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Littérature française duXVIIIe siècle

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Rousseau.

Lalittérature française duXVIIIe siècle s’inscrit dans une période le plus souvent définie par deux dates repères :1715, date de la mort deLouis XIV, et d’autre part,1799, date du coup d’État deBonaparte qui instaure leConsulat et met d’une certaine façon fin à la période révolutionnaire. Ce siècle de transformations économiques, sociales, intellectuelles et politiques est riche d’une multiplicité d’œuvres qui peuvent se rattacher, en simplifiant, à deux orientations majeures : le mouvement desLumières et ses remises en cause des bases de la société et, par ailleurs, la naissance d’une sensibilité que l’on qualifiera postérieurement depréromantique.

La littérature d'idées est illustrée notamment parMontesquieu (Lettres persanes en 1721),Voltaire (romans philosophiques commeZadig, 1747 ouCandide, en 1759),Diderot ouRousseau que l'on découvre aussi comme romanciers aux côtés del'abbé Prévost,Crébillon,Bernardin de Saint-Pierre,Laclos ouSade alors que le théâtre retient en particulierMarivaux etBeaumarchais.

Contexte historique

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Louis XV.

LeXVIIIe siècle va se voir fragiliser progressivement la monarchie absolue avec laRégence dePhilippe d’Orléans, et avec le très long règne deLouis XV et ses guerres perdues (guerre de Sept Ans sur le continent européen et outre-mer, en Amérique et en Inde particulièrement, achevée par letraité de Paris de 1763 qui consacre la puissance de l’Angleterre et le poids de la Prusse). La monarchie mourra finalement de l’impuissance deLouis XVI : laRévolution de 1789 et ses soubresauts violents transformeront fondamentalement l’Histoire de la France qui deviendra uneRépublique le. La naissance en 1776 de la République desÉtats-Unis d’Amérique, soutenue par la France contre l’Angleterre, symbolise aussi l’entrée dans un monde nouveau à la veille duXIXe siècle où apparaît le personnage de Bonaparte[1].

Louis XVI.

Par ailleurs, au cours duXVIIIe siècle, la société française change avec l’essor démographique et l’activité d’une bourgeoisie d’affaires et d’entreprises liée au progrès technologique (machine à vapeur – métallurgie) et au commerce avec « les Indes », fondé sur la traite négrière. En même temps se développent les villes avec leurs salons, leurs cafés et leurs académies qui affaiblissent le poids de l’aristocratie dans le domaine culturel comme dans le domaine social où s’affirme peu à peu letiers état qui sera le vainqueur des luttes révolutionnaires à partir de 1789. Alors que la grande majorité des écrivains duXVIIe siècle étaient des courtisans à la recherche demécènes et de protecteurs, leXVIIIe siècle et les siècles suivants voient l'émergence d'une nouvelle éthique de l'écrivain, exprimée à l'origine parVoltaire[2], consistant en son autonomisation progressive par rapport aux pouvoirs (politiques, religieux). Cette éthique se construit dans le cadre de la lutte pour laliberté d'expression avec en corollaire une responsabilité accrue de ces écrivains dont les pouvoirs veulent désormais qu'ils répondent de leurs œuvres[3].

Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789.

Les mentalités évoluent elles aussi avec le développement de l’éducation et des sciences (Newton,Watt,Volta,Leibniz,Buffon,Lavoisier,Monge…) et la diffusion des œuvres de l’esprit, par le colportage et par le théâtre. La foi dans le Progrès que symbolisera l’Encyclopédie deDiderot etd’Alembert correspond à une déchristianisation progressive de la société que révèlent les conflits entre le haut et le bas clergé, ou les tensions avec lesJésuites (expulsés du royaume en 1764) ou l’évolution du statut des protestants, admis à l’état-civil en 1787. Mais l’Église catholique reste un pouvoir dominant qui lutte contre lesLumières en faisant interdire leurs œuvres et en obtenant, par exemple, la condamnation à mort du huguenotJean Calas en 1762 ou, pour blasphème, celle duchevalier de La Barre en 1766, barbaries qui susciteront l’indignation de Voltaire.

