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Lionel Jospin

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« Jospin » redirige ici. Pour les autres significations, voirJospin (homonymie).

Lionel Jospin
Illustration.
Lionel Jospin en 2014.
Fonctions
Membre duConseil constitutionnel français

(4 ans, 2 mois et 5 jours)
PrésidentJean-Louis Debré
Laurent Fabius
PrédécesseurJacques Barrot
SuccesseurAlain Juppé
Premier ministre français

(4 ans, 11 mois et 4 jours)
PrésidentJacques Chirac
GouvernementJospin
LégislatureXIe(Cinquième République)
CoalitionMajorité plurielle
PS-PCF-PRS/PRG-MDC-LV (1997-2000)
PS-PCF-PRG-LV (2000-2002)
PrédécesseurAlain Juppé
SuccesseurJean-Pierre Raffarin
Conseiller régional de Midi-Pyrénées

(5 ans, 2 mois et 7 jours)
Élection22 mars 1992
PrésidentMarc Censi
Conseiller général de laHaute-Garonne

(13 ans, 6 mois et 29 jours)
Élection2 octobre 1988
Réélection27 mars 1994
CirconscriptionCanton de Cintegabelle
PrésidentPierre Izard
PrédécesseurJacques Pic
SuccesseurChristian Brunet
Ministre d'État
Ministre de l'Éducation nationale[N 1]

(3 ans, 10 mois et 21 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreMichel Rocard
Édith Cresson
GouvernementRocard I etII
Cresson
PrédécesseurRené Monory(Éducation nationale)
Jacques Valade(Recherche,ministre délégué)
Christian Bergelin(Jeunesse et Sports,secrétaire d'État)
SuccesseurHubert Curien(Recherche)
Frédérique Bredin(Jeunesse et Sports)
Jack Lang(Éducation nationale)
Député européen

(3 ans, 9 mois et 18 jours)
Élection17 juin 1984
CirconscriptionFrance
Législature2e
Groupe politiquePSE
SuccesseurJean Crusol
Premier secrétaire du Parti socialiste

(2 ans, 1 mois et 13 jours)
Élection
PrédécesseurHenri Emmanuelli
SuccesseurFrançois Hollande

(7 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection24 janvier 1981
Réélection25 octobre 1981
30 octobre 1983
13 octobre 1985
5 avril 1987
PrédécesseurFrançois Mitterrand
SuccesseurPierre Mauroy
Député français

(20 jours)
Réélection1er juin 1997
Circonscription7e de la Haute-Garonne
LégislatureXIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurJean-Pierre Bastiani
SuccesseurPatrick Lemasle

(1 mois et 5 jours)
Réélection5 juin 1988
Circonscription7e de la Haute-Garonne
LégislatureIXe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurCirconscription créée
SuccesseurJean-François Lamarque

(1 an, 7 mois et 13 jours)
Élection28 septembre 1986
CirconscriptionHaute-Garonne
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC

(5 mois et 29 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionParis
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection21 juin 1981
Circonscription27e de Paris
LégislatureVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurJean-Pierre Pierre-Bloch
SuccesseurCirconscription supprimée
Conseiller de Paris

(9 ans et 8 jours)
Élection20 mars 1977
Réélection13 mars 1983
Circonscription18e arrondissement
MaireJacques Chirac
Biographie
Nom de naissanceLionel Robert Jospin
Date de naissance(88 ans)
Lieu de naissanceMeudon (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePCI puisPS
ConjointÉlisabeth Dannenmuller(divorcés)
Sylviane Agacinski
(depuis 1994)
EnfantsDeux, dontEva Jospin
Diplômé deIEP de Paris
ENA
ProfessionDiplomate
Universitaire

Signature de

Image illustrative de l’article Lionel Jospin
Premiers ministres français
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Lionel Jospin, né le àMeudon (Seine-et-Oise, aujourd'huiHauts-de-Seine), est unhomme d'Étatfrançais. Figure duParti socialiste (PS), il estPremier ministre du au.

Après avoir étudié àSciences Po Paris et à l'ENA, il mène une carrière dans ladiplomatie.

Membre de l'OCI trotskiste avant de rejoindre le PS, il est éludéputé en 1981. Il occupe les fonctions depremier secrétaire du PS jusqu'en 1988, puis celles deministre d'État,ministre de l'Éducation nationale, dans les gouvernementsRocard etCresson, entre 1988 et 1992.

Désigné candidat à l'élection présidentielle de 1995 à l'issue d'uneprimaire – une première de ce type sous la Cinquième République – et de deux septennats Mitterrand, il est battu parJacques Chirac, recueillant 47,4 % des voix au second tour. Il redevient dans la foulée premier secrétaire du Parti socialiste.

La victoire de la gauche auxélections législatives de 1997 lui permet de devenir Premier ministre pour unetroisième cohabitation. À la tête d'une « majorité plurielle » pendant cinq ans, il contribue à la mise en place des35 heures et desemplois-jeunes. À ce jour,son gouvernement est le plus long de laVe République[N 2].

Candidat à l’élection présidentielle de 2002, il est, à la surprise générale, éliminé dès lepremier tour : avec 16,2 % des suffrages exprimés, il arrive derrière le président de la République sortant,Jacques Chirac, et le candidat duFront national,Jean-Marie Le Pen. Il annonce alors son retrait de la vie politique et appelle à voter pour Jacques Chirac.

Un temps pressenti pour être le candidat du PS à l’élection présidentielle de 2007, il renonce en raison de la popularité deSégolène Royal en vue de laprimaire socialiste. Proposé parClaude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, il est membre duConseil constitutionnel de 2015 à 2019.

Biographie

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Origines familiales

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Né dans une familleprotestante[1] et militante de gauche, Lionel Jospin est issu du second mariage deRobert Jospin, enseignant pacifiste membre de laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO), et deMireille Dandieu, sage-femme.

« Munichois » et proche deMarcel Déat, Robert Jospin est exclu de la SFIO en 1945 en raison de son attitude sous l'Occupation[2],[3]. De son premier mariage, Robert Jospin a eu deux enfants : un fils, Maurice Jospin (1924-2003), futurjournaliste et jazzman, ami deClaude Luter, et une fille, Hélène. De l'union de Robert et Mireille Jospin naissent quatre enfants : Agnès, Lionel (né en 1937), Olivier etNoëlle, qui épouse le philosopheFrançois Châtelet et devient romancière.

De Meudon, dans les Hauts-de-Seine, où elle occupe un appartement, puis une villa avec jardin, la famille vient en 1948 s’installer àParis, dans le quartier de laBastille,boulevard Richard-Lenoir. Deux ans plus tard, Robert Jospin prend la direction d’un centre d’enfants difficiles, àLa Ferté-sous-Jouarre, en Seine-et-Marne.

Formation et militantisme

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Adolescent, Lionel Jospin a fait partie avec letotem de« Langue agile »[4] desÉclaireurs unionistes de France (protestants) dans la troupe de Paris-Saint-Marcel[5] ; il est possible qu'à quinze ans, lors d’un camp dans le Jura, jumelé avec la troupe de Paris-Luxembourg, il ait eu pour chef de campMichel Rocard[5],alias« Hamster érudit »[6],[7],[8].

