Lisieux est située au confluent de laTouques et de plusieurs de ses affluents : l'Orbiquet, le Cirieux et le Graindain.
La ville est située en plein cœur dupays d'Auge dont elle est la capitale. Elle est donc entourée du caractéristique bocage normand où se mêlent l'élevage (principalement de vaches laitières) et la culture de la pomme à cidre (dont on tire lecidre et lecalvados, et aussi lepommeau).
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Touques, l'Orbiquet, le Cirieux[2], le fossé 01 de la commune de Lisieux[3], le fossé 01 du Grais[4], un bras de l'Orbiquet[5], le ruisseau de la Bourguignole[6], le Merderet[7], le ruisseau de la Tourette[8], le ruisseau du Petit Lieu[9], le fossé 01 de la commune de Ouilly-le-Vicomte[10] des bras de la Touques[11] et divers autres petits cours d'eau[12],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[19] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Côtes de la Manche orientale » et « Normandie (Cotentin, Orne) »[20]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].
Au, Lisieux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lisieux, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lisieux, dont elle est la commune-centre[Note 5],[28]. Cette aire, qui regroupe57 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,8 %), prairies (31,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %),terres arables (1 %)[31]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La ville de Lisieux est desservie par un réseau d'autobus qui se nommeAstrobus (sept lignes). Elle est aussi reliée aux autres agglomérations par le réseau des cars régionauxNomad.
En matière d'axes routiers, la ville est principalement traversée d'est en ouest par la D 613 (ancienneroute nationale 13, qui va de Paris à Cherbourg). Depuis les années 1990, la ville s'est dotée d'une rocade qui permet son contournement par le sud, fluidifiant ainsi la circulation dans le centre (notamment sur le boulevard Sainte-Anne). L'autre axe principal de la ville est la D 579 permettant de rejoindre l'autorouteA13 àPont-l'Évêque,Honfleur,Deauville vers le nord et le département de l'OrneviaLivarot vers le sud.
Le nom de la localité est attesté sous les formesNoviomagus auIVe siècle[32],civitas Lexoviorum vers 400[33],ecclesiae Lixovi episcopus en 538[33],ecclesiae Lixoviensis en 549[33],civitate Loxovia etLoxovias en 614[33],Lisoio en 991 et 996[33],Lisiue en 1024[33],Lysoie en 1025[33] etLisieues en 1160[34].
LetoponymeLisieux est issu de l'ethnonyme dupeuple gaulois desLixovii ouLexovii qui habitait la région et dont elle était lacivitas à l'époquegallo-romaine. Le nom de la ville est mentionné en tant queNoviomagus Lexoviorum, c'est-à-dire « Noviomagos desLexovii », ce qui signifie « le nouveau marché desLexovii ».Noviomagos est constitué des éléments celtiquesnoviios « neuf » (cf. bretonnevez) etmagos « plaine » puis « marché » (cf. vieil irlandaismag « plaine »)[35]. Il explique les différentsNoyon,Nogent, etc. et, selon un processus courant au Bas Empire, il a complètement disparu au profit du seul nom du peuple gaulois (cf. Paris, Bayeux, Sées, Évreux, Avranches, etc.). L'ethnonymeLexovii explique également legentilé des habitants de Lisieux, nommésLexoviens etLexoviennes qui est une création savante relativement récente. LesLexovii ont aussi donné leur nom auLieuvin, dubas latin (pagus)lexovinum, « (pays) desLexovii ».
Dans le filmSaint-Cyr dePatricia Mazuy (2000), on entend une petite fille qui dit (en normand, et la phrase est sous-titrée en français) qu'elle veut retourner à Lisieux. À plusieurs reprises, elle prononce le nom de la ville : « Liju ».
À l'arrivée des Romains, ces derniers favorisent l'abandon du site gaulois et développent une cité à l'emplacement de la ville actuelle. Un peu avant 275, la population se retranche à l'intérieur d'uncastrum de plan quadrangulaire de 400 × 200 mètres. Selon F. Cottin, cette enceinte de taille réduite,8 hectares, englobait l'emplacement de lacathédrale Saint-Pierre au nord, ne dépassant pas le boulevard Sainte-Anne au sud, et à l'ouest entre la rue du Pont-Mortain et l'avenue Victor-Hugo. La bourgade établit au nord-est de l'oppidum, devenue une riche cité gallo-romaine avec un théâtre, des thermes et une colonne votive (Noviomagus Lexoviorum), occupée lors des invasions barbares, se réfugie dans uncastrum à l'emplacement du faubourg Saint-Désir. La cité détruite par les pirates saxons est déplacée et rebâtie auIVe siècle[37].
