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Limoges

45° 51′ 00″ nord, 1° 15′ 00″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLimoges (homonymie).

Wikipédia:Articles de qualité

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2012.

Limoges
Blason de Limoges
Blason
Image illustrative de l’article Limoges
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementHaute-Vienne
(préfecture)
ArrondissementLimoges
(chef-lieu)
IntercommunalitéLimoges Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Émile Roger Lombertie
2020-2026
Code postal87000, 87100, 87280
Code commune87085
Démographie
GentiléLimougeauds, Limougeaudes
Population
municipale
129 754 hab.(2022en évolution de −2,19 % par rapport à 2016)
Densité1 675 hab./km2
Population
agglomération
186 163 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 51′ 00″ nord, 1° 15′ 00″ est
AltitudeMin. 209 m
Max. 431 
m
Superficie77,45 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineLimoges
(ville-centre)
Aire d'attractionLimoges
(commune-centre)
Élections
DépartementalesBureau centralisateur de neufcantons
LégislativesPremière circonscription,deuxième circonscription,troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Limoges
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Limoges
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Limoges
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
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Limoges
Liens
Site weblimoges.fr
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Limoges est unecommune deNouvelle-Aquitaine,préfecture dudépartement de laHaute-Vienne, capitale de laprovince historique duLimousin, et chef-lieu de l'ancienne région administrative du même nom avant 2016.

Fondéeex nihilo vers l'an 10avant notre ère par l'Empire romain comme nouvelle capitale pour lesLémovices, sous le nom d'Augustoritum[Note 1], elle devient une des citésgallo-romaines les plus importantes à cette époque. Audéclin de l'Empire, auMoyen Âge, elle prend le nom du peuplegaulois qui a constitué sa région, le Limousin ; elle est une grande ville, fortement marquée par le rayonnement culturel de l’abbaye Saint-Martial, au sein duduché d'Aquitaine dont les ducs sont investis et couronnés dans cette ville. Dès leXIIe siècle, sesémaux sont exportés dans l'ensemble du monde chrétien. En 1768, la découverte d'un gisement dekaolin dans la région deSaint-Yrieix-la-Perche[1] permet le développement de l'industrie de laporcelaine de Limoges qui fera sa renommée mondiale. Celle qui reste attachée à sesostensions, fut pourtant parfois surnommée« la ville rouge » ou« la Rome du socialisme » du fait de sa tradition de vote àgauche et des événements ouvriers qu’elle connut duXIXe jusqu'au début duXXe siècle.

Depuis les années 1980, la ville est aussi associée à son club debasket-ball, leLimoges CSP, onze foischampion de France etchampion d'Europe en 1993. Il évolue en première division professionnelle et demeure toujours le club ayant l'un des plus importantspalmarès français et européens. Le Limoges CSP apporte à la ville une renommée internationale par ses parcours européens et l'ambiance souvent « chaude » de sa salle mythique dupalais des sports de Beaublanc.

Depuis quelques années, l'équipe limougeaude de handball, leLimoges Handball évolue enStarligue, plus haut niveau de compétition de ce sport, en France[2].

Du fait de sa politiquepatrimoniale, la ville possède le label « Ville d’art et d’histoire » depuis 2008.

Deuxième commune la plus peuplée de la régionNouvelle-Aquitaine aprèsBordeaux, troisième plus importante ville universitaire régionale aprèsPoitiers, Limoges est un centre administratif et de services intermédiaires doté de tous les équipements d'une métropole régionale.

En 2021, l’INSEE a abandonné la notion d’aire urbaine et l’a remplacée par celle d’aire d’attraction. Celle de Limoges rassemblait 322 810 habitants en 2021, ce qui en fait la troisième duGrand Sud aprèsToulouse etBordeaux.

Enfin, la capitale limousine est la30e commune la plus peuplée en France.

Ville detradition bouchère, siège d'un des leaders mondiaux des équipements électriques pour le bâtiment, elle est également bien positionnée dans l'industrie duluxe, avec des manufactures de chaussures, de vêtements ou d’accessoires de marques réputés dans le monde entier. Connue et reconnue en tant que« capitale desarts du feu » en raison de l’implantation toujours présente des grandes maisons deporcelaine, de ses ateliers d'art travaillant l’émail ou les vitraux mais aussi en raison du développement de sonpôle de compétitivité spécialisé dans lacéramique technique et industrielle. Cette spécificité lui a valu d'intégrer en 2017 leréseau des villes créatives UNESCO dans la catégorie thématique« Artisanat et Arts populaires »[3].

Posée sur les premiers contreforts ouest duMassif central, Limoges est traversée par laVienne, dont elle fut, à l’origine, le premier point de passage à gué. Entourée d'un espace rural préservé de toute culture ou élevage intensifs, la« ville qui entre en campagne » s'étend sur 78 km2.

Géographie

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Localisation

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Limoges est inscrite sur les premiers contreforts ouest du Massif central, par45° 49′ 55″ N, 1° 15′ 31″ E. Elle est située à 141,6 km à l'ouest deClermont-Ferrand[4] et à 179,1 kilomètres à l'est de l’océan Atlantique (Royan)[5]. Localisée à 346,3 km au sud deParis[6], elle est située à 88 km à l'est d'Angoulême[7], 130 km au sud-est dePoitiers, 180,5 km au nord-est deBordeaux[8] et à 248,4 km au nord deToulouse[9].

Situé enNouvelle-Aquitaine, dans le département de laHaute-Vienne, son territoire, qui s'étend sur 78 km2, fait de la commune de Limoges la3e plus vaste du département de la Haute-Vienne.

Limoges est limitrophe de treize communes, qui sont, dans l'ordre alphabétique :Bonnac-la-Côte,Chaptelat,Condat-sur-Vienne,Couzeix,Feytiat,Isle,Le Palais-sur-Vienne,Panazol,Rilhac-Rancon,Saint-Gence,Solignac,Verneuil-sur-Vienne etLe Vigen.

Carte
Les limites communales de Limoges et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deLimoges[10]
Couzeix,
Saint-Gence
Chaptelat,Bonnac-la-CôteRilhac-Rancon
Verneuil-sur-VienneLimogesLe Palais-sur-Vienne,
Panazol
Isle,
Condat-sur-Vienne
Solignac,
Le Vigen
Feytiat

Géologie et relief

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quatre photographies topographiques de Limoges
Topographie de Limoges.

Le territoire géographique de Limoges est situé sur la branche sud de lachaîne hercynienne constituant les contreforts ouest du Massif Central. Cet orogène[Note 2] de 8 000 km de long et 1 000 de large, né de la formation de la Pangée par collision duGondwana et duLaurussia-Baltica, est à l'origine duMassif central[11].

Sous l'èrePaléozoïque (éonPhanérozoïque), de la fin duSilurien au début duPermien, l'évolution géologique liée à l'orogenèse hercynienne a donné au sous-sol de Limoges une structure en nappes de charriage empilées associée à plusieurs générations degranitoïdes. Il en résulte un socle support de roches métamorphiques granitiques duPrécambrien fait degneiss et degranite d'anatexie et constituant une unité ophiolitique formée depéridotitesserpentinisées associées à desmétagabbros[12].

L'agglomération s'étend sur une superficie[13] de 78 km2. Une tradition née auXIXe siècle la dit construite, à l'instar de Rome ou Paris, sur sept collines. Son altitude est, en moyenne, de 306 mètres et varie de 230 mètres sur les rives de la Vienne à plus de 430 mètres, au lieu-dit Magenta, au nord-ouest de la commune[14]. Elle est de 269 au niveau de l'Hôtel de Ville (Place Léon Bétoulle).

Localement, la sismicité est faible. Limoges n'est l'épicentre d'aucun tremblement de terre depuis 1661. Le dernierséisme ressenti dans la commune, d'une intensité deIV sur l'échelle de Mercalli, a eu lieu le 21 avril 1983[15].

Hydrographie

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photo de la rivière Vienne à Limoges
La Vienne à Limoges.
Article détaillé :Vienne (rivière française).

Limoges est la plus grande ville traversée par laVienne, dans lebassin versant de la Loire, le bassin hydrographique Loire-Bretagne et la région hydrographique Loire[16]. Construite pour l'essentiel sur la rive droite de la rivière, elle marque la limite entre son bassin supérieur et son cours moyen. La Vienne n'est pas ouverte à la navigation ni au transport fluvial à cause d'une profondeur trop faible, et ne relève donc pas duréseau des voies navigables de France[17].

Plusieurs autres cours d'eau de moindre importance irriguent le territoire communal.

L'Aurence[18] est un affluent de la Vienne en rive droite, qui donne son nom au quartier extérieur du « Val de l'Aurence » et à uneZUP homonyme. Elle prend sa source au nord de la commune dans les monts d'Ambazac[19], et arrose l'ouest de la commune.

L'Auzette[20] prend sa source au lieu-dit Le Puy de Breix, àSaint-Just-le-Martel, puis traversePanazol etFeytiat, avant de se jeter dans la Vienne en rive gauche à Limoges[21].

La commune est également traversée par d'autres petits affluents de la Vienne, comme laMazelle (rive droite), laValoine et leRigouroux (rive gauche). L'ouest de Limoges est en outre arrosé par les ruisseaux qui alimentent l'Aurence sur sa rive droite (l'Aurençous, le Champy, le ruisseau de Chamberet…).

À l'Aiguille, laBriance, roulant plus de 8 m3/s, porte le débit moyen de la Vienne à 56 m3/s. Celle-ci reçoit encore les eaux de l'Aurence et de l'Auzette, portant son débit à 61 m3/s.

En l'absence de grandesnappes phréatiques[22], à l'image du Limousin et de ses sources, Limoges est alimentée en eau potable par des retenues de surface et non des réserves souterraines, ce qui exclut la pollution par leradon[23]. Cette position officielle est remise en cause par denombreuses[évasif] associations et journalistes[24].

Le réseau R RESOUPLIM[25] assure le suivi quantitatif du réseau d’eaux souterraines de la région de Limoges.

Climat

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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[26]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[27].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[26]

Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par ladirection générale de l'Énergie et du Climat[30] complétée par des études régionales[31] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée dans la commune et mise en service en 1973 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[32]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

La température moyenne annuelle évolue de11,2 °C pour la période 1971-2000[33] à11,4 °C pour 1981-2010[34], puis à11,8 °C pour 1991-2020[35].

Statistiques 1981-2010 et records LIMOGES-BELLEGARDE (87) -alt : 402 m45° 51′ 36″ N, 1° 10′ 30″ E
Records établis sur la période du 01-01-1973 au 28-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,51,73,95,99,512,614,614,511,794,52,27,7
Température moyenne (°C)4,257,71013,81719,319,11612,57,44,911,4
Température maximale moyenne (°C)6,98,311,514,11821,423,923,820,416,110,47,615,2
Record de froid (°C)
date du record
−19,2
16.01.85
−15
10.02.86
−9,6
01.03.05
−4,7
12.04.78
−0,6
03.05.79
4
02.06.75
7,2
12.07.00
5,4
30.08.86
0
13.09.12
−2,6
25.10.03
−7,2
22.11.88
−10,6
03.12.73
−19,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
28.01.24
23,1
27.02.19
24,7
19.03.05
27,8
30.04.05
29,8
27.05.05
36,3
18.06.22
38,2
18.07.22
37,2
05.08.03
34,5
04.09.23
30
01.10.23
22,9
02.11.81
18,3
29.12.83
38,2
2022
Ensoleillement (h)86104156,8167,7204,9227,4238,2231191,5133,381,477,61 899,8
Précipitations (mm)91,979,878,790,895,777,565,67574,193,4101,399,71 023,5
Source :« Fiche 87085006 »[PDF], surdonneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base


La station météorologique est située sur le site de l'aéroport de Limoges Bellegarde, à une altitude de 400 
m. Généralement, la température de la ville, 100 à 150 mètres plus bas, est supérieure d’environ 2° à celle de la station.

Ceci explique que la température maximale enregistrée par Météo France dans la ville, lors de la vague de chaleur du lundi 18 juillet 2022, ait été de 40.1°. Cependant, la température record de 41.3° y avait été atteinte à deux reprises, en 2003 et en 2019.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Limoges est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36].Elle appartient à l'unité urbaine de Limoges[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle estville-centre[Note 7],[37],[38]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est la commune-centre[Note 8],[38]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), prairies (11,3 %), forêts (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales[Note 9] (1,3 %),terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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plan de la commune de Limoges
Plan de la commune de Limoges.
photographie du quartier des ponts à Limoges
Lequartier des Ponts.
photographie de la fontaine du square des Émailleurs à Limoges
Quartier et square des Émailleurs.
Article détaillé :quartiers de Limoges.

Le territoire communal, dont525 hectares constituent unsite patrimonial remarquable issu d'unezone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP)[42], a la forme d'un vaste Y. Cette forme peut être divisée en quatre parties.

La première, qui correspondrait à la branche inférieure du Y, s'étend sur la rive gauche de la Vienne. Elle est constituée de trois lignes de crête (hauteurs dePanazol, hauteurs de Saint-Lazare, hauteurs deCondat àFeytiat), séparées par deux cours d'eau presque parallèles : l'Auzette et laValoine. Ce secteur, dont les limites se fondent dans les développements urbains de Panazol et Condat-sur-Vienne, comprend de nombreuses zones résidentielles qui entourent les zones industrielles de Magré et Romanet.

La partie centrale s'étend sur la ligne de crête qui sépare la Vienne et l'Aurence. Sur son versant sud-est s'est implantéeAugustoritum, puis les deux agglomérations à l'origine de la ville actuelle : la Cité et le Château. Le développement industriel desXIXe et XXe siècles a entraîné une urbanisation rapide et parfois anarchique de ce secteur, caractérisé par la présence du centre historique, entouré d'un ensemble résidentiel, souvent de type pavillonnaire, mais accueillant également quelques cités ouvrières et, de façon disséminée, des entreprises. Lazone à urbaniser en priorité (ZUP) de l'Aurence, avec ses tours et ses barres édifiées dans les années 1960, borne, le long de l'Aurence, ce secteur dont lebois de la Bastide forme la limite. L'agglomération se prolonge versIsle, mais n'est pas en connexion urbaine avecLe Palais-sur-Vienne.

La branche occidentale supérieure du Y s'étend, de part et d'autre de l'aéroport de Limoges-Bellegarde, de l'Aurence aux Coussades. Ce secteur, appeléLandouge du nom de son village principal, traversé dans sa longueur par la route de Limoges àAngoulême, a conservé sa personnalité rurale. Il s'urbanise cependant et leslotissements marquent de plus en plus ses paysages vallonnés.

La branche orientale supérieure s'étend, de part et d'autre de l'autoroute A20, des bois de la Bastide aux limites deBonnac-la-Côte. La vallée supérieure de l’Aurence sépare deux vastes plateaux : au nord, l'ancienne commune deBeaune-les-Mines, fusionnée avec Limoges en 1962[43], rurale mais s'urbanisant rapidement ; au sud, une zone hétérogène comprenant, d'ouest en est, la zone industrielle Nord entourée de quelques lotissements (Le Mas-Gigou, Le Mauzelet, etc.), la zone d'aménagement concerté deBeaubreuil, notamment les collèges ou le pôle jeunesse Sanfourche inauguré en 2018 en présence d’Émile Roger Lombertie[44] puis ses zones pavillonnaires, latechnopole ESTER et ses entreprises de pointe[45].

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) partitionne Limoges en cinquante-et-un quartiers[46], d'environ 2 000 habitants chacun. Identifiés sous le terme générique d'îlots regroupés pour l'information statistique, ces quartiers à destination statistique sont classés en cinq classes. La première, qui totalise 36 170 habitants, comprend quinze quartiers, essentiellement du centre-ville :C.H.U,Carnot-Marceau,Hôtel de ville, La Borie, laCathédrale, laVisitation, le Champ de Foire, le Mas-Loubier, le Roussillon, les Charentes, lesÉmailleurs, les Galeries, les Halles, Sainte-Claire et Valadon. La deuxième classe regroupe une population hétérogène et relativement âgée de 29 630 habitants en douze quartiers proches du centre qu'ils entourent :Beaublanc, Étoile de Fontaury, Fustel de Coulanges, le Colombier, le Grand Treuil, le Gros Tilleul, le Mas Bouyol,les Ponts,Louyat, Montplaisir, Ruchaud-Curie et Thuillat. La troisième classe regroupe les quartiers résidentiels de Limoges. Elle ne comprend que 16 960 habitants, répartis dans huit quartiers :Beaune-les-Mines, Bellegarde, Gérard Philippe,Landouge, le Château d’Eau, les Homérides, Magré et la Zone Industrielle Nord. Peuplée par plus de 30 300 habitants, la quatrième classe, comme la seconde, regroupe douze quartiers proches du centre : Jules Ferry, la Brégère, lagare,le Puy-las-Rodas, les Portes Ferrées,le Sablard,les Coutures, le Puy Imbert, Montjovis, Renoir, Révolution et la ZUP de Corgnac. La cinquième et dernière classe, comprend les troisquartiers prioritaires que sontBeaubreuil,la Bastide, et leVal de l’Aurence, ainsi que le quartier du Vigenal[46],[47].

Laplace de la Motte.

Ces quartiers à finalité statistique ne correspondent pas toujours avec la notion de quartiers « vécus » dont les plus emblématiques restent lequartier du Château et lequartier de La Cité, qui constituent à eux deux le centre-ville historique.

Au nord du centre-ville se trouve une zone hétéroclite, délimitée par les boulevards extérieurs. Elle comprend des quartiers ouvriers, composés majoritairement de petites maisons individuelles aux façades caractéristiques des années 1930, dites « pavillonsLoucheur »[48] (Montplaisir, les Ruchoux, le Grand Treuil et la Brégère). Elle inclut également, dans sa partie sud-ouest, lequartier des Émailleurs[49]. Doté de maisons bourgeoises, d'hôtels particuliers et d'un square, ce quartier résidentiel est bordé, à l'est, par le quartier de la Mairie, qui regroupe de divers bâtiments administratifs dont, outre la mairie, la faculté de Droit, laBFM, et une cité administrative.

Au-delà des boulevards extérieurs, ainsi que sur la rive gauche, s'étalent lotissements pavillonnaires récents, barres et tours séparés par de vastes espaces verts (Val de l'Aurence, la Bastide). Ces quartiers extérieurs abritent plusieurs grands bâtiments, dont leCHU, et l'hôpital du Cluzeau. Le quartier deBeaubreuil, véritable ville en dehors de la ville, rassemble pavillons etHLM autour de structures administratives, culturelles et sportives (centre culturel Jean-Moulin, bibliothèque de Beaubreuil, palais des sports de Beaublanc) et de centres commerciaux.

