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Unlivre est undocument écrit formant unité et conçu comme tel, composé depages reliées les unes aux autres. Il a pour fonction d'être un support de l'écriture, permettant la diffusion et la conservation de textes de nature variée.
Sur le plan matériel, un livre est un volume depages reliées, présentant un ou des textes sous une page de titre commune. Sa forme induit une organisation linéaire (pagination, chapitres, etc.). Un livre comporte généralement des outils favorisant l'accès à son contenu : table des matières,sommaire,index. Il existe une grande variété de livres selon le genre, les destinataires, ainsi que selon le mode de fabrication et les formats, ou selon les usages. Sauf exception, tel lelivre d'artiste, un livre est publié en plusieurs exemplaires par un éditeur, comme en témoignent les éléments d'identification qu'il comporte obligatoirement.
Œuvre de l'esprit conçue par un auteur, le livre sert d'interface avec un lecteur. Objet culturel lié à l'histoire humaine, il permet de transmettre du sens selon une forme matérielle particulière au-delà de l'espace et du temps. Pour le lecteur,« un livre est une extension de la mémoire et de l'imagination ». De manière imagée, l'expression« refermer le livre » est utilisée pour évoquer la fin d'une période.
On peut classer les livres selon leur contenu en deux grandes catégories : les livres destinés à une lecture séquentielle (lalittérature et ses multiplesgenres) et ceux destinés à un usage de référence (lesouvrages de référence).
Un livre est généralement défini comme une « réunion » ou un « assemblage de feuilles » dont la vocation est d'être lues (Littré[Note 1],Académie française[Note 2]), oua minima de consigner des informations (Académie française[Note 3]). Si à l'époque moderne la définition du livre est restreinte au papier et à des volumes reliés ou brochés, les matériaux (vélin, parchemin) et la forme (bande enroulée, manuscrits pliés, etc.) couvertes par le mot étaient plus variés par le passé[Note 4].
En 1964, l’Unesco adopte une définition destinée à l'établissement des statistiques nationales de l'édition de livres et de périodiques :« Un livre est une publication non périodique imprimée comptant au moins 49 pages, pages decouverture non comprises, éditée dans le pays et offerte au public »[1],[2],[Note 5].
Toutefois, aucune définition ne permet de décrire correctement l'ensemble des réalités couvertes par le terme « livre »[1].
La science des livres est appeléebibliologie ; elle a pour objet l'histoire du livre et ses procédés de fabrication, de diffusion et de conservation. L'étude du livre, dans sa partie comporte de nombreux aspects économiques, sociologiques, politiques et idéologiques : le livre en tant que produit (technique, édition, possibilités ou non de diffusion, etc.), en tant qu'œuvre (esthétique de sareliure par exemple), etc. En outre, la lecture étant la finalité habituelle du livre, il faut ajouter unesociologie et une histoire de la lecture (bibliothèques publiques et privées, manière de lire…). D'autres sciences s'intéressent aussi au livre :
L'histoire du livre est celle d'une suite d'innovations techniques qui ont permis d'améliorer la qualité d'accès à l'information, la portabilité, et le coût de production. Mais considéré du point artistique ou de la collection, le livre ressort de labibliophilie, passion qui remonte sans doute à l'antiquité.
Papyrus.Une des plus vieilles versions manuscrites du Coran découverte à l'université de Birmingham.
L'écriture est le préalable à l'existence dutexte et donc du livre. Il s'agit d'un codage permettant de transmettre et de conserver des notions abstraites.
Les premiers écrits ont pour support des tablettes d'argile ou de pierre. Celles-ci ont été remplacées par le rouleau depapyrus ouvolumen, plus léger et donc plus facile à transporter. Le volumen est enroulé sur lui-même dans le sens horizontal. Dans les usages liturgiques, comme pour laTorah, il est enroulé autour de deux axes verticaux en bois. Au plan de la lecture, il ne permet qu'un usage séquentiel : on est obligé de lire le texte dans l'ordre où il est écrit et il est impossible de poser un repère pour accéder directement à un endroit précis. À cet égard, il est comparable à nos vidéocassettes. De plus, lelecteur a les deux mains occupées à tenir les axes verticaux et ne peut donc pas écrire en même temps qu'il lit.