Des vestiges de thermes et d'une riche villa gallo-romaine ont été mis au jour à proximité de l'hôpital dans les années 1980 et sont visibles dans leJardin archéologique de l'hôpital.
AuIVe siècle, présence deLètes germaniques, avec femmes et enfants, auxiliaires de l'armée romaine, dont les tombes ont été mises au jour dans la nécropole « Michelet ». Certaines recèlent un mobilier typique de la Germanie du Nord.
Après la chute de l'Empire romain, la ville devient siège épiscopal sous la dépendance du métropolitain deRouen. La juridiction de l'évêque de Lisieux s'exerçait sur l'actuelLieuvin et lepays d'Auge. Elle correspondait probablement au cadre administratif du pouvoir romain, lui-même dans les limites de l'ancien territoire desLexovii selon un processus fréquent ailleurs. L'évêque, chose rare en France de l'Ouest, était aussi titulaire d'un comté comprenant les trois paroisses de la ville, Saint-Germain, Saint-Jacques et Saint-Désir, et sept paroisses de sa banlieue :Beuvillers,Ouilly-le-Vicomte,Rocques,Les Vaux,Saint-Martin-de-la-Lieue,Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés etSaint-Germain-de-Livet (qui fut ajoutée au comté auXIIe siècle) ; auxquelles on rajouteLa Pommeraye, succursale de Saint-Désir[38]. Les évêques possédaient plusieurs résidences dont une à Rouen ditHôtel de Lisieux ou encore un manoir àCanapville ditManoir des évêques.
Lors desincursions des Vikings, le siège épiscopal est délaissé et reste vacant pendant plus d'un siècle, de 876 à 980[36]. En 890, Rollon, à la tête desNormands de Basse Seine, mène une expédition contre le comte deBayeux, pille Lisieux et s'installera àRouen après avoir conquis une grande partie du pays[42].
Geoffroy Plantagenêt assiégea Lisieux et s'en empara en 1141, après que l'évêqueJean eut soutenuÉtienne de Blois pour succéder àHenri Ier au titre de duc de Normandie. Les troupes bretonnes qui défendaient la place préférèrent l'incendier plutôt que de tenter de résister à l'assaut de Geoffroy[36],[45].
La reconstruction totale de la cathédrale dans un style nouveau, à savoir legothique, débuta vers 1160-1170, commanditée par l'évêqueArnoul. LaMaison-Dieu de Lisieux fut fondée vers 1160 par un bourgeois, Roger Aini. La chapelle de la Maison-Dieu fut consacrée par Arnoul en invoquant un proche,Saint Thomas de Cantorbéry, peu après son assassinat le ; en effet, celui-ci lui aurait conseillé avant sa mort de consacrer la chapelle « sous le nom du prochain martyr. L'évêqueJourdain du Hommet fit appel à un ordre religieux pour gérer la Maison-Dieu : lesMathurins en prennent possession après sa mort en 1220[46] ».
Après avoir débarqué àBarfleur en,Richard Cœur de Lion qui se dirige surVerneuil fait étape à Lisieux. Là, il reçoit la visite de son frère félonJean qu'il accueille par ces mots :« Jean, n'ayez crainte. Vous êtes un enfant ; vous vous êtes mis en mauvaise garde. Mal pensaient ceux qui vous donnèrent des conseils. Levez-vous d'ici et allez manger. »[47].
Nicole Oresme, évêque de Lisieux de 1377 à sa mort en 1382, a laissé son nom comme érudit et précepteur deCharles V.
En 1417,Henri V d'Angleterre qui a débarqué le dans l'embouchure de laTouques avec une armée forte de 10 000 hommes marche en direction deCaen, et traverse Lisieux dont la population a fui la ville prenant les routes de l'exode[49]. Sous l'occupation anglaise,Pierre Cauchon, qui briguait l'archevêché de Rouen, est en fait élu à Lisieux en 1432, où il sera enterré dans la chapelle axiale de la cathédrale qu'il avait fait ériger. En 1443 Louis de Bienfaite tente de soulever la ville contre l'administration anglaise. Il se réfugie à l'église Saint Jaques pendant 10 jours avant de se livrer à la justice de ses ennemis préférant la décapitation à une mort par la faim[50].