Fragonard - la déclaration d’amour.

À la même période, les conquêtes coloniales intéressent toutes les puissances européennes (voirGuerre de Sept Ans) et introduisent l’exotisme et le thème dubon sauvage qui nourriront les arts et la littérature, deRobinson Crusoé àPaul et Virginie par exemple. Les échanges se multiplient et les influences étrangères sont importantes autant pour la marche des idées que pour l’évolution des genres littéraires : c’est vrai en particulier pour l’influence anglaise avec ses avancées démocratiques (monarchie constitutionnelle) et la création romanesque ou poétique que découvrent beaucoup d’écrivains qui séjournent enAngleterre tout au long du siècle. L’influence allemande est aussi importante : elle nourrit le changementpréromantique des sensibilités avec un apport marqué dans le domaine du fantastique et du sentiment national qui s’accentuera au siècle suivant.

En ce qui concerne l’art, leXVIIIe siècle présente longtemps un art tourné vers la décoration avec lestyle Régence et lestyle Louis XV et ceux qu’on a appelés les « peintres du bonheur » commeBoucher,Fragonard,Watteau ouChardin, ou les portraitistesQuentin de La Tour,Nattier ouVan Loo, avant de valoriser, dans la deuxième partie du siècle, un art sensible et moral avecGreuze,Hubert Robert ouClaude Joseph Vernet. Lamusique française est illustrée parFrançois Couperin etJean-Philippe Rameau, mais d’autres compositeurs européens dominent le siècle, deVivaldi àMozart en passant parHaendel,Bach,Haydn

Pour avoir un panorama littéraire du siècle précédent on se reportera àlittérature française duxviie siècle.

La variété littéraire duXVIIIe siècle

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L’Encyclopédie.

La littérature d'idées

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Continuateurs deslibertins duXVIIe siècle et d’esprits critiques commeBayle etFontenelle, ceux que l’on appellera lesLumières dénoncent au nom de la Raison et des valeurs morales les oppressions qui perdurent à leur époque. Ils contestent la monarchie absolue en revendiquant un contrat social comme fondement de l’autorité politique et une organisation plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des pouvoirs exécutifs, législatif et judiciaire et militaire (Montesquieu,Diderot,Rousseau entre autres).Voltaire combat particulièrement les abus du pouvoir (censure,lettre de cachet, collusion avec l’Église) et rêve d’undespote éclairé, conseillé par des philosophes. Par ailleurs, les « philosophes » eux-mêmes, bien que n'étant pas tous issus duTiers état, défendent une société fondée sur les talents et sur le mérite qui s’oppose à une société de classes (ou de castes) héréditaires, introduisant ainsi les valeurs de liberté et d’égalité qu’affirmera laRépublique à la fin du siècle[4].

Montesquieu.

Ils défendent aussi la liberté de conscience et mettent en cause le rôle des institutions religieuses dans la société. La tolérance est une valeur fondamentale pour ceux qui« nous ont appris à vivre libres » comme le dit laConvention en honorant les cendres deVoltaire auPanthéon.Bien sûr, le mouvement des philosophes n’est pas uniforme, mais tous fixent pour objectif à l’humanité et plus encore à l’individu, le bonheur, « idée neuve en Europe », hésitant entre le rêve d’un bon sauvage disparu (Rousseau) et une vie de mondain à la recherche du raffinement (Voltaire). L’optimisme n’est cependant pas triomphant et les auteurs restent lucides : le combat est constant et ils y jouent le rôle essentiel d’agitateurs d’idées.

Diderot.

Les œuvres importantes sont nombreuses et relèvent de différents genres comme leconte philosophique avecVoltaireCandide (1759),Zadig (1747) ou la satire distanciée avec lesLettres persanes (1721) de Montesquieu et les essais commeDe l'esprit des lois (1748) du même, lesLettres anglaises (1734) ou leTraité sur la tolérance (1763) de Voltaire, leContrat social (1762) ouÉmile ou De l'éducation (1762) deRousseau, leSupplément au voyage de Bougainville deDiderot ou l’Histoire des deux Indes de l’abbéGuillaume-Thomas Raynal[5].