À partir duIIe siècle av. J.-C., leparchemin commence à être utilisé en concurrence avec le papyrus. Réalisé à partir de peaux animales, il permet une meilleure conservation dans le temps.
Lecodex, qui se répand à Rome au cours duIer siècle, entraînera une révolution comparable à celle de l'invention de l'écriture. Le texte n'est plus disposé sous la forme d'un rouleau continu, mais est distribué sur un ensemble de feuillets reliés au dos. De ce fait, le lecteur peut accéder directement à un endroit précis du texte et comparer différents points d'un même ouvrage, ce qui est très utile pour l'étude des textes. Le codex est également plus facile à poser sur une table, ce qui permet au lecteur de prendre des notes en même temps qu'il lit.
LeSūtra du Diamant, le plus ancien livre imprimé sur papier (daté de 868).
AuIIe siècle, lepapier est inventé en Chine, où il se développe. Il est alors fabriqué à partir de fibres végétales telles que celles dulin ou bien d'écorces telles que lemûrier à papier. Se développe en parallèle l'usage de l'encre de Chine et dusceau à base d'encre, prémisse de l'imprimerie. Ces technologies sont alors répandues auVietnam, puis dans ce qui est aujourd'hui laCorée et leJapon dans les environs duVe siècle ouVIe siècle. Le plus ancien exemplaire imprimé sur papier connu à ce jour est leSūtra du Diamant, datant duIXe siècle, imprimé à l'Ouest de la Chine, découvert àDunhuang et conservé à laBritish Library de Londres.
La forme codex s'améliore avec la séparation des mots, les majuscules et laponctuation, qui facilitent la lecture silencieuse, puis avec les tables des matières et les index, qui facilitent l'accès direct à l'information. Cette forme est tellement efficace, qu'elle est encore celle du livre, plus de 500 ans après son apparition.
L'imprimerie marque l'entrée du livre dans l'ère industrielle. Le livre n'est plus un objet unique, écrit ou reproduit à la demande. L'édition d'un livre devient une entreprise, nécessitant des capitaux pour sa réalisation et un marché pour sa diffusion. En contrepartie, le coût de chaque exemplaire baisse très fortement, ce qui augmente considérablement la diffusion du livre[Note 6]. Le livre de formatcodex et imprimé sur papier, tel qu'il existe encore aujourd'hui, date donc de la fin duXVe siècle.
Les livres imprimés avant le sont appelés « incunables ».
Dans lesannées 1990, le numérique modifie le paysage de l'édition : d'un côté, l'hypertexte concurrence le codex en améliorant l'accès direct à l'information, et de l'autre, les systèmes de télécommunications telInternet font baisser son coût de production et de diffusion. Ainsi, le contenu destiné à un accès direct et non à une lecture séquentielle, comme lesencyclopédies, existe de moins en moins sous forme de livre et de plus en plus en ligne.
Malgré l'apparition dulivre numérique, porté par le développement de latablette et de laliseuse, la forme ducodex demeure pour tout ce qui nécessite une lecture séquentielle ou pour les livres qui sont autant de beaux objets que des supports d'information :romans,essais,bandes dessinées,livres d'art, etc.
