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Livingstone

17° 51′ 00″ sud, 25° 52′ 00″ est
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Pour les articles homonymes, voirLivingstone (homonymie).

Livingstone
Maramba
Blason de Livingstone
Héraldique
Livingstone
Livingstone
Administration
PaysDrapeau de la ZambieZambie
ProvinceMéridionale
DistrictLivingstone
MaireEugene Mapuwo
Démographie
Population134 349 hab.(2010)
Densité193 hab./km2
Géographie
Coordonnées17° 51′ 00″ sud, 25° 52′ 00″ est
Altitude986 m
Superficie69 500 ha = 695 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Zambie
Voir sur la carte topographique de Zambie
Livingstone
Géolocalisation sur la carte :Zambie
Voir sur la carte administrative de Zambie
Livingstone
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Livingstone, ouMaramba est une ville située au Sud deZambie[1], enAfrique australe, dans laprovince méridionale. Jusqu'en1935, elle était la capitale de la Zambie (à l'époque, laRhodésie du Nord). Située à 10 km au nord duZambèze, elle est un centre d'attraction touristique, étant proche deschutes Victoria. C'est une ville frontalière avec des connexions routières et ferroviaires avec leZimbabwe, de l'autre côté des chutes Victoria. Ville historique de l'Empire britannique, sapopulation était de 134 349 habitants lors du recensement de 2010[2]. Elle doit son nom àDavid Livingstone, explorateur et missionnaireécossais qui fut le premier Européen àexplorer la région[3].

Histoire pré-coloniale

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Mukuni, à 9,6 km au sud-est de l'actuelle Livingstone, était le plus grand village de la région avant la fondation de cette ville. Ses habitants, de l'ethnieBaleya, originaires de la cultureRozvi duZimbabwe, ont été conquis par le chef Mukuni, venu de l'actuelleRépublique démocratique du Congo auXVIe siècle. Un autre groupe de Baleya, dirigé par le chef Sekute, vivait près de la rivière à l'ouest de la ville. Le peuple prédominant de la région était cependant les Bakota du chef Musokotwane basé à Senkobo, à 30 km au nord. Il s'agit d'un peuple issu du peupleTonga, mais ils sont culturellement et linguistiquement similaires aux Baleya.

Mémorial en l'honneur deDavid Livingstone

Les Subiya payaient un tribut auxLozi deBarotseland mais en1838, lesKololo, une tribuSotho d'Afrique du Sud déplacée par lesguerres zouloues (en), ont migré vers le nord et dominer lesLozi. Les Kololo placent les chefs du peupleSubia (en) deSesheke, qui leur est subordonné, au-dessus des Tokaleya. En 1855, le voyageurmissionnaire écossaisDavid Livingstone est le premier Européen à qui le chef Subiya-Kololo Sekeletu fait découvrir leZambèze dans les environs de Livingstone, pour voir leschutes Victoria[4].

Histoire coloniale

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Dans lesannées 1890, laBritish South Africa Company deCecil Rhodes établit la dominationbritannique au nord du Zambèze et lance une vague de prospections et d'explorations minières, tout en recherchant d'autres ressources, telles que le bois, l'ivoire et les peaux animales dans un territoire appeléRhodésie du Nord-Ouest. Le principal point de passage du Zambèze se situe au-dessus des chutes, à Old Drift, d'abord en pirogue, puis en bateau propulsé par huit pagayeurs lozis, ou en barge tractée par un câble d'acier. Laformation de Batoka (en), la vallée profonde et les gorges du Zambèze moyen (aujourd'hui inondé par lebarrage de Kariba) font qu'il n'y a pas de meilleur point de passage entre les chutes et lesgorges de Kariba (en) à 483 km au nord-est. Le passage d'Old Drift étant fréquemment utilisé, une colonie britannique s'y installe et, vers 1897, elle devient la premièremunicipalité du pays, parfois appelée « vieux Livingstone ». Sa proximité avec les zones de reproduction desmoustiques provoque des décès dus à lamalaria. Après 1900, les Européens s'installent sur un terrain plus élevé, connu sous le nom de Constitution Hill ou Sandbelt Post Office, et lorsque cette zone devient une ville, elle est baptisée « Livingstone » en l'honneur de l'explorateur[5].