L'évêqueThomas Basin établit la Commune en 1447, en disposant que quatre députés choisis par les habitants se réuniront une fois par semaine avec les conseillers, procureurs, ménagers et receveurs, pour « traiter des affaires et besognes de la ville », recevoir les comptes des receveurs, etc. La même année fut établie une chambre de ville[51].
En 1449, dans le cadre durecouvrement de la Normandie, l'armée royale deCharles VII prend la ville au bout de trois jours[52]. C'est son évêque, Thomas Basin qui négocia le la reddition de sa ville épiscopale[53]. En 1491, la ville est entourée d'une véritableenceinte précédée dedouves profondes. L'enceinte était flanquée de vingttours et percée de quatreportes. On peut suivre approximativement son tracé en parcourant le quai des remparts, les boulevards Carnot, Duchesne, Fournel, Jeanne-d'Arc et Sainte-Anne, passant en partie sur l'enceinte romaine. Il subsiste de nos jours deux tours : l'une sur le quai des remparts, latour Lambert et la seconde, boulevard Sainte-Anne[37].
Du au eut lieu une émeute des protestants dans la ville ; sept des émeutiers furent exécutés[45].
Le, une troupe de protestants est repoussée de Lisieux ; envoyée depuis Caen par l'amiral de Coligny pour s'emparer de la ville, elle se dirigea finalement vers Bernay qu'elle prit et pilla le surlendemain[45].
Lors dumassacre de la Saint-Barthélemy, le et les jours suivants, à Lisieux, les vies des protestants furent épargnées. Certains ont attribué cela à la bonne volonté de l'évêqueJean Le Hennuyer, pourtant celui-ci était un des plus virulents persécuteurs des protestants, ayant toujours refusé de faire appliquer l'Édit de tolérance du dans son diocèse. En réalité, ce sont les magistrats municipaux, qui avaient à leur tête le capitaine Guy Longchamps de Fumichon, qui refusèrent les exactions à l'encontre des protestants et les protégèrent d'éventuels assassins envoyés par le Roi[45].
En 1590, lors de lahuitième guerre de Religion,Henri IV doit conquérir son royaume. Lorsqu'il arrive à Lisieux, la garnison s'enfuit, et il prend la ville sans combat[55].
En 1692, fut nommé le premier maire de la ville, Claude de Mongouin, prenant le titre de conseiller du Roi et maire perpétuel. Le corps municipal était composé du maire, de deux échevins, d'un procureur du Roi, de son substitut et de conseillers. Auparavant, les fonctions du maire étaient assurées par le sénéchal ou bailli de l'évêque[56].
La ville est intégrée audépartement du Calvados nouvellement créé au moment de laRévolution française. Elle en devient une ville mineure comparée àCaen puisqu'elle n'obtient qu'un siège de chef-lieu d'arrondissement. Elle n'a donc pas obtenu la tête d'un sixième département normand comme le réclamaient ses habitants[36]. De plus, alors qu'elle était depuis leMoyen Âge le siège d'un des septévêques de Normandie, relevant de la province deRouen, elle perd cette fonction en 1791. L'évêché est toutefois recréé et fusionné aveccelui de Bayeux en 1855, l'évêque portant désormais le titre de « Bayeux et Lisieux ». Lisieux fait partie des deux seuls sièges épiscopaux, avec celui d'Avranches, à avoir été supprimés enNormandie.
La principale église paroissiale, Saint-Germain, située devant le parvis de la cathédrale, est démolie en 1798 et remplacée par une place[57]. L'église Saint-Désir est également détruite pendant la Révolution ; l'église abbatiale de Notre-Dame-du-Pré la remplace comme église paroissiale, après que les bénédictines sont chassées de leur couvent, et le restera même après le retour des moniales[43],[58].
Dès le, le journalLe Lexovien évoque l'arrivée du chemin de fer à Lisieux. En, leCorps législatif décide de la construction de la ligne de Paris à Cherbourg via Lisieux[59]. La gare, établie au sud de la ville, est mise en service le[60] ; elle devient un nœud ferroviaire le avec la création d'un embranchement vers Pont-l'Évêque, qui se prolongera vers Honfleur en 1862 et vers Trouville - Deauville en 1863[61]. La ligne d'intérêt local deLisieux à Orbec est mise en service le (elle fermera aux voyageurs le et aux marchandises le[62]). Une halte au lieu-dit du Grand-Jardin, plus au nord de la ville, ouvrit en 1879 sur la ligne de Lisieux à Trouville - Deauville[63].
