| 198519861987 1988 198919901991 |
| 198519861987 1988 198919901991 Décennies : 195019601970 1980 199020002010 Siècles : XVIIIeXIXe XXe XXIeXXIIe Millénaires : -IerIer IIe IIIe |
Cette liste recense lesélections organisées durant l'année1988. Elle inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans lesÉtats souverains, ainsi que les principauxréférendums[1].
Au Salvador, en Iran et au Sri Lanka, les élections se déroulent dans un contexte de guerre ; en Haïti, dans un climat d'instabilité et de violence. En Afghanistan, les élections en avril viennent ponctuer la fin de la guerre.
Parmi les huit États africains où se déroulent des élections nationales en 1988, sept ont un régime àparti unique, où le parti au pouvoir remporte automatiquement tous les sièges du corps législatif, ainsi que la direction du gouvernement. Seul le Sénégal organise des élections multipartites et démocratiques (février).
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| Présidentielle | L'élection entamée en avait été annulée à la suite d'un massacre d'électeurs orchestré par l'armée. L'élection de est boycottée par la plupart des candidats initiaux. | Leslie Manigat (Rassemblement des démocrates nationaux progressistes) est déclaré élu avec 50,3 % des voix. | ||
| Législatives | L'Union nationale et démocratique (droite) conserve la totalité des sièges auConseil national, n'étant opposée que par des candidatssans étiquette.Jean Ausseil demeure ministre d'État (chef du gouvernement). | |||
| Législatives et présidentielle | Unique tour des législatives et1er tour de la présidentielle. Le2d tour a lieu le. | Dans unparlement sans majorité, leParti de la gauche démocratique (centre-gauche) arrive de loin en tête et conserve la majorité relative des sièges. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| et1er février | Présidentielle | Mauno Koivisto (Parti social-démocrate) est réélu président de la République avec le soutien de 63 % du collège électoral. | ||
| Législatives et présidentielle | Le Paraguay à cette date est une dictature militaire, qui réprime les opposants politiques au nom de l'anticommunisme. Le Paraguay participe à l'opération Condor, à travers laquelle les dictatures sud-américaines de droite, avec l'appui du gouvernement américain deRonald Reagan, répriment et assassinent leurs opposants de gauche. Seuls des partis d'opposition de façade sont tolérés. | LeParti colorado (droite) conserve une majorité absolue des sièges aux deux chambres du Congrès. Son candidat à l'élection présidentielle,Alfredo Stroessner, au pouvoir depuis le coup d'État militaire de 1954, est réélu avec 89,6 % des voix, devant deux autres candidats. | ||
| 14 et | Présidentielle | Giórgos Vasileíou (sans étiquette mais soutenu par leParti progressiste des travailleurs, communiste) est élu président de la République au second tour, avec 51,6 % des voix. Il succède àSpýros Kyprianoú (également soutenu par les communistes), et devanceGláfkos Klirídis (Rassemblement démocrate, centre-droit). | ||
| Législatives | Seuls lesmatai (chefs de famille traditionnels) ont le droit de vote. Par ailleurs, les citoyens non-autochtones élisent deux représentants au Parlement. | La coalition dirigée par le premier ministreVa'ai Kolone (conservateur) conserve une majorité absolue d'un seul siège. Après le scrutin, un député de la coalition fait toutefois défection et rejoint leParti pour la protection des droits de l'homme (conservateur), permettant à celui-ci de former un gouvernement.Tofilau Eti Alesana devient premier ministre. | ||
| Législatives et présidentielle | LeParti socialiste conserve la majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale, malgré une progression duParti démocratique (libéral).Abdou Diouf (Parti socialiste) est réélu président de la République avec 73,2 % des voix. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| Législatives | Dans un climat de manifestations contre le gouvernement du présidentHossain Mohammad Ershad, ancien dictateur militaire, la plupart des partis d'opposition boycottent l'élection. | LeParti Jatiya (Ershad), au pouvoir, accroît sa majorité absolue des sièges.Moudud Ahmed est nommé premier ministre. | ||
