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Naissance | |
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Décès | (à 77 ans) Quimper |
Nom de naissance | Lionel Victor Louis François Marie Floch |
Nationalité | |
Activités |
Lionel Floch, né le àQuimper et mort dans cette même ville[1] le, est unpeintre,graveur etdessinateurfrançais.
Fils d'un officier de marine, il suit ses études secondaires au lycée de La Tour d'Auvergne deQuimper. Mobilisé pendant la Première guerre mondiale, il apprend ensuite la peinture près deThéophile Deyrolle àConcarneau[2] et est aussi influencé parLucien Simon, faisant partie de laBande noire.
Il commence à exposer au début des années 1920, d'abord en Bretagne, à Brest et Quimper, puis participe auSalon d'automne[2].
De 1923 à 1948, il travaille pour gagner sa vie comme receveur de l'enregistrement àPont-Croix (Finistère). À Pont-Croix, il se lie aux peintres qui fréquentent leCap Sizun, commePaul de Lassence,Gale Turnbull et Abel-G. Warshawsky[2].
En 1934, il est cofondateur de l'Union artistique quimpéroise, qui fédère le milieu intellectuel et artistiquequimpérois. Floch y entretient une correspondance avecMax Jacob, qui expose régulièrement au Salon des peintres de la Bretagne. Par le biais de l'Union, il se lie également àJean Moulin (alorssous-préfet deChâteaulin et lui-même graveur), au céramiste italien Giovanni Léonardi et au docteurAugustin Tuset. C'est en compagnie de ce dernier qu'il visite l'Afrique du Nord et la péninsule ibérique : ces voyages vont inspirer plusieurs œuvres à Lionel Floch[2].
Antimilitariste,anticlérical et antigaulliste[3], c'est un peintre engagé : « excessif et coléreux, il est aussi pudique et timide »[4].
S'il s'est un peu adonné à la peinture abstraite, c'est essentiellement un peintre figuratif qui a surtout représenté des scènes de vie duPays Bigouden et de la région duCap Sizun, représentant fréquemment les paysages de la Baie de Douarnenez, la baie d'Audierne, la Pointe du Raz, etc.… et des scènes de vie comme lespardons bretons, les scènes de port, le ramassage du goémon, etc.
Parmi ses œuvres :
Lionel le Floch pratique également la gravure : il réalise deseaux-fortes parfois inspirées de ses propres tableaux. Initié à lataille d'épargne par Augustin Tuset, il réalise quelquesbois gravés avant de confier à son ami l'interprétation de ses dessins sur bois oulinoléum[2].
La Maison commune (maison du marquisat) dePont-Croix et leMusée bigouden dePont-l'Abbé ont représenté une rétrospective de son œuvre en 2007.