En 1954, il obtient son baccalauréat aulycée Janson-de-Sailly de Paris.

De 1956 à 1959, il est étudiant à l'Institut d'études politiques de Paris et réside à lacité universitaire Jean-Zay àAntony, où il est lecolocataire deJean Picollec[9]. Il réussit le concours de l'École nationale d'administration (ENA) en. De 1961 à 1963, il effectue son service militaire comme élève-officier à l’école de cavalerie deSaumur (commeJacques Chirac avant lui), puis comme officier de chars, chef de peloton d’instruction àTrèves (Allemagne). Il y cotoie comme soldat le futur entraîneurGuy Roux[10], le futur scénaristeJean-Loup Dabadie ainsi que ses copains d'alors :Josselin de Rohan, Jean-Bernard Mérimée et Jean Vidal.

Issu d’une famille de gauche, mais rebuté par lestalinisme des communistes et lapolitique coloniale de la SFIO, il s'engage à la fin desannées 1950 à l’UGS avant d’adhérer, à la suite de son organisation, auPSU en1960. S’éloignant de l’activité politique lors de son service militaire puis de sa formation à l'ENA, il rejoint en sortant de cette école le mouvementtrotskiste au début de 1965 sous l’influence d’une rencontre avecBoris Fraenkel[11]. Il milite à l’UNEF contre laguerre d'Algérie. Sous l’influence d’un ami éducateur, Michel Lautrec (1937-2000), il fait partie du groupeLambert, l’Organisation communiste internationaliste (OCI), où avec l’historienBenjamin Stora il milite sous le pseudonyme de « Michel », en hommage à son initiateur.

Vie privée

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De son premier mariage avec Élisabeth Dannenmuller, fille du journaliste et résistantJean Dannenmuller[12], il a eu deux enfants (Hugo, né en 1973, compositeur[13], etEva, née en 1975, artiste plasticienne[14],[15]).

Divorcé, il épouse en1994 la philosopheSylviane Agacinski[16],[17], élue à l'Académie française en 2023.

Sa fille, Eva Jospin, est élue le 18 décembre 2024 à l'Académie des Beaux-Arts, à l'âge de 49 ans, succédant au sculpteurJean Cardot (1930-2020), décédé le 12 octobre 2020. Et lui-même successeur du sculpteurPaul Belmondo (1898-1982), père deJean-Paul Belmondo.

En décembre 1999, Lionel Jospin indique ses croyancesreligieuses en se définissant comme« […] un rigide qui évolue, un austère qui se marre, un protestantathée »[18],[19].

Lionel Jospin et son épouse Sylviane Agacinski à la Cérémonie d'investiture du Président François Hollande (Palais de l'Élysée, 15 mai 2012).

Ascension politique

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Lionel Jospin (Cologne, 28 février 1983).

De 1963 à 1965, il est élève de l'ENA, dans lapromotion Stendhal, dans laquelle se trouvent entre autres :Yves Cannac,Ernest-Antoine Seillière,Jean-Pierre Chevènement,Josselin de Rohan,Alain Gomez,Jacques Toubon,Jean Vidal,Jean-Bernard Mérimée, le diplomate Tristan d'Albis et l'économiste Christian Aubin. Il effectue son stage à la préfecture deBourges et son stage « ouvrier » dans leshouillères du Nord.

À sa sortie de l'ENA, en 1965, il entre auQuai d'Orsay comme secrétaire des Affaires étrangères, où il est affecté à la direction de la coopération économique, et où il travaille avec Ernest-Antoine Seillière.

En 1970, Lionel Jospin abandonne sa carrière dediplomate pour devenir professeur d'économie à l'IUT de Sceaux de l'Université de Paris. Après lecongrès d'Épinay, il rejoint leParti socialiste en 1971, à la demande de l'OCI, dont il rencontre régulièrement les responsables, en particulierPierre Lambert[20],[21]. Lionel Jospin n'en mène pas moins une carrière rapide au PS, devenant un protégé deFrançois Mitterrand[N 3].

D'abord membre d'un groupe d'experts chargé des relations internationales, où il s'occupe des relations Est-Ouest[11], il entre en 1973 au Bureau exécutif et devient Secrétaire national à la formation. En 1975, il est chargé de rédiger le rapport qui sera adopté à l'occasion de la Convention nationale sur les relations avec lePC[22] et devient secrétaire national au tiers monde.

En 1977, Lionel Jospin est élu auConseil de Paris, dans le18e arrondissement. Dans le cadre de ses fonctions de secrétaire national au tiers monde, il représente François Mitterrand, auLiban, à l'occasion des funérailles deKamal Joumblatt.

C'est l'occasion pour lui de rencontrer discrètementYasser Arafat alors pleinement impliqué dans laguerre civile libanaise[11].

En1979, aucongrès de Metz du Parti socialiste, il déclare :« L'objectif du PS n'est pas de moderniser ou de tempérer le capitalisme mais de le remplacer par le socialisme. » Il devient secrétaire national aux relations internationales, chargé de la coordination au Parti socialiste.

En1980, à l'occasion des 60 ans ducongrès de Tours, il débat avecGeorges Marchais sur le plateau de l'émissionLes Dossiers de l'écran. On retiendra de ce face à face, préparé avec une équipe comprenantPhilippe Robrieux, sa réplique au dirigeant communiste :« Vous n'avez pas mis les pieds dans une usine depuis 30 ans et moi, ce matin, je donnais mes cours »[11].

En janvier1981, à l'occasion ducongrès de Créteil qui désigne François Mitterrand comme candidat à l'élection présidentielle, Lionel Jospin est élupremier secrétaire du parti, conformément au souhait de son prédécesseur, qui lui avait proposé le poste en, en cas de victoire[11]. Selon certains, il quitte l'OCI durant cette période, rompant ses contacts avec lelambertisme autour de 1981.

L'intéressé lui-même, sans démentir, donne une vision différente de ses relations avec les lambertistes :« À partir du moment où, en 1973, j'accepte des responsabilités nationales au Parti socialiste, j'agis en socialiste. Je garde avec des dirigeants trotskistes des liens, qui sont des liens personnels, qui sont des liens d'échange, mais qui relèvent d'une forme de fidélité maintenue à un passé, d'une sorte de quant-à-soi, presque d'un jardin secret, politique celui-là, et non d'une discipline militante[11]. »

Présidence de François Mitterrand

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Après la victoire deFrançois Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, Lionel Jospin exerce la fonction depremier secrétaire duParti socialiste.

Aux élections législatives de 1981, il est élu député dans la27e circonscription de Paris (quartiers dela Chapelle -Goutte-d’Or), avecDaniel Vaillant comme suppléant. Alors quePierre Mauroy discute avecGeorges Marchais du nombre et des attributions des futurs ministres communistes, Lionel Jospin est chargé des négociations de l’accord de gouvernement.