Le livre existe en divers formats, selon le nombre de plis de la feuille de papier à imprimer, qui est appelée selon ses dimensions : « Colombier », « Jésus », « raisin », « Carré /Coquille » ou « Couronne »[3]. Chacune de ces feuilles de tirage est susceptible d’être pliée une fois (in-folio)[4], deux fois (in-quarto[4] ou in-4), trois fois (in-octavo[4] ou in-8), quatre fois (in-16)[4] ou plus, de telle façon que les pages se présentent au lecteur dans l’ordre où elles doivent être lues et constituent uncahier.Lorsque le livre est exceptionnellement composé de feuilles entières, il porte le nom d’« in-plano »[4]. Il est donc de très grande taille, mais ne peut pas être relié tel quel. Les feuilles doivent d'abord être réunies en cahiers, soit par collage sur un onglet, soit par surjetage[5] (couture spécifique).
Divers formats de papier peuvent être compris dans ces formats de livres. Toutefois, d’autres formats dits « bâtards » existent, notamment l'« Univers », le « Grand Monde », le « Grand aigle », le « Colombier », le « Soleil », le « Cavalier », la « Cloche », la « Tellière », etc.[7]. Les livres dont la hauteur est plus petite que la largeur sont dits de formatoblong ou « À l'italienne ».
La pratique de la reliure impose aux livres un certain nombre de caractéristiques matérielles identifiées de la manière suivante :
couverture : partie contenant les feuilles, et ayant à la fois un but de présentation (titre, illustration,paratexte) et de conservation (protection des feuilles) ;
plat : grande partie de la couverture ; un livre a deux plats, un devant, un derrière,
dos : partie de la couverture protégeant lareliure et permettant d'identifier le livre lorsqu'il est rangé debout sur une étagère,
rabat : pour les livres à couvertures en papier souple, prolongement de la première ou de la quatrième de couverture replié vers l'intérieur, souvent utilisé pour présenter les auteurs ;
reliure : manière dont sont assemblés les cahiers : reliure cousue, reliure collée…
tranchefile : fils qui décorent et renforcent la tranche.
Des éléments supplémentaires amovibles peuvent être utilisés pour mettre en valeur le livre :
jaquette : pièce de papier plastifiée superposée à lacouverture et de même taille que la couverture, surtout utilisée pour protéger les livres à couvertures rigides et lesmangas,
bandeau : pièce de papier entourant le livre mais d'une hauteur plus petite que la couverture, servant à mettre en avant certains arguments publicitaires.
En occident, le bandeau est bien souvent dans une couleur qui tranche avec la couleur dominante de la couverture, par exemple un rouge vif. Au Japon, l'utilisation de bandeaux (appelésobi 帯 en japonais) est plus que courant mais ils se fondent en général avec le fond graphique adopté par la couverture.
En belletypographie, les pages d'un livre sont organisées de la manière suivante :
première et deuxième de couverture ;
page de garde : feuille blanche ;
faux-titre ou avant-titre : page impaire (belle page) sur laquelle est imprimé le titre du livre ; le verso (page paire) contient éventuellement une illustration enfrontispice ;
grand titre : belle page avec le titre du livre, le nom de l'auteur et différentes informations sur l'édition (éditeur, imprimeur, année…) ;
Un livre est formé de plusieurs cahiers d'un nombre pair de pages qui vont être assemblées (six, huit, douze, seize, dix-huit, vingt-quatre ou trente-deux pages).
Il existe deux modes d'assemblage de ces cahiers : la reliure et le brochage.
Dans le cas d'un livre relié, les dos des différents cahiers sont cousus ensemble. Est ensuite ajoutée à cet ensemble une couverture rigide : la reliure. Le livre relié est plus solide, et aussi plus cher.
Le corps d’ouvrage : la partie intérieure du livre.
La couverture : la partie extérieure du livre
Les feuilles de garde : les feuilles qui assemblent le corps d’ouvrage avec la couverture du livre.
Quant aulivre broché, il est aussi formé de plusieurs cahiers qui, une fois assemblés, ont le dos coupé, rainuré et collé. La couverture du livre broché est habituellement plus souple que celle du livre relié.
La couverture d'un livre broché peut être collée au corps d'ouvrage, avec ou sans l'usage d'une feuille de garde.
L'écrivain écrit le texte. S'il s'agit d'une œuvre de collaboration, il peut y avoir plusieurs auteurs.