Au milieu desannées 1890, laRhodesia Railways (en) atteintBulawayo enRhodésie du Sud, stimulant le développement industriel, alimenté par les mines de charbon de Hwange (alors appeléeWankie), à 110 km au sud-est de Mosi-oa-Tunya (les chutes Victoria). Le chemin de fer est prolongé jusqu'àHwange pour le charbon, mais la vision de Rhodes était de continuer à pousser vers le nord pour étendre l'Empire britannique, et il aurait construit le chemin de fer jusqu'auCaire s'il avait pu. En1904, le chemin de fer atteint les chutes du côté sud et la construction dupont des chutes Victoria commence[6]. Trop impatient pour attendre son achèvement, Rhodes fait construire la ligne de Livingstone àKalomo et les opérations commencent quelques mois avant le pont en utilisant une seule locomotive qui est transportée en pièces détachées par un téléphérique temporaire à travers la gorge à côté du site de construction du pont[7].

La ville est fondée en 1905[8]. LaBritish South Africa Company y transfère la capitale du territoire en1907[5]. En1911, la compagnie fusionne le territoire avec laRhodésie du Nord-Est pour former laRhodésie du Nord. Livingstone prospère grâce à sa position de porte d'entrée pour le commerce entre les rives nord et sud du Zambèze, ainsi que grâce à l'agriculture dans la province méridionale et à la production commerciale de bois dans les forêts situées au nord-ouest. Un certain nombre de bâtiments coloniaux ont été construits et subsistent encore aujourd'hui[4]. Bien que la capitale ait été déplacée àLusaka en1935 pour être plus proche du centre économique de laCopperbelt, les industries basées sur le bois, les peaux, letabac, le coton (y compris les textiles) et d'autres produits agricoles se développent. Une centrale hydroélectrique est construite en utilisant l'eau de la cataracte orientale des chutes. La ville deVictoria Falls enRhodésie du Sud s'occupe du tourisme, mais de nombreuses fournitures sont achetées à Livingstone.

De toutes les villes de Rhodésie du Nord, la ville coloniale de Livingstone a pris le caractère le plus britannique[9]. Entourée d'un grand nombre de villages africains, elle présentait uneségrégation fortement marquée qui, bien que n'étant pas officiellement consacrée comme une politique d'apartheid, avait des effets pratiques similaires. Les zones nord et ouest de la ville et le centre-ville étaient réservées au gouvernement colonial, aux entreprises appartenant à des Blancs et aux zones résidentielles associées, tandis que les townships africains tels que Maramba (nommée d'après la petite rivière Maramba qui coule à proximité) se trouvaient à l'est et au sud et étaient habités par desdomestiques, desartisans, ainsi que par un grand nombre de familles noires qui ne travaillaient pas et qui souffraient de dépendance à l'égard de l'aide sociale. Les Asiatiques et les métis possédaient des entreprises au milieu sur le côté est du centre[1].

Alors que le gouvernement britannique commence à discuter publiquement de l'indépendance et que l'on entend parler dugénocide à grande échelle de colons blancs dans leCongo belge voisin, de nombreux résidents blancs craignent d'être abandonnés par le gouvernement colonial britannique. Par conséquent, beaucoup ont commencé à migrer vers le sud, vers laRhodésie du Sud ou l'Afrique du Sud. Lorsque la Rhodésie du Nord obtient son indépendance sous le nom de Zambie, de nombreux Blancs continuent à partir[1]. À la fin de la domination britannique en1964, les Africains se retrouvent dans un pays où il n'y a que 100 diplômés noirs, presque tous en sciences sociales, de l'université de Fort Hare en Afrique du Sud[10],[11]. En1968, un État à parti unique est mis en place et saisit la plupart des biens non-noirs restants, en particulier ceux des Blancs[12],[13]. En conséquence, la plupart des Rhodésiens du Nord restants sont partis après l'annonce d'une politique officielle denationalisation en Zambie[14],[15].

Depuis l'indépendance

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Certains bâtiments civils coloniaux ont été détruits et remplacés par une architectureafricaine (en), bien que Livingstone ait servi de décor à une ville rhodésienne des années 1950 dans le film de 1981The Grass Is Singing (en) (adapté du roman deDoris Lessing du même nom)[16]. Dans le même temps, une importante injection de fonds du gouvernement britannique à la Zambie au moment de l'indépendance est partiellement utilisée dans le cadre du programme Livingstone[17],[18]. La ville connaît un déclin économique dans les années 1970, dû en partie à la renationalisation des industries[19],[20] et en partie à la fermeture de la frontière avec la Rhodésie, d'abord par le gouvernement zambien, puis par les autorités rhodésiennes[21].