Lionel Jospin participe durant la première législature deFrançois Mitterrand aux « petits déjeuners du mardi », une réunion non officielle qui réunit chaque semaine autour du président, le Premier ministre, le premier secrétaire du Parti socialiste, le secrétaire général de l’Élysée et plus tard le conseiller spécial du président, pour aborder les questions politiques en cours[11].

Lionel Jospin connaît son « baptême du feu » aucongrès de Valence, en. Si sur le fond ce congrès adopte une position modérée prônant le changement graduel, dans la forme, les excès verbaux, à l’exemple d’unPaul Quilès déclarant que des« têtes doivent tomber », laisseront le sentiment d’un processus mal maîtrisé par le nouveau secrétaire du Parti socialiste[11].

À l’occasion dutournant de la rigueur, Lionel Jospin cherche à renouveler la thématique de la « pause » employée par les socialistes à l’occasion duFront populaire, en utilisant, en mars1983, la notion de « parenthèse ».

Auxélections législatives de 1986 (ces élections sont à la proportionnelle départementale), il est à la tête d'une liste PS-MRG àParis. Il est élu, avec sept autres députés socialistes, soit autant que leRPR. Sollicité par la fédération PS deHaute-Garonne lors d’une élection législative partielle, il se présente et est élu député dans la Haute-Garonne en (et se démet de son mandat de député élu à Paris, qui échoit à un autre candidat sur sa liste). Entretemps, il prendJean-Marie Cambacérès comme directeur de cabinet.

Lionel Jospin en 1991.

Après la réélection deFrançois Mitterrand en 1988, il est élu député dans la7e circonscription de la Haute-Garonne, siège qu’il abandonne pour entrer au gouvernement. Devenuministre de l’Éducation nationale, il quitte le poste de premier secrétaire du PS, mais reste membre du bureau national et du conseil national du PS jusqu’en 1997.

Il se présente auxélections régionales françaises de 1992 en vue de briguer la présidence de la régionMidi-Pyrénées mais il est battu par la liste menée parMarc Censi, le président sortant.

Comme ministre, il redessine la carte universitaire, notamment par leplan « Universités 2000 »[23] et fait adopter laloi Jospin qui, entre autres mesures, réforme la formation des enseignants. Mais la contestation lycéenne l’affaiblit en 1990.

Son éternelle rivalité avecLaurent Fabius, exacerbée lors ducongrès de Rennes en 1990, déchire le Parti socialiste. Lionel Jospin s’éloigne de François Mitterrand et doit quitter le gouvernement démissionnaire d’Édith Cresson en 1992. Battu lors desélections législatives de 1993 marquées par un raz-de-marée RPR–UDF, et n’ayant plus pour seul mandat que celui de conseiller général deCintegabelle, il quitte ses fonctions au PS et songe à se retirer de la vie politique ; il demande notamment un poste d’ambassadeur, ce à quoi s'opposeraAlain Juppé alors ministre des Affaires étrangères.

Campagne présidentielle de 1995

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Après le désistement deJacques Delors, favori des sondages, il est désigné candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle lors d'uneprimaire, le, face au premier secrétaire du parti,Henri Emmanuelli. Après s'être montré critique sur le passé deFrançois Mitterrand (il déclare en« rêver d'un itinéraire plus simple et plus clair pour celui qui fut le leader de la gauche »), il réclame en avril 1995 un« droit d'inventaire » sur le bilan de Mitterrand[24]. Le soutien timide apporté par le président sortant à Lionel Jospin s'expliquerait par cette déclaration.

Donné perdant dès le début de l'élection, Lionel Jospin crée la surprise en arrivant en tête au premier tour, avec 23,3 %, devant ses rivauxRPR,Jacques Chirac (20,8 %) etÉdouard Balladur (18,6 %). Il déclare avoir« fendu l'armure » pendant la campagne[25]. Pour autant, l'usure du Parti socialiste après 14 années de présidence Mitterrand et un report de voix assez défavorable à la gauche en vue du second tour lui laissent peu d'espoir de l'emporter[26]. Ledébat de l'entre-deux-tours est considéré comme timide, chacun campant sur ses positions sans faire de déclaration choc[27], si ce n'est la réplique de Lionel Jospin au sujet du quinquennat, auquel s'opposait son adversaire :« Il vaut mieux cinq ans avec Jospin que sept ans avec Jacques Chirac »[28].

Lors du second tour, Lionel Jospin obtient 47,36 % des suffrages face à Jacques Chirac[D 1].

De juin à, il préside la commission de rénovation du Parti socialiste. Il redevient premier secrétaire du PS le et dirige de fait l'opposition. Il fait alliance avec leParti communiste,les Verts, leParti radical-socialiste et leMouvement des Citoyens, pour créer lagauche plurielle,coalition politique qui remporte lesélections législatives de 1997, à la suite de la décision de Jacques Chirac dedissoudre l'Assemblée nationale.

Premier ministre

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Article détaillé :Gouvernement Lionel Jospin.
Lionel Jospin en 1998.

Le, le président Jacques Chirac le nommePremier ministre : c'est le début de latroisième cohabitation. Il formeun gouvernementde coalition dit demajorité plurielle, où Lionel Jospin se dit« fier » de compter des ministres communistes[29], centré sur quelques proches :Dominique Strauss-Kahn,Claude Allègre etMartine Aubry. Cette dernière met en place la principale promesse de campagne : les35 heures.

Au cours de la législature, il doit se séparer du « noyau dur » de son gouvernement : contesté par les syndicats enseignants,Claude Allègre abandonne l'Éducation nationale, tandis queDominique Strauss-Kahn, mis en examen, choisit de démissionner. Lors du vaste remaniement ministériel de 2000, il fait alors entrer les « éléphants » du PS, dontJack Lang,rue de Grenelle, et son rival historique au sein du PS,Laurent Fabius, àBercy.

Le 17 avril 2000, il reçoitJean Mattéoli qui lui présente le résultat des travaux de laMission d'étude sur la spoliation des Juifs de France, et décide de créer laFondation pour la mémoire de la Shoah[30].

Sur le plan économique, jusqu'en 2001, Lionel Jospin bénéficie d'une période de forte croissance mondiale, qui se traduit notamment par l'envol desnouvelles technologies[D 2]. Sa part de responsabilité dans cette situation est source de débat, mais la croissance du PIB français est durant cette période constamment supérieure de 1 % à la moyenne de la croissance dans l'Union européenne. Cette phase de haute conjoncture profite aux recettes de l'État, notamment du fait de la progressivité de certains impôts. Il met en œuvre une politique ciblée sur l'emploi (emplois-jeunes,prime pour l'emploi, baisse de la TVA, soutien à la consommation, allègements de charges, réforme sur l'annualisation du temps de travail en contrepartie des 35 h) ; entre 1997 et 2001, lechômage passe du taux record de 12,2 % à un plancher de 8,6 %, mais il repasse la barre des 9 % en 2002. Les lois Aubry auraient permis de créer environ 350 000 emplois[32]. On observe une baisse sans précédent du chômage malgré l'augmentation de la population active jusqu'en 2005, date du début du départ à la retraite des premiers enfants dubaby-boom. Le lien avec la mesure est toutefois contesté, dans la mesure où l'emploi progresse au même moment dans d'autres pays. De 1997 à 2001, le déficit public de la France est réduit en moyenne de 0,2 % par an en pourcentage du PIB[33]. En 2001, la conjoncture mondiale se retourne brutalement à la suite des attentats du World Trade Center, puis de l'explosion de la bulle Internet.