Participent aussi à cette littérature d’idées certains aspects des comédies de Marivaux ou de Beaumarchais et bien sûr le grand œuvre de l’Encyclopédie, animé par Diderot etD'Alembert, et ses 35 volumes (textes et illustrations), publiés de1750 à1772, ainsi qu’une grande diversité de textes de longueur et d’importance variables : essais, discours, dialogues, entretiens…

Le théâtre duXVIIIe siècle

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Marivaux

L’influence des grands dramaturges du « siècle de Louis XIV » persiste sur la scène de laComédie-Française mais des renouvellements apparaissent avec les tragédies de Voltaire (1694-1778) qui introduit des sujets modernes en gardant la structure classique et l’alexandrin (Zaïre,1732,Mahomet,1741) et qui obtient de grands succès. Néanmoins la censure est toujours active comme en témoignent, sousLouis XVI encore, les difficultés deBeaumarchais pour sonMariage de Figaro[6].

La libération des mœurs de laRégence apporte un autre renouvellement du théâtre avec le retour, dès1716, desComédiens-Italiens chassés parLouis XIV et le début d’une très grande vogue du spectacle théâtral : on se presse pour admirer des acteurs réputés (Lélio, Flaminia, Silvia…) et rire deslazzi et du dynamisme des personnages issus de lacommedia dell'arte commeArlequin,Colombine ouPantalon.

C’est dans cette lignée que trouve placeMarivaux (1688 -1763) avec ses comédies qui associent la finesse de l’analyse du sentiment amoureux et la subtilité verbale dumarivaudage aux problèmes de société en exploitant le thème emblématique ducouple maître-valet.Les Fausses Confidences (1737),le Jeu de l'amour et du hasard (1730), oul'Île des esclaves (1725) constituent quelques-unes de ses œuvres majeures.

Beaumarchais.

Regnard etLesage (1668-1747) ont eux aussi marqué la comédie de mœurs avec leLégataire universel (Regnard,1708) etTurcaret (Lesage,1709), mais l’autre grand auteur de comédies du siècle estBeaumarchais (1732-1799) qui se montre habile dans l’art du dialogue et de l’intrigue mais aussi dans la satire sociale et politique à travers le personnage deFigaro, valet débrouillard qui conteste le pouvoir de son maître et qu’on retrouve dans deux œuvres majeures :le Barbier de Séville (1775) etle Mariage de Figaro (1784).

Le théâtre duXVIIIe siècle est marqué aussi par des genres nouveaux, aujourd’hui considérés comme mineurs mais que reprendra et transformera leXIXe siècle, comme lacomédie larmoyante et ledrame bourgeois qui mettent en avant des situations pathétiques dans un contexte réaliste et dramatique qui touchent des familles bourgeoises. Quelques titres explicites : leFils naturel (Diderot,1757), lePère de famille (Diderot,1758), lePhilosophe sans le savoir (Sedaine,1765), laBrouette du vinaigrier (Louis-Sébastien Mercier,1775) ou encore laMère coupable (Beaumarchais,1792).

Mentionnons enfin le développement de genres qui associent texte et musique comme levaudeville ou l’opéra comique[7] ainsi que des textes de réflexion sur le théâtre avec Diderot et sonParadoxe sur le comédien, les écrits de Voltaire pour défendre la condition des gens de théâtre toujours au ban de l’Église et les condamnations du théâtre pour immoralité par Rousseau.

En 2018, leprojet Vespace (virtual early-modern spectacles and publics, active and collaborative environment)[8] (Nantes) propose une immersion dans un théâtre de foire[9].

Le roman duXVIIIe siècle

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Article détaillé :Réflexions sur le roman au XVIIIe siècle.
Candide.