Affiche touristique avec une peinture deJean-Charles Contel montrantLa rue aux fèvres avant 1920.
Entre 1872 et 1874, un projet d'annexion vit le jour, à l'avantage de Lisieux et aux dépens des communes voisines deSaint-Jacques et deSaint-Désir, la ville ayant un besoin urgent de s'étendre : en 1872, 12 520 Lexoviens vivaient sur88 hectares, soit une densité de 140 habitants par hectare lorsqu'elle n'était que de 102 au Havre, de 56 à Rouen, et de seulement 19 à Caen. La ville était saturée, et la population n'y avait augmenté que de 10 % de 1856 à 1872, tandis que celle de ses voisines Saint-Jacques et Saint-Désir avait doublé. Le,Patrice de Mac Mahon, alorsprésident de la République française, signa un décret d'annexion qui déposséda la commune de Saint-Jacques de129ha de son territoire, et celle de Saint-Désir de38ha, qui revinrent à Lisieux[67].
Avant 1944, Lisieux était surnommée la « capitale du bois sculpté », car ses rues étroites étaient bordées demaisons médiévales à pans de bois sculptés enencorbellement et aux façades ouvragées, abritant des commerces centenaires[70].
Le Nouveau Buffet de Lisieux à la Belle Époque.
Vieilles maisons à colombages de la place du Marché-au-Beurre au début duXXe siècle.
Les rives de la Touques et l'église Saint-Désir au début duXXe siècle.
Habitante de Lisieux versant à boire à un mitrailleur britannique actionnant un F.M.Bren le.Entrée des troupes alliées dans Lisieux en ruines en.
Les et, lesbombardements alliés font plus de800 victimes et détruisent la ville aux deux tiers, notamment le monastère bénédictin, où vingt religieuses sont tuées[71]. Les troupes alliées libèrent la ville le.
Le projet de reconstruction est confié à l'architecteRobert Camelot ; le plan de reconstruction définitif est validé le. Entretemps, les travaux de déblaiement ont débuté en pour s'achever en 1946. La reconstruction fut lente au début en raison de manque de moyens humains et techniques, d'une faible sécurité des ouvriers, de la présence de restes d'engins explosifs dans les décombres et d'hivers rigoureux de 1948 à 1950 ; elle s'accéléra à partir de 1950-1952. Il a fallu plus de dix ans pour reconstruire intégralement la ville[72].
Par décret du, Lisieux absorbe en grande partie la commune limitrophe de Saint-Jacques[73]. Cette absorption permet « une opération de grande envergure » pour l'architecteGeorges Duval et le maire Robert Bisson, sur le plateau Saint-Jacques surplombant la ville. En effet, le, laZUP d'Hauteville est créée, à l'origine pour loger un peu plus de cinq cents familles ; le, la première pierre du nouveau quartier est posée par leministre de la ConstructionJacques Maziol. Les premiers habitants arrivent dans les immeubles et pavillons neufs en 1965[74].
Le, le papeJean-Paul II vient à Lisieux lors de sa première visite officielle en France comme pape.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 19 540 habitants[Note 7], en évolution de −3,75 % par rapport à 2016 (Calvados : +1,58 %,France horsMayotte : +2,11 %).Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 25 521 habitants.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 035 hommes pour 11 136 femmes, soit un taux de 55,21 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[85]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,6
7,8
75-89 ans
14,1
16,2
60-74 ans
18,6
19,8
45-59 ans
18,3
15,3
30-44 ans
13,5
22,4
15-29 ans
18,4
17,5
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département duCalvados en 2021 en pourcentage[86]
L'usine est construite en 1974, dans la zone industrielle est, route de Cormeilles. En 2003, Le Caillebotis Diamond est racheté par l'entreprise allemande Lichtgitter. L'entreprise emploie100 personnes. Elle a une surface de 10 000 m2. Elle est le premier fabricant français decaillebotis métallique[87].
