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Lingala

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Lingala
lingála
PaysRépublique démocratique du Congo,république du Congo mais aussiAngola,République centrafricaine
Nombre de locuteursPrès de 20 millions de locuteurs (langue maternelle[1], essentiellement dans les villes de Kinshasa, Mbandaka, Kisangani et Brazzaville, nord de la république du Congo), et 25 à 30 millions en seconde langue essentiellement dans les autres grandes villes des deux Congo)[2],[3]
TypologieSVO
Classification par famille
Codes de langue
IETFln
ISO 639-1ln
ISO 639-2lin
ISO 639-3lin
ÉtendueLangue individuelle
TypeLangue vivante
Linguasphere99-AUI-f
WALSlin
Glottologling1263 – Lingala de Kinshasa
nort3345 – Lingala du Nord-Ouest
APiCS60
État de conservation
Éteinte
EXÉteinte
Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NENon menacée
Languenon menacée (NE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de laDéclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français)

Eténi ya yambo

Bato bánsɔ na mbótama bazalí nsɔ́mí mpé bakokání na limɛmya mpé makoki. Bazalí na mayɛ́lɛ mpé basɛngɛ́lí kofánda na bondeko o káti na bangó.
Carte
Image illustrative de l’article Lingala
Répartition géographique du lingala.Vert foncé : langue maternelle.Vert clair : usage occasionnel.
modifier 

Lelingala est unelangue bantoue parlée enrépublique démocratique du Congo et enrépublique du Congo et à moindre mesure enAngola ou enRépublique centrafricaine. On compte près de 20 millions de locuteurs lingalaphones en langue maternelle et 25 à 30 de millions de locuteurs utilisant le lingala comme lingua franca[1].

Histoire

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AuXIXe siècle, lebobangi était la langue véhiculaire sur les bords dufleuve Congo depuis l’embouchure de la rivièreKasaï à celle de l’Ubangi sur les deux rives du fleuve Congo actuelle république du Congo et république démocratique du Congo, le long de celui-ci jusqu’à l’embouchure de laNgiri. Après1880, la langue fut désormais appeléebangala par les Occidentaux et établie comme langue franc par le colonisateur dans laStation Bangala en 1884[4], qui est renommée Nouvelle-Anvers en 1890, aujourd’huiMakanza, l’un des premiers postes établis sur le fleuve par l’Association internationale africaine de l’État indépendant du Congo, à mi-distance entreLéopoldville (aujourd’huiKinshasa) et Stanleyville (aujourd’huiKisangani). Ces trois postes ont d’ailleurs été les premiers à accueillir au-delà duBas-Congo une mission catholique dès1899. Après1900, les missionnaires de Scheut (voirCongrégation du Cœur Immaculé de Marie) proposent le nomlingala au lieu debangala, proposition qui est généralement acceptée après quelques décennies[4]. Le nombangala est maintenant celui d’une autre langue plus à l’est, dans la province Orientale.

Le lingala est aujourd’hui largement répandu, en Congo-Kinshasa (RDC) et au Congo-Brazzaville, où il est devenu une langue régionale, largement utilisée dans les médias, l’armée, les discours officiels, mais également dans la chanson populaire. Outre lefrançais, c’est l’une des quatrelangues nationales du Congo-Kinshasa, à côté dukikongo ya leta, duswahili et dutshiluba. Le lingala a progressivement supplanté lekikongo ya leta à Kinshasa, où ce dernier était pourtant la langue véhiculaire. Au Congo-Brazzaville le lingala est une des langues nationales, tout juste à côté dukituba.

Le succès et l’expansion du lingala au cours de la seconde partie duXXe siècle, et en particulier à l’époque duZaïre, sont notamment dus au fait qu’il a été largement promu parMobutu Sese Seko, natif de la région lingalaphone. Le lingala fut notamment la langue principale de l’armée zaïroise, et aujourd’hui elle l’est aussi de l’Armée congolaise malgré leswahili apporté parLaurent-Désiré Kabila vers1997.

C'est aussi la langue dans laquelle chantent de nombreux artistes originaires ou installés à Kinshasa et Brazzaville, et exportant leurmusique internationalement, telsPapa Wemba,Koffi Olomidé,JB Mpiana,Werrason,Fally Ipupa, Roga-Roga, les bantous de la capitale, ou encoreFerré Gola.

Classification

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Le lingala appartient à la famille deslangues bantoues. Le terme a désigné dès la fin duXIXe siècle unelangue véhiculaire, proche d’une langue dénomméelobangi oubobangi. La langue lingala est issue d’un mélange entre plusieurs langues parlées par les habitants de la région dufleuve Congo, dont la languebobangi qui est majoritairement la base lexicale du lingala[5],[6],[7], elle est donc généralement considérée comme langue inter-ethnique.