Voies de communication et transports

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Article détaillé :Transports à Limoges.

Voies routières

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plan des dessertes routières de Limoges
Desserte routière de Limoges.

Limoges est traversée sur une longueur de 13,5 km par un axe autoroutier européen nord/sud, l’autorouteA20, l’Occitane, qui la relie vers le sud à Toulouse (289 km)via Brive-la-Gaillarde (92 km), Cahors (185 km) et Montauban (235 km), et vers le nord à Paris (394 km)via Châteauroux (123 km), Vierzon (182 km) et Orléans (270 km). Limoges se trouve également à 87 kilomètres de Tulle, préfecture de la Corrèze.

En empruntant l'A20 vers le nord, près deLa Souterraine, Limoges est reliée à laroute Centre-Europe Atlantique (RCEA) grâce à laRN 145. Cet axe, dans ses extrémités nord, relie la Suisse, Montluçon (152 km), Guéret (90 km par la RCEA et 81 par la D941), Poitiers et le grand Ouest[50].

LaRN 141 aménagée en voie rapide permet de relier à Limoges à la côte atlantique, à Bordeaux et au Sud Ouest.

70 km au sud, Limoges est également reliée à la transversale autoroutière Bordeaux-Lyon-Genève. Cette connexion se fait au nord de Brive-la-Gaillarde, aux intersections de l'A20 et de l’A89 (Lyon - Bordeaux)[51].

Limoges est aussi le point de rencontre d’autres routes d’importance, les nationales : lesRN 147, RN 21 etRN 141. LaRN 147 relie Limoges à Poitiers (122 kilomètres), Saumur (212 km) et Angers (258 km). LaRN 21 relie Limoges à Périgueux (100 km), Bergerac (148 km), Agen (235 km), Auch (313 km), Tarbes (384 km) et Lourdes (408 km). Quant à laRN 141, elle relie Limoges à Angoulême (103 km) par l’ouest, mais également à Clermont-Ferrand (174 km) par l’est de l'agglomération[52].

Plusieurs voies pénétrantes prolongent les routes menant à Limoges jusqu'au cœur de la ville. C’est le cas de la rue François-Perrin pour la route de Périgueux, de la rue Armand-Dutreix pour la route d'Angoulême, et de la rue François-Chénieux pour la route de Paris.

Leboulevard périphérique, commencé dans les années 1970, est achevé en 2005 avec la réalisation de la liaison sud, entre le Clos-Moreau et l'autoroute A20. Cette liaison sud a nécessité la construction d’un nouveau pont sur la Vienne, le pont du Clos-Moreau[53], baptisé PontGeorges-Guingouin en 2015.

Malgré la topographie difficile de la ville, bâtie sur sept collines[54], Limoges s'est engagée en 2003 dans un plan de développement des itinéraires réservés aux deux-roues non motorisés. Les voies, bandes etpistes cyclables aménagées sur le territoire communal représentent un total d'environ trente kilomètres[55].

Transports aériens

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Article détaillé :aéroport de Limoges-Bellegarde.

L’aéroport de Limoges-Bellegarde[Note 10] présente la particularité d'être situé sur le territoire communal même, à quinze minutes de voiture du centre-ville et des zones d'activités économiques. Géré par lachambre de commerce et d'industrie de Limoges et de la Haute-Vienne, il est utilisé par sixcompagnies : les compagnies françaises internationale,Air France et régionales,Airlinair et Chalair, ainsi que lescompagnies à bas prixirlandaiseRyanair,Flybe[56], et depuis peu British Airways et Volotea. Le trafic, en hausse jusqu'en 2007 (391 220 passagers), a baissé de plus de 25 % depuis (292 607 passagers en 2015), mais il repart à la hausse.

Limoges-Bellegarde propose des vols réguliers directs vers trois destinations françaises,Lyon-Saint-Exupéry,Ajaccio,Paris-Orly, sept destinations britanniques :Londres,Southampton,Nottingham,Bristol, aéroport de Leeds - Bradford,Newcastle etLiverpool ainsi que la ville marocaine de Marrakech.Toutes les autres destinations sont accessibles par correspondancevia Londres, Lyon ou Paris[57]. D’autres liaisons permanentes directes sont à l’étude.

En période estivale, à ces vols réguliers s'ajoutent des dessertes supplémentaires versAjaccio, mais aussi, selon les années et les périodes, vers diverses destinations touristiques (Italie, Madère, Canaries, Espagne, Irlande, Crète, Grèce, etc.)[58].

Transports ferroviaires

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Articles détaillés :Gare de Limoges-Bénédictins etTER Nouvelle-Aquitaine.
carte du réseau TER Limoges
Le réseau du TER Limousin.

Limoges dispose de deux gares de laSociété nationale des chemins de fer français (SNCF), toutes deux bâties auXIXe siècle, lagare de Limoges-Bénédictins, la plus fréquentée, sur la ligne de Paris, et lagare de Limoges-Montjovis pour le trafic des voyageurs.

Par le rail, il faut environ1 h 30 pour atteindrePoitiers,2 h 30 pourBordeaux,3 h 20 pour rejoindreParis.3 h 30 sont nécessaires pour rallierToulouse, près de4 h pourClermont-Ferrand.

La desserte par laligne de Lyon à Bordeaux, dont l'activité était limitée à un seul aller-retour quotidien, a été arrêtée en 2015[59].

La gare de Limoges-Bénédictins, gare principale du réseau ferré dutransport express régional (TER) Limousin, lancé en 1986 et actif jusqu'en 2016, est desservie par neuf lignes duTER Nouvelle-Aquitaine, auxquelles s'ajoutent deux lignes routières exploitées sous la responsabilité directe du Conseil régional par délégation de service public. Cette gare a la particularité de se situer au-dessus des quais, c'est -à-dire que les trains passent et s'arrêtent en partie sous l'édifice.

Un projet deligne à grande vitesse (LGV), inscrit dans laloi GrenelleI du 3 août 2009, entretient l'idée d'uneLGV entre Poitiers et Limoges affectée au trafic de voyageurs. La ville de Limoges a programmé 100 000 € dans le cadre du plan pluriannuel d'investissement 2009, pour les réflexions sur l'intégration dutrain à grande vitesse (TGV) en zone urbaine, et 125 000 € de participation aux études globales sur la future ligne, l’opération étant estimée à 1,6 milliard d’euros au total, aux conditions économiques de 2009[60],[61]. Toutefois, des arguments contestataires à ce projet existent[62].

Le projet, avec d'autres développements d'infrastructures ferroviaires, est abandonné en juillet 2017[63]. Cet abandon entraîne celui de laTransline, que ses partisans imaginaient relancer les liaisons est-ouest.

La gare des Charentes[64],Limoges-Montjovis, dessert, depuis le[65], laligne Angoulême - Limoges. Son trafic est faible, et depuis la réalisation de la jonction entre Limoges-Montjovis et Limoges-Bénédictins en1895, les voyageurs préfèrent emprunter la seconde.

Transports en commun

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Articles détaillés :Société de transports en commun de Limoges Métropole,Centre intermodal d'échanges de Limoges etRéseau interurbain de la Haute-Vienne.
photo d’un trolleybus à Limoges
Trolleybus surla ligne 4 à Limoges.

Si letramway de Limoges a été supprimé en 1951, la ville possède toujours son réseau detrolleybus. Limoges qui est, avecLyon etSaint-Étienne, l'une des trois dernières villes de France à disposer de ce type d'équipement[66].

Les lignes urbaines régulières, dont cinq par trolleybus, sont exploitées par laSociété de transports en commun de Limoges Métropole (STCL). Elles desservent, outre Limoges, Condat-sur-Vienne, Feytiat, Isle, Le Palais-sur-Vienne, Panazol, Boisseuil, Rilhac-Rancon, Saint-Just-le-Martel et Verneuil-sur-Vienne[67].

Le réseau de transports publics interurbain, « Moohv 87 (Haute-Vienne en Car) », est géré par leconseil régional de Nouvelle-Aquitaine (RRTHV) Son centre névralgique, lecentre intermodal d'échanges de Limoges (CIEL) est situé à proximité immédiate de la gare de Limoges-Bénédictins. Sur les trente-cinq lignes du réseau « Moohv 87 », vingt-six convergent à Limoges. Ces lignes sillonnent pratiquement tout le département et sont exploitées sous la forme de la délégation de service public par différentes sociétés, qui partagent, dans le cadre de cette délégation, la même identité visuelle et la même tarification. Cette dernière étant forfaitaire et indépendante de la distance parcourue. Les horaires sont conçus pour que les habitants des communes périurbaines ou rurales puissent passer la journée en ville. Le service est fortement restreint pendant les vacances scolaires, et beaucoup de lignes ne fonctionnent pas pendant les vacances d'été[68].

Déplacements à pied

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photographie d'une coquille Saint-Jacques en cuivre insérée dans les pavés d'une rue de Limoges et marquant le passage de la Via Lemovicensis menant à Saint-Jacques de Compostelle
Symbole de laVia Lemovicensis sur le pavement de Limoges.

Limoges offre de multiples promenades piétonnes en centre-ville, malgré un nombre relativement faible de voies uniquement piétonnes.

La ville est traversée par lesentier de grande randonnée 4 (GR 4). Suivant un des tracés de l’antiquechemin de Compostelle, ce GR se détourne après lacollégiale deSaint-Léonard-de-Noblat pour rejoindre Limoges et la crypte de l’abbaye Saint-Martial et rejoindre ensuiteAixe-sur-Vienne[69]. Le tracé actuel devia Lemovicensis contourne Limoges parFeytiat avant de se diriger vers l'abbaye de Solignac, fondée par l’orfèvre limousin,saint Éloi[70].

Logement

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photo de la cité des coutures, immeubles d'habitation de Limoges
Lacité ouvrière des Coutures.

Pour une population qui s’élève, au, à 140 138 habitants, Limoges compte 73 428 logements servant de résidence principale. En outre, sont recensés 4 667 logements vacants, et 1 274 logements servant de résidences secondaires ou occasionnelles. Sur la totalité du parc des logements, 22 064 sont des maisons individuelles, et 56 716 sont des appartements. Le nombre moyen de pièces par logement est de 3,4 environ, que ce soit pour les appartements ou les maisons, ce qui correspond à 1,8 pièce par occupant[71].

29 269 résidences principales (soit 39,9 %) sont occupés par leurs propriétaires. Les logements mis en location, au nombre de 42 021, représentent 57,6 % des résidences principales. Les 1 829 logements restants (soit 2,5 %) sont mis à disposition gratuitement[71].

En 2004, sur un parc de 71 980 résidences principales, 17 841 unités (soit 24,8 %) sont recensées comme construites antérieurement à 1949[71]. L'un des premiers immeubles du logement social construit à Limoges est réalisé en 1910, rue Monthyon, par la société coopérative l'Étoile. Il offre déjà à ses occupants l'eau courante et les WC dans chaque appartement. Les immeubles Puy Lannaud et Les Marronniers sont réalisés au même moment[72].

La municipalité de Limoges s'engage dans le mouvement du logement social en 1920. Prenant le relais des initiatives coopératives ou patronales duXIXe siècle, elle crée son propreoffice d'habitations à bon marché[73].

La première réalisation de l'office HLM de Limoges fut lacité ouvrière de Beaublanc. Bâtie en 1924 parRoger Gonthier dans l'esprit descités-jardins sur le modèle de réalisations britanniques, elle se compose de 202 logements allant du deux au quatre pièces, dans des petits bâtiments en pierre de deux niveaux, avec jardin individuel pour chaque famille et des équipements collectifs (lavoirs, douches).

La citéAlbert-Thomas, réalisée peu après, reprend la conception encité-jardin. Elle comprend vingt-huit immeubles de deux étages, équipés de l'eau courante, de sanitaires privatifs, de l'électricité et du gaz[74].

Lacité des Coutures, bâtie à l'intention des cheminots à proximité de la gare des Bénédictins est, comme cette dernière, réalisation de l'architecteRoger Gonthier. Elle partage son concept avec la cité Victor-Thuillat, avec des groupes d'immeubles agencés autour de cours fermées. Les cités HLM plus récentes (Rodolphe-Maon ou La Bastide) adoptent le profil en barres d'immeubles ou en tour.

La barre S, immeuble en forme de S, dans le quartier du Val de l'Aurence bâti dans les années 1960, est démolie en. Elle contenait plus de 300 logements[75].

Avec 15 665 logements, lelogement social loge 34 182 Limougeauds. Ces logements représentent 21,3 % des habitations principales de la ville[71].

Projets d'aménagement

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À l'instar des années 1990 qui ont vu, par exemple, la construction d'Ester Technopole, les années 2000 sont riches de projets. Le réaménagement duquartier de la Cité, malgré une esthétique toute minérale diversement appréciée[76], la construction d'un nouveau pont sur la Vienne, lepont Georges-Guingouin, la réalisation d'une voie de liaison au sud de Limoges ou l'inauguration d'unZénith, sont autant de projets dont la réalisation est l'expression de la dynamique urbanistique de la dernière décennie.

2011 a vu aboutir la transformation du musée de l'Évêché enMusée des Beaux-Arts - Palais de l'Évêché[77], et le déplacement dumusée de la Résistance et de la Déportation dans l'ancien couvent desSœurs de la Providence[78].

En matière d'équipement de loisirs, 2015, voit l’inauguration de la nouvellepiscine olympique, porté parLimoges Métropole,Aquapolis qui se compose de quatre bassins :

En 2024, deux projets sont en route, une nouvelle patinoire olympique et également le grand projet de rénovation du Palais des sports de Beaublanc. Les ouvertures sont prévues vers 2027/28[source secondaire souhaitée].

photo du pont du Clos-Moreau sur la Vienne à Limoges
Le pont Georges-Guingouin érigé sur la Vienne dans le cadre du projet de contournement de l’agglomération.

En matière de réseau routier, le projet en cours reste le contournement de Limoges. Après la voie de liaison sud, qui a nécessité la construction d'un nouveau pont sur la Vienne, le pont Georges-Guingouin, le projet se concentre désormais sur le chantier de mise à 2 × 2 voies ducontournement Nord de Limoges. Ce projet et ses divers aménagements (créations, suppression, modification de diffuseurs, création d’un passage inférieur, etc.) ont pour objectif de relier l’A20 à la RN 147 puis à la RN 141 (route Centre-Europe Atlantique), mais également de desservir les quartiers d’habitations et les pôles économiques existants, ou à venir dont une future zone d’activités au Breuil[80].

Un autre projet est celui très contesté de réfection et d’agrandissement du stade d’honneur duparc des sports de Beaublanc[source secondaire souhaitée]. Achevé en 1947, ce stade, aujourd’hui limité à 9 900 places, voit, avec ce projet, sa capacité passer à 14 000 places dans un premier temps, capacité pouvant être portées à 20 000 places dans une seconde tranche de travaux. Il est prévu pour accueillir des matches de football et de rugby, mais aussi des activités socioculturelles de type concert, sa capacité pouvant alors, dans cette dernière configuration, être portée à 28 000 places. Le style architectural de l'enveloppe extérieure choisie est celui d’une forme de coque à facettes triangulaires, construite en panneaux de béton blanc auquel est ajoutée une proportion de kaolin. Le stade aura ainsi un aspect blanc brillant et pourra être qualifié de façon imagée de « stade de Porcelaine »[81]. Mais la réalisation de cet équipement a donné lieu à des malfaçons dans le ferraillage du béton, compromettant l'avancement du chantier[réf. souhaitée].

Enfin, la construction d’un nouveaupalais de justice en centre-ville, à proximité du palais duXIXe siècle en 2010 a permis de relocaliser en un seul lieu tous les tribunaux de la ville. Cette construction a permis, à l’occasion de son diagnostic préventif archéologique, la découverte de vestiges de l'époque gallo-romaine, dont des vases funéraires datant duIer ou du IIe siècle[82]. Le nouveau bâtiment réunit, depuis son inauguration en février 2017, les magistrats, le personnel et les services du tribunal de grande instance, du tribunal d’instance, du tribunal de commerce, et du conseil de prud’hommes[83]. L'ancien bâtiment historique abrite toujours la cour d'appel et les sessions d'assises[réf. souhaitée].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Limoges est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque deradon[84]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[85].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laVienne, laMazelle, l'Auzette, laValoine et l'Aurence. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994, 1999 et 2007[86],[84]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais desplans de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne du Palais à Beynac », approuvé le, « Aurence », approuvé le, pour lescrues de l'Aurence, et « Auzette » et « Valoine », approuvés le, pour lescrues de l'Auzette et de la Valoine[87].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Limoges.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements de terrains miniers[88]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[89]. 16,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[90].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2007[84].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval desbarrages deLavaud-Gelade, dans laCreuse, de Saint-Marc et deVassivière, des ouvrages de classe A[Note 12]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[92].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Limoges est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[93].

Toponymie

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Le nom de Limoges résulte de l'évolution phonétique deLemovicas, forme issue du nom de laCivitas Lemovicum, la cité des Lémovices. Ce nom est préféré dès leIVe siècle[94] à la dénomination gallo-romaine d'Augustoritum « le gué d'Auguste », en usage à la fin duIer siècle avant notre ère. Cette substitution du nom ethnique au toponyme d'origine s'est produite dans de nombreux autres cas en Gaule.Lemovicas est directement issu du nom desLémovices, peuple gaulois vivant sur le territoire limousin durant l’Antiquité[95].

Lemovicas etLemovicum seraient construits sur la base delemo, l’orme, etvices, qui vainquent[96].Lemovicis> Limoges pourrait donc se traduire par « ceux qui vainquent avec l'orme » ou encore « ceux-qui-combattent-avec-l’arc » (fait en bois d’orme)[97]. Le nom de la ville ferait ainsi référence à l'essence forestière que les Gaulois occupant le site auraient utilisée pour confectionner leurs armes[réf. souhaitée].

En occitan, la ville se nommeLimòtges[98]. Cependant, ailleurs qu'en Limousin, on a la tendance à appeler la ville plutôtLemòtges[réf. souhaitée].

La toponymie limougeaude est fortement marquée par l'occitan : beaucoup de noms de quartiers ou de rues, non-francisés, sont d'expressionlimousine. C'est le cas de la rue duRajat (participe passé du verberajar, jaillir), du quartier dePuy-las-Rodas, de la place de laBareyrette (las bareretas délimitaient les enclos de parcage des bêtes). Certains noms ont été, lors de leur francisation, l'objet d'une adaptationpurement phonétique dont le résultat peut être étonnant. Ainsi, la rue Cruche d’or vient decruchador[krytsaˈdur], mot désignant un type ancien de balance[réf. souhaitée].