| Législatives | Le pays est enguerre civile. L'armée, appuyée par desescadrons de la mort, massacre des civils dans les campagnes. | Alternance. L'Alliance républicaine nationaliste (extrême-droite) devance leParti démocrate-chrétien (centre-droit) et remporte la majorité absolue des sièges. | ||
| Législatives | Le Kenya à cette date est un État àparti unique. Seuls les candidats du parti au pouvoir sont autorisés à se présenter. Dans chaque circonscription, entre un et trois candidats sont présélectionnés par les membres du parti. Si le nombre de candidats ainsi sélectionnés est supérieur à un, les citoyens sont invités à les départager. La présélection des candidats ne s'effectuant pas à bulletin secret, des opposants dénoncent un climat d'intimidation. | Le partiUnion nationale africaine kenyane (nationaliste, conservateur), seul parti autorisé, remporte mécaniquement la totalité des sièges à l'Assemblée nationale. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
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| 6 au | Législatives | Premières élections depuis 1969. Elles font suite à la fin de laguerre d'Afghanistan, et au retrait des troupes soviétiques deux mois plus tôt. | LeParti démocratique populaire d'Afghanistan (gauche) obtient une majorité relative des sièges. Avec l'appui d'autres partis de gauche, il dispose de la majorité absolue.Mohammad Hasan Sharq demeure premier ministre. | |
| Législatives | 1er tour | - | ||
| Législatives et présidentielle | Le Cameroun à cette date est un État àparti unique. Pour la première fois, pour les législatives, les électeurs peuvent choisir entre plusieurs candidats dans chaque circonscription, mais tous les candidats appartiennent au même parti. Pour l'élection présidentielle, il y a un seul candidat, à qui il suffit d'obtenir une seule voix pour être réélu. | Le président sortantPaul Biya, seul candidat, est réélu avec 100 % des voix, et un taux de participation officiellement de 92,6 %. Son parti, leRassemblement démocratique du peuple camerounais, (droite) conserve mécaniquement la totalité des sièges à l'Assemblée nationale. | ||
| Présidentielle | 1er tour | - | ||
| Législatives | L'élection a lieu dans un contexte de démocratisation, à la suite des manifestations pour la démocratie en, et à la proclamation de la Sixième République en. | LeParti de la justice démocratique (conservateur,néo-libéral), au pouvoir, perd sa majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale, mais conserve la majorité relative. C'est la première fois qu'un gouvernement sud-coréen perd sa majorité absolue au parlement. L'opposition fait bloc après l'élection pour peser sur le gouvernement.Lee Hyun-jae demeure néanmoins premier ministre. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
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| Présidentielle | 2d tour | Alternance.Rodrigo Borja Cevallos (Parti de la gauche démocratique, centre-gauche) est élu avec 54 % des voix, devantAbdalá Bucaram (Parti roldosiste équatorien, populiste, centre-droit). | ||
| Présidentielle | 2d tour | François Mitterrand (Parti socialiste, centre-gauche) est réélu président de la République avec 54 % des voix, devantJacques Chirac (Rassemblement pour la République, centre-droit). | ||
| Législatives | Parlement sans majorité. LesSociaux-démocrates arrivent en tête et conservent une majorité relative des sièges, maisPoul Schlüter (Parti populaire conservateur) demeure premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition de droite et de centre-droit. | |||
| Législatives | 2d tour. L'élection se déroule durant laguerre Iran-Irak. | À la suite de la dissolution en 1987 duparti unique, leParti de la république islamique, il n'existe pas de partis politiques en Iran à cette date. La plupart des élus sont favorables à la poursuite de la guerre contre l'Irak, et à un programme de nationalisation des industries. Les candidats cléricaux subissent une perte de sièges importante.Mir Hossein Moussavi (réformateur) demeure premier ministre. | ||