L'auteur cède en général les droits d'exploitation de son œuvre à une maison d'édition, qui se charge de la diffuser. En France, l'auteur ne cède pas ses droits intellectuels, qui sont inaliénables ; c'est la principale différence avec le régime ducopyright anglo-saxon, où l'auteur peut céder par contrat l'œuvre elle-même, qui devient de ce fait la propriété de la maison d'édition.
La production européenne de livres augmenta entre 500 et 1800 d'un facteur supérieur à 70 000[9].
L'éditeur a trois fonctions : intellectuelle, économique et technique.
Il sélectionne, parmi les nombreux manuscrits qu'il reçoit, ceux qu'il juge dignes d'être publiés, éventuellement après modification ou adaptation. Ce jugement se fonde sur les qualités qu'il trouve au texte, mais aussi sur le succès qu'il suppose que connaîtra le livre et donc sur la rentabilité de l'opération éditoriale. Lorsque l'éditeur pense qu'il y a un marché pour un certain type de livre, c'est lui qui peut rechercher un auteur auquel il passera une commande d'écriture.
L'éditeur, au nom de sa maison d'édition, prend l'essentiel du risque financier de l'édition (mise en page etmaquette, traduction si nécessaire, impression et diffusion) et en partage les bénéfices entre l'auteur, le distributeur, et le libraire.
Maintenant, les livres peuvent être envoyés directement à des maisons d'édition sur internet comme livre numérique. Certaines sont gratuites et d'autres payantes.
Une fois le livre imprimé et relié, il est mis dans le commerce par le diffuseur, ledistributeur et lalibrairie. Parallèlement, sa promotion est assurée auprès des divers médias concernés. La commercialisation du livre est régie par la loi dans de nombreux États.
En France, le marché du livre est réglementé par une loi de 1981, diteloi Lang, qui instaure le prix unique du livre. L'éditeur doit fixer le prix de son livre (avec marquage du prix en quatrième de couverture), puis le point de vente (librairie ou surface spécialisée) ne peut vendre le livre à un prix supérieur ou inférieur, excepté une remise maximum de 5 %[Note 8] (effectuée directement à la caisse ou sous forme de carte de fidélité), et de 9 % pour les collectivités (bibliothèques).
Laloi Lang est présentée par certains[Qui ?] comme une première loi dedéveloppement durable[10], car en près de vingt-cinq ans elle aurait permis de maintenir un tissu de librairies indépendantes, une production éditoriale de qualité (environ 25 000 nouveautés par an), et un prix abordable du livre (avec même une baisse de valeur en1981)[réf. souhaitée].
Le diffuseur est chargé de la promotion du livre. Il organise des campagnes promotionnelles, s'assure de la mise en place du livre dans les différents points de vente et duréassort.
Le distributeur a un rôlelogistique. Il gère le stock de livres pour le compte de l'éditeur, reçoit et expédie les commandes, et se charge de la facturation. Il dispose généralement d'entrepôts situés dans des zones industrielles. Depuis les années 2000, il se charge également de reprendre les invendus des livres « événementiels » et de les détruire, car leur stockage coûterait plus cher que leurs bénéfices[11],[12].
Lalibrairie vend directement au public, mais aussi auxbibliothèques, qui offrent un accès non marchand au livre.
La diffusion évolue fortement avec l'émergence d'Internet comme l'un des modes privilégiés d'achat et de vente de livres. Les livres sont alors directement proposés aux clients et certaines entreprises, comme laFnac,Amazon ouGoogle, proposent aujourd'hui des ouvrages physiques en livraison à domicile mais également numériques rapidement consultables et immédiatement téléchargeables, contournant ainsi le système classique de diffusion.
Il existe aussi une nouvelle forme de consommation du livre grâce à sa numérisation, c'est l'abonnement à des ebooks qui est proposé par certaines entreprises commeScribd,YouScribe, Nextory ou 24Symbols. En payant un abonnement, on peut accéder à plusieurs milliers d'ouvrages[13].