Histoire

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Articles détaillés :Augustoritum,Histoire de Limoges etVie militaire à Limoges.

Antiquité

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Tirant son nom desLémovices, dont la capitale fut probablement située au lieu-ditVillejoubert (commune deSaint-Denis-des-Murs), ou au bourg deSaint-Gence, Limoges revendique plus de 2 000 ans d'histoire[99], est fondée par les Romains vers l'an 10 avant notre ère, sousAuguste, dans le cadre de la réorganisation des cités et provinces gauloises de l'Empire romain[100].

La nouvelle capitale des Lémovices,Augustoritum (le gué d’Auguste), est ainsi créée de toutes pièces, peut-être sur la place d’un petit sitegaulois, au premier endroit où il est possible de passer la Vienne à gué. La cité est placée au carrefour de laVia Agrippa, qui relieLugdunum (Lyon) àMediolanum Santonum (Saintes), et de la voie reliantAvaricum (Bourges) àTolosa (Toulouse).Augustoritum dispose d’arènes plus vastes que celles d’Arelate (Arles) ou deNemausus (Nîmes), et de thermes parmi les plus somptueux de laGaule.

Elle est construite suivant un réseau de rues parallèles orientées Sud-Est/Nord-Ouest, venant croiser en angle droit un autre réseau de rues parallèles orientées Nord-Est /Sud-Ouest. Ce quadrillage presque parfait suit le schéma d'urbanisme habituellement en usage chez les Romains[101].

À part la villa Brachaud et quelques autres, peu de vestiges gallo-romains sont visibles, la plupart sont détruits ou enfouis. Ainsi, l'amphithéâtre (fin duIer siècle) est enfoui sous lejardin d'Orsay. Le théâtre est situé en bord de Vienne, sous le quai Saint-Martial et la place Sainte-Félicité. Les thermes (IIe siècle), enfouis sous la place des Jacobins, ont été détruits dans leur quasi-intégralité lors de travaux de réalisation d'un parc de stationnement. Les nouveaux thermes (Bas-Empire) sont situés sous les jardins de l'évêché. Le forum (cent mètres de large pour plus de trois-cents de long, placé au centre de la cité) est localisé sous l’actuelle place de l’Hôtel de ville. Malgré la tradition qui rapporte l’existence d’un temple consacré à Vénus, Diane, Minerve et Jupiter à la place de l’actuelle cathédrale, aucun sanctuaire ou temple gallo-romain n'està ce jour[Quand ?] identifié. L’importance des vestiges antiques semble cependant démontrer qu’Augustoritum est une cité gallo-romaine importante, dont l’étude et la mise en valeur globales restent à faire[100].

Vers 250,saint Martial venu de Rome avec deux compagnons, Alpinien et Austriclinien[102], évangélise la ville. Il en devient le premier évêque. Il convertitsainte Valérie, fille de Léocadius, proconsul romain et gouverneur de l’Aquitaine[103].

Saint Aurélien, qui devient au Moyen Âge le saint patron de la puissante corporation des bouchers de Limoges, lui succède à la tête du diocèse naissant[104].

DuIIIe à la fin duIVe siècle, Augustoritum, dont le site deviendra « le Château », est progressivement abandonnée en raison de l'insécurité provoquée par les invasions germaniques. La population se concentre sur un lieu plus facilement fortifiable, le puy Saint-Étienne, sur lequel, au Moyen Âge, sera édifiée la cathédrale Saint-Étienne de Limoges et qui deviendra « la Cité »[105].

Moyen Âge

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Au début duVIe siècle, Augustoritum devient Limoges et le second pôle urbain, le futurCastellum Sanctis Martialis (le Château), émerge autour de la nécropole située à proximité, au nord-ouest, qui accueille le tombeau de Martial,le premier évêque, que saintLoup de LimogesOstensions de Limoges#Confréries est chargé de conserver[106].

Dans la première moitié duVIIIe siècle, Limoges et le Limousin font partie duduché d'Aquitaine successivement tenu par les ducs Eudes, Hunald et Waïffre, ayant acquis une large autonomie au sein duRoyaume des Francs. Ils semblent très liés à la ville de Limoges et notamment au site de Saint-Martial. Dans les années 760, le nouveau roi carolingienPépin le Bref mène de dures campagnes pour mettre l'Aquitaine au pas. Limoges et le Limousin sont frappés à plusieurs reprises lors de ces campagnes. Le dernier ducWaïfre est assassiné en 768 en Périgord. L'ensemble de l'Aquitaine, dont Limoges, est alors soumise au nouveau pouvoir carolingien. En 781,Charlemagne fonde leRoyaume d'Aquitaine qu'il confie à son jeune fils Louis, futurLouis le Pieux. À la fin duVIIIe siècle, un palais royal est attesté aux portes de Limoges à Jocundiac (Le Palais-sur-Vienne). En septembre 832, l’empereurLouis le Pieux, fils de Charlemagne, fait acclamer son fils Charles (futurCharles le Chauve) âgé de neuf ans seulement, par les Grands d'Aquitaine, lors d'une assemblée générale tenue dans ce palais suburbain ; l'empereur souhaitait alors punir son filsPépinIer, roi d'Aquitaine. Les luttes entre Charles le Chauve et PépinIer, puis le fils de celui-ciPépinII, se poursuivront jusque dans les années 850. En 855, Charles le Chauve, décide de donner un roi aux Aquitains en la personne de son filsCharles l'Enfant. La cérémonie de sacre et couronnement a lieu dans la basilique du Sauveur à proximité du Sépulcre de saint Martial[107].

Bien que pillée en 862 par les vikings du chefHasting[108], Limoges se développe toujours en ville double, partagée entre la cité, qui relève du pouvoir de l'évêque, et le château, qui relève des moines gardiens du tombeau desaint Martial, puis desvicomtes.

Invoqué à l’occasion duMal des Ardents lors desostensions de l’an 994[109], Martial obtient l'apostolicité[110] par l'action du prédicateurAdémar de Chabannes, lors des conciles de Limoges de 1029 et 1031[111]. Placé au rang des apôtres,saint Martial draine un courant de pèlerinages fructueux pour l’abbaye et la ville. Dénoncée dès leXVIIe siècle, cette apostolicité plaidée par Adémar de Chabannes est définitivement abandonnée au début duXXe siècle[Note 13], Martial de Limoges n'étant pas inclus dans legroupe des douze Apôtres[112].

Au cours duXe siècle, le vicomte de Limoges, voulant affirmer son pouvoir face au puissant abbé de saint-Martial, fait élever en contrehaut de l'abbaye, unemotte castrale[113].

Limoges accueille le troisième desLemovicensia concilia, leconcile de Noël 1095. C'est au cours de ce concile de Noël qu'après sonappel de Clermont,Urbain II prêche pour la première fois pour la première croisade en vue de la libération de la Terre sainte[111].

À la fin duXIe siècle, et durant la première moitié duXIIe siècle, la notoriété de Limoges est à son apogée. Elle est portée par le rayonnement de l’abbaye Saint-Martial, qui est alors le plus important centre de production intellectuelle, littéraire, poétique, artistique et musical du monde médio-latin. Les chants grégoriens y connaissent leur premier apogée, avec les productions de l'École de Saint-Martial[114]. La ville bénéficie également du rayonnement destroubadours limousins, qui font de la langue limousine la langue de la culture du monde roman. Limoges est également renommée pour la qualité de sa production d'émaux ou de sa production textile delimogiatures[115].

À partir duXIIe siècle, Limoges, lieu de couronnement traditionnel des ducs d'Aquitaine, est l’une des principales villes de la dot d’Aliénor d'Aquitaine. La majeure partie de son histoire médiévale se calque sur celle desguerres entre Plantagenêts et Capétiens.Richard Cœur de Lion est couronnéduc d'Aquitaine lors de deux cérémonies tenues successivement à Poitiers, puis, dans la grande tradition des monarques d'Aquitaine, à Limoges en 1172[116]. La même année, dix-sept ans avant de devenir roi, le duc et sa mère reçoiventSancheVI de Navarre etAlphonseII d’Arragon à Limoges[117]. À la tête de l'empire Plantagenêt, le roi-chevaliermeurt en avril 1199 à Châlus, place-forte défendant l’accès sud-ouest de Limoges, lors d’une expédition punitive contre sonvicomte, AdémarV de Limoges[118].

AuXIVe siècle, les affrontements entre rois de France et rois d’Angleterre, détenteurs du duché d’Aquitaine dont relève Limoges, culminent à l’occasion de laguerre de Cent Ans. Entre deux événements guerriers, Limoges doit faire face aux pillages desroutiers etbrabançons désœuvrés. Constituant toujours une « ville double », partagée entre la Cité et le Château, les bourgeois (par leursconsuls), évêques et vicomtes de Limoges jouent des alliances et protections, chacun selon les opportunités du moment. Ainsi, en 1370, la Cité ouvre ses portes aux troupes du roi de France, alors que le Château reste fidèle au roi anglais. Cet événement sera d’ailleurs l’occasion, pour le Prince Noir, demettre à sac la Cité[119].

En 1463, le roiLouis XI passe à Limoges le vendredi1er juillet, et confirme, parlettres patentes, les privilèges accordés par ses prédécesseurs afin que la ville s'accroisse[120].

Époque moderne

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AuXVIe siècle, Limoges tourne, avec la fin du Moyen Âge, l’une des plus riches pages de son histoire et intègre définitivement le royaume de France sousHenriIV, lors du rattachement en 1589, à la couronne de France de savicomté, passée par héritage à lamaison d'Albret.

plan de la ville de Limoges réalisé en 1765 et signé Cornuau
Plan de la ville par Cornuau (1765).

La Réforme qui gagne le pays affecte peu Limoges. L’activité missionnaire est faible et les conversions à l’Église réformée, estimées à 10 % de la population seulement. De même, les troubles sous lesguerres de Religion sont limités. Grâce à l’action des consuls, laSaint-Barthélemy n’a aucune répercussion à Limoges. La ville ressent cependant quelques contrecoups des batailles incessantes que se livrent les nobles catholiques et protestants dans le reste de la province et qui, épuisant récoltes et paysans, donnent lieu, dans le sud du département, àChâlus,Oradour,Saint-Yrieix,Nexon etSaint-Léonard-de-Noblat, à l’émergence de la révolte dite « jacquerie des croquants »[121].

portrait d'Anne Robert Jacques Turgot réalisé par Charles Dupin le jeune au XVIIIe siècle
L’intendantTurgot.

AuXVIIe siècle, laContre-Réforme a une grande importance dans la ville[122]. Six compagnies de pénitents sont créées (noirs, rouges ou pourpres, et blancs, qui ont laissé leurs noms à des rues de la ville, mais aussi gris, bleus et feuille-morte, d'après la couleur de leur tenue). De nombreux couvents sont fondés (Visitation,ursulines, etc.), d'autres réformés (bénédictins, Saint-Martin desfeuillants, etc.). Lecollège des jésuites oriente la formation des élites limougeaudes, alors que lesostensions et processions à grand spectacle (procession de l'octave de lafête du Saint-Sacrement, en particulier) connaissent un important renouveau. Selon Jean Levet, Limoges y gagne le surnom de ville sainte. Cependant, dès cette époque, des voyageurs commencent à relater une certaine évolution urbanistique de la ville ; l'abbéLouis Coulon voit Limoges comme une ville, certes marchande et populaire, mais qui paraît sale et mal bâtie, et dont« les bâtiments n'y sont que de bois et de terre »[123].

AuXVIIIe siècle, l’intendantTurgot améliore considérablement le réseau routier limousin, relance l’économie limougeaude, favorise la création et le développement d’industries, dont celles du textile et du cuir. Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement dekaolin est découvert àSaint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L’industrie de la porcelaine est lancée.

Époque contemporaine

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Lieu de naissance deJean-Baptiste Jourdan, futurMaréchal d'Empire.

La Révolution engendre des événements tragiques à Limoges. Un bref épisode de laGrande Peur y est signalé. Comme partout, les biens de l'Église sont vendus comme biens nationaux, et la politique dedéchristianisation fait fermer la plupart des églises et la totalité des monastères. Un prêtre, l'abbé Chabrol, est tué dans une émeute plus ou moins spontanée, et quelques autres prêtres sont guillotinés.

L'un des effets majeurs de la Révolution à Limoges sera territorial puisqu'en 1792, la Cité de Limoges et le Château de Limoges sont enfin réunis. Juridiquement, le Château absorbe la Cité et l'ensemble forme officiellement une seule et unique commune[124], qui intègre, en outre, les territoires de La Brugère, de Saint-Christophe et de Sainte-Claire-Soubrevas[125].

photo d'une plaque érigée en mémoire de Camille Vardelle au jardin d'Orsay
Stèle en mémoire de Camille Vardelle au jardin d'Orsay de Limoges.
Les jardins de l'Hôtel-de-Ville, vers 1916.
Le carrefour Tourny, à la même époque.
C'était le cœur du réseau detramway de Limoges, où plusieurs lignes se croisaient.

AuXIXe siècle, avec la révolution industrielle, et l'essor des ateliers et des manufactures de textile, cuir, chapeau, chaussures ou porcelaine, Limoges se peuple, au préjudice de sa campagne, d'une population ouvrière, jeune, féminisée, et qui embrasse massivement la cause syndicale. Limoges doit son surnom de « Ville rouge » (Pauline Roland parle de la Rome du socialisme[126]) aux événements ouvriers de la fin duXIXe et du début duXXe siècle. Ainsi, en 1848, des émeutes très graves marquent les élections législatives[127]. En 1851, Limoges tente de s'opposer aucoup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, avant de connaître, en 1871, un très éphémère, mais tragique, épisode de laCommune. LaCGT est créée à Limoges en 1895[128]. En avril 1905, une protestation contre les pouvoirs des contremaîtres, jugés exorbitants dans le milieu ouvrier de la porcelaine (usine Théodore Haviland, notamment) et de la chapellerie (usine Beaulieu) va donner naissance à d'importants événements ouvriers qui tournent à la révolte sociale et causent la mort d'un jeune ouvrier,Camille Vardelle[129],[130].

Le secteur industriel est à son apogée entre 1850 et les années 1930, comme en témoigne la création des grandes usines porcelainièresHaviland, en 1892, dans le quartier du Mas-Loubier et dès 1852 sur le site de l'actuel Centre commercial Saint-Martial. La première de ces usines devient rapidement la plus grande de la ville avec, en 1907, huit cents ouvriers pour dix-sept fours. Parallèlement à ces structures imposantes, la micro-industrie porcelainière, dont l'usine Labesse qui emploie quatre-vingt-dix personnes entre 1873 et 1938, perdure[131]. Il est estimé qu'à la fin duXIXe siècle, le secteur de la porcelaine faisait vivre la moitié des habitants de Limoges, femmes et enfants compris. Ce secteur produisait alors annuellement une valeur de 12 000 000 de francs, ce qui équivaut à peu près à 50 000 000 euros[132]. Le commerce de Limoges s'internationalise auXIXe siècle, bien sûr dans le secteur de la porcelaine, mais également dans le secteur desliqueurs et deseaux-de-vie. Enfin, sa position centrale favorise le commerce avec les autresdépartements français, l'imprimerie de Limoges était connue pour sa production delivres à bon marché qui étaient notamment exportés dans les départements voisins[133]. Les fabriques de chaussures prendront également un essor considérable ; dans l'entre-deux-guerres, 40% de la production française provient de Limoges[134]. Les manufactures d'étoffes de Limoges fabriquaient notamment les toiles dites « limousines »[135].

L'essor de l'industrie est le moteur de l'expansion urbaine de la ville, qui au milieu du siècle dépasse à peine ses limites de l'Ancien régime, mais qui passant de 30 000 habitants en 1841 à 98 000 en 1926, s'étend en faubourgs résidentiels. Cette croissance se fait de façon plutôt anarchique, sans réelle réflexion urbanistique globale, exception faite de petites opérations localisées pilotées par des bourgeois locaux tels l'entrepreneur et mécène Ernest Ruben[136]. Descités ouvrières seront également construites de manière éparse dès le début duXXe siècle, comme laCité des Coutures construite à la fin des années 1920[134].

En 1914, Limoges est la ville de casernement des63e et263e régiments d'infanterie. Après les premiers revers militaires de la France au début de laGrande Guerre,Joseph Joffre estime que de nombreux officiers font preuve d'incompétence ou d'apathie. Il décide de les écarter du front et les assigne à résidence dans la12e région militaire, dont la capitale est Limoges. Un nouveau terme apparaît : lelimogeage. S'il demeure dans le vocabulaire actuel[137], le lien avec la ville de Limoges est à relativiser : sur cent-cinquante à deux cents hauts gradés (soit près de 40 % du total) limogés, moins d’une vingtaine sont effectivement envoyés dans la région de Limoges, beaucoup d’autres étant envoyés en particulier dans de nombreuses villes du sud ouest

Seconde Guerre mondiale

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Le 22 juin 1940, l’armée allemande se trouve à trente kilomètres de Limoges lorsque le gouvernement duMaréchal Pétain demande l’armistice.

En mai 1941, le conseil municipal deLéon Betoulle est destitué par lerégime de Vichy :André Faure devient maire[138].

Limoges et sa région, enzone libre jusqu'en 1942, accueillent de nombreux enfants retirés des zones de combats par leurs familles, puis des familles entières jetées sur les routes de l’exode. Limoges voit jusqu'à 200 000 réfugiés errer dans ses rues[139].

Malgré les multiplesmaquis limousins qui organisent larésistance en campagne, la ville apparaît comme relativement calme, bien que lesjuifs (dont la communauté « Strasbourg-Limoges » passe pour l’une des rares véritablement organisées en France, avec lerabbin alsacien Deutsch qui s'installe à Limoges en 1939), connaissent dès février 1943 les rafles de laGestapo[140].

Des fonctionnaires de la mairie de Limoges organisent la falsification du recensement des israélites, du recensement duS.T.O. : faux laissez passer, faux actes de naissance pour obtenir des papiers d'identité[141].