En 1968, l'usine Ouest conditionnement est créée dans la zone industrielle nord, rue de la Vallée. En 1997, elle devient Cermex. En 2013, elle fusionne avec Gebo pour formerGebo Cermex. Elle emploie120 salariés. Elle fabrique des machines pour conditionner des boissons, des produits alimentaires ou cosmétiques, et produit de longs tunnels de tapis roulants, où des robots emballeront des packs, des bouteilles ou des bocaux[88].
L'usine est située dans la zone industrielle Nord, rue Paul-Cornu. Elle fabrique des emballages en carton ondulé. En 1972, elle est achetée par Lacaux Frères. En 2002, elle est achetée par Ondulys.
En 1981, la Société coopérative d'approvisionnement normande (SCA Normande) est implantée dans la zone industrielle Nord, rue Paul-Cornu. C'est une des seize centrales d'achats nationales du MouvementE.Leclerc. Cette centrale approvisionne les magasins etdrives de Normandie ainsi que les quinze magasins de l'île deLa Réunion[91] (viaLe Havre). Elle s'étend sur une superficie foncière de17 hectares et possède plus de 65 000 m2 d'entrepôts.
Usines fermées et patrimoine historique industriel
En 1864, l'usine textile de Méry Samson, Beau Samson et Fleuriot est construite en brique. Elle est située rue Rose-Harel au bord de la Touques. Elle est équipée d'une turbine hydraulique et d'une machine à vapeur. Elle produit des draps imprimés. À partir de 1882, elle est louée par Jean et Chrétien Mommers, qui l'achètent en 1910. Elle produit des draps et des étoffes unis pour vêtements. Environ300 ouvriers y sont employés. En 1927, elle emploie environ500 personnes avec l'ajout de production de feutre tissé. En 1964, l'usine ferme. Les bâtiments restent longtemps abandonnés. Ils sont successivement en partie loués et vendus à d'autres entreprises : Anne et Faye motoculture, La cave du pays d'Auge (commerce d'alcools), Prévention Santé & Travail (médecine du travail).
L'usine Knorr-Dahl est située rue Ferdinand-Daulne au bord de la Touques. L'usine Dahl ouvre dans les locaux de l'ancienne filature Lambert, d'une surface de 5 750 m2 sur un terrain de 7 750 m2. En 1960, un terrain contigu est acheté pour agrandir l'usine de 4 000 m2. En 1979,Knorr-Bremse prend des participations dans le capital de Dahl. En 1987, l'usine devient Knorr-Dahl. Elle fabrique des compresseurs et actionneurs pour les systèmes de freinage pour camions. L'activité est progressivement déplacée dans une usine neuve, ouverte en, dans la zone industrielle des Hauts-de-Glos, sur la commune voisineGlos[93]. Les bâtiments progressivement abandonnés sont successivement loués à d'autres entreprises : Rivière Synergie,La Poste, JPL services mobiliers de bureaux. De à, une partie des ateliers est démolie[94].
L'usine est située au sud-est de la ville, route d'Orbec, au bord de l'Orbiquet. En 1912, la construction de l'usine Leroy débute. Les machines permettent le déroulage des troncs d'arbres et le placage des feuilles de bois. En 1982, elle devientIsoroy quand Leroy s'associe à Isorel et Baradel. En 1986, elle est rachetée parPinault. En 1992, elle est rachetée par le groupe allemandGlunz(de). Elle emploie350 personnes. Elle devient alors le premier producteur européen de panneaux de boiscontreplaqués enOkoumé importé duGabon. En 1998, Glunz est racheté par le groupe portugaisSonae. En 2000, l'usine devient Plysorol. En 2009, elle est rachetée par un groupe chinois. En, elle est rachetée par le groupe ghanéen John Bitar and Company Limited. En 2012, l'usine ferme. Depuis, les bâtiments sont abandonnés[95].
L'usine Unicorn Precidia s'implante en 1960, dans la zone industrielle Nord, rue de la Vallée, au bord de la Touques. Elle produit des abrasifs. Elle devientSaint-Gobain abrasifs et emploie56 salariés. L'usine ferme en[96]. Elle est rasée à la fin de 2017, après ledésamiantage des toitures enfibrociment et le retrait des cuves à fuel[97].
