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En 2001, le nombre total de locuteurs était évalué à une quarantaine de personnes, mais seules huit d'entre elles avaient le live comme langue maternelle, la plus jeune étant née en 1926. Le nombre de personnes se considérant comme Lives, sans forcément parler la langue, est d'environ 230. Les locuteurs« natifs » étaient concentrés dans quelques villages situés à la pointe nord de la péninsule deCourlande (enLettonie). Les autres personnes se considérant comme Lives résident en majorité dans les villes deRiga etVentspils. Viktors Bertholds[note 1], probablement le dernier locuteur live (ou livonien) de la génération qui a appris le live comme première langue au sein d'une famille et d'une communauté livophones, est mort le, ironie du sort lejour duKalevala(fi) (jour duKalevala, jour de laculture finlandaise). L'ultime locutrice du live, Grizelda Kristiņa, est morte auCanada à 103 ans le. QuelquesLives apprennent ou ont appris cette langue dans le but de la faire revivre bien que son utilisation soit peu fréquente.
Le live est enseigné dans des universités enLettonie, enEstonie et enFinlande, ce qui permet au nombre de ses locuteurs (comme seconde langue) de croître chaque année[1].
En 2020, deux activistes de larevitalisation du live, Jānis Mednis et son épouse Renāte (auteurs d'un manuel pour apprendre la langue aux enfants) ont donné naissance à une fille, Kuldi Medne, qu'ils ont élevée en lui parlant live[2]. Il s'agit de la première, et actuellement unique, locutrice native de la langue depuis son extinction en 2013.