Jean Filiol alias Deschamps sera en étroite collaboration avec les services allemands de la SD (Gestapo), qui à cette époque sont dirigés par les officiersAugust Meier et Erich Bartels qui investit une villa à l’angle de l’impasse Tivoli et du cours Gay-Lussac tout près de laGare de Limoges-Bénédictins. Il participe au réunions en juin 1944 à la décision de détruire Oradour-sur-Glane sous les ordres deAdolf Diekmann commandant le premier bataillon du régiment Der Führer de la2e division SS Das Reich, sous le commandement du généralHeinz Lammerding. Au terme de trois réunions de préparation, dont la dernière le matin même à l’Hôtel de la Gare àSaint-Junien en présence de Joachim Kleist, numéro 2 de la Sipo-SD de Limoges, de son interprète Eugène Patry, de quatre miliciens du 2e Service de la Milice de Limoges, Davoine, Pitrud, Tixier et Thomine[142].

Dans la nuit du 23 au 24 juin 1944, la gare de triage dePuy Imbert est bombardée : sept-cents wagons sont détruits et la circulation ferroviaire est interrompue pendant huit jours[143].

Jean de Vaugelas est à la tête du mouvement dans la région (mais il a aussi autorité sur la Garde mobile, les G.M.R. et la gendarmerie). Avec lui, Jean Filiol, cofondateur de laCagoule (Osarn), est chargé de la Franc-garde et du renseignement.

Dès le 12 août, la ville est partiellement encerclée par les résistants[144].

Le 17 août, le chefmilicien, Jean de Vaugelas prend la fuite à la tête d'une colonne de 95 véhicules, 350 miliciens et leur famille, en direction deGuéret puisMoulins, harcelé sur son parcours par les maquisards. Capturé par l'Armée rouge sur le front de l'Est, Vaugelas s'évade et meurt en Amérique du Sud en 1954[145].

Le 19 août 1944 se produit une grève générale des travailleurs à Limoges. Des membres desG.M.R. passent à la résistance.

Traumatisée par lemassacre d'Oradour-sur-Glane et appelée « capitale du Maquis » par le général de Gaulle lors de son discours du 4 mars 1945[146], Limoges sort de laSeconde Guerre mondiale le21 août 1944, libérée par les résistants des maquisF.F.I. dirigés par le colonelGeorges Guingouin, sans aucun combat[147].

Le 21 août 1944 dans l'après midi, des pourparlers se déroulent avec le général de laWehrmachtWalter Gleiniger, sous la médiation du représentant du consul de Suisse, M. d'Albis. La reddition est prévue pour 20h mais la délégation alliée ne trouve à laKommandantur que le capitaine Noll, qui est fait prisonnier avec douze officiers et 350 soldats[148], dont de nombreux géorgiens[149]. Ils seront internés aucamp de Saint-Paul-d'Eyjeaux[149].

Les autres Allemands fuient avec le capitaine Engelbrecht en direction deGuéret viaSaint-Léonard-de-Noblat, avec le général Gleiniger, qui est arrêté sur ordre par desSS[150].

Un nombre important de prisonniers civils sont libérés de prison, et des exécutions sommaires ont lieu lors de l'« épuration »[151] (notamment à la carrière du Malabre)[152].

Henri Chadourne devient maire le 5 septembre 1944. La fête de la Libération se déroule le 12 septembre 1944, avec défilé desFFI, avecGeorges Guingouin, et intronisation du nouveau préfet de la Haute-Vienne, le communisteJean Chaintron (résistant à Lyon dès juillet 1940, ce malgré lePacte Molotov-Ribbentrop, arrêté en 1941 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, interné àNontron — ou auront été internés des prisonniers politiques parmi les plus connus :Yves Péron,Raoul Calas,Léon Moussinac et d'autres[153] — ; Jean Chaintron est libéré par la résistance le 10 juin 1944)[154].

De 1945 à 1947,Georges Guingouin est élu maire[155].

Depuis 1947

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En 1947, Léon Betoulle, déjà maire dans l'entre-deux-guerres, retrouve le siège de premier édile, et le conserve jusqu'à sa mort en 1956. En février 1948, à l'initiative d'Albert Chaminade, une rencontre de basket fut organisée pour promouvoir le basket ; elle opposa une sélection du Limousin à une formation deHongrie. Le pharmacien et ancien résistant socialisteLouis Longequeue est élu à sa place, et incarne ensuite le pouvoir municipal sans discontinuer pendant trente-quatre ans. À ce poste, il engage la modernisation de la ville, qui dans les années 1960 à 1980 affirme son statut de capitale régionale en même temps que diminue l'emploi industriel et que la desserte routière s'améliore, avec la création progressive de l'autoroute A20 entre la fin des années 1980 et le milieu des années 1990. Plusieurs grands chantiers sont menés sous les mandats Longequeue, comme l'urbanisation du nouveau quartier deBeaubreuil, la création de l'université, détachée de celle de Poitiers en 1968, l'inauguration de l'aéroport de Bellegarde en 1972 et du nouveaucentre hospitalier régional en 1975, ou encore la construction duPalais des sports de Beaublanc en 1981. La commune atteint d'ailleurs son maximum démographique en 1975, avec 143 725 habitants.

En 1990,Alain Rodet, premier adjoint de Louis Longequeue, remplace ce dernier à son décès ; il est ensuite réélu trois fois jusqu'à sa défaite en 2014. Ses mandats sont marqués par l'achèvement de plusieurs infrastructures décidées sous son prédécesseur (technopole Ester en 1993,Bibliothèque francophone multimédia en 1998) et de nouveaux grands chantiers, dont plusieurs (Zénith de Limoges,Aquapolis) sont portés par la nouvelle structure intercommunale qui s'affirme dans les années 2000, laCommunauté d'agglomération Limoges Métropole. En 2011, l'armée quitte totalement Limoges, laissant plusieurs casernes en friche.

Lesélections municipales de 2014 voient pour la première fois depuis plus d'un siècle une majorité de droite l'emporter à Limoges. Dirigée parÉmile Roger Lombertie, elle est à nouveau victorieuse en2020. Durant cette période, Limoges voit le projet deligne à grande vitesse ferroviaire vers Poitiers, afin de rallier Paris en moins de 2 heures, échouer pendant que la démographie décline.

En 2015, la ville perd son statut depréfecture de région lors de la fusion des anciennes régions Limousin, Aquitaine etPoitou-Charentes.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Articles connexes :Élections municipales de 2014 dans la Haute-Vienne etÉlections municipales de 2020 dans la Haute-Vienne.
photographie de la façade de la mairie de Limoges
L’hôtel de ville.

L'électorat de la commune est marqué, à l'image de celui de la Haute-Vienne, par une domination socialiste, et la gauche communiste. La droite laïque n’a, traditionnellement, qu’une audience relativement limitée.

Ainsi, si on fait abstraction de la période du régime de Vichy, Limoges n'a connu que desmaires de gauche entre 1912 et 2014. Depuis la Libération, la ville a été dirigée par lePCF entre 1944 et 1947, par des socialistes entre 1947 et 2014 et par la droite depuis 2014. En1989, la ville faillit connaitre une première alternance à droite lorsque le maire sortantLouis Longequeue l'emporta de justesse au2e tour face àMichel Bernard. Les maires de Limoges font preuve d'une grande longévité, avec trente-quatre ans de mandat pourLouis Longequeue, et vingt-quatre ans pourAlain Rodet. La gauche socialiste, communiste et révolutionnaire est majoritaire dans treize cantons sur seize circonscriptions électorales qui laissent apparaître des scores trotskystes, LO-NPA assez propres à Limoges[156].

Les résultats électoraux des différents scrutins illustrent bien l'ancrage à gauche de Limoges.

Ainsi, lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2007, la candidate socialisteSégolène Royal arrivait en tête avec 33,32 % des suffrages exprimés, soit 22 629 voix, suivie par le candidat de l'UMPNicolas Sarkozy avec 25,84 % ( 17 551 voix), le candidat de l'UDFFrançois Bayrou avec 18,06 % (12 268 voix), le candidat du Front nationalJean-Marie Le Pen avec 8,00 % (5 431 voix), le candidat de la LCROlivier Besancenot avec 5,35 % (3 634 voix), la candidate communisteMarie-George Buffet avec 2,39 % (1 625 voix),Philippe de Villiers avec 2,07 % (1 404 voix), la candidate des VertsDominique Voynet avec 1,49 % (1 011 voix), la candidate de Lutte ouvrièreArlette Laguiller avec 1,36 % (923 voix),José Bové avec 1,14 % (775 voix), le candidat CPNTFrédéric Nihous avec 0,64 % (434 voix) et le candidat du Parti ouvrier indépendantGérard Schivardi avec 0,34 % (234 voix)[157].

Conseil municipal de Limoges (2020-2026)
  • Limoges au Cœur (44)
  • Gauche citoyenne sociale écologiste (11)
  • Au second tour, Ségolène Royal obtient 56,55 % des suffrages avec 37 349 voix, et Nicolas Sarkozy 43,45 % avec 28 693 voix, alors que c'est ce dernier qui remporte l'élection, au niveau national avec plus de 53 %[158].

    Lesélections municipales de 2008 à Limoges ont donné des résultats conformes à la tradition socialiste limougeaude, sinon limousine. Le taux de participation pour le premier et unique tour est plutôt élevé pour une grande ville (62,06 % de votants). Sur les 80 383 électeurs inscrits sur les listes électorales, 49 888 ont pris part au vote. Le maire socialisteAlain Rodet, en poste depuis 1990, déjà reconduit en 1995 et 2001, a été une nouvelle fois réélu en 2008 dès le premier tour, avec 27 057 voix, soit 56,45 % des suffrages exprimés. Derrière, la liste conduite par l'UMP a recueilli 20,84 % des suffrages, la liste du MoDem 8,86 %, la liste de la LCR 6,99 %, la liste des Verts 5,31 % et la liste de Lutte ouvrière 1,96 %[159].

    Lesélections municipales de 2014 à Limoges sont une surprise dans le paysage politique limougeaud puisque le maire sortant,Alain Rodet n'est pas réélu comme à son habitude dès le premier tour. Le 30 mars 2014, à l'issue du second tour des élections, c'est la liste d'Union de la droite « Aimons Limoges, choisissons l'alternance » conduite parÉmile Roger Lombertie qui arrive en tête avec 45,07 % des suffrages exprimés suivie de la liste d'Union de la gauche « L'essentiel c'est notre ville - Limoges Terre de Gauche » avec 43,81 %, puis de la liste duFront national « Limoges Bleu Marine » avec 11,10 %[160]. Il s'agit d'une première après des décennies de domination duPS[161].

    Lesélections municipales de 2020 à Limoges marquent une nouvelle fois la victoire de la liste d'Union de la droite « Limoges au Cœur » menée parÉmile Roger Lombertie, maire sortant arrivant en tête avec 58,96 % des voix face à Thierry Miguel, candidat de la liste « Gauche citoyenne sociale écologiste », remportant 41,03 % des voix. Ces élections, marqués par la crise duCovid-19, n'ont mobilisé qu'un électeur sur trois (taux d'abstention de 65,92 %)[162].

    Administration municipale

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    Le conseil municipal de Limoges est composé de cinquante-cinq élus, conformément aux dispositions relatives aux communes peuplées de 100 000 à 150 000 habitants[163]. Parmi ces conseillers municipaux, on dénombre douze maires-adjoints[164] et onze conseillers municipaux délégués[165].

    À l'issue des élections municipales de 2020, le groupe majoritaire « Limoges au Cœur » est constitué de deux partis : l'Union des démocrates et indépendants etdes Républicains réunissant à eux deux quarante-quatre sièges, face au groupe d'opposition « Gauche citoyenne sociale écologiste » réunissant onze sièges.

    Liste des maires

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    Articles détaillés :Liste des maires de Limoges etHôtel de ville de Limoges.

    Huit maires se sont succédé depuis 1912 :

    Liste des maires successifs depuis 1912
    PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
    19121941Léon BetoulleSFIOEmployé de bureau
    Destitué
    19411944André Faure Ingénieur métallurgiste
    Nommé par lerégime de Vichy[166]
    19441945Henri ChadournePCFMédecin
    19451947Georges GuingouinPCFInstituteur
    19471956Léon BetoullePSDEmployé de bureau
    19561990Louis LongequeueSFIO puisPSPharmacien
    19902014Alain RodetPSÉconomiste
    2014en coursÉmile Roger LombertieUMP puisLRMédecin

    Instances judiciaires et administratives

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    Limoges, siège de lacour d'appel de Limoges, dispose d'un tribunal judiciaire (qui peut siéger, au pénal, en formation de tribunal correctionnel ou de tribunal de police[167], d'un tribunal pour enfants, d'un conseil de prud'hommes et d'un tribunal de commerce[168].

    Des sessions de cour d'assises sont organisées, en principe, tous les trois mois pour une durée de quinze jours et se tiennent dans des locaux du Palais de justice, place d'Aine[169].

    L'ordre administratif est représenté par un tribunal administratif[170], installé officiellement à Limoges depuis le[171], et dont le ressort territorial est la Corrèze, la Creuse, l'Indre et la Haute-Vienne[172]. L'appel des décisions du tribunal administratif de Limoges se fait devant la cour administrative d'appel de Bordeaux[173].

    Lecentre pénitentiaire de Limoges est unemaison d'arrêt[174] dont les deux autorités de rattachement sont la cour d'appel et le tribunal judiciaire de Limoges. Cette prison reçoit des prévenus ainsi que des condamnés dont la peine n'excède pas un an. Sa capacité d'accueil théorique est de quatre-vingt-cinq places réparties en quatre quartiers : le quartierhommes majeurs (cinquante-sept places), le quartierfemmes (onze places), le quartiermineurs (dix places) et le quartiersemi-liberté (cinq places)[175]. La maison d'arrêt de Limoges propose aux détenus des travaux de façonnage et de conditionnement. Elle dispose d'un atelier professionnel permanent d'accompagnement à la validation (APPAV) d'un Certificat d'aptitude professionnelCuisine et forme des aides-magasiniers. L'établissement a été construit en 1853 sur le champ de foire (actuelle place Winston-Churchill). En 2009, le Gouvernement annonce que, d'ici 2014, l'établissement doit être déclassé et faire place, dans le cadre des compensations apportées aux villes concernées par les restructurations du ministère de la Défense, à une nouvelle prison, d'une capacité d'accueil de sept-cents détenus[176].

    Malgré cette annonce, en 2020, la prison est toujours là et se caractérise par une forte surpopulation[175],[177],[178].

    Le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de rattachement est le SPIP de la Haute-Vienne, situé avenue Labussière. L'accueil des familles est assuré, les jours de parloir, par l'association « Halte Vincent », dans un local situé rue de la Mauvendière[179].

    Limoges accueille, également depuis 2011, le Centre de production multimédia de la gendarmerie nationale, instance nationale chargée de concevoir, réaliser et diffuser les films à vocation pédagogique utilisés par les formateurs des écoles de gendarmerie[180].

    Intercommunalités et divisions administratives

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    Articles détaillés :Limoges Métropole,Arrondissement de Limoges etCantons de Limoges.

    La commune de Limoges est membre de lacommunauté urbaine Limoges Métropole. Succédant à d'autres structures intercommunales, cette communauté urbaine regroupe vingt communes de l'unité urbaine et de la première couronne de l'aire urbaine sur une superficie de 472 km2[181].

    Elle fait partie dupays de Limoges, composé de la communauté urbaine Limoges Métropole et de l'anciennecommunauté de communes l'Aurence et Glane Développement. Le pays de Limoges regroupe 212 035 habitants répartis sur vingt-cinq communes[182].

    Limoges est le chef-lieu de l'arrondissement de Limoges.

    Le territoire communal de Limoges englobe, dans leur intégralité, septcantons de Haute-Vienne. Il est également inclus pour partie, dans deux autres cantons.

    Politique de développement durable

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    carte situant les dix déchèteries de la communauté urbaine Limoges Métropole
    Localisation des déchèteries de Limoges Métropole

    La politique de développement durable de Limoges est portée par la communauté urbaine,Limoges Métropole, qui agit dans la commune en matière de gestion des déchets, d’assainissement, de qualité de l’air, et de protection du milieu naturel. Compte tenu de ses compétences (développement économique, assainissement), Limoges Métropole s’est engagée en 2008 dans une démarche d'Agenda 21, laquelle identifie des actions concrètes, s'articulant autour des trois grands axes du plan d’actions : maîtriser l'énergie et lutter contre l'effet de serre, connaître, préserver et valoriser les patrimoines, et être écoresponsable et solidaire au quotidien[183].

    La gestion des déchets produits par les habitants de la ville de Limoges est également une compétence déléguée à la communauté urbaine[184]. Par ailleurs, pour les encombrants, chaque habitant de Limoges peut accéder à la déchèterie de son choix parmi les dix déchèteries communautaires de Limoges Métropole, dont trois (Lebon, Samie et Cavou) sont situées sur le territoire communal[185].

    La ville a atteint, dès 2010, le niveau d’objectif de qualité fixé par l’Union européenne pour 2010, en matière de particules fines inférieures à 10 µm.Pour la surveillance de l’air, Limoges Métropole adhère à LIMAIR,organisme agréé de surveillance de la qualité de l’air en Limousin[186].

    Quatre risques naturels majeurs sont recensés sur le territoire communal : les risques de canicule, d'inondation, de tempête, et de mouvements de terrains liés aux cavités souterraines. Les risques technologiques majeurs recensés à Limoges sont, pour leur part, au nombre de trois : rupture de barrage, transport de matière dangereuses et risque miniers. Ces risques majeurs, naturels ou technologiques, et les moyens de prévention, sont décrits dans leDocument d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), mis en ligne sur le site internet de la mairie[187].

    Politique budgétaire en 2010

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    L’excédent brut de fonctionnement, de 24 766 000 €, est de 175 € par habitant, pour une moyenne nationale de 216 € constatée dans les villes de même strate[Note 14]. L’endettement de la ville est de 791 € par habitant, pour une moyenne de 1 090 € pour la strate. Le potentiel fiscal reste inférieur à la moyenne, puisque sur une population de 143 677 habitants, il est de 121 469 000 €, soit de 845 € par habitant, à comparer à une moyenne nationale de la strate de 856 € par habitant. Quant à l’encours de la dette, d'un montant de 111 759 000 €, il donne lieu à uneannuité de 28 538 000 €, soit 202 € par habitant, pour une moyenne de la strate à 147 [188].