Relation bobangi-lingala

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Linguistiquement, le lingala est un dialecte ou une variété du bobangi, un bobangi populaire ou commercial, c'est-à-dire, un bobangi lingua franca parlé par les non-natifs[8],[9]. Le lingala a aussi été désigné par les noms : « bad bobangi[10] », « sabir du bobangi[11]», « bobangi déformé et mélangé[12]», « bobangi de traite[13]», « patois du bobangi[14]», « la langue nouvelle des Bobangi[15] ».

Le glossonyme lingala

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La langue se fait appelermangála ou lingála, toutefois, dans la région d'origine de la langue il y a une préférence pour la formemangála[16],[17] oumangála má libɔkɔ[18]. En bobangi, tout comme en lingala, le nomlingála oumangála signifie langage, jargon, façon de parler, dialecte, lingua franca, parler, expression, parole, phrase, déclaration, proverbe, commentaire[19],[20]. Comme glossonyme, il provient de l'expressionmangála má libɔkɔ, aussilingála lí mabɔkɔ qui signifie le langage ou jargon du marché en bobangi tout comme en lingala[21],[22].

Répartition géographique

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Le lingala est parlé comme langue maternelle dans les deux Congo, la majeure partie des locuteurs étant dans le Congo-Kinshasa. Avec son statut delangue véhiculaire, le lingala est aussi parlé enAngola (dans le nord du pays majoritairement dans la region de Uíge) et en République centrafricaine. Étant donné que lamusique congolaise Ce lien renvoie vers une page d'homonymie est populaire en Afrique centrale, il est possible d’entendre des paroles en lingala des deux côtés de l’Afrique centrale, duKenya auCameroun.

Statut officiel

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Enrépublique démocratique du Congo, le lingala a un statut de langue nationale au côté dukikongo ya leta, duswahili et dutshiluba. Le lingala a le statut de langue nationale véhiculaire comme lekituba enrépublique du Congo. Lefrançais est la langue officielle dans ces deux pays.

Dialectes

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Le lingala possède plusieurs dialectes, recouvrant un territoire linguistique large et divisé par des frontières administratives ou de longues distances.

Bokamba et Bokamba divisent les différents dialectes de lingala de la façon suivante :

  • lingala standard, dit classique ou littéraire, ou encore lingala de Makanza ;
  • lingala parlé, dit populaire ;
  • lingala de Kinshasa ;
  • lingala de Brazzaville ;
  • mangala oubangala — considéré comme langue dérivée car souvent mutuellement inintelligible avec les autres dialectes de lingala.

Il y a aussi différents argots :

  • indoubil, ancien argot des jeunes ;
  • lingala argot, oulingála ya bayankee, argot des jeunes de Kinshasa ;
  • langila - argot ou langage codé de Kinshasa.

Lingala classique

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Le lingala classique est la variété utilisée dans plusieurs institutions de l’éducation et d’informations tant au niveau national qu’au niveau régional. Cette variante provient des traductions, dont une de la Bible, et des efforts de standardisation de l’Église catholique. Le lingala classique se dénote des autres dialectes par son nombre de voyelles, sept voyelles [a], [e], [ɛ], [i], [o], [ɔ], [u], par uneharmonie vocalique obligatoire et par l’utilisation de tous les suffixes grammaticaux.

Lingala parlé

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Le lingala parlé est une variante comptant autant de préfixes nominaux que le lingala classique, mais moins d’accord grammaticaux entre ceux-ci et les autres suffixes. L’accord sujet-verbe est maintenu mais réduit à 10 classes, tandis que l’accord substantif-adjectif est simplifié à 2 classes. Les sept voyelles sont aussi utilisées, mais l’harmonie vocalique n’est pas appliquée. Son développement est principalement dû aux différentes missions protestantes, dont une traduction de la Bible. Cette variante du lingala est probablement la forme la plus parlée à travers les régions lingalaphones des deux Congo, même dans leurs capitales. C’est la forme de lingala la plus parlée dans la vie de tous les jours. Bien que cette forme soit la plus répandue, le lingala classique conserve le titre de lingala standard. Les deux dialectes sont parfois utilisés dans des contextes différents. Par exemple le lingala classique est utilisé dans les réunions officielles, dans certains médias ou dans les situations formelles, mais le lingala parlé est utilisé dans les situations informelles. Une majorité des chansons populaires en lingala, entre 60 et 65 %, utilisent le lingala parlé. Au vu de l'histoire coloniale de laRDC, le lingala intègre dans son vocabulaire des mots de vocabulaire français, et néerlandais, les deux langues coloniales. Cependant, l'apport de mots français semble plus important. Dans le lingala, depuis une période plus récente, on y trouve aussi des mots issus de l'anglais, et dans une moindre mesure, du portugais, l'Angola étant frontalier.