L'usine est située rue d'Orival, près de la gare. En 1858, la construction des bâtiments en brique commence. Le, Jean-Lambert Fournet inaugure son usine de filature. Elle abrite une machine à vapeur qui anime plus de300 métiers à tisser et à filer. Sa cheminée fait56 mètres de haut. Le, elle est partiellement détruite par un incendie. Vers 1865, elle est dotée d'une peignerie. En 1954, l'usine de filature ferme. En 1962, elle est achetée parWonder. Elle produit des piles salines, accumulateurs et sonneries électriques. En 1975, environ800 employés y travaillent. En 1985, l'usine Wonder n'emploie plus que244 personnes quand elle ferme. Les bâtiments restent longtemps abandonnés. Une partie est occupée par l'association « Tanit théâtre », une autre partie par l'entreprise Sanchez. En 2003, un diagnostic révèle que le site est pollué aux solvants et aux hydrocarbures par les activités industrielles de Wonder. Le, l'État achète la quasi-totalité des 3 600 m2 de terrains et bâtiments pour en faire la cité judiciaire, regroupant : le tribunal de grande instance, le tribunal d'instance, le tribunal de commerce et le conseil des prud'hommes. Le, les travaux de dépollution commencent[98].Éric Dupond-Moretti inaugure ce nouveau palais de justice le.
Une étude d'UFC-Que Choisir (), se basant sur des données duministère de la Santé, a montré que l'eau potable était trop chargée en pesticides. Ce dépassement, fréquemment constaté pour les petites communes rurales (environ 500 habitants), est plus notable pour une commune de plus de 20 000 habitants ; dans cette catégorie, seules trois autres communes sont en effet concernées. L'étude y voit la conséquence de contrôles trop peu fréquents[100].
Au cœur de la ville de Lisieux, rue du Carmel se trouve leCarmel, fondé en 1838 par les demoiselles Gosselin (originaires dePont-Audemer). La jeuneThérèse Martin y entre50 ans plus tard. S'y trouve la statue de la Vierge du Sourire. Il s'agit de celle qui était dans la chambre de Thérèse, aux Buissonnets, lorsque la future sainte fut miraculeusement guérie en 1883. La façade de la chapelle est en pierre de l'Oise.
Le musée du Carmel présente le Carmel d'hier et d'aujourd'hui et permet au visiteur de découvrir les souvenirs de Thérèse et, cheminant de salle en salle, d'approcher le message d'abandon et de simplicité de sainte Thérèse. La chapelle accueille pour la prière aux messes delaudes,none,vêpres. La boutique du Carmel permet aux Lexoviens, visiteurs, pèlerins, de découvrir les écrits de Thérèse, les souvenirs qui lui sont dédiés et l'artisanat réalisé par les carmélites, dont un délicieux gâteau, lescofa, confectionné d'après une recette confiée au Carmel. Le Carmel est intégré dans le circuit de la Ligne bleueSur les pas de Thérèse, ligne matérialisée au sol qui invite à une promenade dans Lisieux.
La maison « les Buissonnets » est située chemin des Buissonnets. C'est la demeure d'enfance de sainte Thérèse de Lisieux. Aujourd'hui c'est un musée constitué de scènes décrivant les étapes de la vie de Thérèse Martin.
Labasilique Sainte-Thérèse de Lisieux est située avenue Jean-XXIII. SainteThérèse de Lisieux est béatifiée en 1923 et canonisée en 1925. il est décidé de construire une grandebasilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle a vécu et où elle est morte. La dévotion à la nouvelle sainte attire rapidement des foules de plus en plus importantes.
Précédé d'un vaste parvis, le monument se trouve sur une colline, en limite de la cité qu'il domine de sa masse imposante. Il est entièrement financé par des dons et souscriptions spécifiques venus du monde entier.
En 2014, la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux est le deuxième lieu de pèlerinage en importance en France (après celle deLourdes et ses6,5 millions de visiteurs). La ville sanctuaire attire annuellement un million de visiteurs cette année, ce qui la classe troisième des sites normands les plus visités après lesplages du débarquement et leMont Saint-Michel[101].
Dès le départ, l'architecte conçut des voûtes d'ogives quadripartites et desarcs-boutants, ce qui en fait l'un des premiers édifices gothiques de Normandie. Lanef, assez austère, s'inspire du style gothique d'Île-de-France tandis que les dernières parties édifiées auXIIIe siècle (lechevet, latour-lanterne ou la façade occidentale) relèvent du style normand.