    Jumelages

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    Carte
    Villes jumelées avec LimogesVoir et modifier les données sur Wikidata
    Villes jumelées avec LimogesVoir et modifier les données sur Wikidata
    VillePaysPériode
    Charlotte[189]États-Unisdepuis le
    Hrodna[189]Biélorussiedepuis le
    Icheon[189]Corée du Suddepuis le
    Pilsen[189]Tchéquiedepuis le
    Seto[189]Japondepuis le
    Fürth[189]Allemagnedepuis le

    La ville de Limoges conduit deux accords de coopération décentralisée avec lacommune rurale de Pabré auBurkina Faso. Le premier, actif depuis 2004, porte sur la réhabilitation et l'exploitation de la retenue d'eau deZibako. Le second, qui date de 2009, vise à renforcer les capacités de maîtrise d'ouvrage de Pabré[190].

    Équipements et services publics

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    Enseignement

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    Carte de Limoges, avec les écoles, les collèges, les lycées et les sites de l'enseignement supérieur.
    photographie des bâtiments de l'Institut d'ingénierie informatique de Limoges
    L'institut d'ingénierie informatique.

    La ville administre soixante-quatreécoles élémentaires et/oumaternelles représentant un effectif de l'ordre de 9 600 élèves à la rentrée 2019. La ville y consacre, pour ce qui la concerne (hors salaire desinstituteurs, par exemple), dix-neuf millions d'euros, soit un peu plus de 2 000 € par élève[191].

    Issue d'un projet apparu en 1992, unecalandreta, école bilingue occitane, ouvre une section de maternelle en 1994 puis, avec le soutien duconseil régional, un cours préparatoire en 1998. Lacalandreta de Limoges assure l’ensemble des classes de la maternelle et du primaire[192].

    À Limoges, le département Haute-Vienne gère quatorze collèges et la région Nouvelle-Aquitaine treize lycées, dont lelycée Gay-Lussac (lycée historique de la ville), le lycée Léonard Limosin, le lycée Raoul Dautry, le lycée Suzanne Valadon, lelycée Turgot etCité scolaire Auguste-Renoir ouvert en 1962. Plusieurs d’entre eux disposent de classes préparatoires à l’accès aux grandes écoles.

    L'université de Limoges, créée en 1968, compte plus de 18 000 étudiants à la rentrée 2023. À Limoges, l'université est installée sur quatre sites : la Borie, Vanteaux, centre-ville et Ester Technopole[193].

    Le campus de la Borie regroupe une cité et un restaurant universitaires, un service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS), l’IUT du Limousin, la faculté des sciences et techniques, et des écoles doctorales[194]. Il accueille également, depuis sa création en 1978, leCentre de droit et d'économie du sport[195].

    Lecampus de Vanteaux, situé au sud-ouest de la ville, près de la commune d'Isle, à proximité immédiate du Centre hospitalier universitaire Dupuytren, regroupe l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPE de l'académie de Limoges), la faculté des lettres et des sciences humaines, leCRDP, l’ONISEP, le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé, leCROUS, le site principal du service commun de la documentation (bibliothèque universitaire), une cité et un restaurant universitaires, la faculté de médecine et de pharmacie, un service universitaire de formation permanente, un centre de formation d'apprentis, et leCNAM[196]. Le campus de Vanteaux accueille également l'une des cinq écoles nationales supérieures d'art de France : l’École nationale supérieure d'art de Limoges (ENSA de Limoges). La FLSH de Limoges est également une des universités phares du centre de la France puisque de nombreux étudiants de Poitiers ou de Châteauroux viennent étudier à Limoges. Spécialisée dans les arts du feu (céramique, émaux) et la tapisserie, sous la tutelle duministère de la Culture, cette école, également connue sous le nom d’École des Beaux-Arts ou École d’art décoratif, offre des cursus d’art et de design d'une durée de cinq ans[197]. Il héberge également l’Institut d'ingénierie informatique de Limoges[198] (3IL).

    Le site d'Ester Technopole est le lieu d’installation de l'école d'ingénieurs ENSIL-ENSCI, issue de la fusion, en 2017, de deux anciennes écoles d'ingénieurs : l'École nationale supérieure d'ingénieurs de Limoges[199] (ENSIL) et l’École nationale supérieure de céramique industrielle[200] (ENSCI).

    Le centre-ville regroupe la faculté de droit et des sciences économiques, l’IPAG, le carrefour des étudiants et la présidence de l'université[201].

    Limoges abrite également un centre national de formation aux métiers de l'eau[202] et une école de commerce, l’École supérieure de commerce, de communication et de gestion de Limoges (Es2C Limoges). Cette école offre un premier cycle de formation qui prépare à des diplômes d'État de niveau Bac +2, et un second cycle qui permet d'accéder, à l'issue d'une année de spécialisation, à un niveau Bac +3[203].

    Une école nationale vétérinaire est en projet.

    Santé

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    carte de Limoges avec indication de la localisation des ses principales infrastructures de santé
    Localisation des structures de santé.
    photographie du bâtiment du CHU de Limoges, au soleil couchant
    Le CHU Dupuytren.

    Lecentre hospitalier régional universitaire de Limoges est un établissement hospitalier universitaire crée en 1974. Le premier hôpital universitaire de la ville a été inauguré en 1976 parJacques Chirac, alors premier ministre, etSimone Veil, ministre de la Santé. Avec un effectif de 6 965 employés en 2010[204], il assure trois missions de service public : les soins, la recherche et l'innovation, et l'enseignement.

    Il est composé de quatre hôpitaux : l'hôpitalDupuytren (1 et 2), l'hôpital de la Mère et de l'enfant, l'hôpital Jean-Rebeyrol et l'hôpital duCluzeau, regroupés sur un même site, et de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Docteur-Chastaingt[205].

    Si toutes les fonctions administratives (direction générale, recherche et innovation, coopérations et communication) sont situées à l'hôpital Dupuytren, chaque structure hospitalière du CHU accueille des équipes médico-soignantes spécialisées en fonction des pathologies et/ou de l'âge des patients.

    Plus important centre hospitalier régional universitaire du Limousin, premier employeur de la région, le CHU de Limoges est l'hôpital d'application de la faculté de médecine de Limoges. Par ailleurs, il dispose de sept écoles ou institutions pour former le personnel soignant et les sages-femmes[206].

    LeCentre hospitalier spécialiséEsquirol, qui emploie plus de 1 400 agents sur de multiples sites, dont l’hôpital Esquirol qui concentre les services administratifs, prend en charge les patients atteints detroubles psychiques, à tout âge de la vie. Il reçoit également des patients traumatisés crâniens, des patients présentant des conduites addictives (alcoolisme, toxicomanie) ainsi que des personnes âgées présentant des troubles du comportement[207].

    La clinique des Émailleurs, fondée en 1922 par les docteurs Bleynie et Bruneau-Biles, et les professeurs Marcland et de Léobardy, située depuis 1999 dans le quartier du Roussillon à Limoges, est issue du regroupement, en 2004, des deuxmaternités privées de Limoges. Dotée de cinq salles de naissance, la clinique des Émailleurs bénéfice depuis 2007 d’un agrandissement du service de chirurgie, de la création d'une unité de surveillance de soins continue, et de l’intégration de deux nouvelles activités chirurgicales : urologie, chirurgie esthétique et reconstructrice. L'équipe médicale, composée d'environ quarante médecins, dispose de vingt-quatre lits d’hospitalisation et de places desoins ambulatoires répartis dans cinq pôles : médical (cardiologie, pneumologie, gastro-entérologie), obstétrical, anesthésique, chirurgical (chirurgie digestive, endocrine, thoraxcovasculaire, proctologie, gynécologie, chirurgie de l'obésité, stomatologie, chirurgie maxillo-faciale, urologie et chirurgie esthétique et reconstructrice) et radiologique[208].

    La clinique François-Chénieux, du nom de l’ancien maire de Limoges qui l'a fondée, est un établissement d’hospitalisation de court séjour en médecine et chirurgie, où dix-sept spécialités sont exercées. Située sur le site de Saint-Lazare, et d’une capacité totale de 283 lits et places, elle est la seule clinique privée de la région à disposer d’un service d’urgences et d’un service d’oncologie[209].

    La clinique du Colombier, créée en 1905 cours Bugeaud, emploie 228 personnes. Fusionnée avec la clinique Vanteaux en 1998, elle dispose de 171 lits et places, dont trente-neuf en médecine, quatre-vingt-seize en chirurgie, huit en unité de surveillance continue et vingt-huit en ambulatoire[210].

    En 2012, quatre cent cinquante-cinq médecins, dont deux cent soixante-dix généralistes, une centaine d’infirmières libérales et plus de quatre-vingt pharmacies d’officine complètent le dispositif hospitalier de Limoges. Une maison médicale de garde, localisée boulevard Gambetta et créée en 2003 par une trentaine de médecins libéraux réunis au sein de l'associationDomus Medica, assure, les nuits et les week-ends, la continuité de consultations médicales à Limoges[211].

    Population et société

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    Démographie

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    carte figurant l'aire urbaine de Limoges et ses diverses communes
    Les communes de l'aire urbaine, avec, en blanc gras, les limites de l'unité urbaine.

    Les habitants de la villesont appelés lesLimougeauds[212].

    Touchée par les deux guerres mondiales, mais en augmentation régulière depuis la fin duXVIIIe siècle, grâce à la révolution industrielle et à l’essor des manufactures (porcelaine, chaussure…), la population de la commune de Limoges connaît, à partir des années 1970 et jusqu'aux années 1990 une baisse relative qui accompagne le déclin des ateliers et des usines.

    À partir des années 1990, l’amélioration d’infrastructures routières (autoroute A20) et ferroviaires (ligne Paris-Toulouse), et l’installation d’entreprises de techniques de pointe, de services modernes, et d'établissements d'importance nationale, tels que leCentre national pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles (CNASEA), devenu depuisAgence de services et de paiement, ou latechnopole Ester en 1992, permettent un nouvel essor de la population.

    Avec sapopulation municipale légale de 132 660 habitants au, Limoges est la28e ville de France[213].

    En 2016, sonunité urbaine, composée de neuf communes est peuplée de 183 347 habitants, ce qui la place au38e rang national[214].

    En 2015, avec 283 823 habitants[215], le poids démographique de l'aire urbaine de Limoges, composée de 96 communes dont sept sont despôles urbains, confirme l'importance de la capitale régionale dans la démographie globale de la région Limousin[216] ; l'aire urbaine de Limoges concentre en effet plus du tiers de l'ensemble de la population de la région Limousin qui était de 741 072 habitants en 2011[217].

    Évolution démographique

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    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[218],[Note 15].

    En 2022, la commune comptait 129 754 habitants[Note 16], en évolution de −2,19 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    179318001806182118311836184118461851
    20 86420 25521 75724 99227 07029 70629 87038 11941 630
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
    185618611866187218761881188618911896
    46 56451 05353 02255 13459 01163 76568 47772 69777 703
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
    190119061911192119261931193619461954
    84 12188 59792 18190 18798 20992 57795 217107 857105 990
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
    196219681975198219901999200620112016
    118 576132 935143 725140 400133 464133 968136 539137 758132 660
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
    20212022-------
    129 760129 754-------
    De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[219] puisInsee à partir de 2006[220].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

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    La population de la commune est relativement jeune.En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 31,7 % au niveau départemental.

    En 2020, la commune comptait 60 501 hommes pour 70 091 femmes, soit un taux de 53,67 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,3 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[221]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ou +
    2,5 
    7,3 
    75-89 ans
    10,5 
    14,9 
    60-74 ans
    17,6 
    17,3 
    45-59 ans
    16,5 
    17,7 
    30-44 ans
    15 
    26,1 
    15-29 ans
    24,7 
    15,7 
    0-14 ans
    13,1 
    Pyramide des âges du département de laHaute-Vienne en 2021 en pourcentage[222]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,7 
    8,9 
    75-89 ans
    11,8 
    19,6 
    60-74 ans
    20,2 
    20,2 
    45-59 ans
    19,3 
    16,9 
    30-44 ans
    15,8 
    17,2 
    15-29 ans
    16,2 
    16,1 
    0-14 ans
    14,1 

    Manifestations culturelles et festivités

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    La ville est animée de nombreuses foires. La plus ancienne, la foire de laSaint-Loup a été créée en 1525. Elle se tient le dernier week-end de mai. La foire des Saints Innocents, fondée en 1566 sur édit deCharlesIX, rassemble, autour du 28 décembre, des camelots dans les principales rues de la ville pour le grand marché populaire de la saison hivernale[223].

    Plusieurs marchés de plein air ont lieu chaque semaine dans la commune. Trois ont lieu en centre-ville et sont journaliers (marchés de la place des bancs, de la place Haute-Vienne et de la place des Carmes), et dix autres, hebdomadaires, se tiennent en quartiers[224].

    La Foire-exposition de Limoges est organisée annuellement durant la semaine de l’Ascension, en mai[225].

    Un marché aux livres anciens se tient le1er mercredi de chaque mois de place de la République, et une foire à la brocante, « Les Puces de la Cité », est organisée dans les rues du quartier de la cité le deuxième dimanche de chaque mois au pied de la cathédrale. À l’occasion de la Saint-Jean, les bords de Vienne, du pont Saint-Martial au pont Saint-Étienne, sont le lieu, pendant près d’une semaine, d’une fête populaire avec manèges, bal, et feux d’artifice, la fête des ponts. Elle accueille, chaque année, plus de 10 000 personnes. Landouge, ancienne commune indépendante, a conservé sa fête communale, qui se tient le1er week-end de juillet. Le14 juillet donne lieu, en principe la veille, le 13 au soir, au tir d’un grand feu d’artifice, suivi du traditionnel bal populaire avec orchestre, au Champ de Juillet. Enfin, mi-décembre-début janvier, ce même Champ de Juillet reçoit, pendant près de trois semaines, une fête populaire avec plus de soixante-dix stands, manèges et attractions[226].

    photographie des décorations mises en ville en 2009 à l'occasion des Ostensions de Limoges
    La ville décorée à l'occasion des Ostensions de 2009.

    En dépit d'une pratique religieuse assez faible, tous les sept ans, lesostensions limousines, dont la tenue dépasse largement le cadre originel de la foi chrétienne et relève aujourd'hui de la manifestation festive et populaire d'une culture spécifiquement limousine, rassemblent une foule importante. Elles constituent aussi un atout touristique pour la ville et le département[227].

    Durant ces ostensions, les limousins célèbrent leurs saints, au premier rang desquelssaint Martial. Elles donnent aujourd'hui lieu à d'importantes festivités et manifestations populaires. Si la pratique remonte à l’an 994, les ostensions sont organisées tous les sept ans depuis leXVIe siècle. Les dernières ont eu lieu les 18 et 19 avril 2009[228].

    photographie d'une rue de Limoges lors de la frairie des petits ventres
    Lafrairie des petits ventres.

    LaFrairie des Petits Ventres rassemble, depuis 1973, chaque3e vendredi d’octobre des milliers de Limougeauds dans larue médiévale de la Boucherie et autour de diverses spécialités culinaires : triperies, rognons blancs, boudins aux châtaignes, cidre,vin rosé de Verneuil-sur-Vienne[229].

    photographie d'un zèbre, symbole du festival des Francophonies en Limousin, peint au pochoir sur un trottoir de Limoges
    Le zèbre, symbole des Francophonies, peint sur un trottoir de Limoges.

    Limoges est le lieu de festivals, ayant pour thème de différents aspects des arts et de la culture, et dont lefestival des francophonies en Limousin, festival international des théâtres francophones. Organisé depuis 1984, il se déroule tous les ans de fin septembre à début octobre. Il met à l’honneur la diversité des échanges culturels de l’espace francophone entre le Nord et le Sud à travers des concerts, des tables rondes, de la danse, de la musique, du théâtre, du cinéma et arts visuels, des lectures-rencontres et des films-débats.

    La biennale de ladanse contemporaine,Danse émoi, est programmée les années paires à Limoges, ville par ailleurs labelliséescène conventionnée pour la danse. Les années impaires,Danse émoi laisse place à desItinéraires chorégraphiques proposés tout au long de la saison. Depuis 2001, en annéeDanse émoi, suivant les éditions, 10 à 11 000 spectateurs assistent aux différentes propositions chorégraphiques[230].

    LeWebdesign International Festival (Wif), salon international du design interactif, réunit tous les deux ans desweb designers à Limoges pour sa finale, à l’issue de présélections internationales qui se font en ligne, par pays, durant les mois de janvier et de février. Les concurrents sélectionnés (quarante équipes composées de designers d’interface du monde entier) s’affrontent à Limoges, en juin, dans une compétition marathon de 24 heures, durant laquelle ils doivent créer un site Web sur un thème imposé. L’objectif du Wif est de favoriser les rencontres et échanges entre les participants et les professionnels, à savoir lesagences Web, les donneurs d’ordre, les éditeurs de logiciels et de grandes marques de l’informatique, dontApple etAdobe, partenaires officiels du Wif. En parallèle, des conférences organisées sur les thèmes de l’innovation dans le Webdesign, dudesign interactif, duWeb 2.0, de la sécurité du Web, du design sonore et du design sensoriel sont proposées[source secondaire souhaitée].

    Lire à Limoges est un salon du livre qui se tient tous les ans en avril, à Limoges.Lire à Limoges accueille, chaque année, plus de deux cent cinquante auteurs et un peu plus de 60 000 visiteurs[231].

    LeFestival 1001 Notes, festival de créations et découvertes en musique classique pendant la période estivale invite de jeunes musiciens à se produire aux côtés d'artistes de grandes notoriétés commeJordi Savall,Alexandre Tharaud et à enregistrer leur premier disque. Le festival s'attache également à moderniser la musique classique en réunissant des musiciens de musique classique à se produire avec des artistes d'autres disciplines comme le rock, le jazz, la danse...

    LesItinéraires photographiques en Limousin (IPL) ont été créés sous leur forme actuelle en 1996. Ils sont constitués d'un ensemble d'expositions photographiques dont les premières ont lieu chaque année à Limoges aupavillon du Verdurier à partir de la seconde quinzaine du mois de mai (ou juillet). Les expositions suivantes se déroulent àLa Souterraine (juin),Uzerche (juillet),Saint-Junien (août),Mortemart (août)[232].

    LeMarché des Artistes a été créé en 1999. Ce Marché se déroule chaque année, le2e samedi du mois de septembre,place de la Motte. Il est ouvert à tous les artistes créateurs, peintres, sculpteurs, graveurs, photographes[233].

    Lefestival du court-métrage de Limoges lancé par l'association Festiv'Art en avril 1999, a pour objectif de permettre aux professionnels et aux amateurs de confronter leurs films au public et de présenter une filmographie privilégiant la créativité, l'amour, l'humour et la poésie. Cet événement cinématographique se tient dans différents lieux de Limoges, dont le cinéma Lido, à dates variables selon les années[234].