Lingala des villes

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Le lingala deKinshasa comme celui deBrazzaville est le dialecte utilisé au quotidien dans ces deux villes, souvent utilisé dans les divertissements à la télévision ou à la radio. Cette forme de lingala comporte beaucoup d’emprunts aufrançais et est parfois considérée comme uncréole mais ces emprunts peuvent aussi être desalternances codiques faites par des personnes bilingues. Par exemple :

  • Est-ce que likambo yangó ya sɔ̂lɔ́ tǒ lokúta ? (Mamou, chanson deFranco Luambo Makiadi)
    • Est-ce que cette histoire est vraie ou fausse ?
  • Oyébi yěbien !
    • Tu la/le connais bien !
  • En tout cas, nasepélí míngi.
    • En tout cas, je suis très content.
  • Vraiment nǎzokámwa !
    • Je suis vraiment étonné !
Langila
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Le langila est un argotkinois utilisant des codes (principalement des noms propres) pour remplacer certains mots et verbes[23].

Par exemple :

  • Venezuela na Palestine (en langila) :
    • Yaka na palais (en lingala de Kinshasa),
    • Yaka na ndako (en lingala classique),
    • Viens à la maison (en français).

Langues dérivées

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Lebangala, parlé plus à l’est du territoire du lingala, est généralement considéré comme une langue à part entière.

Lefrangala, une forme de lingala répandue parmi la diaspora et dans certains centres urbains, ressemble fortement à une langue créole avec beaucoup de mots de vocabulaire du français, et est caractérisé par des accords grammaticaux limités à deux ou quatre classes nominales.

Écriture

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En1976, la Société zaïroise des linguistes a adopté unsystème d’écriture standardisé pour les langues zaïroises, dont le lingala. Ce système est basé sur l’Alphabet international africain (AIA), une orthographe presque phonétique, avec notamment les lettres ‹ ɛ › et ‹ ɔ › pour transcrire les voyelles [ɛ] et [ɔ], ainsi qu’une utilisation sporadique des accents pour indiquer les intonations. Malheureusement pour cette convention orthographique, il n’y a pas de système d’entrée, ni claviers ni machines à écrire, permettant d’utiliser les lettres ‹ ɛ › et ‹ ɔ ›, et les accents[24].Cette convention a standardisé l’usage des lettres dans les milieux académiques, mais laisse les intonations au bon vouloir des personnes. Le manque de standardisation dans l’accentuation n’est pas un problème majeur grâce au contexte des mots dans les phrases et paragraphes.

Les orthographes populaires ont pris un pied d’avance sur l’orthographe standardisée car elles peuvent être tapées sur n'importe quel clavier. Beaucoup de livres, de dissertations[Quoi ?], la traduction lingala de laDéclaration universelle des droits de l'homme et plus récemment, des forums, des listes de diffusion et des sites web, comme Google en lingala, n’utilisent pas les caractères propres au lingala (‹ ɛ › et ‹ ɔ ›).[réf. souhaitée]

Le lingala étant plus une langue orale qu’une langue écrite, ses locuteurs utilisent plusieurs systèmes d’écriture.La plupart sont non standardisés. Parce que l’ensemble des locuteurs lingalaphones a un bas taux d’alphabétisation en lingala, l’orthographe populaire est très souple et varie d’un Congo à l’autre — auCongo-Brazzaville, le taux d’alphabétisation en lingala comme langue maternelle est entre 10 % et 30 %, alors que celui du français est plus élevé[réf. nécessaire]. Assez souvent l’orthographe est influencée par l’orthographe française pour le choix desgraphèmes :

  •  ss › pour/s/ ;
  •  ou › pour/u/ ;
  •  aï › pour/ai/ ;
  •  é › pour/e/
  •  e › pour/ɛ/ ;
  •  ó › pour/ɔ/ ouo ;
  •  o › pour/o/ ou/ɔ/ ;
  •  i › ou ‹ y › pour/j/.

Un même mot peut se retrouver avec autant d’orthographes que les prononciations régionales, par exemple :nyonso,nyoso,nionso,nioso sont tous des orthographes populaires denyɔ́nsɔ.

Ordre alphabétique

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L’alphabet lingala est organisé de façons différentes selon les écoles ou les linguistes.

Certains utilisent seulement les lettres monogrammes, d’autres reconnaissent pleinement lesdigrammes ettrigrammes en tant quegraphèmes à part.