| Législatives | Parlement sans majorité. LeParti démocrate-chrétien conserve une majorité relative des sièges, devant leParti communiste. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| 5 et | Législatives | Ces élections font suite à l'élection présidentielle d'avril et mai, remportée par la gauche. | Alternance. La gauche retrouve sa majorité à l'Assemblée nationale. LeParti socialiste (centre-gauche) obtient une majorité relative des sièges ; avec l'appui duParti communiste et des autres partis de gauche, le présidentFrançois Mitterrand dispose d'une majorité absolue.Michel Rocard est nommé premier ministre. | |
| Présidentielle | Vigdís Finnbogadóttir (sans étiquette) est réélue avec 94,6 % des voix face à Sigrún Þorsteinsdóttir. | |||
| Législatives | Le Mali à cette date est un État àparti unique. Seul le parti au pouvoir est autorisé à présenter des candidats. Les citoyens sont invités à approuver les candidats choisis par le parti. | L'Union démocratique du peuple malien conserve mécaniquement la totalité des sièges à l'Assemblée nationale. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| Législatives | Fin de la dictature militaire. Les partis politiques demeurent néanmoins interdits ; tous les candidats concourentsans étiquette. Premières élections législatives depuis 1971, et dernières avant laréunification du Yémen. | En l'absence de partis politiques, les élus sont tous officiellement des indépendants. Environ un tiers sont liés auxFrères musulmans. | ||
| Législatives et présidentielle | LeParti révolutionnaire institutionnel (centre) conserve la majorité absolue des sièges au Congrès.Carlos Salinas de Gortari (PRI) est élu président avec 50,7 % des voix, succédant àMiguel de la Madrid (même parti). Il devanceCuauhtémoc Cárdenas duFront national démocratique (gauche). | |||
| 3 au | Législatives | La Guinée équatoriale à cette date est un État àparti unique. Il y a un seul candidat par circonscription. | LeParti démocratique, dont la seule fonction est de soutenir le pouvoir personnel du présidentTeodoro Obiang, conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. | |
| Législatives | Les élections marquent un retour à la démocratie après douze ans de dictature militaire. | Parlement sans majorité. LeParti de la Nation thaïe (droite) obtient une majorité relative des sièges ; son dirigeant,Chatichai Choonhavan, devient premier ministre. |
Il n'y a pas d'élections nationales en.
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| Référendum constitutionnel | Les citoyens sont invités à se prononcer sur quatre propositions d'amendements constitutionnels, notamment l'allongement de la durée des mandats des députés, et le raccourcissement de celui des sénateurs. | Les quatre propositions sont rejetées par les deux tiers environ des votants. | ||
| Législatives | LeParti d'action populaire (conservateur), au pouvoir depuis 1959, conserve la quasi-totalité des sièges.Lee Kuan Yew demeure premier ministre. | |||
| Législatives | Parlement sans majorité. Lessociaux-démocrates conservent une majorité relative des sièges, etIngvar Carlsson demeure premier ministre. | |||
| Présidentielle | Les Maldives à cette date ne sont pas une démocratie. Il n'existe pas de partis politiques. Le parlement sélectionne un seul candidat pour l'élection présidentielle, qui prend la forme d'unplébiscite. Les citoyens sont invités à voter pour ou contre le maintien au pouvoir du président sortant. | Maumoon Abdul Gayoom est réélu avec 96,4 % de suffrages favorables. Le, l'Organisation de libération populaire de l'Îlam tamoul, groupe armé sri-lankais, tente un coup d'État contre le gouvernement Gayoom. L'armée indienne intervient et permet à Maumoon Gayoom de conserver le pouvoir. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| Référendum | Les Chiliens sont appelés à accorder un mandat au dictateur militaireAugusto Pinochet, arrivé au pouvoir par lecoup d'État militaire de 1973, lui permettant de conserver le pouvoir neuf ans supplémentaires, jusqu'en 1997. | Le « non » l'emporte avec 56 % des voix. Ceci entraîne un processus de transition démocratique, et le retour à la démocratie en 1990. | ||
| Législatives et présidentielle | La Zambie à cette date est un État àparti unique. Le parti au pouvoir présente plusieurs candidats dans chaque circonscription pour les élections législatives ; les citoyens sont invités à les départager. Pour la présidentielle, les électeurs doivent se prononcer pour ou contre la réélection du président sortant. | LeParti unifié pour l'indépendance nationale (socialiste) conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. Le présidentKenneth Kaunda est réélu avec 95,5 % de suffrages favorables. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