Le roman duXVIIIe siècle est marqué par le renouvellement des formes et des contenus qui préfigurent le roman moderne considéré comme une œuvre de fiction en prose, racontant les aventures et l’évolution d’un ou de plusieurs personnages. Le genre, en pleine croissance avec un lectorat élargi, est marqué par le développement de la sensibilité, par le souci d'une apparente d'authenticité (avec le procédé du manuscrit trouvé, l’emploi de la première personne, de l’échange épistolaire ou des dialogues) et par l’esprit des Lumières en prenant en compte les valeurs nouvelles d’une société qui évolue. L’influence de la littérature anglaise est également sensible à travers la traduction des œuvres deRichardson,Swift ouDaniel Defoe. Néanmoins le roman restera, au cours duXVIIIe siècle, un genre en quête de légitimation et de définition, comme le montrent les nombreusesréflexions sur le roman auXVIIIe siècle.

Le roman de ce siècle très riche explore toutes les possibilités romanesques : question du narrateur, éclatement du récit, engagement, analyse psychologique minutieuse, peinture réaliste du monde, imagination et confidence, apprentissage, souci de la forme… et les textes sont difficilement réductibles à des catégories indiscutables ; on peut cependant risquer un regroupement par sous-genre[10].

La naissance de l’autobiographie moderne auXVIIIe siècle

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Le goût des récits de vie est très fort tout au long du siècle avec des œuvres notables commela Vie de mon père (1779) ouMonsieur Nicolas (1794-1797) deRestif de la Bretonne, mais c’est l’apport essentiel deJean-Jacques Rousseau (1712-1778) qui fonde l’autobiographie moderne avecles Confessions (1782-1789) etles Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778) dans lesquelles il nous offre un portrait exemplaire et approfondi de lui-même centré sur son « moi »[13].

La poésie duXVIIIe siècle

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André Chénier.

Dans la mémoire littéraire, la poésie duXVIIIe siècle est généralement discréditée[14], et laissée dans l’ombre par rapport aux grands poètes dusiècle suivant. Quelques noms éminents, à commencer parAndré Chénier, émergent toutefois d’un ensemble poétique qui ne paraît plus toucher les sensibilités modernes.

Si la forme versifiée est utilisée avec habileté parVoltaire dans sonPoème sur le désastre de Lisbonne ou dansle Mondain, la poésie, au sens commun du terme, ne se libère pas des influences duclassicisme (en témoignentJean-Baptiste Rousseau ouLebrun Pindare) et l’histoire littéraire ne retient que quelques noms comme ceux deJean-Jacques Lefranc de Pompignan (1709-1784) (Poésies sacrées),Nicolas Gilbert (1750-1780) (Ode imitée de plusieurs psaumes, diteAdieux à la vie,1780),Jacques Delille (1738-1813) (les Jardins,1782),Évariste de Parny (1753-1814) (Élégies,1784),Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794), ou bien encore, dans une moindre mesure,Lormeau de la Croix (1755-1777) (Poésies, publiées posthumes en1787), qui préparent modestement le romantisme en cultivant une certaine sensibilité à la nature et au temps qui passe.

Mais c’est essentiellementAndré Chénier (1762-1794) qui réussit une poésie expressive comme dans le poème célèbre dela Jeune Tarentine ou celui dela Jeune Captive (son œuvre ne sera publiée qu’en1819, bien après sa mort tragique lors de laTerreur)[15].

On mentionnera aussiFabre d'Églantine pour ses chansons (Il pleut bergère) et sa contribution onomastique pleine de poésie à l'élaboration ducalendrier révolutionnaire.

Autres genres duXVIIIe siècle

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  • La critique d’art est inventée par Diderot dans sesSalons où il explore la part de la sensibilité dans l’émotion artistique comme à propos de la poésie des ruines peintes par Hubert Robert.
  • Buffon offre quant à lui une réussite littéraire intéressante avec ses écrits de vulgarisation scientifique dans son imposanteHistoire naturelle, publiée avec grand succès de 1749 à 1789.
    Robespierre.