Selon les linguistes duCentre de linguistique théorique et appliquée, les digrammes ont chacun un ordre spécifique, par exemple :mǐso doit être classé avantmba parce que le digramme ‹ mb › suit la lettre ‹ m ›.Les lettres ‹ r › et ‹ h › sont utilisées pour les mots empruntés. Les digrammes ‹ mv ›, ‹ mf › sont très rares.[réf. souhaitée]


Valeur des graphèmes

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Les accents indiquent lestons des voyelles auxquels ils s’attachent, l’accent aigu indique un ton haut, l’accent circonflexe indique un ton variant descendant et l’accentantiflexe (circonflexe inversé) indique un ton variant montant. Le ton bas n’est pas marqué.

minusculemajusculetonsphonèmeexemples
aAá â ǎ/a/nyama (animal), matáta (difficulté), sâmbóle (énigme), libwǎ (neuf), awa (ici)
bB/b/bísó (nous)
cC/tʃ/ciluba (tshiluba)
dD/d/madɛ́su (haricots)
eEé ê ě/e/komeka (essayer), mésa (table), kobênga (appeler)
ɛƐɛ́ ɛ̂ ɛ̌/ɛ/lɛlɔ́ (aujourd’hui), lɛ́ki (cadet), tɛ̂ (non)
fF/f/lifúta (récompense)
gG/ɡ/kogánga (crier)
gbGb/ɡ͡b/gbagba (passerelle)
hH/h/bohlu (bohrium)
iIí î ǐ/i/wápi (où), zíko (erreur), tî (thé), esǐ (distant)
kK/k/kokoma (écrire)
kpKp/k͡p/kpia (oryctérope),kpála (roseau)
lL/l/kolá'la (se coucher)
mM/m/kokóma (arriver)
mbMb/ᵐb/kolámba (cuisiner)
mfMf/ᵐf/mfúlu (écume, bave)
mpMp/ᵐp/mpa (pain)
mvMv/ᵐv/mvúama (riche)
nN/n/no (dent)
ndNd/ⁿd/ndeko (frère, sœur)
ngNg/ⁿɡ/ndéngé (façon)
ngbNgb/ⁿɡ͡b/engbunduka (train)
nkNk/ⁿk/nkámá (cent)
nsNs/ⁿs/nsɔ́mi (libre)
ntNt/ⁿt/ntaba (chèvre)
nyNy/ɲ/nyama (animal)
nzNz/ⁿz/nzala (faim), nzembo (chant), nzoto (corps)
ooó ô ǒ/o/moto (être humain), sóngóló (monsieur), sékô (définitivement)
ɔƆɔ́ ɔ̂ ɔ̌/ɔ/sɔsɔ (punaise), lɛlɔ́ (aujourd’hui), sɔ̂lɔ (vraiment), mɔ̌kɔ́ (un)
pp/p/pɛnɛpɛnɛ (à côté)
rR/r/malaríya (malaria)
sS/s/kopésa (donner), kosanza (vomir)
tT/t/tatá (père), tika (laisser, abandonner)
tsTs/t͡s/etsutsela (accord)
uUú û ǔ/u/butú (nuit), kotúta (piler), tû (complètement), edumǔ (sabot)
vV/v/kovánda (siéger, habiter)
wW/w/wa (café)
yY/j/koyéba (savoir), koyémba (chanter)
zZ/z/kozala (être)

Écriture mandombe

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Le lingala est aussi transcrit avec lemandombe au lieu de l’écriture latine dans les communautéskimbanguistes.[réf. souhaitée]

Prononciation

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Voyelles

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AntérieurPostérieur
Ferméiu
Mi-ferméeo
Mi-ouvertɛɔ
Ouverta

Dans certains dialectes ou variations du lingala, les voyelles /ɛ/ et /ɔ/ sont sonorisées avec leurs formes fermées [e] et [o], le plus souvent sous l’influence des langues des locuteurs.

Consonnes

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BilabialLabio-
dental
AlvéolairePost-
alvéolaire
PalatalVélaire
Occlusifpbtdkɡ
Nasalmnɲ
Fricatiffvsz(ʃ)(ʒ)
Spirantlj

Dans certaines variétés du lingala :

Pré-nasalisation

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Le lingala contient plusieurs consonnes occlusives pré nasalisées :

Consonnesbdɡptk
Prénasalisationᵐbⁿdⁿɡᵐpⁿtⁿk

Lesconsonnes occlusives sourdespré-nasalisées sont souvent substituées par leurs équivalents non pré-nasalisés — excepté en lingala classique :

Lesconsonnes occlusives sonores pré-nasalisées, /ᵐb/, /ⁿd/, /ⁿɡ/, /ⁿz/ ne varient pas en général.

Coarticulation

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Les consonnescoarticulées /ɡ͡b/, /ⁿɡ͡b/ et /k͡p/ sont rares et proviennent peut-être d’emprunts ou de contacts avec les langues soudanaises. Celles-ci sont prononcées comme telles dans les dialectes des régions d’origine du lingala, mais sont souvent remplacées par /ɡʷ/, /ⁿɡʷ/ et /kʷ/ dans les autres régions. Par exemple le motengbunduka (train) est prononcé [eⁿɡ͡buⁿduka] à Makanza et [eⁿɡwuⁿduka] à Kinshasa. Cette transformation se retrouve aussi dans l’orthographe. La différence de prononciation est simplement la fermeture des lèvres : [ɡ͡b] est prononcé avec les lèvres initialement fermées tandis que [ɡʷ] les a initialement ouvertes.

