| Face A | Live to Tell |
|---|---|
| Face B | Live to Tell (Instrumental) |
| Sortie | [1] |
| Enregistré | 1986 Channel Recording Studios (Los Angeles,Californie) |
| Durée | 5:49 |
| Genre | Pop,synthpop |
| Format | Disque vinyle,CD |
| Auteur-compositeur | Madonna Patrick Leonard |
| Producteur | Madonna Patrick Leonard |
| Label | Sire Records Warner Bros. Records |
Singles deMadonna
Gambler
(1985)Papa Don't Preach
(1986)
Pistes deTrue Blue
White Heat
(3)Where's The Party
(5)
Live to Tell est unechanson de l'artiste américaineMadonna. Initialement écrite parPatrick Leonard pour le filmFire with Fire, elle est montrée à Madonna qui décide de l'utiliser pour le filmComme un chien enragé (At close range) où joue son mariSean Penn.
Produite par Patrick Leonard et Madonna pour son troisième album studioTrue Blue, sorti en 1986, elle apparaît plus tard dans une version remixée sur la compilationThe Immaculate Collection, et dans sa forme originale dans la compilation de balladesSomething to Remember, et plus récemment dans l'albumCelebration (encore une fois sous sa forme originale), sorti en.
La chanson inclut une instrumentation deguitares,claviers,percussions etsynthétiseur, les paroles traitent de l'imposture, de la méfiance et des cicatrices de l'enfance. Le clip vidéo, dirigé parJames Foley, montre la première image d'une Madonna transformée, avec une présentation plus claire, des cheveux mi-longs blonds or et un maquillage subtil.
Sortie comme premiersingle de l'album en,Live to Tell est un succès commercial. Elle devient la troisième chanson de Madonna à se situer à la première place duBillboardHot 100, et le premier numéro un duAdult Contemporary Chart. Elle est généralement bien reçue par les critiques musicaux qui la réfèrent souvent comme meilleure ballade de sa carrière. La chanson fait face à la polémique quand Madonna l'interprète auConfessions Tour en portant laSainte Couronne tandis qu'elle est suspendue à un énorme crucifix. La prestation austade olympique de Rome est condamnée par l'ensemble des chefs religieux, notamment de l'Église catholique romaine, qui considèrent que c'est un acte d'hostilité envers la foi et un blasphème.
Après queMadonna a fini sa première tournée,The Virgin Tour, elle demande aux producteursPatrick Leonard etStephen Bray de lui écrire des chansons et de produire son troisième album,True Blue. Leonard écrit d'abordLive to Tell pour le filmFire With Fire deParamount[a 1]. Leonard dit :« Mesmanagers m'ont décrit l'homme qui réalisait le film, c'était son premier. J'ai vu quelques scènes du film et j'ai eu le script. J'ai composé une chanson thème et dit :« Pourrais-je donner la tâche à Madonna d'écrire les paroles de cette chanson ? » »[a 1].
Cependant,Paramount refuse la chanson, pensant que Leonard est incapable de créer une chanson pour le film. C'est de là qu'il décide de la montrer à Madonna[a 1]. Elle décide de l'utiliser pourComme un chien enragé, le nouveau film de son mari à l'époque, l'acteurSean Penn. Elle fait unedémo de la chanson, et le réalisateur,James Foley, après une écoute, demande à Leonard d'écrire la partition pour le film, comme suggéré par Madonna[2].
Leonard est en train de travailler avecMichael Jackson pour son albumBad, quand Penn le contacte chez Foley. Il apprend que Madonna lui a suggéré d'écrire la chanson pour le filmAt Close Range, et lui a aussi demandé d'interpréterLive To Tell car celle-ci a été écrite d'un point de vue masculin[a 1]. Leonard prévoit initialement une voix masculine pour interpréter la chanson[2] mais décide d'utiliser la version démo de Madonna comme voix principal avec, en fond, des percussions[a 1], rappelant plus tard qu'« elle était si innocente et si timide. Elle est aussi naïve, aussi brute, comme on peut et fait partie de ce qui lui donne tout son charme[2],[a 2] ». En 1986, lors d'uneinterview, Madonna dit que la disposition sur la chanson est inspirée de différentes facettes de sa transformation et son désir de se concentrer sur quelque chose de différent[a 3].