    Le festivalCuivres en Fête, créé en 1994 de la volonté de l'Ensemble Épsilon et en marge de l’académie internationale de cuivres et de percussions Épsival, a été transféré àSaint-Junien[235].

    Le festivalPop sur la Ville, qui a fêté ses dix ans en 2007, est organisé par l’associationMelting Pop, avec, pour objectif, la promotion d’artistes demusique Pop. Il se déroule durant une semaine, chaque année courant octobre et/ou novembre, et donne lieu à des concerts dans les centres culturels John Lennon et Jean Gagnant, à « La Fourmi », au « Woodstock » et dans les différents bars de la ville.Pop sur la Ville propose un large panel de styles musicaux : rock, jazz, électro, pop et folk[236].

    Le festival de jazz,Éclats d'émail, lancé en 2006, se déroule tous les ans au mois de novembre. Cette manifestation programme, durant dix jours, des concerts en Jazz Clubs et Bistrots Jazz, des expositions et des projections cinématographiques en lien avec le jazz[237].

    Limoges a également accueilli en décembre 2012, l'électionMiss France 2013 auZénith.

    Sports et loisirs

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    carte de Limoges avec indication de la localisation des ses principales infrastructures sportives
    Localisation des principaux sites sportifs.
    photo du palais des sports de Beaublanc à Limoges
    Le palais des sports de Beaublanc.
    Articles détaillés :Sport à Limoges etLimoges Cercle Saint-Pierre.

    Les équipements sportifs de la ville sont concentrés au parc des sports de Beaublanc, où évolue l’équipe de basket, et au parc des sports de Saint-Lazare, qui est également lestade du club de football.

    Le nom de Limoges est associé à son club debasket-ball, leLimoges CSP, plusieurs fois champion de France, champion d'Europe en 1993. Ce club évolue enPro A, ainsi que son club d’athlétisme, Limoges Athlé actuellement en N1A — la seconde division nationale qui le classe en 2018 dans les trente-deux meilleurs clubs français —.

    LeLimoges CSP, l'un des clubs de basket les plus prestigieux d'Europe.

    La commune est équipée d’ungolf municipal, situé à l’emplacement de l’ancienaérodrome deFeytiat, de cinq piscines municipales, dont deux à Beaublanc, d'une patinoire, d’un salle de judo avec ledojo Robert Lecomte et d’unesalle d'armes.

    Le club deRugby àXV, leLimoges rugby (USAL), évolue enFédérale 2 pendant la saison 2019-2020.

    Tandis que leLimoges Handball évolue enChampionnat de France masculin de handball depuis 2020.

    LePalais des sports de Beaublanc (Bòsc Blanc en occitan) se situe dans le parc des sports de la ville de Limoges. Il a été réalisé et inauguré en présence du ministre de la Défense,Charles Hernu au cours de l'année 1981. Le projet d'un Palais des Sports fait son apparition en 1955 : à l'initiative du doyen de laMédaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif de la Haute-Vienne Albert Chaminade (conseiller municipal et ancien joueur de basket), une proposition vise à recouvrir le stade de basket-ball de Beaublanc, avec 4 000 places. Ce terrain étant abandonné depuis le début des années 1960, le conseil municipal deLouis Longequeue décide en 1978 d'y implanter une nouvelle salle. Les premiers travaux débutent en mars 1980.

    Outre le Palais des Sports, le Parc des sports de Beaublanc est équipé d'un grand stade de 14 000 places pour le football et le rugby, d'un stade d'athlétisme équipé d’une tribune de 1 000 places, d'une piscine olympique, de courts de tennis et de divers terrains de football.

    Limoges est le lieu d’uncyclo-cross, support de deuxchampionnats de France de cyclo-cross en 1952 et 2005, ainsi que d’une manche duchallengela France cycliste de cyclo-cross, en 2001.

    Traditionnellement, Limoges est la ville de départ et d'arrivée dutour du Limousin cycliste, qui se déroule durant la deuxième quinzaine d’août.

    La ville accueille épisodiquement diverses manifestations sportives de dimension nationale, telles des matchs de lacoupe de France masculine de basket-ball, de laFed Cup, les championnats de FranceHandisport, des matchs internationaux de basket-ball et de handball ou encore des étapes dutour de France.

    Limoges s'est dotée d'un nouveau centre aquatique « Aquapolis » (avec une autre piscine olympique de cinquante mètres) où s'est déroulé le championnat de France élite du 31 mars au 5 avril 2015 avec les meilleurs nageurs français du moment.

    Enfin, Limoges détient une compétence particulière en matière de droit du sport, puisque leCentre de droit et d'économie du sport (CDES) y est établi depuis sa création en 1978[238].

    Cultes

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    Les Limougeauds disposent de lieux de cultebouddhique,catholique,israélite,musulman etprotestant.

    Article détaillé :Liste des édifices religieux de Limoges.

    Culte bouddhique

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    Le « centre zen » de Limoges[239] dépend du monastère « zen Kanshoji »[240].

    Culte catholique

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    photographie de la cathédrale Saint-Étienne de Limoges
    La cathédrale Saint-Étienne

    Lediocèse de Limoges qui fait partie de laprovince ecclésiastique de Poitiers, est l'un desévêchés les plus anciens de France[241]. Il recouvre deux départements, la Haute-Vienne et la Creuse, et a sonsiège épiscopal sur le territoire de la commune, lieu habituel de la résidence de l'évêque. La commune compte neufparoisses[242] :Cathédrale - Sainte Marie,La Trinité,Sacré Cœur - Sainte Jeanne d'Arc,Saint Augustin,Saint Éloi des Hauts de l'Aurence,Saint Luc,Saint Martial,Saint Vincent de Paul, etSainte Blandine.

    Quelques communautés religieuses sont implantées dans la ville, dont un couvent decarmélites à Crochat. La petite communautéjésuite de la rue Jules-Noriac s'est dispersée il y a quelques années, suivie récemment par la communautéfranciscaine de la rue Charles-Gide[243]. Une petite communauté catholiquetraditionaliste se réunit dans une chapelle de l'avenue des Bénédictins et célèbre des offices dans la chapelle Saint-Antoine des Papillons. Une maison, dite du Bon-Pasteur, établie rue des Pénitents-Blancs et tenue par des religieuses, accueille des personnes âgées. La communauté des Petites-Sœurs-des-Pauvres, qui hébergeait des personnes âgées indigentes, est dissoute à partir de 2009. L'ancien séminaire du Sablard héberge divers services diocésains et un foyer de prêtres âgés.

    Culte israélite

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    La communauté juive attestée à Limoges depuis leXIe siècle, et alors dirigée parJoseph Tov Elem dispose d'unesynagogue[244].

    Culte musulman

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    Limoges compte sept associations culturelles musulmanes et deux mosquées dont la « Grande mosquée de Limoges »[245].

    Culte protestant

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    De nombreux courants disposent de lieux de culte :temple protestant de Limoges (Église protestante unie de France[246]),évangélisme (l'Église Évangélique de Limoges[247], l'Église protestante Évangélique de Limoges[248], l'Église Évangélique Centre Chrétien Bérée[249]),adventisme (l'Église adventiste du7e jour[250]),pentecôtisme (Église Source de Vie de Limoges)[251],baptisme (Église Biblique Baptiste[252]).

    Autres cultes

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    D'autres lieux de culte existent pour l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours[253], lestémoins de Jéhovah[254] ou encore l'Église néo-apostolique.

    Par ailleurs, la plupart des obédiences maçonniques françaises sont présentes à Limoges[255]. Initialement composée, voire dirigée par des membres des confréries de pénitents[256] lafranc-maçonnerie limougeaude se compose principalement de loges relevant duGrand Orient et de laGrande Loge de France. Cette dernière dispose d’un local àCouzeix qu'elle met à la disposition de différents loges[257]. La Grande loge indépendante souveraine des rites unis est représentée localement par la loge de « la Rose du parfait silence[258] ».

    Médias

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    Article détaillé :Médias à Limoges.

    Le quotidien régional diffusé à Limoges estLe Populaire du Centre, du groupe Centre France. L'hebdomadaire gratuitInfo Magazine donne également des informations locales.

    Le, l'ancien quotidienL'Écho du Centre sort son dernier numéro après 75 ans d'existence[259].

    La direction de la communication de la mairie dispose d'une chaîne d’information télévisée locale continue,7 à Limoges, créée en 1996.

    France Bleu Limousin (103.5 FM), qui émet sur les départements deCorrèze et de Haute-Vienne, est la radio régionale du réseau France Bleu qui est basée à Limoges. Quelques radios associatives émettent également autour de Limoges.

    Économie

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    Revenus de la population et fiscalité

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    Si, en 2008, 55 % des foyers fiscaux de Limoges sont imposables, contre 54,2 % seulement au niveau national, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal limougeaud est de 21 782 €, montant à comparer au revenu net moyen national, qui s'établit, pour la même période, à 23 450 €.En 2009, lerevenu fiscal médian par ménage est de 17 414 €, ce qui place Limoges au 16 297 e rang parmi les 30 714 communes de plus de cinquante ménages en métropole[260].

    Emploi

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    Dominant le Limousin par son poids démographique, Limoges concentre, en 2007, dix-sept des trente-cinq plus grands employeurs du Limousin[261], dont les principaux sont leCentre hospitalier universitaire de Limoges (6 965 employés en 2010)[204], le fabricant de matériel d'installation électriqueLegrand (4 825 employés en 2010)[262], la mairie de Limoges (2 046 employés en 2007)[261], laSNCF (1 700 employés en 2007)[261] et l'université de Limoges (1 463 employés en 2007)[261].

    Les catégories socioprofessionnelles de la population active de Limoges, telles qu'étudiées par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en 2008, laissent apparaître, dans leur répartition, un poids spécifique des catégories professions intermédiaires, et employés. En effet, chacune de ces catégories pèse, à Limoges, de deux points de plus qu’à l’échelle nationale. Ainsi, les employés représentent 32,6 % de la population active de Limoges, et 29,9 % seulement de la population active nationale. De même, les professions intermédiaires représentent 24 % de la population active locale, alors qu’elles ne pèsent que 22,1 % de la population active nationale. Pour leur part, les ouvriers ne représentent que 25,7 % de la population active limougeaude, alors que la moyenne nationale s’établit à 27,1 %, ce qui confirme la mutation d’une ville autrefois ouvrière en capitale administrative régionale, fournisseuse de services intermédiaires.

    Les cadres et professions intellectuelles sont dans la moyenne nationale (12,9 % de la population de la commune, pour 12,1 au niveau national). Enfin, les agriculteurs représentent 0,2 % de la population active de Limoges, chiffre à mettre en perspective avec les 2,4 % d’agriculteurs composant la population active en France[263].

    En, le taux dechômage avoisine les 9.5 %[264]. La ville présente un taux de chômage en dessus de la moyenne régionale, qui reste une des plus faibles de France avec celle de l'Alsace, mais atteint toutefois le niveau du taux national. Or, la baisse du chômage entre 1999 et 2005 est plus importante à Limoges qu'à l'échelle nationale. Alors que le taux passe de 13,5 % à 8 % dans la capitale régionale, il passe de 12,9 % à 9,6 % sur le plan national. En 1999, lapopulation active est de 60 527 personnes à Limoges, ce qui correspond à un taux d'activité de 75 %, calculé sur les 20-59 ans. Les actifs représentent 45 % de la population totale, les retraités 19,9 %, les scolarisés 26,3 %, et les non-actifs 8,6 %. Les jeunes diplômés sont les plus nombreux à quitter la région faute d'offre d'emplois qualifiés[265].

    Entreprises et commerces

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    Articles détaillés :Porcelaine de Limoges etÉmail de Limoges.

    Limoges est communément réputée pour ses productions d’émaux[266], deporcelaine, et devitraux[267], productions traditionnelles qui font que la ville se proclame la capitale desarts du feu[268],[269].Une autre activité traditionnelle, l’industrie textile, connue à Limoges dès leXIIe siècle avec leslimogiatures, prospère jusqu’auXVIIe siècle avec lachapellerie, décline durant la première moitié duXIXe siècle, et disparaît avec l’arrivée du chemin de fer[270].

    photographie de l'usine Arquus de Limoges, en bord de Vienne
    L'usineArquus en bord de Vienne.

    Si les vitraux et les émaux restent des métiers de l'artisanat d’art, laporcelaine a conservé sa dimension industrielle, perpétuée par des entreprises qui subsistent grâce aux commandes de prestige, aux commandes des ménages et des hôtels, et à l'économie touristique.

    Le secteur secondaire demeure important. Les petites et moyennes entreprises, largement majoritaires, côtoient des grandes entreprises commeLegrand,Arquus (longtemps appeléeRenault Trucks)[271],Valeo,Schneider Electric,Haviland,Bernardaud ouJ.M. Weston. L'électronique, l'agro-alimentaire, la mécanique et la chaîne graphique font donc partie la palette des activités industrielles de l'agglomération[269].

    Le secteur de la construction, à prédominance artisanale, génère, pour sa part, 4 573 emplois en 2008[272].

    Deuxpôles de compétitivité sont basés à Limoges. Le premier est lepôle européen de la céramique[273], positionné sur lesprothèses médicales, l'optoélectronique et lesarts de la table.

    Larue Jean-Jaurès

    Le second estElopsys,pole de compétence spécialisé dans les micro-ondes, les réseaux et les transmissions des technologies sans fil, la fibre optique et les instruments d’imagerie[274].

    En association avec la communauté d'agglomération, la ville de Limoges accueille sur son territoire plusieurs zones réservées à l’activité économique, dont la zone d’activité Nord[275], englobant recherche, activités industrielles et commerciales, le parc d'activité Romanet[276] et la zone d'Ester Technopole[277].

    Le site d'Ester Technopole, créé en 1992, offre un point de rencontre des industries ettechniques de pointe et accueille l'une des quatre pépinières d'entreprises de la Haute-Vienne[278].

    Limoges est également le siège d'une administration nationale d'importance : l'Agence de services et de paiement, issue de la fusion, en 2009, duCNASEA et de l'Agence unique de paiement.

    Dans le cadre de son jumelage avecFürth, la ville, en partenariat avec le Conseil régional, a ouvert une Maison de Limoges et du Limousin en Allemagne. Cette structure s'attache à promouvoir les échanges économiques et la coopération culturelle entre les deux villes ainsi qu'entre le Limousin et laBavière. Elle organise pour cela des conférences, des expositions et diverses manifestations[279].

    photographie de la rue du Consulat, une des rues commerçantes du centre-ville de Limoges
    La rue du Consulat, une des rues commerçantes du centre-ville

    La ville de Limoges a pris la tête du réseauUrban Network for Innovation in Ceramics (UNIC), programme européen qui regroupe plusieurs villes de production decéramiques dontSéville,Stoke-on-Trent etAveiro, et qui a pour objectif de permettre aux villes européennes d’engager un travail de coopération et de partage d’expériences grâce à la création de réseaux thématiques, en encourageant la protection de ce patrimoine et ce savoir-faire commun, la défense des emplois des entreprises du secteur de la céramique, l’investissement en faveur des nouveaux métiers (notamment dans les techniques de pointe), et un essor harmonieux du développement urbain[280].

    Grâce à la qualité de son eau, et à une présence importante de chênes dans la campagne environnante, Limoges héberge, de 1780 à 1930, plusieurs dizaines de distilleries[281]. Ladistillerie du Centre, créée en 1789, est la dernière héritière de cette longue tradition[282]. Toujours du fait de la qualité de son eau, la ville connaît, duXVIIIe à la fin duXXe siècle, une importante activité brassicole. La brasserie Mapataud devenue Noxen en 1950 est, de 1765 à 1970, l'un des établissements brassicoles limougeauds les plus importants[283]. Cette activité de brasserie reste présente à Limoges, avec les établissements Michard, dirigés par la fille de leur créateur, et qui produisent depuis 1989 des bières sans conservateurs[284], et avec la brasserie Plormel+Plormel, installée au cœur de la cité et dont la bièreLa Barbotine bénéficie depuis dix ans dulabel Agriculture biologique.

    À l'exception des magasins de quartier, le commerce de détail est principalement implanté en centre ville : rue Jean-Jaurès, du Clocher, du Consulat et Ferrerie. Laplace Sadi-Carnot constitue également un pôle pour le petit commerce, entre les boutiques et les halles Dupuytren. Comme dans toutes les villes, banques et agences immobilières prennent souvent la place d'anciennes boutiques de vente au détail.

    Les centres commerciaux les plus fréquentés sont ceux de la zone industrielle Nord (ZIN) située àBeaubreuil, le centre commercial de Corgnac ainsi que ceux de la zone commerciale des Quatre-Vents àBoisseuil. Limoges possède, depuis mars 1989, une importante galerie commerciale en centre-ville, lecentre Saint-Martial, situé avenue Garibaldi, sur l'ancien site des fabriques de chaussures Heyraud.

    Depuis 2002, l'opération Cœur de Limoges a pour objet de dynamiser l'activité commerciale du centre-ville, concurrencée par les espaces commerciaux de la périphérie et lecentre Saint-Martial. Cœur de Limoges se fixe pour objectif d'étendre la zone de chalandise de la ville, en encourageant l'installation de grandes enseignes nationales (ouverture de laFnac en 2005 ou deZara en 2013), et en organisant diverses manifestations[285].

    Développé en 2009/2010 à la périphérie nord de Limoges, leFamily Village Limoges est un parc d'activité commerciale, situé au nord de la commune de Limoges, au bord de l'autoroute A20. Ce centre commercial est situé au sein d’un ensemble commercial plus vaste dans lequel sont également implantées les enseignesLeroy Merlin etAlinéa.

    Culture locale et patrimoine

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    Lieux et monuments

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    Article connexe :liste des monuments historiques de Limoges.
    Lepont Saint-Martial.

    Ville d'art et d'histoire[286], Limoges, ne dispose d'aucunsecteur sauvegardé. La politique municipale des années 1970 a conduit à des aménagements urbanistiques tels que la place de la République, l'insertion de bâtiments d'habitation modernes en plein centre historique et la disparition de sites archéologiques comme les thermes des jacobins détruits pour construire un parking souterrain).Laurent Touchart écrit que ces années "ont vu l’essentiel du quartier [de l'Abbessaille] être rasé dans une opération de rénovation-bulldozer caractéristique de l’époque[287] et J.-P. Cavailhé d'ajouter que "sous la municipalitéLongequeue, fidèle héritier de Betoulle, à une époque où pourtant le port du Naveix aurait pu être classé et où, selon certains témoins, il était en voie de l’être, il fut impitoyablement détruit"[288].