Lionel Jospin aux côtés deVladimir Poutine (Moscou, 31 octobre 2000).

Sur le plan social, il met en place lacouverture maladie universelle et l'allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, et fait adopter laloi Kouchner sur les droits des malades ().

Il instaure lePACS (pacte civil, qui permet l'union des couples sans passer par le mariage, qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels), qui voit l'opposition frontale de l'Église et de la droite catholique. Il fait également adopter laloi Besson sur les gens du voyage.

Sur le plan de la sécurité, il met en place lapolice de proximité, chargée d'« humaniser les jeunes aux yeux de la police et d'humaniser la police aux yeux des jeunes »[citation nécessaire], crée laCommission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), et fait voter laloi Guigou sur la présomption d'innocence. Toutefois, après le11 septembre 2001, il s'engage pour laloi sur la sécurité quotidienne (LSQ), qui oblige notamment lesfournisseurs d'accès à Internet à conserver les données de connexion de leurs clients, réprime l'occupation des cages d'escaliers ainsi que lesrave-parties non autorisées.

Au niveau institutionnel, il soutient l'organisation duréférendum de 2000 sur la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans. Le « oui » recueille 73,21 % des suffrages, mais l'abstention s'élève à 69,81 %.

Lionel Jospin avecRomano Prodi (Bruxelles, 21 mars 2001).

Sur le plan sanitaire, il est confronté à lacrise de la vache folle, lors de laquelle songouvernement est accusé de prendre un certain retard dans la prise de décision en comparaison de la législation britannique. Le,Jacques Chirac réclame l'interdiction immédiate des farines animales, position que rejoint le Premier ministre quelques jours plus tard[34].

De 1997 à 2001, malgré une« déclaration commune » PS-PC du qui promettait« pour France Telecom, Thomson et Air-France, l’arrêt desprivatisations »[35], Lionel Jospin entreprend, une fois Premier ministre, une série de privatisations ou d'ouverture aux capitaux privés : France Telecom, Thomson Multimédia, le GAN, le CIC, les AGF, Société marseillaise de crédit, RMC, Air France, Crédit lyonnais, Eramet, Aérospatiale-Matra, EADSBanque Hervet[36]. Il déçoit également de nombreux sympathisants de la gauche à propos de l'usineRenault deVilvorde enBelgique : bien que s'étant engagé lors de la campagne des législatives de 1997 à remettre en cause la décision de fermeture, il ne peut arrêter le processus[37].

Dans son discours du àCraonne où il a inauguré la sculpture deHaïm Kern, à l'occasion du80e anniversaire de l'armistice de 1918, le Premier ministre Lionel Jospin a souhaité que les soldats« fusillés pour l’exemple »,« épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui« refusèrent d’être des sacrifiés », victimes« d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale ». Dans le contexte decohabitation, cette initiative est critiquée par le président de la République Jacques Chirac, qui la juge« inopportune »[38]. En2000, il s'avoue impuissant à empêcher des licenciements dans l'usineMichelin, déclarant« l'État ne peut pas tout »[39]. Cette phrase est souvent analysée comme lui ayant coûté cher sur le plan politique, notamment au moment de l'élection présidentielle de 2002[40],[41],[42].

Lionel Jospin avecJacques Chirac etHubert Védrine lors d'un Conseil européen extraordinaire (Bruxelles, 21 septembre 2001).

En 2001, son militantisme passé à l'Organisation communiste internationaliste (trotskiste) est révélé dans des articles de presse (Le Monde,L'Express,Le Nouvel Observateur), puis dans deux biographies. Le Premier ministre reconnaît la véracité de ces informations, bien qu'ayant jusque-là toujours démenti la rumeur, affirmant avoir été confondu avec son frère Olivier Jospin, lui-même militant avoué de l'organisation trotskiste.

Lionel Jospin déclare, quelques années après la fin de la cohabitation, que sa relation avec le présidentJacques Chirac fut« correcte voire plutôt cordiale », mais qu'il lui a« toujours été difficile de [lui] faire confiance, même sur les questions touchant aux intérêts essentiels de la France »[43].

Il fait partie des Premiers ministres les plus populaires de laVe République. LaSofres indique qu'il atteint son record de popularité en, dans un contexte d'allégresse après la victoire de la France à lacoupe du monde de football. Sa cote décroît par la suite pour atteindre 40 % en[44],[45],[46],[47].

Campagne présidentielle de 2002

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Article connexe :Élection présidentielle française de 2002.

Lionel Jospin annonce sa candidature à l'élection présidentielle parfax le[48]. Il ne rassemble pas sur sa candidature les composantes de sa majorité plurielle, qui présentent chacune un candidat, il n’avait alors rien fait pour empêcher ces candidatures,« parorgueil » selon des journalistes politiques[49]. Son positionnement politique est, en outre, sujet à controverse : il affirme au début de la campagne que son« projet n'est pas socialiste »[50], nuançant par la suite ce propos avec des drapeaux rouges lors des meetings. D'autre part, ses attaques personnelles contre le président Chirac (« un président vieux, usé, fatigué »[N 4]) ont un effet mitigé. Par ailleurs, il s'aliène une partie de l'électorat enseignant, pourtant traditionnellement acquis à la gauche, en raison des réformesAllègre. Le 1er tour a lieu en période de vacances scolaires, favorisant l’abstention. Enfin, l'opposition de droite lui reproche de ne pas avoir profité des années de croissance économique solide pour mener des réformes importantes, comme celle des retraites.

Le 17 avril, quatre jours avant le premier tour, alors qu'il est donné au coude-à-coude avec Jacques Chirac dans les sondages, il juge peu sérieuse l'hypothèse de son absence au second tour. Il est pourtant éliminé dès le premier, lors d'un scrutin marqué par une abstention de 28,40 % des inscrits, en forte hausse par rapport à 1995, en obtenant 16,18 % des suffrages exprimés, derrièreJean-Marie Le Pen (16,86 %, soit 200 000 voix de plus que Jospin) et Jacques Chirac (19,88 %). Apprenant cet échec, il annonce le soir du premier tour son retrait de la vie politique, en déclarant :« Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j'assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conclusions en me retirant de la vie politique, après la fin de l'élection présidentielle »[51],[D 3]. Les commentateurs politiques critiquent cette retraite anticipée, jugée comme étant le résultat d'un orgueil excessif, alors que de l'avis général il aurait pu éviter au Parti socialiste une déroute lors desélections législatives de juin 2002 s'il avait décidé de rester le dirigeant de la gauche plurielle[52].