Live to Tell est uneballadepop, avec en fond, une instrumentation de claviers, de synthétiseur, de guitarefunk et d'unmix de synthétiseurs et de vraies percussions[a 4]. La chanson, écrite dans la tonalité defa majeur est située dans unesignature rythmique commune et a un tempo modéré de 112 pulsations par minute[3]. Elle commence par uneintroductioninstrumentale, interprétée par un synthétiseur avec unebass pedal située en ré mineur. Puis la clé change soudainement enrelative majeure, fa[a 5].
La voix de Madonna chante de fa3 à sol4[3]. Quand elle commence à chanter le premier couplet, labass pedal change endo majeur et revient en fa durant le refrain puis en ré mineur à la fin de celui-ci[a 5]. Ce processus est répété pour le deuxième couplet et le refrain, qui finit brusquement dans un silence, avec seulement le son faible et éteint du synthétiseur, en ré mineur. Puis Madonna commence à chanter la partie du pont« I'f I ran away, I'd never have the strength » entre les clés de ré et fa, fermant avec les répétitions du refrain jusqu'à ce que la chanson fasse unfondu[a 5].
Sur le plan des paroles,Live to Tell fait le portrait de la complexité de l'imposture et de la méfiance[a 4]. La chanson parle aussi des cicatrices de l'enfance et a un ton extrêmement émotionnel[a 6]. Selon Dave Marsh, auteur du livreThe Heart of Rock & Soul, l'archétype de la chanson deLive to Tell estThe Great Pretender deThe Platters[a 4]. Dans uneinterview sur la chanson, Madonna dit :« Je pensais aux relations avec mes parents et le mensonge qu'il y avait. La chanson dit d'être fort, et se demande si vous pouvez être fort et finalement survivant[a 7] ».

Live to Tell est généralement bien reçue par les critiques musicaux. Dans une critique deTrue Blue,Stephen Thomas Erlewine deAllMusic la qualifie de« ballade formidable qui réécrit les règles de la musique contemporaine pour adultes[4] ». Jim Farber d'Entertainment Weekly estime que la chanson est« sa meilleure ballade à ce jour[5] ». Dans une critique de la compilationThe Immaculate Collection, David Browne du même magazine trouve qu'il s'agit« d'un de ses rares succès pour être chanteuse de ballades[6] ».
Tony Power deBlender dit que la chanson« est sa première ballade qui ne coule pas par ses tuyaux ordinaires[7] ». Alfred Soto deStylus Magazine trouve que« l'ensemble des paroles de la chanson reste de son mieux » et que sa voix« bouillonne avec une vie de blessures avec laquelle elle refuse néanmoins de communiquer[8] ». Sal Cinquemani deSlant Magazine dit que la chanson est« frappante » en ajoutant que« cela réécrit les règles de ce qu'une chanson pop est censée ressembler[9] ».
Adam Sexton, auteur deDesperately Seeking Madonna: In Search Of The Meaning Of The World's Most Famous Woman, pense queLive to Tell est le compagnon provocateur dePapa Don't Preach, le secondsingle de l'album. Il ajoute que :« Madonna mesure convenablement la sécurité de garder le silence contre l'envie de se confier ». Sexton complimente également la production et dit quela musique en elle-même indique un anéantissement menacé, ce qui la rend encore plus attrayante[a 8].