    Certains éléments de son patrimoine architectural, tels la « maison Laforest », ultime vestige de résidence de patrons de l'industrie textile et datant pour partie duXVIIIe siècle, ou lelavoir municipal de Saint-Lazare, bien que situés dans unsite patrimonial remarquable issu d'unezone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont subi, et subissent encore, les effets de démolitions[289],[290].

    Pourtant, durant le mois d'août 2012, le succès rencontré par une pétition[291] demandant la préservation et la mise en valeur d'unmausolée de la fin de l'Antiquité, réaménagé tout au long du haut Moyen Âge, situé dans l'hyper-centre illustre l'attachement profond d'une grande partie des habitants à la sauvegarde du patrimoine de la ville.

    Labase de données Mérimée des œuvres du patrimoine de France recense soixante-quatremonuments historiques à Limoges, dont dix-huit seulement sont classés[292], et labase de données Palissy des œuvres du patrimoine de France recense deux cent quatre-vingt-sept œuvres classées ou inscrites[293].

    Monuments historiques et édifices remarquables

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    Lacathédrale Saint-Étienne.
    Patrimoine religieux
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    Limoges dispose de nombreux édifices religieux, aux premiers rangs desquels lacathédrale Saint-Étienne, labasilique Saint-Michel-des-Lions, à l’architecture caractéristique deséglises-halles du domaine Plantagenêt, qui conserve, depuis la Révolution française, les reliques desaint Martial, et deSaint Loup, et l’église Saint-Pierre-du-Queyroix, reconstruite duXIIIe au XIVe siècle.

    Lachapelle Saint-Aurélien, construite entre leXIVe et le XVIIe siècle, est un petit édifice situé au cœur du quartier de la boucherie, renfermant les reliques du second évêque de Limoges,Aurélien, saint patron de la corporation, — et de la confrérie —, des bouchers.

    Lacrypte Saint-Martial duVe siècle[294] est située place de la République et se visite du1er juillet au 30 septembre. Elle conserve les tombeaux desaint Martial, premierévêque et patron de la ville, de ses deux compagnons Alpinien et Austriclinien, et de la légendairesainte Valérie. Découverte durant les années 1960 lors de la création du parking de la place de la République, il n’en reste au début duXXIe siècle qu’une petite partie. La situation du tombeau donne naissance à un pèlerinage, puis occasionne la construction de l'abbaye bénédictine de Saint-Martial qui prospère et étend son influence sur le Sud-Ouest. De magnifiques manuscrits, désormais conservés à laBibliothèque nationale, y sont créés ; c'est aussi en son sein ou dans son environnement que sont fabriquées les plus belles pièces d'orfèvrerie du Moyen Âge, connues sous le nom d'émaux de Limoges. On a situé dans l'aire de son rayonnement les débuts de la poésie enlangue d'oc et fait remonter l'origine de la polyphonie à son école musicale, l'école de Saint-Martial. Rasée au tout début duXIXe siècle, il ne reste du monument que la crypte.

    Au cours des années 1960, sur le site de l'ancienne abbaye de Saint-Martial, fut remodelée la place de la République et édifié l'immeuble abritant actuellement les Galeries Lafayette (anciennementNouvelles Galeries). Cet ensemble, à l'esthétique totalement désuète, est souvent décrié par les habitants de Limoges.

    Patrimoine civil
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    L’Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat.

    Mais la ville présente de beaux hôtels particuliers, tels l’hôtel Estienne de la Rivière[295], construit en 1812 ; ou l’Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat, édifié en 1639 sur des bases duXVe siècle et également inscrit à l'inventaire des monuments historiques[296].

    photographie du four à porcelaine des Casseaux, classé monument historique
    Lefour à porcelaine des Casseaux.

    Témoin de la tradition porcelainière de la ville, lefour des Casseaux, accolé à l'usineRoyal Limoges et resté en activité jusqu'en 1955, est aujourd'hui l'un des derniers représentants des fours à porcelaine duXIXe siècle, et le seul à être classé monument historique[297].Parmi les autres bâtiments inscrits au titre des monuments historiques, on peut noter lelycée Gay-Lussac, ancien collège de jésuites, leshalles centrales, dessinées dans les ateliers deGustave Eiffel, l'Hôtel de ville et sa fontaine en porcelaine, lepavillon du Verdurier, qui sert désormais de lieu d’exposition, après avoir été, à l'origine, pavillon frigorifique, ou lagare des Bénédictins, magnifique bâtiment à coupole et campanile élevé sur pilotis au-dessus des voies.

    Parmi les bâtiments plus modernes, se trouvent notamment :

    Places et rues

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    Laplace Denis-Dussoubs.
    photographie de la cour intérieure d'un ensemble d'immeubles, la cour du Temple
    Lacour du Temple.

    La ville compte plusieurs places remarquables, telles que laplace Denis-Dussoubs, circulaire et formée d'immeubles en brique rouge, ou la place Fontaine des Barres (XVIIe siècle), plus intime avec ses hôtels particuliers desXVIIe et XVIIIe siècles. Lacour du temple (XVIIe siècle) est bordée d'hôtels particuliers, aux façades à colombages, dont un à colonnade et à pans de bois, reliés entre eux par des galeries ouvertes à l'italienne et des escaliers de style Renaissance[307]. Le pavage de certaines cours d'immeubles du centre ville présente la particularité propre aux villes porcelainières d'être réalisé engazettes, briques réfractaires protégeant les pièces pendant leur cuisson dans les fours à porcelaine.

    Parmi les quartiers historiques et pittoresques, le quartier de la Boucherie (Moyen Âge etXVIIe siècle) fut celui des bouchers de Limoges, dont la confrérie[308] régissait toute l'activité de la rue et de la profession. En son cœur se trouve le magnifique joyaux que constitue la Chapelle Saint Aurélien appartenant à la Confrérie.

    L'Abbessaille s'étend par d'étroites ruelles en pente entre la Vienne, la cathédrale, et le boulevard des Petits-Carmes qui longe la rivière. Ce quartier médiéval fut marqué par l'activité portuaire des Naveteaux (du Naveix, un lieu-dit voisin) et la présence delavandières, mais également des radeaux de bois qui arrivaient par la rivière pour alimenter les nombreux fours à porcelaines de la ville. On peut d’ailleurs visiter un ancien en parfait état de conservation, celui des Casseaux.

    L'aménagement des rues de Limoges est en évolution, avec un notable agrandissement des zones piétonnes ces dernières années. De nombreuses places, à fort potentiel de fréquentation, ne sont toutefois toujours pas mises en valeur, place Saint-Pierre, rue Courteline, et place Haute-Vienne (qui abritent un parking). Les travaux de la place des Bancs sont en cours. La plupart des rues à forte fréquentation comptent encore trop de trottoirs, progressivement remplacés dans beaucoup de villes par des plots. La ville compte un nombre insuffisant de couloirs de bus, mais il est vrai que son relief et l’étroitesse des rues ne facilitent pas les choses. Le manque de parkings, en particulier vers le milieu et le bas de la rue Jean Jaurès freinent le développement économique du centre, engorgé par les flux d'automobiles ne pouvant se garer, ne lui permettent pas de résister à la concurrence des zones commerciales périphériques (Corgnac, Boisseuil, La Coupole, Family Village, etc).

    Souterrains et patrimoine archéologique caché

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    Les souterrains de Limoges, dont la construction s’étale sur plusieurs siècles, forment un réseau constitué de deux à trois niveaux de caves voûtées, de passages, d'entrepôts et d'aqueducs, creusés dans letuf ou maçonnés. Leur nombre a cependant considérablement diminué durant ces trente dernières années sous les effets combinés d’une certaine négligence, de l’urbanisme et des travaux de voirie. De nombreuses cavités sont murées à la suite des achats et aux ventes successives des bâtiments, d'autres s'effondrent avec le temps ou sont tout simplement détruites en même temps que l'édifice construit au-dessus, lors des programmes de réhabilitation de quartier. Ainsi, en octobre 1983, lors de terrassements effectués rue du Temple pour la construction d'immeubles, si une fouille de sauvetage entreprise sous la direction de Jean-Pierre Loustaud a permis de relever une voie gallo-romaine et quelques lambeaux de sépultures du hautMoyen Âge, ces travaux ont néanmoins entraîné la disparition d'un réseau important de caves[309]. Seuls les souterrains de l'ancienneabbaye Sainte-Marie de la Règle font l'objet de visites régulières organisées par l'office de tourisme[310].

    Peu connu, un baptistère paléochrétien, daté duVe siècle, situé aujourd’hui place Saint-Étienne, se situait au pied du portail nord de la cathédrale, dit portail Saint-Jean, sur l'emplacement d'une ancienne église paroissiale, supprimée à la Révolution, et placée sous le vocable de saint Jean Baptiste. Il s'agit d'un vaste édifice de plan hexagonal centré sur la cuve baptismale. Chacun des côtés ouvrait sur une pièce carrée. L'entrée se faisait par un perron à trois portes ouvrant à l'ouest[311]. Afin d’en assurer la préservation, les vestiges de cebaptistère sont actuellement réenfouis[312].

    L’amphithéâtre gallo-romain, qui fait partie des principaux monuments d'Augustoritum et fut l’un des plus vastes amphithéâtre de laGaule, ne peut se visiter : ses vestiges, un temps exhumés et mis en valeur, sont de nouveau enterrés sous lejardin d'Orsay afin d'en éviter la dégradation. La présence proche de la rue de l'Amphithéâtre, reliant la placeWinston Churchill à la place des Carmes, est le seul témoignage visible de l'existence de ce monument classé en 1968 à l'inventaire des monuments historiques[313].

    De même, lavilla gallo-romaine de Brachaud[314] qui semble dater duIIIe siècle, mise au jour par l'archéologue Jean-Pierre Loustaud, reste méconnue du public[315].

    Le 25 février 2020, ont été retrouvés, à quarante centimètres de la surface de la place Fournier à Limoges, une centaine d’ossements humains ainsi qu’un four et un mur d’enceinte. Ces ossements remonteraient auXIIIe ouXIVe siècle. À côté du cimetière un four a été retrouvé, destiné à la fabrication d’une cloche d’après les chercheurs. Le mur d’enceinte, lui, ferait partie de l’ancienneabbaye[316].

    Monuments à l'extérieur de la ville

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    Lechâteau de Beauvais est situé près deLandouge. C'est une ancienne demeure des abbés de l’abbaye Saint-Martial de Limoges construite auXVIIIe siècle selon les plans de l’architecte limousinJoseph Brousseau. Jouxtée par une exploitation agricole de la même époque, elle est entourée d'un parc à l'anglaise de trois hectares duXIXe siècle[317].

    Lechâteau des Essarts est situé, pour sa part, dans la vallée de laMazelle, près deBeaune-les-Mines. Datant duXVIIe siècle, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques, ses façades et toitures datent duXVIIe siècle. Lechâteau de la Bastide est situé au bout d’une allée de hêtres qui est elle-même un site inscrit[318]. Propriété jusque dans les années 1970 des Martin de la Bastide, barons d'Empire, il est à l’origine du nom d’un quartier du nord de Limoges,La Bastide.

    Le château de Faugeras et ses dépendances datent duXVIIIe siècle. Ils ont appartenu aux Pouyat, une des grandes dynasties de porcelainiers limougeauds. Posé dans un parc paysager de sept hectares qui surplombe Limoges, le domaine de Faugeras abrite depuis peu un hôtel-restaurant de prestige, classé quatre étoiles[319].

    Parcs et jardins

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    La partie ancienne dujardin botanique de l'Évêché et la chapelle de la Règle.

    Limoges, propose 44 m2 d'espaces verts par habitant, ce qui la place au premier rang des grandes villes vertes. Cette place doit être fortement nuancée, du fait de la superficie hors norme du territoire communal, qui s'étend sur un vaste espace de campagne périurbaine. Laville qui entre en campagne est dotée de nombreux parcs et jardins publics, qui occupent 2,4 % de sa superficie»[320].

    Le kiosque à musique duJardin d'Orsay.

    Le plus ancien est lejardin d'Orsay. Créé par l'intendant Boucher d'Orsay auXVIIIe siècle, à l’ouest du centre-ville, sur les vestiges archéologiques de l’amphithéâtre romain d’Augustoritum, il couvre une superficie de1,8 ha. Lejardin de l'Évêché, construit à partir de 1777, est l'ancien parc d'agrément dupalais épiscopal. Il regroupe, près du musée de l'Évêché, sur environ quatre hectares, un jardin botanique, un jardin à la française et un parc de jeux.

    LeChamp de Juillet, situé au pied de la gare des Bénédictins, d'une superficie de4 ha, est créé auXIXe siècle pour servir de terrain de manœuvre militaire. Doté d'un nom né d'une confusion entre Champ de Mars et lamonarchie de Juillet, il est orné de nombreuses statues. Cet espace, qui accueillait autrefois la Foire-Exposition, est le lieu de la grande fête foraine d’hiver, laquelle se tenait précédemment dans le jardin d’Orsay.

    vue de la rivière au parc Victor-Thuillat
    Leparc Victor-Thuillat.

    Leparc Victor-Thuillat, du nom d'un conseiller municipal, est l'ancien jardin d'agrément du manoir de la Grange-Garat, devenu public dans les années 1960. D'une superficie de3,7 ha, situé dans un quartier ouvrier au nord-ouest du centre ville, il offre une rivière anglaise, une collection de plantes vivaces, des parterres fleuris ainsi que desarbres remarquables classés.

    Lesquare des Émailleurs, récemment rénové, la place François Roosevelt, espace vert sur dalles, et le jardin du musée nationalAdrien Dubouché font également partie des espaces verts de la ville.

    D'autres espaces verts, plus récents, sont issus de l'expansion de la ville dans la seconde moitié duXXe siècle. C'est le cas du parc de l’Aurence, qui s'étale sur près de40 ha entreCouzeix et Limoges. Établi dans la vallée de l’Aurence, il borde leVal de l'Aurence et les quartiers de Corgnac, Beaublanc et du Vigenal.

    Leparc de l'Auzette.

    Leparc de l'Auzette (seize hectares sur le territoire de Limoges), partant des communes de Panazol et Feytiat, constitue unecoulée verte naturelle, trait d’union entre la campagne limousine et le quartier historique des Ponts. Lesbords de Vienne constituent deux bandes de verdure, agrémentées de jeux et de structures sportives dePanazol à Condat-sur-Vienne, sur la rive gauche, et de l'autoroute à la nouvelle voie de liaison sud sur la rive droite. La roseraie du Mas-Jambost, route deSaint-Junien, abrite plus de 200 variétés de roses[321]. Lebois de la Bastide (plus de90 ha), situé entre la zone industrielle Nord et Beaubreuil, issu de la forêt qui entourait le château de la Bastide, est traversé d'un parcours de santé.

    Lejardin du moulin du Poudrier.

    Lesjardins de l’Évêché, depuis 1943, l'allée de hêtres du château de la Bastide et ses abords, depuis 1945, les jardins de l’évêché et leur extension, les jardins de l’Abbessaille, depuis 1976, sont des sites inscrits. Par ailleurs, 360 arbres de la commune ont été classés, depuis le plan d'occupation des sols de 1995, comme arbres remarquables[322].

    Limoges compte également de nombreux jardins privés, dont certains sont régulièrement ou occasionnellement ouverts au public, tels lejardin du Poudrier[323], sur le site d'une demeure duXVIIIe siècle, et le parc des Essarts[324], dans le site inscrit de la vallée de la Mazelle, près de Beaune-les-Mines.

    Vie culturelle

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    carte de Limoges avec mention des lieux de culture
    Lieux de culture.
    Lemusée national Adrien-Dubouché.

    Limoges abrite plusieurs musées, dont les principaux sont lemusée national Adrien-Dubouché, qui abrite plusieurs collections de porcelaine, de faïence, de grès, de verre et de poterie et lemusée des Beaux-Arts de Limoges - palais de l'Évêché qui accueille environ 70 000 visiteurs par an et abrite entre autres collections des tableaux du peintre d’origine limougeaude Auguste Renoir ainsi que l'une des plus importantes collections d’émaux du monde[source secondaire souhaitée].

    Lemusée de la Résistance propose sur une superficie de 1 400 m2 un parcours muséographique qui retrace les faits historiques de laSeconde Guerre mondiale, avec comme fil conducteur la Résistance, l’Occupation et la Déportation en Haute-Vienne[325].

    La Maison traditionnelle de la boucherie, avec sa boutique, sa cuisine, son écurie-tuerie, sa chambre et son grenier-séchoir à peaux comme le musée des Distilleries limougeaudes sont l’occasion de renouer avec les traditions gastronomiques limousines. Lescompagnons du Tour de France, installés dans le quartier de la Cité, présentent au sein de laCité des métiers et des arts de Limoges, une exposition permanente d'œuvres de laFédération compagnonnique des métiers du bâtiment et desmeilleurs ouvriers de France.

    Enfin, leFonds régional d'art contemporain (FRAC Limousin), installé dans la galerie des Coopérateurs, ancien entrepôt industriel,possède plus de 1 200 œuvres et présente des expositions tout au long de l'année[source secondaire souhaitée].

    photographie de la bibliothèque municipale de Limoges
    Labibliothèque francophone multimédia de Limoges.

    Le réseau des bibliothèques municipales de Limoges, qui comprend cinq bibliothèques de quartier, bénéficie d'un site de tout premier plan en centre-ville avec labibliothèque francophone multimédia de Limoges, structure labellisée « Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale » par leministère de la Culture. Limoges est, avecLille etNice, l'une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants où l’inscription et le prêt sont gratuits pour l'utilisateur car intégralement financés par le contribuable au titre des impôts locaux.Depuis le changement de majorité municipale, cette gratuité est limitée aux résidents de la ville de Limoges ; pour les autres une cotisation de 25 € par an a été instituée[pertinence contestée].

    Lethéâtre de l'Union-Centre dramatique national.

    Limoges possède cinq centres culturels municipaux, et plusieurs théâtres indépendants dont lethéâtre de l'Union-Centre dramatique national, le théâtre Jules-Noriac, le théâtre Expression 7, le théâtre de la Passerelle.

    En 2022 le théatre Expression 7 disparait à la suite de la décision de détruire le bâtiment dans le cadre d'un projet immobilier[326].