Bilan

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La littérature française duXVIIIe siècle montre une grande richesse d’œuvres dans tous les genres, en associant plus qu’en opposant l’engagement desLumières et la naissance de lasubjectivité et de la sensibilité, deux valeurs modernes. L’histoire littéraire n’a pas tout retenu mais l’originalité duXVIIIe siècle tient pour une bonne part au fait que l’expression des idées relevait encore de la littérature - ceux qu’on appelle les « Philosophes » étaient des hommes de lettres à part entière - et les créateurs ne répugnaient pas à faire de leurs romans ou de leurs pièces des œuvres de combat tout en exprimant leur personnalité et leur sensibilité dans une langue qui devenait la langue de la culture de toute l’Europe.

Notes et références

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  1. Mutations duXVIIIe siècle : Repères temporelsp. 15 - J. Herman, N. Kremer, B. Vanacker,Les Lumières en toutes lettres. Cours de littérature française duXVIIIe siècle ed. ACCO, Louvain, Belgique 2009
  2. Voltaire écrit dans l'article « Lettres, gens de lettres ou lettrés » de l’Encyclopédie :« Les gens de lettres qui ont rendu le plus de services au petit nombre d’êtres pensants répandus dans le monde, sont les lettrés isolés, les vrais savants renfermés dans leur cabinet, qui n’ont ni argumenté sur les bancs des universités, ni dit les choses à moitié dans les académies ; et ceux-là ont presque tous été persécutés. »
  3. Gisèle Sapiro,La Responsabilité de l'écrivain. Littérature, droit et morale en France,XIXe – XXIe siècle,Seuil,
  4. « Les Lumières constituent une des grandes mutations de mentalité qu'a connue l'Occident. Mutation qui, en soi, transcende leXVIIIe siècle, la France et la littérature. » page 12 - J. Herman, N. Kremer, B. Vanacker,Les Lumières en toutes lettres. Cours de littérature française duXVIIIe siècle ed. ACCO, Louvain, Belgique 2009
  5. « Une histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les Indes orientales et occidentales », surWorld Digital Library,(consulté le)
  6. Pierre Larthomas,Le Théâtre en France auXVIIIe siècle, Paris, Presses universitaires de France,coll. « Que sais-je ? », 1989
  7. « Tandis que la tragédie rougissait les rues, la bergerie florissait au théâtre; il n'était question que d'innocents pasteurs et de virginales pastourelles. », François René de Chateaubriand,Mémoires d'outre-tombe(1848), Partie 1, Livre 9, Chap.2
  8. « VESPACE », suruniv-nantes.fr(consulté le).
  9. Françoise Rubellin et Paul François, « Le théâtre duXVIIIe siècle, plus vivant que jamais », surThe Conversation,(consulté le).
  10. « Le roman moderne naît auXVIIIe siècle. Méprisé et discuté encore pendant les deux tiers du siècle, le genre romanesque finit par gagner la suprématie » Henri Coulet,Le Roman jusqu'à la Révolution, Armand Colin, 1967, t. I,p. 286
  11. Google Books:Libertinage et folie dans le roman du18e siècle, De Michèle Bokobza Kahan
  12. « La Nouvelle Héloïse est un roman, le plus beau roman français duXVIIIe siècle, qui a marqué de son influence toute l’évolution ultérieure du genre » Henri Coulet,Le Roman jusqu'à la Révolution, Armand Colin, 1967,p. 402
  13. « Le renouveau de la littérature de fiction est lié à la montée du roman qui – avec l'essor spectaculaire des formes d'expression à la première personne transforme en profondeur le champ littéraire tant en France qu'ailleurs en Europe. » J. Herman, N. Kremer, B. Vanacker,Les Lumières en toutes lettres. Cours de littérature française duXVIIIe siècle ed. ACCO, Louvain, Belgique 2009, Ch 4 Métamorphose du romanp. 92
  14. Michel Condé, « Note sur la poésie française auXVIIIe siècle »,Études françaises,vol. 27,no 1,‎,p. 25-47(lire en ligne)
  15. Robert Sabatier,Histoire de la poésie française: La poésie duXVIIIe siècle éd. Albin Michel, 1975

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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