Jospin appelle à faire barrage« sans illusion » le 26 avril[53].Jacques Chirac est très largement réélu après une campagne d'entre-deux tours marquée par d'importantes mobilisations contre l'extrême droite. Lionel Jospin quitte ses fonctions de Premier ministre le ;Jean-Pierre Raffarin lui succède.

Selon les analystes politiques, plusieurs raisons expliquent l'échec de Lionel Jospin : une campagne considérée comme médiocre, la présence de l'insécurité dans les débats, thème jugé plutôt favorable à l’opposition de droite, la gauche divisée en de très nombreuses candidatures, l'assurance que la qualification au second tour était acquise et l'usure du pouvoir ou« malédiction deMatignon » (les Premiers ministres finissent souvent impopulaires)[54],[55],[56]. François Hollande dès le 23 avril a le même constat mais vise le président sortant avec« [ses] responsabilités qui sont immenses »[57]. Dans le film autobiographiqueLionel raconte Jospin, diffusé en 2010, Lionel Jospin déclare de nouveau assumer la responsabilité de la défaite électorale du PS, indiquant avoir sous-estimé les risques d’une élimination au premier tour[58], mais accuse également la droite d'avoir usé de thématiques ayant renforcé le Front national et blâme aussi la défaite sur les candidatures dissidentes de gauche, notamment deJean-Pierre Chevènement et deChristiane Taubira[59].

En retrait de la vie politique

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Lionel Jospin en 2008.

Le sort son livre,Le Monde comme je le vois, qui relance les spéculations autour d'un éventuel retour en politique[60],[61].

Il laisse entendre, à plusieurs reprises, qu'il serait prêt à se présenter à l'élection présidentielle de 2007 si les socialistes le lui demandaient[62]. Le, Lionel Jospin intervient à l'université d'été duPS et déclare, le4 septembre, être« capable d'assumer la charge de chef de l'État ». Mais les sondages indiquent qu'une majorité de Français et de sympathisants socialistes ne souhaite pas sa candidature[62] et que le niveau d'intentions de vote en sa faveur est beaucoup plus faible que celui deSégolène Royal en cas de duel face àNicolas Sarkozy[63]. Le 28 septembre, il annonce, dans une lettre adressée aux militants socialistes, qu'il ne sera pas candidat à laprimaire socialiste[64]. Le, au cours du vote de désignation du candidat à la présidentielle, il affirme ne pas avoir voté blanc et révélera plus tard avoir voté pourDominique Strauss-Kahn[65].

Le, Lionel Jospin rejoint l'équipe de campagne deSégolène Royal, aux côtés notamment des deux anciens rivaux de cette dernière, Dominique Strauss-Kahn etLaurent Fabius[66]. Dans son livreL'Impasse, publié en, Lionel Jospin estime que Ségolène Royal« n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques » nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et« espérer gagner la prochaine présidentielle »[67].

Après avoir signé la motion présentée parBertrand Delanoë aucongrès de Reims, il vote, le, lors de l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, pourMartine Aubry. Il affirme, à propos de Ségolène Royal :« Dans le socialisme, les « néos », ceux qui ont été contre le vieux et pour le neuf, n'ont pas toujours laissé de très bons souvenirs » ; ce commentaire, qui trace un parallèle avec la tendance« néo-socialiste » deMarcel Déat, passé ensuite à lacollaboration, entraîne un début de polémique[68].

Le, le président de la République,François Hollande, annonce la nomination de Lionel Jospin à la tête d'uneCommission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique[69], qui formule des propositions visant notamment à réduire lecumul des mandats et lesconflits d'intérêts.

Il soutient la candidate socialisteAnne Hidalgo au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, puisEmmanuel Macron au second[70]. En 2024, il soutient laliste PS-Place publique menée parRaphaël Glucksmann auxélections européennes et la coalition duNouveau Front populaire (NFP) auxélections législatives anticipées qui suivent[71],[72].

Membre du Conseil constitutionnel

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En, sa nomination comme membre duConseil constitutionnel est proposée par le président de l'Assemblée nationale,Claude Bartolone, quelques jours après le décès deJacques Barrot[73]. Lacommission des Lois de l'Assemblée nationale acte sa nomination par 40 voix pour contre 10[74],[75]. Il prend ses fonctions le, après une prestation de serment devant le président de la République,François Hollande, à l'Élysée[76],[77].

Alors qu'il est pressenti pour devenirprésident du Conseil constitutionnel en, François Hollande lui préfèreLaurent Fabius[78]. Il quitte le Conseil constitutionnel le,Alain Juppé lui succédant après quatre ans passés rue de Montpensier[79].

En 2023, il fait partie des anciens Premiers ministres dont le coût liés aux avantages en nature auxquels il peut bénéficier est le plus élevé, avec 162 012 euros pour cette année[80].

Synthèse des résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéeParti1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1995[81]PS7 097 78623,301er14 180 64447,362eBattu
2002[82]4 610 11316,183eÉliminé

Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1978PS26e de Paris5 94520,982e12 70544,382eBattu
198127e de Paris8 42439,601er12 28454,641erÉlu
03/1986Paris293 86132,002eScrutin proportionnelÉlu
09/1986Haute-Garonne141 70737,382eScrutin proportionnelÉlu
19887e de la Haute-Garonne34 77456,761erÉlu
1993[83]19 49629,402e32 38747,832eBattu
1997[84]30 86843,711er45 02463,381erÉlu

Élections européennes

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéePartiCirconscriptionVoix%RangSièges
1984[85]PSFrance4 188 87520,752e
20  / 81

Élections municipales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéePartiCommune1er tourSièges obtenus
Voix%RangCACP
1983[86]PSParis 18e25 23435,192eNC
3  / 14

Détail des mandats et fonctions

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Lionel Jospin en 2009.

Au gouvernement

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À l’Assemblée nationale

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Au Parlement européen

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Au Conseil constitutionnel

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Au niveau local

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Au sein de partis politiques

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  • 1971 : après avoir rompu avec la carrière diplomatique en 1969, adhère au Parti socialiste ;
  • 1973-1993 : membre du comité directeur et du bureau exécutif du Parti socialiste ;
  • 1973-1975 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé de la Formation ;
  • 1975-1979 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des relations avec les pays dutiers monde ;
  • 1979-1981 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des relations internationales ;
  • 1981 : directeur de campagne deFrançois Mitterrand pour l'élection présidentielle ;
  • 1981-1988 : premier secrétaire duParti socialiste (quitte la direction en 1988) ;
  • Secrétaire national aux relations internationales, chargé de la coordination au Parti socialiste; de mission auprès du premier secrétaire du PS, chargé des assises de la transformation sociale ; membre du bureau exécutif et du conseil national ;
  • 1987 : président de la commission de préparation de lacampagne électorale du candidat socialiste à l'élection présidentielle ;
  • 1993 : démission du comité directeur et du bureau exécutif du Parti socialiste ; membre du conseil national du PS ;
  • 1995 : président de la commission de rénovation du Parti socialiste, de juin à octobre ;
  • 1995-1997 : premier secrétaire du Parti socialiste ; membre du bureau national et membre du conseil national du PS.