    L'opéra de Limoges, membre de la Réunion des Opéras de France, propose chaque année une saison d'ouvrages lyriques (opéras, opéras-comiques, opérettes), de ballets, de concerts symphoniques ou de musique de chambre ainsi que des récitals de chant lyrique. Son orchestre, l'orchestre de Limoges et du Limousin, propose chaque année plusieurs programmes symphoniques qui font l'objet de tournées en Limousin. Leconservatoire à rayonnement régional y dispense des enseignements en musique, danse et art dramatique.

    L’ouverture duZénith Limoges Métropole en mars 2007, réalisé par l'architecteBernard Tschumi, dote la ville d'une nouvelle salle de spectacle d'une capacité est de 6 000 places. Elle accueille la quasi-totalité des manifestations importantes, des spectacles et des grands concerts.

    Limoges, qui compte au milieu duXXe siècle plusieurs salles de cinéma (Omnia, Olympia, Vox, Star, Colisée, Rex, Les Écrans…), dispose aujourd'hui de deux multiplexes cinématographiques : Grand Écran Centre, de quatorze salles pour 2 450 fauteuils, situé placeDenis Dussoubs et Grand Écran Ester (quatorze salles - 2 000 fauteuils) en périphérie urbaine. Ces deux multiplexesappartiennent au groupe familial limougeaud « Grand Écran » qui possède et exploite également[source secondaire souhaitée] le Lido, unminiplexe d'art et essai de trois salles et 660 fauteuils, dans le quartier de la gare des Bénédictins.

    Langue et culture limousines

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    Limoges, située au nord de l'Occitanie, a pour langue vernaculaire traditionnelle lelimousin, une des formes de l’occitan.

    Au Moyen Âge, la langue limousine est portée de cour en cour dans toute l'Europe occidentale par lestroubadours. L'abbaye Saint-Martial fait de Limoges l'un des centres culturels les plus importants du monde médio-latin.

    Les dialectes de l'occitan.
    L'occitan limousin et le marchois.
    Nom bilingue sur un panneau.

    Mais, si une littérature d’expression occitane particulièrement importante est produite et publiée à Limoges depuis leXIIe siècle, la langue française progresse au fil des siècles et finit par s'imposer[Note 17].

    Un mouvement culturel régionaliste pan-occitan, leFélibrige, fait néanmoins survivre la langue limousine. Fondé en Provence en 1854, il s'exprime à Limoges par la création en 1923 par trois régionalistes, René Farnier, Jean Rebier etAlbert Pestour, d'un groupe folklorique,l’Eicola dau Barbichet[327]. Deux autres groupes issus de cette tendance, mais non affiliés au Félibrige, voient le jour à Limoges :Lou Rossigno do Limouzi[328] etl’Églantino do Lemouzi[329].

    Durant lesTrente Glorieuses, André Dexet,alias Panazô, restitue l'occitan limousin au travers de ses romans, et ses articles dans la presse locale[Note 18]. Panazô anime aussi, surFrance 3 Limousin Poitou-Charentes, un magazine de treize minutes tous les quinze jours en alternance avec l’Institut d'Études Occitanes de Haute-Vienne. La chaîne publique locale retransmet également quelques émissions deFrance 3 Aquitaine dans les années 1980. D’autres personnalités prennent la parole en limousin dans les médias limougeauds[Note 19]. Limoges a aussi une revue plus littéraire et linguistique :La Clau lemosina qui parait de 1970 à 2000[Note 20].

    Limoges et sa région donnent de grands poètes à la culture occitane, dontJean-Baptiste Foucaud (1747-1818), Jean Rebier (1879-1966) et, aujourd'hui,Jan dau Melhau.

    En 2010, la langue et la culture occitanes sont toujours présentes à Limoges bien que la situation soit moins riche dans les médias que dans les années 1980-1990[Note 21].

    Si les trois groupes folkloriques historiques (L’Eicola dau Barbichet,Lou Rossigno do Limouzi etl'Églantino do Lemouzi) sont encore très actifs, les années 1960 et 1970 voient en Limousin, comme partout en France et à travers le monde, la création de nouveaux groupes pratiquant une musique plus traditionnelle que folklorique, interprétée sans costumes et pour un public plus diversifié. Dans la lignée de cette mouvance folk, un département demusique traditionnelle limousine, le1er en France, est créé en 1987 auConservatoire à rayonnement régional de Limoges (CRR)[Note 22].

    L'Institut d'études occitanes dau Lemosin[330], outre sa librairie, propose des cours pour adultes, des stages de chants et de danse, ainsi qu’un atelier d’écriture[Note 23].

    L’office de tourisme de la ville de Limoges, utilisant la langue d’oc comme un atout touristique, organise de temps en temps, depuis l’été 2006, des visites guidées du centre-ville en occitan.

    En 2008,Laurent Bourdelas, historien et écrivain limougeaud, publie unAbécédaire de la littérature du Limousin,Les Ardents Éditeurs. Constituant la première histoire littéraire de la région et de ceux qui en sont originaires jamais écrite, cet ouvrage recense la majeure partie des auteurs limougeauds[331].

    Limoges dans la littérature, la musique et les arts

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    L'image de Limoges archétype de la ville de province se retrouve dans l'œuvre deMolière, personnalisée par et dansMonsieur de Pourceaugnac, héros campagnard, simple d'esprit et rustre. Elle est également perceptible avec la mise en scène du marché de Limoges, dans la septième pièce desTableaux d'une exposition deModeste Moussorgski dont l'orchestration en 1922 parMaurice Ravel est la plus connue.

    Un important manuscrit de musique d'orgue, leLivre d'orgue de Limoges (Ms 255), rédigé au début duXVIIIe siècle. est conservé à laBibliothèque francophone multimédia de la ville.

    Au milieu duXIXe siècle, cette image se double d'une réputation de ville médiévale. DansLe Curé de village (1841),Honoré de Balzac le souligne en creux, de façon élégante, au détour d'une phrase positive :« Il (Pierre Graslin) s'était bâti, dans le nouveau quartier de la place des Arbres, destiné à donner à Limoges une physionomie agréable, une belle maison sur le plan d'alignement »[332]. L'image de ville industrielle, et la crise de la porcelaine de Limoges, se retrouvent dans le romanLes Destinées sentimentales, de Jacques Chardonne.

    L'histoire sociale et syndicale du Limoges duXIXe siècle, née de l'industrie de la chaussure et de la porcelaine, a donné naissance à de multiples airs et chansons populaires dont certains sont réunis dans un enregistrement de 1986 baptiséRue de la Mauvendière[333]. Ces mêmes évènements ont inspiré, en 2005, la réalisation du téléfilm1905, qui se déroule en grande partie à Limoges, dans le contexte de laséparation de l'Église et de l'État. Attaché à cette histoire sociale, dont il sait magnifier l'aspect romantique,Georges-Emmanuel Clancier cite à de nombreuses reprises Limoges dans ses ouvrages, quand il n'en fait pas le lieu essentiel de ses intrigues. Le romanDes amants de porcelaine deGeorges Coulonges dépeint le Limoges de 1968.

    Limoges est aussi mentionné dans le poèmeGerontion deT. S. Eliot :"... Mr. Silvero/ With caressing hands, at Limoges/ Who walked all night in the next room."

    L'écrivain américainH. P. Lovecraft fait référence à la cathédrale de Limoges et auPrince Noir dans son romanL'Affaire Charles Dexter Ward.

    Plusieurs œuvres cinématographiques ont été tournées à Limoges. Ainsi, la Libération de la ville sert de contexte historique à un téléfilm français,Les Camarades, qui relate la vie de jeunes résistants communistes. Le drame dePatrice Chéreau,Ceux qui m'aiment prendront le train, sorti en 1998, comporte des scènes se déroulant aucimetière de Louyat. Limoges est également présente dansProvidence d'Alain Resnais (César du meilleur film en 1977), dansMes petites amoureuses deJean Eustache réalisé en 1974 (et dans lequel figureMaurice Pialat), ou encore dansUn peu de soleil dans l'eau froide, adapté du livre deFrançoise Sagan, etQuelques jours avec moi deClaude Sautet.

    Si Limoges est absente de l'œuvre d'Auguste Renoir, pourtant natif de la ville, elle reste une source d'inspiration pour les artistes locaux, telsPaul-Laurent Courtot ou Auguste Aridas, qui peint le monde ouvrier de la seconde moitié duXIXe siècle[source secondaire souhaitée].

    Train de nuit, un spot publicitaire, destiné à promouvoir le parfumNo 5 deChanel, réalisé parJean-Pierre Jeunet, avecAudrey Tautou en égérie,est tourné à la gare des Bénédictins en mai 2008[source secondaire souhaitée].

    Le premiersingle du groupe anglaisPrefab Sprout écrit par Paddy McAloon et sorti le s'appelleLions In My Own Garden: Exit Someone car il voulait que les initiales du titre forment le nom de Limoges, ville où habitait sa petite amie de l'époque, qui y faisait ses études[334]. D'autres artistes du monde de la chanson font référence à Limoges, commeThomas Fersen, avec son albumC'est du Limoges, qui y est enregistré en 2015[335], ouNicolas Maury, avec son album et sa chansonLa Porcelaine de Limoges, sortis en 2023[336].

    En outre, Limoges est le sujet de plusieurs timbres postaux. Le premier, émis le, est d'une valeur de 2,40 francs avec surtaxe de 40 centimes au profit du Secours national. Il figure les armoiries de la ville[337]. Le deuxième, mis en vente générale le 26 mars 1955, est un timbre d'une valeur de douze francs. Il représente le pont Saint-Étienne et la cathédrale[338]. Un autre, émis le 23 mars2007, représente la gare des Bénédictins et le détail d'une porcelaine de Limoges. Il est d'une valeur faciale de 0,54 euro[339]. Le,La Poste a émis un bloc collector de8 timbres à validité permanente pour lettre verte sur le thème « Limousin - Périgord - Terres de rivières » dont un des timbres représente la Vienne à Limoges aupont Saint-Martial[340].

    Médias locaux

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    Studio ex7.direct aufestival des Zébrures à Limoges.

    En janvier 2022, la web radio ex7.direct est créée par Philippe Labonne. En 2022, la radio était logée dans les locaux dans le théâtre Expression 7, détruit depuis par Limoges Habitat. Elle est depuis hébergée au centre culturel Jean Gagnant[341].

    Personnalités liées à la commune

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    Article détaillé :Liste de personnalités liées à Limoges.

    Héraldique, logotype et devise

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    La devise de Limoges enlimousin estDieus gart la vila e sent Marsals la gent, soit « Dieu protège la ville et saint Martial son peuple ».

    image figurant le blason de la ville de LimogesBlason de Limoges
    • De gueules au buste de saint Martial d'argent, habillé et nimbé d'or, accosté en chef des lettres onciales S et M du même ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[342],[Note 24].

    Dès le Moyen Âge, Limoges adopte pour emblème l'effigie de saint Martial, son premier évêque, qui a évangélisé le Limousin auIIIe siècle et dont l'abbaye homonyme fondée à Limoges connu un rayonnement immense. Le chef de France est attribué en 1421 par le dauphin, futurCharlesVII, en hommage à la résistance des habitants, bourgeois et consuls de la ville contre les Anglais, pour accroître leur cœur à servir la couronne de France[344].

    image figurant le blason de la vicomté de LimogesBlason du Limousin
    • D'hermine à la bordure de gueules.

    Dévasté par les Normands auIXe siècle, le Limousin est incorporé de bonne heure à l'Aquitaine.Aliénor d'Aquitaine l'apporte en dot en 1152 à son second mari,Henri Plantagenêt, comte d'Anjou (d'où la bordure rouge), et futur roi d'Angleterre. La vicomté de Limoges, maîtresse de la plus grande partie du Haut Limousin, reste cependant le plus souvent indépendante, et sans vicomte résident.Marie de Comborn, héritière des derniers vicomtes, épouse en 1275 l'héritier des ducs de Bretagne, le futurArthurII de Bretagne. L'hermine de Bretagne, brisée de la bordure rouge d'Anjou, forme alors les armes de la vicomté[345].

    image figurant le logo de la ville de LimogesLogo de la ville de Limoges

    Le logo de la ville de Limoges représente une flamme, qui évoque les arts du feu et les techniques liées : porcelaine, vitrail, émaux et céramique industrielle. Le bleu et le rouge rappellent les couleurs dominantes du blason traditionnel de la ville. La forme ronde du logo, incluant un second rond, plus petit, rappelle l'histoire de la ville et ses deux entités circulaires originelles : la Cité et le Château, bien que chacun soit libre d'y trouver d'autres symbolisations, telles la forme de l'assiette de porcelaine, l'enveloppe architecturale de la technopole ESTER ou encore le ballon de basket du Limoges CSP[346].

    Voir aussi

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    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

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    Articles connexes

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    Histoire

    Politique et administration

    Culture

    Sport

    Transports

    Enseignement

    Patrimoine architectural

    Économie

    Liens externes

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    Notes et références

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    Notes et cartes

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    Notes

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    1. Dérivé des élémentsAugusto- (en hommage à l'empereur Auguste, son fondateur) et-rito (gué enlangue gauloise)
    2. Définition du mot « Orogène » dans le Larousse :« Type de chaîne de montagnes résultant du rapprochement de deux masses continentales (initialement séparées par un espace océanique) ou bien de type intracontinental ».
    3. Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[28].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[29].
    6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
    7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Limoges comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Construit en remplacement de l'aérodrome deFeytiat qui a été transformé enterrain de golf.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[91].
    13. L'abandon de l'apostolicité de saint Martial doit beaucoup aux travaux deCharles de Lasteyrie (L'Abbaye Saint-Martial de Limoges, A. Picard, Paris, 1901 - thèse de l'École des Chartes, 1899), et à ceux d'Alfred Leroux (La légende de saint Martial dans la littérature et l'art anciens, Limoges, 1911)
    14. Définition de l'Insee : lastrate est ici l'ensemble des communes de plus de 100 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.
    15. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    16. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
    17. L’usage de lalangue vernaculaire perdure auXXe siècle, de façon anecdotique, dans les quartiers populaires tel celui des Ponts, comme le rapporte« la mémoire ponticaude et ses langues », surle site de J-C Cavaillé(consulté le).
    18. Dans sonJournau dé Panazô en 1958, dansL'Écho du Centre avec la chronique du village imaginaireViro-Tranujo (Tourne-Chiendent) de 1963 à 1977 et sur Radio-Limoges dans l’émissionEt hardi qué té deibouaïré !
    19. Yves Lavalade fait, de 1974 à 1997, uneCronica occitana dans L'Écho où il parle des noms de lieux et des mots de la langue d’oc, soit quelque 1 500 chroniques. Le musicien-écrivainJan dau Melhau anime une émission sur Radio-Limoges :Las cronicas dau saubre-viure (les chroniques du savoir-vivre). L’autre quotidien limougeaud,Le Populaire du Centre, publie uneCronica de Josep Platussat. Les radios associatives font quelques émissions en langue d’oc durant les années 1980.
    20. Son nom signifie La Clé limousine en référence à un poème de l’écrivain provençalFrédéric Mistral :« …qu’un pòble tombe esclau, se tèn sa lenga, tèn la clau que dei cadenas lo desliura (qu’un peuple tombe en esclavage, s’il possède sa langue, il possède la clé, qui de ses chaînes le délivrera) ». La première paraît en 1970 à la fondation du Cercle Limousin d’Études Occitanes (CLÉO) et jusqu’en 2000 : soit cent-trente numéros pendant plus de vingt ans et entre quatre-vingts et cent numéros spéciaux :Solelhs gris,La conjugaison occitane,Peire Lallet,Au país de la metafòra… qui ont grandement contribué à l’édition occitane.
    21. Une demi page tous les dimanches dansLe Populaire du Centre et une gnorle (fable, blague, petite histoire enoccitan limousin) dans le mensuel Sillon du diocèse de Limoges.
    22. Y sont enseignées la pratique d’instruments : lachabrette, lavielle à roue, le violon traditionnel et l’accordéon diatonique, mais aussi les danses et la langue occitane à travers le répertoire de chants régionaux.
    23. L’une des participantes à cet atelier, Monique Sarazy, a reçu le deuxième prix de littérature occitane duVal d'Aran (Espagne) en 2005 pour La Lison dau Peirat.
    24. Victor-Adolphe Malte-Brun donne comme blasonnement : « de gueules, au chef de Saint Martial de carnation, orné à l’antique d’or, ombré de sable, entre deux lettres gothiques d’or S et M ; au chef d’azur, chargé de trois fleurs de lis d’or »[343].

    Cartes

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    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

    Références

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    5. « Distance orthodromique de Limoges à Royan », surle site Lion1906 de Lionel Delvarre(consulté le).
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    Étape précédenteÉtape suivante
    Isle
    Limoges
    Panazol
    v ·m
    v ·m
    Centre-villeBlason
    Faubourgs
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    v ·m
    Communauté urbaineLimoges Métropole
    v ·m
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    (plus de 10 000 habitants -population municipale en 2022)
    Plus de 200 000 habitants
    Plus de 100 000 habitants
    Plus de 50 000 habitants
    Plus de 30 000 habitants
    Plus de 20 000 habitants
    Plus de 10 000 habitants
    v ·m
    Plus d'un million d'habitantsBordeaux
    Plus de 100 000 habitants
    Plus de 50 000 habitants
    Plus de 20 000 habitants
    v ·m
    Agglomérations les plus peuplées deNouvelle-Aquitaine
    Unités urbaines de plus de 10 000 habitants en 2022.
    Plus de 1 000 000 habitants
    Plus de 200 000 habitants
    Plus de 100 000 habitants
    Plus de 50 000 habitants
    Plus de 20 000 habitants
    Plus de 10 000 habitants
    v ·m
    Préfectures de région
    métropolitaine
    Préfectures d’outre-mer
    Chefs-lieux de collectivité
    d’outre-mer
    Chef-lieu de collectivité
    à statut spécifique
    Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
    Préfecturesde département
    métropolitain
    Chefs-lieux de province
    de Nouvelle-Calédonie
    Anciennes préfectures de région
    métropolitaine
    v ·m
    France métropolitaine
    Outre-mer
    v ·m
    Unités urbaines de plus de 100 000 habitants en 2022
    Plus de 10 000 000 habitants
    Plus de 1 000 000 habitants
    Plus de 500 000 habitants
    Plus de 400 000 habitants
    Plus de 300 000 habitants
    Plus de 200 000 habitants
    Plus de 100 000 habitants
    v ·m
    Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
    Plus de 2 000 000
    Plus de 500 000
    Plus de 200 000
    Plus de 100 000
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