Depuis le début duXXIe siècle, Livingstone connaît une résurgence du tourisme et est devenue la destination privilégiée pour visiter les chutes Victoria. Elle bénéficie d'un afflux d'investissements dans le secteur, de chaînes hôtelières modernes commeSun International (en), à quelques centres commerciaux et restaurants modernes. Outre le tourisme, l'autre espoir de Livingstone est le développement stimulé par le Walvis Bay Corridor avec l'ouverture dupont Katima Mulilo et l'achèvement de l'autoroute Trans-Caprivi (en) à 200 km à l'ouest, qui fait transiter davantage d'échanges commerciaux par la ville[22],[23],[24].

Climat

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Livingstone a unclimat semi-aride (classification de Köppen :BSh) avec des saisons humides chaudes et pluvieuses, des saisons pré-humides très chaudes et des saisons sèches douces avec de grandes différences de température entre le jour et la nuit.

Climat à Livingstone (depuis 1918)
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)18,918,617,614,810,16,76,39,214,218,219,118,914,4
Température moyenne (°C)23,623,223,121,918,91616,119,323,926,225,123,621,7
Température maximale moyenne (°C)3029,730,329,92825,625,528,432,53432,630,429,7
Record de froid (°C)10,511,910,94,31−3,7−3−1,718,112,210,8−3,7
Record de chaleur (°C)39,83843,6373632,432,53638,840,941,139,543,6
Ensoleillement (h)213,9196251,1273303,8288310319,3297279228207,73 166,8
Précipitations (mm)173,7141,179,52460,60,20,51,824,870,4169,1691,7
Nombre de jours avec précipitations161493000004111673
Humidité relative (%)74,877,372,265,157,75551,843,335,141,755,27158,4
Source : NOAA[25]
Meteo Climat (record highs and lows)[26]


Transport

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Air

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Terminal principal de l'aéroport international Harry Mwanga Nkumbula

La ville est desservie par l'aéroport international Harry Mwanga Nkumbula, qui reçoit les vols intérieurs deLusaka et assure la liaison avec plusieurs villes internationales, dontJohannesbourg,Le Cap,Mbombela etNairobi.

Chemin de fer

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La ville est desservie par les sections opérationnelles duchemin de fer Le Cap – Le Caire, qui la relient àLusaka au nord-est et àBulawayo au sud-est. Le chemin de fer vers Lusaka portre également le nom deZambia Railways. Lechemin de fer de Mulobezi (en) relie Livingstone à l'industrie du bois deMulobezi (en) à l'ouest[27],[28].

Routes

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Laroute Lusaka-Livingstone (en) (T1) relie Livingstone àKalomo,Choma, et à la capitale nationale (Lusaka) au nord-est[29]. Cette route est reliée également au sud, traversant le Zimbabwe par lepont des chutes Victoria[29], (devenant laroute A8 (en) du côté zimbabwéen et passant par Victoria Falls avant de rejoindreBulawayo).

Laroute M10 (en) relie à l'ouestKazungula (où lepont de Kazungula, anciennement lebac de Kazungula (en), rejoint la frontière avec leBotswana) et àSesheke (où elle traverse leZambèze par lepont Katima Mulilo et atteint la ville deKatima Mulilo de l'autre côté de la frontièrenamibienne. Cette route entre Livingstone et le pont de Katima Mulilo fait partie de laroute de développement Walvis Bay-Ndola-Lubumbashi (en). La M10 relie égalementSenanga etMongu[29].

Lieux de culte

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Parmi leslieux de culte, il y a principalement des églises et des templeschrétiens :Diocèse de Livingstone (Église catholique),United Church in Zambia (Communion mondiale d'Églises réformées),Reformed Church in Zambia (Communion mondiale d'Églises réformées),Baptist Union of Zambia (Alliance baptiste mondiale),Assemblées de Dieu[30]. Il y a aussi des lieux de cultemusulmans ethindous[31]. Auparavant, Livingston accueillait une forte communauté juive.

Culture

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Musée de Livingstone

La ville a plusieurs musées, dont leMusée de Livingstone (archéologie, ethnographie et histoire, le musée contient également une collection de souvenirs relatifs àDavid Livingstone), le Maramba Cultural Museum (danses et chants traditionnels, costumes), le Railway Museum et leVictoria Falls Field Museum (en) (géologie et archéologie autour des chutes)[32],[1]

Livingstone Water Tank

.

Parcs naturels

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Leparc national de Mosi-oa-Tunya (66 km²) voisine la ville et les chutes. Deséléphants,girafes,hippopotames et les seulsrhinocéros blancs de Zambie peuvent y être observés.