Distinctions

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Honneurs

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Il a obtenu plusieursdoctoratshonoris causa :

Cinéma

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Lionel Jospin a fait une apparition de quelques minutes à l'écran dans son propre rôle[102] dans le filmLe Nom des gens deMichel Leclerc sorti le ; une de ses répliques, non dépourvue d'autodérision puisqu'il l'a lui-même écrite, est :« Un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin dans l'île de Ré »[103]. En 2011, il apparaît aussi dans le film deJulie Delpy,Le Skylab, lors d'un reportage télévisé présenté parPatrick Poivre d'Arvor et ayant pour sujet l'écrasement prochain duSkylab.

Publications

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Lionel Jospin est l'auteur de plusieurs ouvrages à caractère politique, certains étant conçus pour préparer une campagne électorale, c'est le cas en 2002 duTemps de répondre, sous forme d'entretien avecAlain Duhamel[104] ou en 2005Le Monde comme je le vois, sous forme de manifeste, dans le cadre de son éventuel retour à la vie politique, bien qu'il en nie l'intention[105],[106].

D'autres écrits sont conçus pour l'analyse politique, c'est le cas deL'Impasse où il décrypte la campagne et l'échec deSégolène Royal lors de l'élection présidentielle française de 2007[107]. En 2014, il compose un essai de critiquehistorique surNapoléonIer, qu'il désacralise en le présentant comme undespote ayant gouverné de façon désastreuse — empêchant la France de devenir l'une des grandes puissances mondiales — et aussi comme une source d'inspiration pourPétain et lespopulistes modernes[108],[109],[110]. En 2020, avecUn temps troublé, rédigé après son départ du Conseil constitutionnel — où il était soumis à undevoir de réserve —, il traite de lapolitique contemporaine[111],[112].

En 2010, un entretien autobiographique avecPierre Favier etPatrick Rotman est organisé, l'interview est diffusée en parallèle dans un documentaire homonyme surFrance 2[113].

Généalogie

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Ascendance de Lionel Jospin[114]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jules FrançoisJOSPIN
(01/05/1833 àBertry – 21/01/1887 àSaint-Quentin)
tisseur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie Eugénie JosephJOSPIN
(10/09/1805 àMontignies-sur-Roc – 03/10/1882 àBertry)
ménagère
 
 
 
 
 
 
 
Georges JOSPIN
(14/09/1868 àBertry – 25/03/1929)
pasteur protestant, représentant de commerce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louis André JosephPOULAIN
(12/12/1808 àBertry – 14/01/1849 àBertry)
tisseur
 
 
 
 
 
 
 
Dina VirginiePOULAIN
(11/01/1838 àBertry – 01/12/1915 àSaint-Quentin)
ménagère
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Virginie FlorimondeMAIRESSE
(22/05/1810 àBertry – 22/10/1867 àBertry)
tisseuse en soie
 
 
 
 
 
 
 
Robert Jules AndréJOSPIN
(08/06/1899 àSaint-Quentin – 09/05/1990 àGarches)
enseignant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Césaire GAZELLY
(1853-????)
mécanicien
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Élisabeth GAZELLY
(1872 àBlérancourt – 21/02/1952 àMeudon)
couturière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise DésiréeTUPIGNON
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lionel RobertJOSPIN
(12/07/1937 àMeudon)
Premier ministre français
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sébastien DANDIEU
(1849 àTonneins – ????)
tailleur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ernest RaoulDANDIEU
(1876 àTonneins – ????)
chaudronnier quincaillier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie LouisePOURIOL
(1851 àTonneins – ????)
cigarière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mireille AlietteDANDIEU
(27/08/1910 àTonneins – 06/12/2002 àLa Celle-Saint-Cloud)
sage-femme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean ArthurDUPEYRON
(1845 àTonneins – ????)
limonadier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
MarieCatherine DUPEYRON
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie ErnestineMARBOUTIN
(1851 àTonneins – ????)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

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Notes

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  1. Il est successivement ministre d'État, ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et des Sports (1988), ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (1988-1991), puis ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale.
  2. Il s'agit là, cependant, de la durée du gouvernement et non de la présence à Matignon de Lionel Jospin lui-même. Le record du temps de présence personnelle à l'hôtel Matignon est à ce jour détenu parGeorges Pompidou, qui a dirigé quatre gouvernements successifs.François Fillon, qui a dirigé trois gouvernements successifs, a également dépassé, de quelques jours, la durée de présence à Matignon de Lionel Jospin. Le gouvernement Jospin a connu plusieurs remaniements, mais ceux-ci ne sont pas considérés comme des changements de gouvernement, Lionel Jospin n'ayant pas remis sa démission pour former une nouvelle équipe.
  3. Ce dernier, informé des années plus tard parLoïk Le Floch-Prigent de la double appartenance de Lionel Jospin, aurait répondu :« Ne vous en faites pas, je sais ! Je m'en charge. C'est moi qui le retournerai. »
  4. Ces mots sont en fait dits en « off » (pas de trace audio) le 10 mars 2002 dans un avion qui le ramène de la Réunion enFrance, à quelques journalistes, médusés, qui l'accompagnent. Une conversation off qu'Yves Colmou, le directeur de communication de Jospin autorise. Il s'en est d'ailleurs, par la suite, excusé publiquement auprès deJacques Chirac.

Discours

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  1. Déclaration de Lionel Jospin le 7 mai 1995, depuis laMaison de la Chimie à Paris, après sa défaite à la présidentielle.

    « Les citoyens se sont exprimés ce dimanche 7 mai pour élire le président de la République. La décision était grave et sans doute difficile à prendre pour beaucoup de Françaises et de Français en un temps où nombre d'entre vous doivent affronter de sérieux problèmes et s'interrogent sur l'avenir de notre pays.

    Une majorité a voté pour Jacques Chirac, je le félicite pour son élection à la présidence de la République et je lui souhaite bonne chance.

    Je salue François Mitterrand au moment où s’achève son second septennat.

    Je remercie chaleureusement les quinze millions de Françaises et de Français qui m'ont apporté leurs suffrages. Dans ce grand moment de confrontation démocratique qu'est une campagne présidentielle, j'ai senti se créer autour de ma candidature et de mes propositions un profond mouvement de renouveau. Il n'a pas permis aujourd'hui la victoire, mais il ne s'arrêtera pas car il est porteur d'espérance.