Les consonnes /bʷ/, /mʷ/, /ᵐbʷ/, /ᵐfʷ/, /nʷ/, /ⁿdʷ/, /ⁿgʷ/, /ⁿkʷ/, /ⁿsʷ/, /ⁿtʷ/, /ⁿzʷ/, /pʷ/, /sʷ/, /zʷ/ sont des formes de consonnes prononcées avec les lèvres initialement arrondies.

Phonologie

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Harmonie vocalique

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En lingala classique, les mots suivent unsynharmonisme. Les voyelles semi-fermées /e/ et /o/ ne se trouvent pas dans des mots contenant les voyelles semi-ouvertes /ɛ/ et /ɔ/. Par exemple :ndɔbɔ (crochet de pêche) etndobo (attrape-souris) existent mais *ndɔbo et *ndobɔ n’existent pas. L’harmonie vocalique peut aussi s’appliquer aux préfixes morphologiques ; celle-ci n’est pas indiquée dans l’orthographe académique, le préfixe ne change pas d’orthographe.

Lorsqu’un préfixe nominal, et l’infinitif, sont attachés à un mot ils ne sont généralement pas soumis à cette règle, cependant l’harmonie vocalique est parfois appliquée aux préfixes de nom commun uniquement dans certains dialectes récents de lingala. Par exemplemokɔlɔ est prononcé [mɔkɔlɔ] dans ces dialectes, mais comme dans le lingala standard,komɔ́nɔ reste prononcé [komɔ́nɔ].

Les suffixes verbaux sont sujets à ce synharmonisme, le plus souvent entre le /a/ et /ɛ/. Par exemple, le suffixe -ákí, devient -ɛ́kí avec le verbekokɛndɛ et ɔ́kí avec le verbekomɔ́nɔ :

  • Bakɛndɛ́kí wápi ? — Où sont-ils partis ?
  • Bamɔ́nɔ́kí níni ? — Qu’ont-ils vus ?

La désinence de l’infinitif subit aussi cette harmonie vocalique, mais n’est pas toujours obligatoire. Par exemplekomɔ́nɔ etkomɔ́na, oukokɛndɛ etkokɛnda sont tous utilisés.

Prosodie

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Sonagramme de [motaⁿɡo ma basodá]. La ligne bleue représente fréquence du ton.

En plus de l’accent tonique, les tons haut et normal, le lingala possède des accents dynamiques, de durée et d’intensité, qui sont bien marqués et tombent sur la première syllabe du radical. Lorsqu’il y a plus de deux autres syllabes après cette syllabe initiale du radical, la syllabe pénultième, l’avant-dernière, reçoit un accent accessoire.

Par exemple :

  • sálá : [ˈsá.lá]
  • likambo : [liˈka.ᵐbo]
  • bakopalanganisa : [ba.koˈpa.la.ⁿɡaˌni.sa]

Évolution phonétique

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Le lingala étant une langue ayant largement évolué au cours du siècle dernier, elle présente beaucoup de variations. En plus de son exposition à de nombreuses autres langues bantoues ou européennes, la langue évolue encore beaucoup à l’heure actuelle.

Mutation vocalique

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Le lingala parlé àKinshasa présente une mutation vocalique de voyelles semi-ouvertes vers des voyelles semi-fermées, [ɔ] devient [o], et [ɛ] devient [e]. Un Kinois prononcembɔ́tɛ [ᵐbóte] au lieu d’une prononciation plus traditionnelle [ᵐbɔ́tɛ] ce qui signifie « bonjour » en lingala.

Grammaire

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La grammaire du lingala varie selon leregistre de langue utilisé. L’ordre grammatical est généralement le même entre les différents dialectes mais les accords varient selon le dialecte, ou le sociolecte.

Lelingala classique est la variation avec le plus de règles d’accords grammaticaux. Ces accords concernent la classe des noms et de leurs adjectifs ou des verbes dont ils sont les sujets, ou dont ils sont les objets en langage soutenu.

Classes

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Le système de noms communs lingala est basé sur un ensemble de classes nominales organisées en paires singulier-pluriel, ou marquant des noms invariables de noms collectifs ou de noms abstraits.

  • mo-/ba- (1-2)
  • mo-/mi- (3-4)
  • li-/ma- (5-6)
  • e-/bi- (7-8)
  • n-/n- ou m-/m- (9-10)
  • lo-/n- (11-10)
  • bo-/ma- (14-6)

La classe 6 ma- est utilisée pour beaucoup de liquide ou de matière qui n’ont pas de forme singulier : mái, « eau », mafúta, « huile », etc.

Le préfixe nominal s’attache au nom commun ; le préfixe pronominal s’attache à l’adjectif accordé avec celui-ci ; le préfixe verbal s’attache au verbe ; l’infixe pronominal s’accroche directement au radical du verbe

  • Molakisi molái yangó abíkí. ‒ Ce grand instructeur est guéri.
Molakisi molái yangó abíkí.
molakisimoláiyangóabíkí
CL1.instructeurCL1.grandquiCL1.guérir
Ce grand instructeur est guéri.