Jumelages

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Livingstone estjumelée avec :

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Livingstone, Zambia »(voir la liste des auteurs).
  1. abc etd(en) GodfreyMwakikagile,Zambia: Life in an African Country, New Africa Press,(ISBN 978-9987-16-011-2,lire en ligne)
  2. Central Statistical Office Zambia and City Population, « Population of Zambian Cities and Urban Centres: Livingstone », Citypopulation.de,(consulté le)
  3. (en) « David Livingstone - Biography, Expeditions, & Facts », surEncyclopedia Britannica(consulté le)
  4. a etbCamerapix: "Spectrum Guide to Zambia." Camerapix International Publishing, Nairobi, 1996.
  5. a etb« Untitled Document », surwww.nrzam.org.uk(consulté le)
  6. (en-US)VFHQadmin, « Victoria Falls Bridge Activities and History - Victoria Falls HQ »(consulté le)
  7. Horizon magazine: "Zambia's Second Industry", February 1965, pp4-11.
  8. Britannica,Livingstone, britannica.com, USA, accessed on September 8, 2019
  9. « Livingstone Town: Livingstone, Zambia », surwww.livingstonetourism.com(consulté le)
  10. « the struggle movie zambia », surparaluxe.com(consulté le)
  11. « the struggle movie zambia », surparaluxe.com(consulté le)
  12. J. F.Bayart, « One-Party Government and Political Development in Cameroun »,African Affairs,vol. 72,no 287,‎,p. 125–144(ISSN 0001-9909,DOI 10.1093/oxfordjournals.afraf.a096356,JSTOR 719939,lire en ligne)
  13. « Constitutional Rights Foundation », surwww.crf-usa.org(consulté le)
  14. Ronald T.Libby et Michael E.Woakes, « Nationalization and the Displacement of Development Policy in Zambia »,African Studies Review,vol. 23,no 1,‎,p. 33–50(ISSN 0002-0206,DOI 10.2307/523462,JSTOR 523462,S2CID 143579889,lire en ligne)
  15. Marcia M.Burdette, « Nationalization in Zambia: A Critique of Bargaining Theory »,Canadian Journal of African Studies,vol. 11,no 3,‎,p. 471–496(ISSN 0008-3968,DOI 10.2307/483722,JSTOR 483722,lire en ligne)
  16. IMDB Internet Movie Database accessed 10 March 2007.
  17. (en) « Zambia - Colonial rule | Britannica », surEncyclopædia Britannica(consulté le)
  18. (en) « Zambia Independence Bill », surTheyWorkForYou(consulté le)
  19. (en) AlanWhitworth, « Explaining Zambian Poverty: A History of (Nonagriculture) Economic Policy Since Independence: History of Zambian Economic Policy »,Journal of International Development,vol. 27,no 7,‎,p. 953–986(DOI 10.1002/jid.3049,lire en ligne)
  20. AnthonyBebbington, Abdul-GafaruAbdulai, Denise HumphreysBebbington, MarjaHinfelaar, Cynthia A.Sanborn, JessicaAchberger, Celina GrisiHuber, VerónicaHurtado et TaniaRamírez,The Politics of Natural Resource Extraction in Zambia, Oxford, Oxford University Press,(ISBN 978-0-19-882093-2,DOI 10.1093/oso/9780198820932.003.0004,lire en ligne)
  21. Martin, D et Johnson, P.,The Struggle for Zimbabwe, Faber & Faber,, 400 p.
  22. (en-US) « A Lesson in Zambian History: Livingstone », surGlobal Black History,(consulté le)
  23. (en) LeonoreEsser, « The bridge over the Zambezi at Katima Mulilo is a symbol of freedom and cornerstone of economic development », surKfW Stories(consulté le)
  24. (en-US) « A Lesson in Zambian History: Livingstone », surGlobal Black History,(consulté le)
  25. « Livingstone MET Climate Normals 1961–1990 »,National Oceanic and Atmospheric Administration(consulté le)
  26. « Station Livingstone », Meteo Climat(consulté le)
  27. « Railways in Zambia », surwww.sinfin.net(consulté le)
  28. (en) « Tracks4Africa », surTracks4Africa(consulté le)
  29. ab etc« Roads and Road Traffic Act | National Assembly of Zambia », surwww.parliament.gov.zm(consulté le)
  30. Britannica,Zambia, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
  31. (en) TimothyHolmes, WinnieWong et DebbieNevins,Zambia, Cavendish Square Publishing, LLC,(ISBN 978-1-5026-3244-9,lire en ligne)
  32. (en-GB) « Livingstone Museum - National Museums Board - Zambia », surwww.museumszambia.org(consulté le)
  33. (pt) « Acordos de Geminação », surcm-funchal.pt, Funchal(consulté le)
  34. « Sister Cities », sursantafenm.gov, City of Santa Fe(consulté le)
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