Allan Metz et Carol Benson, auteurs deThe Madonna Companion: Two Decades of Commentary, trouvent que la chanson étend les horizons musicaux de Madonna. Selon eux,Live to Tell est une piste fascinante où Madonna chante avec beaucoup de convictions[a 9]. J. Randy Taraborrelli, auteur deMadonna: An Intimate Biography, est satisfait de la chanson, et la désigne comme une chanson importante pour Madonna[a 10]. Erica Wexler deSpin, lors de sa critique de l'albumTrue Blue, considèreLive to Tell comme« une chanson sombre et morose, avec un mystère dramatique. Dance conte à l'eau de rose de l'innocence perdue, Madonna se confie très théâtralement dans un fatalisme perdu. Sa voix fragile se fait mal pour se rassurer et guérit quand elle chante« Will it grow cold ? The secret that I hide, Will I grow old ? »[b 1] ».
Live to Tell sort en auxÉtats-Unis. Elle entre dans leBillboard Hot 100 à la49e place le[10] et devient numéro un huit semaines plus tard[11], devenant le troisième numéro un de Madonna dans le pays[12] et le second provenant d'un film aprèsCrazy for You[13]. La chanson a aussi du succès dans d'autres classements, en étant numéro un duAdult Contemporary pendant trois semaines[14] et à la troisième place duHot Dance Singles Sales[15]. À la fin de l'année 1986, elle termine à la35e position du classement annuel duBillboard[b 2]. AuCanada, la chanson débute à la79e position du classementRPM en[16] et devient numéro pendant deux semaines en[17] et reste dans le classement pendant vingt-trois semaines[18] et finit à la seconde position du classement de fin d'année[19].
AuRoyaume-Uni,Live to Tell sort le. La semaine suivante, la chanson est à la dixième place duUK Singles Chart, et grimpe jusqu'à la seconde position, restant treize semaines au total[20]. Elle est certifiéedisque d'argent par laBritish Phonographic Industry (BPI) en[21]. Selon l'Official Charts Company, la chanson s'est vendue à 280 000 exemplaires au Royaume-Uni[22]. EnAustralie, la chanson atteint la septième place et la sixième enNouvelle-Zélande[a 11],[23]. En Europe,Live to Tell est première du classementEurochart Hot 100 pendant deux semaines et en Italie[b 3],[24], atteint le top 10 enBelgique,France,Irlande,Norvège,Pays-Bas etSuisse[25],[26],[27],[28],[29],[30], et le top 20 enAllemagne etSuède[31],[32]. La chanson arrive numéro un auJapon[33].
En France cette chanson entre au top 50 le. Il est classé 6ème le.
En 1986, Madonna joue dans le filmShanghai Surprise, où elle atténue son apparence, encore inspirée deMarilyn Monroe. Madonna tient lelook du clip deLive to Tell[a 12]. Son maquillage est pâle et subtil, ses cheveux mi-longs ondulés sont blond or et elle porte une robe florale de style 1930[a 13]. Dans uneinterview avec le critique musical Stephen Holden duThe New York Times, elle commente sa nouvelle apparence :
« Au bout d'un moment, je suis tombée malade de porter des tonnes de bijoux — Je voulais les effacer de moi. Je vois mon nouveaulook comme très innocent et féminin et sans parures. Il me fait du bien. En grandissant, j'ai admiré le genre de belles femmes glamour — deBrigitte Bardot àGrace Kelly — qui ne semble pas se porter autour de beaucoup plus. Je pense qu'il est temps pour ce genre de glamour de revenir. Dans la musique pop, les gens n'ont généralement qu'une seule image de vous. Vous êtes catégorisé. Je suis contente de pouvoir changer de style et être acceptée. C'est ce qu'ils font dans les films, vous jouez un rôle, changez de personnage, delook et d'attitudes. Je pense que je fais ça pour m'amuser[a 14]. »
En plus deComme un chien enragé, Foley dirige aussi le vidéoclip. David Naylor et Sharon Oreck sont chargés de la production[34]. La vidéo sert de campagne publicitaire pour le film, et inclut des scènes brèves du film qui indique le conflit que ressent le jeune homme dans le film — joué parSean Penn —.