Le lingala classique possède un système complexe de préfixes. En général, dans le lingala courant, seuls les préfixes nominaux sont utilisés selon les règles. Les préfixes pronominaux sont simplifiés, ainsi que les préfixes verbaux de la3e personne simplifiés à « a- » et « ba- » pour les personnes ou animés et « e- » et « bi-» pour les inanimés.

La tendance actuelle est de simplifier le système de classes, beaucoup de formes de pluriel traditionnelles sont remplacées par l’usage du « ba- » de la classe 2. Par exemple, beaucoup de termes désignant des objets de la maison font partie de la classe 9 au singulier et 2 au pluriel, par exemple :lutu >balutu « cuillère »,mesa >bamesa « table »,sani >basani « assiette ».

Morphèmes des classes
classepréfixe
nominal
préfixe
pronominal
préfixe
verbal
(sujet)
infixe
verbal
(objet)
exempletraduction
1mo-o-a--mo-mokonzichef
1aØo-a--mo-diabuludiable
2ba-ba-ba--bá-bakonzi
badiabulu
chefs
diables
3mo-mo-mo--mo-mokílaqueue
4mi-mi-mi--mí-mikílaqueues
5li-li-li--li-lilobamot
6ma-ma-ma--má-malobamots
7e-e-e--e-elɔ́kɔchose
8bi-bi-bi--bí-bilɔ́kɔchoses
9n-/m-e-e--e-ntabachèvre
10n-/m-i-i--í-ntabachèvres
9aØe-e--e-sánzálune, mois
10aØi-i--í-sánzálunes, mois
11lo-lo-lo--lo-lolémulangue
14bo-bo-bo--bo-bosɔtɔsaleté
15ko-o-/e-e--kotálaregarder

Les infixes pronominaux ne sont quasiment pas utilisés en accord avec la classe en lingala parlé, mis à part dans certaines régions de la province de l’Équateur. Ils sont utilisés dans le lingala dit classique ou littéraire.

Les classes 9 et 10 ont un préfixe nasal, qui est en fait une pré-nasalisation de la consonne qui le suit, et donc peut être « m- » ou « n- », par exemplembata etntaba.

Les préfixes pronominaux e- pour le singulier et ba- ou i- pour le pluriel de non-animé sont couramment utilisés à la place de ceux indiqués dans ce tableau. Ceux présentés dans le tableau étant encore une fois limités au lingala classique ou littéraire.

L’infixe -mí-, pour indiquer le réflexif, est utilisé à la fois dans le lingala parlé et le lingala littéraire.

Le préfixe ko- est utilisé pour l’infinitif des verbes. Le lingala littéraire, possède un préfixe supplémentaire pour l’infinitif, no-, qui s’emploie comme complément circonstanciel de but. Par exemple :

  • Tokoya nosála mosála. —Nous viendrons travailler.
Tokoyakosálamosála.
1PL-FUT-venir-FUTINFBUT-sál-INFtravail
Nous viendronsfairele travail.

Préfixes et infixes

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Préfixes verbaux (sujet)

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personnepréfixe
verbal
(sujet)
exempletraduction
1 sg.na-nabɛ́tíje frappe
2 sg.o-ozwítu reçois
3 sg.
animé
a-alobíil parle
3 sg.
inanimé
e-(1)ezalíc’est
1 pl.to-tobɛ́tínous frappons
2 pl.bo-bozwívous prenez
3 pl.
animé
ba-balobíils parlent
3 pl.
inanimé
e-/i-(1)ezalí/izalíce sont
  1. Le préfixe verbal de la3e personne inanimée est accordé selon la classe du sujet en lingala littéraire. En lingala parlé, la classe de l’inanimé est quasi tout le temps ignorée par simplification.

Infixes verbaux présent plus que parfait

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Seul l’infixe réflexif « -mí- » est utilisé en lingala parlé. Il est utilisé indépendamment de la personne ou du nombre.

En lingala littéraire :

personneinfixe
verbal
(objet)
littéraireparlétraduction
1 sg.-m-/-n-(1)ambɛ́tíabɛ́tí ngáíelle me frappe
2 sg.-ko-akobɛ́tíabɛ́tí yɔ̌elle te frappe
3 sg.
animé
-mo-amobɛ́tíabɛ́tí yěelle le frappe
1 pl.-ló-abɛ́tíabɛ́tí bísóelle nous frappe
2 pl.-bó-abɛ́tíabɛ́tí bínóelle vous frappe
3 pl.
animé
-bá-abɛ́tíabɛ́tí bangóelle les frappe
3 sg./pl.
inanimé
(2)
  1. -m- ou -n- en accord avec la consonne qui suit, par exemple :mb ound ; et -nz- devant unesemi-voyelle par exemple :yamba (recevoir, accueillir),banzambí (ils m’ont reçu, ils m’ont accueilli)
  2. l’infixe est en accord avec la classe du mot, voir la table des classes.

