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Lelion est un animal récurrent ensymbolique, qui se retrouve par conséquent dans lafable, enhéraldique, ensculpture et enpeinture dans lacivilisation occidentale.
Il évoque lamajesté, lamonarchie, laforce, la suprématie.Dans plusieurs cultures, le lion apparaît comme leroi des animaux.
Dans les civilisations moyen-orientales (sumérienne...), le lion garde le temple ; certaines le représentent combattant l'homme ou s'entre-combattant.
Le lion est le symbole de latribu de Juda, dont sont issus lesrois de Juda et lesrois d'Israël de lignéedavidique. Selon latradition juive, lemessie doit descendre de la famille de David.
Le lion est également le symbole de la force dans l'énigme posée parSamson auxPhilistins dans leLivre des Juges (Jg 14,12-14).
Le symbole du lion est également présent dans la prophétie d'Ézéchiel appelée les « quatre Vivants ».
Dans l'œuvre ducardinal de Brandebourg, le lion symbolisesaint Jérôme, traducteur de laBible, et à qui est rattachée la légende du lion et de l'âne relatée dans laLégende dorée. D'autres saints, telGérasime du Jourdain, tissent une relation de confiance avec l'animal.
Le lion a une imagepolysémique ; il a plusieurs valences, plusieurs sens.
Tantôt il est le substitut positif.C'est le cas du lion desaint Marc, qui fait référence à la caractéristique particulière de l'Évangile de saint Marc, emblème de la justice, qui fait allusion à la Résurrection, selon cette fameuse légende provenant desPhysiologos etBestiaires où le lion souffle dans les naseaux de trois lionceaux mort-nés qui ressuscitent trois jours après.[pas clair]
Tantôt le lion a une connotation négative et est associé à l'orgueil et au démon : dans un certain passage,Satan déambule tel un lion cherchant une proie à dévorer (1P 5,8).
Dans lepsaume 21 de laVulgate :Salva me ex ore leonis, et a cornibus unicornium humilitatem meam, « Sauve-moi de la bouche des lions, et de la corne de lalicorne qui m'humilie »[Par qui ?].
À l'époque romaine, pendant les persécutions, les chrétiens sont jetés aux lions,ce qui a changé le sens de ce sujet[C'est-à-dire ?].
AuMoyen Âge cependant, le lion garde une valeur positive, comme l'atteste par exemple le surnom deRichard « cœur de Lion ». Ce symbole est très souvent utilisé par lesordres de chevaliers. Il signifie pour eux le courage et la vaillance.Chrétien de Troyes écrit d'ailleursYvain ou le chevalier au Lion, parlant à un moment d'un combat entre un lion et un serpent. Le chevalier prend le parti du lion et le sauve. Le lion le suit alors durant toute l'histoire.
Enbirman, le lion (chinthe,ခြင်္သေ့[note 1],tɕʰìɴðe̯ ;mônဇါဒိသိုၚ်,/cɛ̀atìˀsaŋ/ ;shanသၢင်ႇသီႈ,/sʰaaŋ2 sʰi3/)[1],[2] apparait dans les représentations sous forme stylisée[3],[4]. Leurs statues stylisées communément présentes à l'entrée desstûpas ettemples bouddhistes enBirmanie et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est. Presque toujours par paire, il a pour fonction de protéger la pagode.
LeChinthe, respecté et aimé des Birmans, figurait dans la décoration des trônes de leurs rois. Avant l'introduction des pièces de monnaie, certains des poids de bronze utilisés pour peser les marchandises étaient en forme de Chinthe[5]. Aujourd'hui encore, un Chinthe figure sur lesarmoiries de la Birmanie, sur les billets enkyat (la monnaie birmane) et sur le drapeau de laRégion de Sagaing.
Il existe une version mythologique du Chinthe mi-homme mi-lion qui porte le nom deManussiha.