On affirme à tort qu'Henri, comte d'Anjou et duc de Normandie, futur roi d'Angleterre, etAliénor d'Aquitaine s'y sont mariés en 1152[102].Pierre Cauchon y est enterré. Après avoir instruit le procès deJeanne d'Arc, il fut en effet nommé évêque de Lisieux en 1432.
Lepalais épiscopal est construit en 1680 pourLéonor II Goyon de Matignon, évêque de Lisieux. Après la Révolution, il abrite le palais de justice. De 1864 à 2002, il abrite également la bibliothèque municipale.
Le Haut-Doyen était le plus haut dignitaire ecclésiastique de Lisieux après l'Evêque-Comte. En 1769, Jean-Baptiste-René Le Bas de Fresne fait reconstruire la maison canoniale. En 1884, lesfrères des écoles chrétiennes transforment le bâtiment en école. Épargné par les bombardements de 1944, le bâtiment est acquis en 1978 par la ville de Lisieux pour y transférer son école de musique, l'actuelle École nationale de musique et de danse[103].
En 1930, le musée du vieux-Lisieux est fondé dans le « manoir de la Salamandre » ou « maison de François Ier », maison médiévale. Pendant l'occupation, en 1943, quatorze caisses contenant des objets du musée sont expédiées dans des châteaux au sud de la Loire. Les musées et la presque totalité des objets qu'ils contenaient sont anéantis par lesbombardements alliés, au début de.
En 1969, les objets rescapés sont rassemblés dans une maison à pans de bois au 38 boulevard Pasteur et le musée du vieux-Lisieux rouvre. Par la suite, son nom est changé en Musée d'art et d'histoire.
La maison médiévale ducirier Plantefor a été démolie en. Elle était située à l'angle de la rue du Paradis et la Grande-Rue, qui est devenue aujourd'hui larue Henry-Chéron[70].
Le marché au beurre était hebdomadaire à Lisieux. La halle au beurre était située à côté de l'église Saint-Jacques, à l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue au Char, sur l'ancien cimetière Saint-Jacques, l'actuelle place Boudin-Desvergées. En 1879, la première halle au beurre est détruite et reconstruite à la mode de l'époque. Sa structure est métallique et sa façade est en verre et briques émaillées. Elle a été détruite par les bombardements alliés, au début de[105].
La caserne militaire Delaunay est construite entre 1875 et 1878. Elle porte le nom du général de la RévolutionJacques Charles René Delaunay. Elle devait initialement s'appeler caserne du Grand Jardin. Elle est située au nord de la ville. Elle peut accueillir jusqu'à400 militaires. De 1875 à 1921, elle accueille le119e régiment d'infanterie de ligne.Alphonse Allais y effectue son service militaire. Elle est utilisée comme solution de relogement pour de nombreuses familles dont le logement avait été détruit par les bombardements alliés de 1944. Elle est ensuite utilisée comme solution de relogement pour les rapatriés d'Afrique du Nord. En 1970, elle est détruite. Des immeubles d'habitation ont depuis été construits à son emplacement[107].
Le parc principal de la ville, le jardin de l'Évêché (qui aurait été dessiné parLe Nôtre), est situé en plein cœur de la ville. Il a cinq entrées pour y accéder : par un escalier dans la Cour Matignon ; par un escalier derrière une grille rue Jacques-de Condorcet ; par un escalier derrière le monument aux morts, fermé par une grille, boulevard Carnot ; par un portail boulevard Carnot ; par un escalier devant une grille au bout de l'impasse du jardin public. Il abrite les serres municipales, lekiosque à musique octogonal inauguré en juin 1910 réalisé par la Maison Antoine Chassaing, un bassin circulaire central à jets d'eau, le monument aux morts, les statues deFrançois Rude,Jean-Antoine Houdon,François Denis Tronchet etAristide Denfert-Rochereau.
Chaque année depuis 2003, la décoration florale de la ville suit un thème spécifique. Des éléments de décoration sont ainsi fabriqués par les ateliers municipaux (parfois avec la collaboration des élèves du lycée Paul-Cornu). En 2008, la décoration a par exemple été pensée afin de célébrer le cinquantenaire du Conservatoire de musique et de danse de Lisieux.
Lisieux compte cinq collèges (Marcel-Gambier, Pierre-Simon-de Laplace, Notre-Dame, Jules-Michelet etJean-Baptiste-de-la-Salle), deux lycées d'enseignement général (Marcel-Gambier et l'institution Fremont), deux lycées professionnels (Paul-Cornu et Les Rosiers) et un institut universitaire de technologie (IUT).