En lingala parlé et littéraire :

personneinfixe
verbal
(réflexif)
exempletraduction
réflexif-mí-abɛ́tíil se frappe

Infixes sémantiques

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Il y a plusieurs infixes sémantiques en lingala. Ceux-ci permettent de modifier le sens des verbes, et parfois le mode ou le temps de conjugaison. Ceux-ci s’attachent directement à la suite de la racine du verbe, précédant ainsi ladésinence. Par exemple le verbekokanga, « saisir, lier, fermer », à la racine-kanga (-kang- et la désinence-a) et sa forme réversive estkokangola, « délier, ouvrir », à la racine kokangola (-kang-, le réversif-ol- et la désinence-a).

  • -am- : passif[25]
    • bóta « donner naissance » →bótama « naître, être né »
    • boma « tuer » →bomama « être tué »
  • -an- : réciproque, et parfois statif ou passif[25]
    • tála « regarder » →tálana « se regarder (mutuellement) »
    • yéba « connaître, savoir » →yébana « se connaître (mutuellement), être connu »
  • -el- : applicatif[25]
    • sómba « acheter » →sómbela « acheter pour »
  • -is- : causatif[26]
    • bima « sortir » →bimisa « faire sortir »
  • -ol- : réversif, contraire[25] ou expansif[27]
    • kanga « fermer » →kangola « ouvrir »
    • timba « tournoyer » →timbola « tourner, contourner »
  • -w- : statif des verbes formés avec -ol-[25]
    • kanga « fermer » →kangola « ouvrir » →kangwa « être ouvert, s’ouvrir »

Pour certains verbes, la combinaison -an- + -is- devient -iny-, par exempleyíka « ajouter, intensifier » →koyíkinya « multiplier ».

Conjugaison

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Les verbes lingala se conjuguent en ajoutant des préfixes et suffixes à la racine. Certains suffixes de temps modifient le ton des préfixes du verbe, ou les suffixes sémantiques rattachés à celui-ci. Dans les tableaux qui suivent, les préfixes na- (1 sg.) ou ba- (3 pl.), et le suffixe -ak- (habituel) portent parfois le ton haut à la suite de l’inflexion.

Le lingala utilise plusieurs modes : l’indicatif, l’impératif, lesubjonctif et l’infinitif.

En lingala classique, les suffixes sémantiques se rattachant au verbe, comme -ak- dans les tableaux, suivent uneharmonie vocalique avec la voyelle de la racine du verbe. Par exemple pour le verbe kokɛndɛ : ko + kɛnd + ak + a → ko + kɛnd + ɛk + ɛ = kokɛndɛkɛ, prononcé [kokɛⁿdɛkɛ]. En lingala parlé, la forme reste souvent [kokɛⁿdaka].

Mode indicatif

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tempsnuanceexemple
(régulier)
exemple
(irrégulier)
passéantérieurnalobánakɛndɛ́
historiquenalobákínakɛndɛ́kɛ́
récentnalobínakɛí
présentgénéralnalobakanakɛndɛkɛ
continuatifnazalí kolobanazalí kokɛndɛ
(1)nǎkolobanǎkokɛndɛ
(1)naza kolobanaza kokɛndɛ
(1)nazolobanazokɛndɛ
momentanénákolobanákɛndɛ
futurimmédiatnalobanakɛndɛ
éloignénakolobanakokɛndɛ

(1) : raccourcissement présent dans certaines variations du lingala parlé (lingala de Kinshasa ou de Brazzaville).

Avec l’infixe -ak- habituel
tempsnuanceexemple
(régulier)
exemple
(irrégulier)
passéantérieur habituelnalobákákokɛndɛ́kɛ́
présentgénéral habituelnakolobakanakokɛndɛkɛ
continuatif habituelnazalí kolobakanazalí kokɛndɛ
momentané habituelnákolobakanákokɛndɛkɛ
futuréloigné habituelnakolobakanakokɛndɛkɛ

Le passé antérieur habituel est souvent utilisé avec un verbe auxiliaire, par exemplenazaláká koloba au lieu denalobáká.

Mode impératif

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nuanceexemple
(régulier)
exemple
(irrégulier)
momentanésingulierlobákɛndɛ́
pluriellobáni
bóloba
kɛndɛ́ní
bókɛndɛ
habituelsingulierlobákákɛndɛ́kɛ́
plurielbólobakabókɛnɛkɛ

Au pluriel l’impératif est exprimé par le subjonctif, et parfois par l’impératif singulier momentané auquel est suffixée la particule -ni à ton bas.