Leclub de livres est une autre forme de diffusion où les adhérents reçoivent périodiquement à domicile des propositions d'achat de titres ayant fait l'objet d'éditions particulières par des entreprises spécialisées commeLe Grand Livre du mois, Jean de Bonnot ou leClub français du livre, aujourd'hui inactif.
Depuis quelques années, le livre connaît une seconde vie sous la forme delecture à voix haute. Il s'agit alors delectures publiques d'ouvrages déjà publiés et ce, avec le concours de lecteurs professionnels (souvent des acteurs connus) et en étroite collaboration avec les écrivains, les éditeurs, les libraires, les bibliothécaires, les animateurs du monde littéraire et les artistes.
De nombreuses pratiques individuelles ou collectives existent permettant d'augmenter le nombre de lecteurs d'un livre. Parmi celles-ci :
l'abandon de livres en des lieux publics, couplés ou non avec l'utilisation d'internet, connu sous le nom debookcrossing ;
la mise à disposition gratuite de livres dans des tiers-lieux de type bars ou cafés ;
les bibliothèques ambulantes ou temporaires ;
les bibliothèques libres dans l'espace public (exemple du projet franco-allemand BücherboXX-BiblioboXX dans les anciennes cabines téléphoniques).
L'invention de l'Internet, desliseuses électroniques, destablettes et des projets commeWikipédia sont susceptibles de faire évoluer fortement la chaîne du livre dans les années à venir. Selonun extrait d'un article deL'Express pour ses 70 ans[réf. nécessaire],« En 2093, les grands réseaux sociaux auront disparu, je pense qu’il y aura un grand retour du livre », veut croireNicolas Bouzou.
↑Définition du Littré :« réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé »[réf. nécessaire].
↑Définition de l'Académie française, acception I :« I. Assemblage de feuilles manuscrites ou imprimées destinées à être lues. Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, suite de feuillets manuscrits réunis en une bande enroulée autour d'un cylindre, ou pliés et cousus en cahiers. À l'époque moderne, assemblage de feuilles de papier imprimées, formant un volume relié ou broché »[réf. nécessaire].
↑Définition de l'Académie française, acception II :« II. Assemblage de feuilles, registre où l'on porte diverses informations, divers renseignements ».
↑Définition de Maurice Lechâtre dans sonNouveau Dictionnaire universel (édition de1870) :« assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. »[réf. nécessaire]
↑La définition exclut les brochures (5 à 48 pages) ainsi que les publications éditées à des fins publicitaires et distribuées gratuitement et où le texte littéraire ou scientifique ne prédomine pas (catalogues, prospectus, autres publications de propagande commerciale, industrielle et touristique) ; celles ayant un caractère éphémère (horaires, tarifs, annuaires téléphoniques, programmes de spectacles, d'expositions, de foires, statuts et bilans des sociétés, directives des entreprises, circulaires, calendriers, almanachs, etc.) ; les œuvres musicales où la notation musicale est plus importante que le texte ; la production cartographique.
↑On peut noter sur cet exemplaire que les cahiers ont été assemblés mais ne sont pas coupés ou n'ont pas été massicotés.
↑Les détaillants doivent pratiquer un prix effectif de vente au public compris entre 95 % et 100 % du prix fixé par l'éditeur ou l'importateur, France. « Loi n° 81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre »,art. 1.(version en vigueur : Version consolidée au 02 juin 2009)[lire en ligne (page consultée le 14 septembre 2015)].
↑Buringh, Eltjo, van Zanden, Jan Luiten :Charting the “Rise of the West”: Manuscripts and Printed Books in Europe, A Long-Term Perspective from the Sixth through Eighteenth Centuries,The Journal of Economic History,vol. 69,no 2 (2009),p. 409–445 (416–417, tables 1 et 2).