    J'invite toutes celles et tous ceux qui croient aux valeurs de justice et de progrès à se rassembler pour prolonger cette espérance et préparer les succès de demain »
    .
  2. Discours deDominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie le 16 mai 1999[31] :« La nouvelle dynamique économique en action est d'abord la conséquence d'un formidable mouvement de progrès technique et d'innovation. L'innovation est restée longtemps la “belle inconnue” de la théorie de la croissance, le progrès technique apparaissant au mieux comme un résidu dans les premiers modèles de croissance. Ils se sont ensuite affinés avec les réflexions sur la croissance endogène. Mais peu importe au fond, si la théorie peine à coller à la réalité. Cette réalité, nous la percevons tous aujourd'hui, dans la vie des entreprises, dans notre vie quotidienne, dans la croissance de nos économies. Nous avons aujourd'hui autour des nouvelles technologies de l'information et de la communication, une dynamique d'équipement et d'investissement chez les ménages et les entreprises, porteuse d'externalités et de progrès pour l'ensemble de l'économie. Elle tire la demande, elle améliore les capacités productives. Elle peut permettre une hausse durable du rythme de croissance soutenable. »
  3. Déclaration de Lionel Jospin le 21 avril 2002, depuis son « Atelier de campagne » àParis, à la suite de sa défaite dès le premier tour
    « Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes chers amis qui êtes ici présents.
    Si comme on peut le penser, les estimations sont exactes, le résultat du premier tour de l'élection présidentielle, qui vient de tomber, est comme un coup de tonnerre.
    Voir l'extrême droite représenter vingt pour cent des voix dans notre pays, et son principal candidat affronter celui de la droite au second tour est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie.
    Ce résultat, après cinq années de travail gouvernemental entièrement voué au service de notre pays, est profondément décevant pour moi et ceux qui m'ont accompagné dans cette action. Je reste fier du travail accompli.
    Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j'assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conclusions en me retirant de la vie politique [la salle hue], après la fin de l'élection présidentielle.
    Jusque-là, je continuerai naturellement d'exercer ma fonction de chef du gouvernement. J'exprime mes regrets et mes remerciements à tous ceux qui ont voté pour moi et je salue les Français que j'ai servis de mon mieux pendant ces cinq années.
    J'invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer la reconstruction de l'avenir.
    Je vous remercie. »

Références

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  1. Origine du patronyme de la famille Jospin.
  2. Geneviève Delaisi deParseval,Le roman familial d'Isadora D., Odile Jacob,(ISBN 978-2-7381-1202-6,lire en ligne),p. 115
  3. Carl Meeus,« Révélations sur son passé - Robert Jospin »,Le Point, 24 août 2001.« http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-19/revelations-sur-son-passe/917/0/56748 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
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  5. a etb« Lionel Jospin - Scoutopedia, l'Encyclopédie scoute ! », surfr.scoutwiki.org(consulté le)
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  10. Guy Roux,Entre nous. Mémoires,éditions Plon, 2006,pp. 237-238.
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  12. Isabelle Mandraud, « L'ex-femme de M. Jospin dit avoir « subi » sa « double vie » entre le trotskisme et le PS », surLe Monde,(consulté le)
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  20. Serge Raffy,Jospin ; secrets de famille,éditions Fayard, 2001,pp. ???[source insuffisante].
  21. Claude Askolovitch,Lionel,éditions Grasset, 2001,pp. ???[source insuffisante].
  22. « François Mitterrand et les communistes »[archive du1er août 2013], surwww.mitterrand.org(consulté le)
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  25. Pascal VIROT, « Lionel Jospin s'est préparé en sportif »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  26. « Lionel Jospin : « candidat pour gagner » », surLa Dépêche, :« Je ne peux pas vous garantir le succès, il y a un Président sortant, je ne suis que le challenger. Je peux vous assurer d'une chose: je ne suis pas, comme en 1995, candidat pour témoigner, pour restaurer. Je m'engage dans cette campagne, devant les Français, pour gagner. »
  27. « Cinq duels présidentiels "les yeux dans les yeux" », surLe Figaro, :« […] le sort lui accordera comme adversaire un Lionel Jospin qui sait pertinemment qu'aucun candidat de gauche n'a une chance de succéder à François Mitterrand. Jospin est déjà tout heureux d'être sorti en tête du premier tour. Son but est d'asseoir sa domination sur la gauche, comme seul héritier du mitterrandisme. Chirac est prêt à l'aider tant que son adversaire ne lui conteste pas son « droit » à entrer à l'Élysée. »
  28. Rédaction Europe1.fr, « Présidentielle : ces répliques qui ont marqué l'histoire des débats de l'entre-deux-tours », sureurope1.fr,(consulté le).
  29. « Jospin défenseur du communisme français. Le Premier ministre a défendu hier le PCF, que la droite mettait en cause après la sortie du «Livre noir du communisme». »,Libération.fr,‎(lire en ligne[archive du], consulté le)
  30. « Notre histoire », surwww.fondationshoah.org(consulté le)
  31. La nouvelle croissance.
  32. P. Charpentier, H. Huyghes-Despointes, N. Hyard, F. Lefresne, M. Lallement, J. Loos-Baroin, « Gestion des temps et régulations sociales : quelles incidences de la loi Aubry II sur l'organisation des entreprises et les conditions de travail des salariés ? »,Revue de l'Ires,no 44,vol. 1, 2004,p. 3-37.
  33. « Sur la dette publique : la gauche moins mauvaise gestionnaire que la droite »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  34. « La cohabitation de mal en pis »,L'Express, 16 novembre 2000.
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  36. « Privatisations: les chantiers de Jospin », surL'Express,(consulté le)
  37. Pierre Alanche,Renault côté cour: un salarié au conseil d'administration, éditions de l'Atelier, 2007, p. 45.
  38. « Le discret hommage aux mutins fusillés de 1917 », surLe Figaro,(consulté le)
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  40. « Comment limiter la casse sociale - De nombreux foyers sociaux s'allument. Les enjeux économiques sont dramatisés par le contexte pré-électoral. Principale marge de manoeuvre des pouvoirs publics : une politique de revitalisation des territoires. »,L'Usine Nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le)
  41. Yohav Oremiatzki, « « L’État ne peut pas tout » : quinze ans de malédiction Jospin », surL'Obs,(consulté le).
  42. « Jospin aux Français: mobilisez-vous!. À propos de Michelin, il affirme que l'État ne peut pas tout. », surLibération.fr,(consulté le).
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  104. « Lionel Jospin attaque Jacques Chirac mais peine à afficher la couleur de son projet », surlesechos.fr,.
  105. « Lionel Jospin expose sa vision du monde », surL'Obs,
  106. « Le Monde selon Lionel Jospin », surL'Humanité,
  107. « L'impasse, de Jospin : précis, cynique et aigre », surRue 89 avec l'Obs,
  108. « AvecLe mal napoléonien, Lionel Jospin désacralise l'Empereur », surCultureBox,
  109. David Doucet, « Napoléon : "Jospin a privilégié une lecture politique à la réalité historique" », entretien avecThierry Lentz, surLes Inrocks,
  110. « Pour en finir avec Napoléon », surLe Temps,
  111. « Lionel Jospin, le temps retrouvé », surfranceculture.fr,.
  112. Rachid Laïreche, « Avec "Un temps troublé", Jospin revient parmi les siens », surliberation.fr,.
  113. « Quand Jospin raconte Lionel : un livre et un film », surLa Dépêche du Midi,
  114. Généastar : Ascendants de Lionel JOSPIN.