Mode subjonctif

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nuanceexemple
(régulier)
exemple
(irrégulier)
postériorité immédiatenálobanákɛndɛ
postériorité habituellenálobakanákɛndɛkɛ

Mode infinitif

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nuanceexemple
(régulier)
exemple
(irrégulier)
ordinairekosálakokɛndɛ
habituelkosálakakokɛndɛkɛ
antérieurkosálákokɛndɛ́
antérieur habituelkosálákákokɛndɛ́kɛ́

Lexique

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Exemples

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Plus d’exemples :Liste Swadesh du lingala oumots lingalas dans le Wiktionnaire.
MotTraductionPrononciation standard
terremabelé/ma.be.lé/
ciellikoló/li.ko.ló/
eaumái/mái/
feumɔ́tɔ/mɔ́.tɔ/
homme (être humain)moto/mo.to/
hommemobáli/mo.bá.li/
femmemwǎsí/mʷǎ.sí/
mangerkolíya/ko.lí.ja/
boirekomɛlɛ (aussi komɛla)/ko.mɛ.lɛ/ (aussi /ko.mɛ.la/)
grand-nɛ́nɛ/mo.nɛ́.nɛ/, etc.
petit-kɛ́/mo.kɛ́/, etc.
nuitbutú/bu.tú/
jourmói/mói/

Le lingala a emprunté de nombreux mots auxkikongo,kikongo ya leta,swahili,français,anglais etportugais[28],[29].

Notes et références

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  1. a etbMeeuwis 2020,p. 15.
  2. [1].
  3. UCLA Language Profiles : Lingala.
  4. a etbMeeuwis 2020,p. 25-26.
  5. Meeuwis 2006,p. 113-115.
  6. William Frawley,International Encyclopedia of Linguistics: 4-Volume Set, Oxford University Press; 2003,p. 458.
  7. FionaMc Laughlin,The Languages of Urban Africa, A&C Black,(lire en ligne)
  8. Pierre Bwantsa-Kafungu,Esquisse grammaticale de lingala., Kinshasa, Université de Louvanium,,p. 6
  9. Vatomene Kukanda,L'emprunt Français En Lingála De Kinshasa : Quelques Aspects De Son Intégration Phonétique, Morphologique, Sémantique Et Lexicale., Tübingen, Tübinger Beiträge Zur Linguistik, 204. : G. Narr.,
  10. (en) Marker, J.H., « A Bable, a book and a brickbat »,Congo Mission News,vol. 67: 16-7,‎,p. 16-17
  11. Georges Bruel,La France Equatoriale Africaine: le pays, les habitants, la colonisation, les pouvoirs publics, Paris, Larose,,p. 135
  12. Gustaaf Hulstaert, « Lingala »,Aequatoria,vol. 2,no 2,‎,p. 33-43
  13. Gustaaf Hulstaert,Carte linguistique du Congo belge, brusssels, Institut Royal Colonial Belge - Koninklijk Belgisch Koloniaal Instituut.,,p. 45
  14. Walter H. Stapleton, « In quest of a new station »,Missionary Herald,no 1 May,‎,p. 226-227
  15. Isidore Ndaywel, è Nziem,L’histoire du Zaïre : De l’héritage ancien à l’âge contemporain., Louvain-la-Neuve., Duculot,,,p. 245
  16. Réné Van Everbroeck,Maloba ma lokótá lingala : Dictionnaire lingála-français, Kinshasa, Editions L'Epiphanie,,p. 108
  17. Kawata Ashem Tem,Lingála/Falansé. Bago-Dictionnaire, Paris, Karthala,,p. 149
  18. Réné Van Everbroeck,Maloba ma lokótá lingala : Dictionnaire lingála-français, Kinshasa, Editions L'Epiphanie,,,p. III
  19. Kawata Ashem Tem,Lingála/Falansé Bago-Dictionnaire,, Paris, Karthala,, 125, 149
  20. « dictionnaire lingala »
  21. Mpoke Mimpongo, « L’origine et de la signification du glossonyme lingala »,Lingbuzz,‎(lingbuzz/008154)
  22. Mpoke Mimpongo, « Musica franca: La rumba congolaise á la conquête du monde, Les dessous d'un phénomène unique »,La rumba congolaise: Envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité. l'Harmattan.,‎,p. 136
  23. OnassisMutombo, « « Langila », la nouvelle langue qui vient de naître à Kinshasa Kinshasa »,L’Avenir,‎(lire en ligne).
  24. En fait, un tel clavier a bien été conçu à partir de l’azerty :http://info-langues-congo.1sd.org/Claviers#Clavier_multilingue. Il fonctionne très bien sous Windows et Linux. Cependant, il ne semble pas exister de clavier matériel correspondant à cette disposition.
  25. abcd eteBwantsa-Kafungu 1972.
  26. Bwantsa-Kafungu 1970.
  27. de Boeck 1904.
  28. Meeuwis 2019,p. 3-32.
  29. (en) RaijaKramer,The Expression of Phasal Polarity in African Languages, Walter de Gruyter GmbH & Co KG,(lire en ligne)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Wikipédia en lingala.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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