|---|---|---|---|---|
| 1er novembre | Législatives et présidentielle | Les Palaos à cette date ont une certaine autonomie mais ne sont pas un État indépendant, étant un territoire soustutelle des États-Unis d'Amérique. Il n'existe pas de partis politiques. | Ngiratkel Etpison est élu président de la République avec 26,3 % des voix. (L'élection étant à un tour, le candidat ayant une majorité relative des suffrages est élu.) Au Congrès, tous les élus sontsans étiquette. | |
| Législatives | Parlement sans majorité. LeLikoud (droite), au pouvoir, obtient une majorité relative des sièges, devançant d'un seul siège l'alliance « Alignement » (centre-gauche).Yitzhak Shamir (Likoud) demeure premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition. | |||
| Référendum constitutionnel | À la suite desmanifestations et émeutes du mois d'octobre, la réforme vise à mettre fin au statut departi unique dont bénéficie leFront de libération nationale, et d'introduire lemultipartisme. | La proposition est approuvée par 92,3 % des votants. | ||
| Référendum | Les citoyens français sont invités à approuver ou rejeter lesAccords de Matignon, portant sur autodétermination enNouvelle-Calédonie. | Les Accords sont approuvés par 80 % des Français, dont 57 % des Néo-Calédoniens. | ||
| Législatives etprésidentielle | George H. W. Bush (Parti républicain, droite) est élu président avec les suffrages de 79,3 % des grands électeurs. Il succède àRonald Reagan (même parti) et devanceMichael Dukakis (Parti démocrate). Le Parti démocrate (centre-gauche) conserve sa majorité absolue dans les deux chambres du Congrès. | |||
| Législatives | Restauration de la démocratie après la fin de la dictature du présidentMuhammad Zia-ul-Haq. | Alternance.Parlement sans majorité. LeParti du peuple pakistanais (social-démocrate), principal parti d'opposition, remporte une majorité relative des sièges. Il parvient à former un gouvernement avec l'appui de petits partis et de députés sans étiquette.Benazir Bhutto devient première ministre. | ||
| Législatives | LeParti progressiste-conservateur conserve une majorité absolue (bien que réduite) des sièges.Brian Mulroney demeure premier ministre. |
| Date | Pays | Élections | Contexte | Résultats |
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| Présidentielle | Carlos Andrés Pérez (Action démocratique, centre-gauche) est élu avec 52,9 % des voix, devantEduardo Fernández Jiménez (COPEI, centre-droit). | |||
| Présidentielle | Le Rwanda à cette date est un État àparti unique. Les électeurs sont invités à voter pour ou contre la réélection du président sortant, seul candidat. | Juvénal Habyarimana (Mouvement révolutionnaire national pour le développement : conservateur, anti-communiste), au pouvoir depuis le coup d'État de 1973, est réélu avec officiellement 99,98 % des voix. | ||
| Présidentielle | L'élection se déroule durant laguerre civile. Dans les zones du nord et de l'est contrôlées par lesTigres tamouls, le scrutin n'a pas lieu. Dans le sud, les autorités luttent contre l'insurrection marxiste duJanatha Vimukthi Peramuna. | Ranasinghe Premadasa (Parti national uni, conservateur) est élu avec 50,4 % des voix. Il succède àJunius Jayewardene (même parti), et devanceSirimavo Bandaranaike (Parti de la liberté du Sri Lanka, social-démocrate). | ||
| Présidentielle | L'Algérie à cette date est un État àparti unique. Seul le président sortant se présente. Les citoyens sont invités à voter pour ou contre sa réélection. Dernière élection de cette sorte avant l'introduction du multipartisme. | Chadli Bendjedid (Front de libération nationale, socialiste) est réélu avec 93,3 % de suffrages favorables. | ||
| Législatives | Le Rwanda à cette date est un État àparti unique. Le parti au pouvoir présente deux candidats par circonscription, les citoyens étant invités à choisir l'un des deux. | LeMouvement révolutionnaire national pour le développement (conservateur, anti-communiste) conserve mécaniquement la totalité des sièges au Parlement. |
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