Annexes

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Bibliographie

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Filmographie

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Discours, allocutions

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Présidence de
Charles de Gaulle
Georges Pompidou
Valéry Giscard d'Estaing
François Mitterrand
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v ·m
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
(Président permanent)
v ·m
Troisième République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
GPRF
(1944-1946)
Quatrième République
(1946-1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v ·m
Ministres
Secrétaires d'État ou hauts-commissaires
v ·m
Gouvernement Rocard I()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Recherche etSports
Lionel Jospin,Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche :Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
Maurice FaureMinistre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement :Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas,Ministre d'État
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales etde la Francophonie :Thierry de Beaucé
Justice,garde des sceauxPierre Arpaillange
DéfenseJean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales :Jean-Michel Boucheron
Industrie,Commerce extérieur
etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat etdu Tourisme :François Doubin
Affaires européennesÉdith Cresson
Transports
Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour
Affaires sociales etEmploi
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Famille,des Droits de la femme,de la Solidarité etdes Rapatriés :Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé etde la Protection sociale :Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale :Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées etdes Handicapés :Catherine Trautmann
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Agriculture et ForêtHenri Nallet
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
MerLouis Le Pensec
Relations avec le ParlementJean Poperen
Anciens CombattantsSecrétaire d'État aux Anciens Combattants :Jacques Mellick
Ministre délégué etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Ordonnancement parordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II)
v ·m
Gouvernement Rocard II()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Jeunesse et Sports
Lionel Jospin,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget :Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
puisÉquipement,Logement,Transports etMer (2)
Maurice Faure,ministre d'État (dém) (2)puisMichel Delebarre (2)puisLouis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick(changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre(changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) :Louis Besson (3)
Ville (7)Michel Delebarre,ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie :Alain Decaux
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales :Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) :Élisabeth Guigou (6)
Justice,garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6)puisHenri Nallet (6)
Ministre délégué (6) :Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8)puisPierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) :Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre JoxepuisPhilippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) :Philippe Marchand (5)
Industrie etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat :François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme :Olivier Stirn (dém) (4)puisJean-Michel Baylet (5)
Affaires européennespuismin. supprimé (6)Édith Cresson (dém) (6)puis ministre délégué (6)
Transports etMer
puis fusionné avec lemin. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour,puisministre d'État (2)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Agriculture et ForêtHenri NalletpuisLouis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
Relations avec le ParlementJean Poperen
Solidarité, Santé etProtection sociale
puisAffaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé :Léon Schwartzenberg (dém) (1)puisBruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées :Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puissecrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) :Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Recherche et TechnologieHubert Curien
Commerce extérieur
puisCommerce extérieur etTourisme (4)
puisCommerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmesSecrétaire d'État chargé des Droits des femmes :Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerreSecrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre :André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurspuis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) :Gérard Renon
Ministre etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puissecrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puisministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON)
v ·m
Gouvernement Cresson()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin,ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d’État
Ministre délégué au Budget :Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie etau Commerce extérieur :Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puisministre délégué à l'Artisanat, au Commerce età la Consommation (2) :François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications :Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie :Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères :Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1)Jean-Pierre Soisson,ministre d’État (dém) (4)
Ville etAménagement du territoire
Michel Delebarre,ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville età l'Aménagement du territoire :André Laignel
Justice,garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice :Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication :Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux :Émile Biasini
Agriculture et ForêtLouis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé :Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puissecrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) :Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puissecrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) :Véronique Neiertz
Équipement,Logement,Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement :Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer :Jean-Yves Le Drian
Coopération et DéveloppementEdwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-MerLouis Le Pensec
Recherche et TechnologieHubert Curien
Relations avec le ParlementJean Poperen
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
EnvironnementBrice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1)Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY)
v ·m
Gouvernement Jospin() jusqu'au remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Emploi etSolidarité
Martine Aubry
Ministre délégué à la Ville (2) :Claude Bartolone (2)
Secrétaire d'État à la Santé puisministre délégué à la Santé et à la Solidarité (5) :Bernard Kouchner (dém) (8)puisDominique Gillot (9)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle (2) puissecrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle (5) :Nicole Péry (2)

Lionel Jospin
Premier ministre
Justice,garde des sceauxÉlisabeth Guigou
Éducation nationale,Recherche et Technologie
Claude Allègre
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire :Ségolène Royal
Intérieur
Jean-Pierre Chevènementpuis par intérimJean-Jack Queyranne (3)puis à nouveauJean-Pierre Chevènement (6)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack Queyranne
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Secrétaire d'État à la Coopération puisministre délégué à la Coopération età la Francophonie (1) :Charles Josselin
Économie, Finances etIndustrie
Dominique Strauss-Kahn (dém) (10)puisChristian Sautter (10)
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jacques Dondoux (dém) (9)puisFrançois Huwart (9)
Secrétaire d'État au Budget :Christian SautterpuisFlorence Parly (11)
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l'Artisanat :Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État à l'Industrie :Christian Pierret
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants puissecrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (7) :Jean-Pierre Masseret
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine
Culture et CommunicationCatherine Trautmann,porte-parole du Gouvernementjusqu'au (2)
Agriculture et PêcheLouis Le Pensec (dém) (4)puisJean Glavany (4)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet
Relations avec le ParlementDaniel Vaillant
Fonction publique,Réforme d'État
et Décentralisation
Émile Zuccarelli
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Ajustements du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Remaniement du
  • (11) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
Gouvernement Jospin() après le remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Économie, Finances etIndustrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :François Huwart
Secrétaire d'État au Budget :Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation :Marylise LebranchupuisFrançois Patriat (2)puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puisministre délégué à l'Industrie,aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation (8) :Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi etSolidarité
Martine Aubry (dém) (2)puisÉlisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puisMinistre déléguée à la Famille, à l'Enfance etaux Personnes handicapées (4) :Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville :Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé etaux Handicapés :Dominique Gillotpuisministre délégué à la Santé (3) :Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées etaux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3)puis(dém) (4)puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) :Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle :Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire :Guy Hascoët
Justice,garde des sceauxÉlisabeth GuigoupuisMarylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1)puisDaniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack QueyrannepuisChristian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel :Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération età la Francophonie :Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants :Jean-Pierre Masseret (dém) (6)puisJacques Floch (6)
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson (dém) (4)puisMarie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine (dém) (7)puisJacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle :Michel Duffour
Agriculture et PêcheJean Glavany (dém) (8)puisFrançois Patriat (8)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet (dém) (2)puisYves Cochet (5)
Relations avec le ParlementDaniel VaillantpuisJean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique etRéforme d'ÉtatMichel Sapin
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
RechercheRoger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
Candidats
2d tour
1er tour
Primaire
Autres
Les candidats sont placés en fonction de leur score (du plus élevé au plus faible).
v ·m
Candidats
2d tour
1er tour
Autres
Primaires
Filmographie
Les candidats sont placés en fonction de leur score (du plus élevé au plus faible).
v ·m
Sous laIIIe République
Sous laIVe République
Sous laVe République
v ·m
Histoire
Premiers secrétaires
Congrès
Personnalités
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Premiers ministres
Autres
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