Inaugurée le, lamédiathèque André-Malraux, dernier né des espaces culturels de la ville de Lisieux, est unebibliothèque publique offrant à la consultation ou à l'emprunt environ 100 000 documents (livres, périodiques, phonogrammes, vidéogrammes, cédéroms, ressources électroniques).
Elle dispose en outre d'un auditorium de 70 places où sont organisées conférences et projections.
L'équipe de la médiathèque a de plus entrepris un important travail de numérisation d'œuvres liées à laNormandie : la bibliothèque électronique de Lisieux.
Jazzitudes du pays d'Auge. Créées en 1999, c'est une semaine de stage de jazz et musiques actuelles durant laquelle sont proposés des concerts et des jam-sessions tous les soirs dans différents lieux de la ville de Lisieux et des alentours.
Foire aux arbres et aux plantes, qui serait vieille de plus de cinq siècles. Elle dure trois jours, en mars (le premier dimanche de mars, le samedi précédent et le lundi suivant).
Letennis de table est représenté à Lisieux par l'Amicale sportive de tennis de table de Lisieux (ASTTL) qui est affiliée à laFédération française de tennis de table. La salle est incluse dans le complexe du gymnase Mimoun. Le club compte aujourd'hui environ 90 licenciés et propose à chaque fin de saison un tournoi national intituléLes 24 Heures de Lisieux. L'ASTTL a pour la saison 2014-2015 neuf équipes engagées, dont la première évolue en Pré-Nationale.
Dès 1907, on trouve des traces de pratique d'escrime à Lisieux. Après une première association en 1927, il faut attendre 1937 pour voir naître un club, le Cercle d'Escrime de Lisieux. Depuis, le club change de nom pourEscrime Lisieux[112], volonté des dirigeants de démocratiser l'image du sport[113]. Aujourd'hui 80 licenciés pratiquent le sport olympique. Si le sabre et le fleuret ont été pratiqués au sein de la salle d'armes augeronne, désormais l'épée est la seule arme présente.
La salle d'armes se trouve gymnase Alain-Mimoun, rue Saint-Hyppolite. Les escrimeurs lexoviens sont surnommés les Léopards en référence auléopard normand présent sur leur logo de club.
LeMuay-thaï est présent à Lisieux avec le Muay-Thaï Club Lisieux, section créée en 1992. Chaque année le club organise un gros évènement sportif, en organisant son gala annuel de niveau national. Le Muay Thaï Club Lisieux compte chaque année depuis 2010 plusieurs champions de France aussi bien en éducatif qu'en senior.
Henry Dannet (1886-1946) et son filsJean Dannet (1912-1997), artistes peintres, ont vécu à Lisieux.
Robert Camelot (1903-1992), architecte qui a dirigé, après-guerre, la reconstruction de Lisieux. Il a notamment établi des plans d'ensemble d'habitations collectives.
Georges Duval (1920-1993), architecte qui a notamment restauré le théâtre, conçu la ZUP de Hauteville et dirigé la construction du château d'eau de l'Espérance.
Les armes de la commune de Lisieux se blasonnent ainsi :
D'argent aux deux clefs de sable passées en sautoir, cantonnées de quatre étoiles du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[117].
Les deux clefs rappellent les clefs desaint Pierre, patron de la cathédrale. Les chanoines du chapitre cathédral de Lisieux avaient d'ailleurs ces deux objets comme blason.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 11:02 TU à partir des 450 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1982 au 01/06/2024.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 11:02 TU à partir des 475 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1982 au 01/06/2024.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Les nombreuses vies de l'église de Saint-Désir »,Ouest-France,(lire en ligne).
↑Dominique Fournier,Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Lisieux, Société Historique de Lisieux,.
↑C. Boreux (ingénieur ordinaire),Rapports et délibérations / Département du Calvados, Conseil général, Caen, Calvados (département),(lire en ligne), « Chemins de fer d'intérêt général - lignes de l'Ouest : Rapport de l'ingénieur ordinaire »,p. 29.
↑a etb« Épopée de l'usine d'Orival, de la filature à Wonder »,Ouest-France,(lire en ligne).
↑Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889.... IV. Lav-Pla / publ. sous la dir. de MM. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, 1889-1891(lire en ligne)