Les emplacements dans le film sont séparés visuellement par des plans de Madonna, qui chante dans un studio sombre. Contrairement à ses clips précédents, Madonna est le narrateur, qui commente l'histoire, apparaissant dans des plans complètement différents de la narration. Elle semble parler à la place du personnage, adressant ses problèmes directement, comme le refrain d'une tragédie classique[a 15].

Madonna interprèteLive to Tell la première fois pour un concert de charité auMadison Square Garden pour collecter des fonds pour la recherche médicale pour leSIDA. Elle dédie la chanson à la mémoire de son ami, Michael Burgoyne[a 1]. Depuis, elle l'a interprétée dans trois de ses tournées. En 1987, durant leWho's That Girl Tour, elle chanteLive to Tell debout et immobile éclairée par un seul spot[35], portant un ensemble noir conçu par Marlene Stewart[a 16]. Deux prestations différentes de la chanson sont incluses dans les vidéosWho's That Girl - Live in Japan, filmée àTokyo le[36], etCiao, Italia! – Live from Italy, filmée àTurin le[37]. Trois ans plus tard, lors duBlond Ambition Tour, Madonna évoque des images catholiques durant la prestation. Elle porte uncaftan noir et un crucifix néon, en chantant sur un banc de confession, avec des colonnes romaines et une plate-forme de cierges au fond[b 4]. Deux performances sont visibles dans les vidéosBlond Ambition - Japan Tour 90, filmée àYokohama le[38], etLive! - Blond Ambition World Tour 90, filmée àNice le[39].
L'interprétation de Madonna est le sujet d'une polémique en 2006 durant leConfessions Tour. Elle est élevée du sol pour être accrochée à une croix portant unchemisier rouge et un pantalon de velours, avec uneSainte Couronne sur la tête[40]. Durant la prestation, le nombre 12 000 000 est inscrit au-dessus d'elle sur l'écran au fond de la scène, avec des images d'enfants africains. L'objectif est d'informer le nombre d'enfants orphelins à cause de lapandémie du SIDA en Afrique[41],[42].
ÀDüsseldorf, des procureurs allemands menacent de la poursuivre en justice pourblasphème, et l'évêque protestanteMargot Käßmann dit que« peut-être que le seul moyen d'attirer l'attention pour une star planétaire vieillissante est d'offenser les sentiments religieux des gens[43] ». L'Église orthodoxe de Russie et la Fédération de la communauté juive de Russie décrit la performance de Madonna comme immorale, et exhorte tous les membres à faire leboycott de son prochain concert àMoscou[44]. L'interprétation au stade olympique de Rome - situé seulement à quelques kilomètres au nord duVatican - est condamnée par des dignitaires de l'Église catholique romaine comme étant un acte d'hostilité[45]. Lecardinal italienErsilio Tonini qualifie le concert de« défi blasphématoire pour la foi » et une« profanation de la croix », traitant également Madonna d'excommuniée. Le révérend Manfredo Leone décrit le concert comme« irrespectueux, de mauvais goût et provocant[46] ».
Des chefs religieuxmusulmans etjuifs critiquent également l'interprétation. Mario Scialojia, à la tête de la ligue musulmane d'Italie, commente :« Je pense que son idée est du plus mauvais goût et elle ferait mieux de rentrer chez elle ». Riccardo Pacifici, porte-parole de la communauté juive de Rome, dit que« c'est un acte irrespectueux, et faire ça à Rome est encore pire[47] ». Madonna sort une déclaration sur la controverse :
« Je suis très contente que mon spectacle ait bien été reçu partout dans le monde. Mais il semble y avoir beaucoup de mauvaises interprétations à propos de mon apparition sur la croix et je voulais m'expliquer une fois pour toutes.
