.
En 2021, la livryenne Chantal Marchal publie son premier roman, « La musique des lilas blancs », une histoire d’amour et de spiritualité dont l’intrigue se passe à Livry-Gargan et dans les alentours[261],[262].
Au cours des siècles, les armes de Livry se sont modifiées au gré des appartenances seigneuriales. Les plus anciennes reprenaient les armes de la famille de Garlande (Étienne de Garlande), seigneurs de Livry de1100 à1213 ; puis virent s’ajouter les armes de la famille Sanguin, seigneurs de Livry de1499 à1769 ; la grappe de raisin qui rappela la présence des vignes à Livry et les deux quintefeuilles faisant allusion à laforêt de Bondy qui recouvrait une grande partie de l’est parisien ; enfin les armes deMadame de Sévigné qui séjourna une grande partie de sa vie à Livry[70].
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
Parti d'or à deux fasces de gueules et d'azur à la bande d'argent accompagnée en chef de trois glands d'or posés en barre et rangées en orle, et en pointe de deux serres d'aigle du même posées en barre et rangées en bande ; au chef de gueules chargé d'une grappe de raisin tigée et feuillée d'or, accostée de deux quintefeuilles d'argent ; en cœur, un écusson écartelé de sable et d'argent brochant sur le tout.
Description :« Calligraphie et initiales se rejoignent et s'équilibrent pour faire passer l'idée d'une ville en mouvement, tournée vers la modernité mais qui se construit dans le respect de l'esprit du Livry-Gargan d'hier. »[264]
Note : ce logotype n'est plus usité pour laune du journal municipal depuis[237].
La Police nationale de Livry-Gargan est dotée d'un écusson dessiné par l'un de ses membres, Éric Gillet. Il représente lecèdre du Liban de Livry-Gargan ainsi que les armoiries des communes de Livry-Gargan,Vaujours etCoubron. Un prototype de blason pour labrigade anti-criminalité de Livry-Gargan a été réalisé mais n'a jamais été porté et n'a pas été validé par la direction centrale de la Sécurité publique (DDSP)[266].
Logo de LG Magazine, magazine municipal de Livry-Gargan.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur),Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur,, 177 p.(lire en ligne),p. 58-59 et 73-83, lire en ligne surGallica.
L. Augé de Lassus, « Madame de Sévigné à Livry »,Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin,Paris,vol. XVIII,,p. 79-86(lire en ligne)
Clotilde Brégeau, Laurence Jankowski de Niewmierzycki, Didier Lamareet al.,Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Charenton-le-Pont, Flohic,, 448 p.(ISBN2-908958-77-5)
M. J. Depoin, « Livry et son Abbaye, par M. l'abbé Genty : compte rendu »,Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin,Paris,vol. XX,,p. 119-126(lire en ligne)
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Georges Guyonnet,En pays d'Aulnoye, Société historique du Raincy et du pays d'Aulnoye (SHRPA),
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Jean Lebeuf,« Livry », dansHistoire du diocèse de Paris : contenant la fin des Paroisses du Doyenné de Montmorency & le commencement de celles du Doyenné de Chelle,t. V,Paris, Prault,, 325 p.(lire en ligne),p. 195-218
Jean Lebeuf, Adrien Augier et Fernand Bournon,Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, Féchoz et Letouzey, 1883-1893, 693 p.(lire en ligne)
Honoré Fisquet,« Livry-en-l'Aulnoy », dansLa France pontificale (Gallia Christiana) : histoire chronologique et biographique des Archevêques et Evêques de tous les diocèses de France, depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques,Paris, Etienne Repos,, 868 p.(lire en ligne),p. 481-493
Thiébault,Mémoires du Général Baron Thiébault : publiés sous les auspices de sa fille, Mlle Claire Thiébault, d'après le manuscrit original, Paris,Plon, (réimpr. 1962), 1395 p.(ISBN2-914288-21-2)
Alfred-Marcel Vincent et M. Quilgars,Livry-Gargan en cartes postales anciennes : Album-souvenir des années 1900, Livry-Gargan, Mairie de Livry Gargan, Imprimerie moderne,, 78 p., 30 × 21,5 cm
Toussaint et Guyonnet, « Les noms de communes du canton du Raincy »,Mémoires de la société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin,
Collectif de Livryens,Des réseaux de Résistance à Livry-Gargan : cinquantième anniversaire de la Libération,
Cahier de Doléances es habitants de la paroisse de Livry, arrêté en l'assemblée du, avec le concours de l'historien Jean Astruc, éditions imprimerie moderne, Livry-Gargan, 1989.
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Le parc des sports de la commune porte le nom de ce maire.
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[129].
↑Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[130].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Plaque commémoratives dans le château de la forêt.
↑Ville de Livry-Gargan, « La mare Barois, un espace de verdure à découvrir »,LG Mag,,p. 20(lire en ligne)
↑Ville de Livry-Gargan, « Agenda 21 : Un projet ambitieux pour Livry-Gargan »,LG Mag, juillet - août2019,p. 22(lire en ligne).
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↑« A Livry-Gargan, Alain Calmat (DVG) a tourné la page »,Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,(lire en ligne, consulté le)« À 73 ans, après 19 années passées à la tête de la ville, l'ancien ministre des Sports (1984-1986) a certes raccroché l'écharpe tricolore et ne siège plus au conseil municipal (...) En tant que président de la commission médicale du comité olympique, j'ai deux à trois réunions par semaine à la Maison du sport français à Paris (XIIIe) ».
↑Carole Sterlé, « Pierre-Yves Martin, un élu novice »,Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,,p. III(lire en ligne, consulté le)« Le nouveau maire avait rejoint les rangs de l'opposition livryenne, à la faveur d'une démission, le 4 avril 2013 ».
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↑« Est-Seine-Saint-Denis : Livry-Gargan dit non au contrat de développement territorial »,Le journal du Grand Paris - L'actualité du développement économique d'Ile-de-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Article de Toussaint et Guyonnet : « Les noms de communes du canton du Raincy », dans :Mémoires de la société historique et archéologique de l'arrondissement dePontoise et duVexin
↑Dorine Goth, « Élections départementales en Seine-Saint-Denis : qui sont les 19 nouveaux élus ? : Après les élections départementales de dimanche 27 juin 2021, 19 nouveaux conseillers départementaux feront leur entrée au sein de l'assemblée. Qui sont-ils ? »,Actu Seine-Saint-Denis,(lire en ligne, consulté le).
↑Selon un panneau d'informations au pied de l'arbre.
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