Il y a une partie de mon spectacle où trois de mes danseurs 'se confessent' et partagent des expériences atroces de leur enfance qu'ils ont finalement surmontées. Ma 'confession' suit et prend place sur un crucifix d'où je descends à la fin. Ce n'est pas une moquerie de l'église. Ce n'est pas différent qu'une personne portant une croix ou 'utilisant la croix' comme le dit la Bible. Ma prestation est en aucun cas anti-chrétienne, profane ou blasphématoire. Au contraire, c'est mon appel au public pour encourager l'humanité à s'entraider et à voir le monde comme un ensemble. Je crois dans mon cœur que si Jésus était vivant aujourd'hui, il ferait la même chose.
Mon intention spécifique est d'apporter l'attention aux millions d'enfants en Afrique qui meurent chaque jour, et vivent sans soin, sans médecin et sans espoir. Je demande aux gens d'ouvrir leur cœur et de s'impliquer dans toutes les manières possibles qu'ils puissent. La chanson finit par une citation de l'Évangile selon Matthieu :« J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger. J'étais nu et vous m'avez donné des vêtements. J'étais malade et vous avez pris soin de moi » et Dieu répondit :« Quoi que vous avez fait aux moindre de mes frères... vous l'avez fait pour moi ».
S'il vous plaît, ne jugez pas sans avoir vu mon spectacle[48]. »
Live to Tell a été reprise par de nombreux artistes. En1992, le guitariste américainBill Frisell reprend la chanson pour son quatrième albumHave a Little Faith[49]. En 1998,Blonde Ambition sort unsingledance de la chanson avec 6 remixes différentsHi-NRG[50]. La chanteuse italienne Lucrezia réalise une versiondance remixée parDavid Morales. Elle atteint la seconde duBillboard Hot Dance Club Play pendant deux semaines[51] et est incluse dans l'albumanglais :Logic Pride, Vol. 4[52]. La chanteuse jazz canadienne Carol Welsman reprend la chanson pour son album éponyme en 2007[53].
Le groupenew waveBerlin reprend le titre en 1999 pour l'albumVirgin Voices: A Tribute to Madonna, Vol.1[54]. Dans uneinterview avecCNN, la chanteuse principale Terri Nunn dit qu'un hommage est nécessaire car« elle a influencé beaucoup de monde » et ajoute queLive to Tell est la seule chanson de Madonna qu'elle voudrait toucher[55].
D'autres reprises de la chanson pour des albums hommages sont réalisées par Semi Moore en 2000 pour l'albumThe Material Girl: A Tribute to Madonna[56], une versioninstrumentale en 2002 pour l'albumThe String Quartet Tribute to Madonna[57], une versionfolk en 2007 par Winter Flowerson pour l'albumThrough the Wilderness[58] et une version Hi-NRG par Melissa Totten en 2008 pour l'alumForever Madonna[59].
Source[63]
Classements par pays[modifier |modifier le code]
| Classements de l'année[modifier |modifier le code]
Certifications[modifier |modifier le code]
|
Live to Tell | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Précédé par | Suivi par | |||||
|
|
| ||||
|
|
| ||||
|
|
| ||||
|
|
| ||||
|
|
| ||||
Références bibliographiques
Références issues de publications
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Singles et chansons deMadonna | |
|---|---|
| Like a Virgin | |
| True Blue | |
| Who's That Girl | |
| You Can Dance | |
| Like a Prayer | |
| I'm Breathless | |
| The Immaculate Collection | |
| Erotica | |
| Bedtime Stories | |
| Something to Remember | |
| Evita | |
| Ray of Light | |
| Music | |
| American Life | |
| Confessions on a Dance Floor | |
| Hard Candy | |
| Celebration | |
| MDNA | |
| Rebel Heart | |
| Madame X | |
| Chansons BO | |
| Singles promotionnels | |
| Collaborations | |
| Démos |
|
| Autres chansons enregistrées | |