Sur le territoire communal se trouvequatre monuments qui figurent à l'inventaire desmonuments historiques : la chapelle de la Miséricorde, la maison sise au 44 place Roger-Salengro, la maison dite de l'Argentier, qui sont inscrits et de l'église collégiale Saint-Omer qui est classée.
La superficie de la commune est de 26,9 km2 ; son altitude varie de18 à 88m[2].La commune est située à proximité des collines de l'Artois et de la vallée de laLys, au bord de la plaine de Flandres. La couche géologique superficielle est récente (Éocène inférieur/Paléocène au Quaternaire). L'altitude varie de18 à 88m, le centre se situant à environ 25 m d'altitude[3].
Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[3]. Le territoire communal est traversé par21 cours d'eau :
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire de la commune se situe sur le sitegéologiqueartésianisme dans la région de Lillers. Le site se compose d'une anciennecressonnière reconvertie pour l’élevage d'écrevisses, d'une ancienne cressonnière dont l'activité s'est complètement arrêtée et d'une ancienne cressonnière réhabilitée pour la culture « bio » du cresson[38].
Au, Lillers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[40].Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant94 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[41],[42]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[42]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[43],[44].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (60,9 %), zones urbanisées (15,2 %), eaux continentales[Note 8] (5,3 %), prairies (5 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[45]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 4 938, alors qu'il était de 4 760 en 2015 et de 4 556 en 2010[Insee 1], soit une progression du nombre total de logements de 8,4 % depuis 2010.
Parmi ces 4 938 logements, 88,8 % étaient desrésidences principales, (soit 4 386 logements), 0,4 % des résidences secondaires et 10,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,8 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 17,7 % desappartements[Insee 2].
Sur les 4 386 résidences principales, 54,0 % sont occupées par des propriétaires, 44,7 % par des locataires et 1,3 % par des personnes logées gratuitement[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lillers en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (10,8 %) supérieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).
À la croisée desD 916 etD 943, Lillers est à une douzaine de kilomètres de la sous-préfecture deBéthune, une trentaine de kilomètres de la préfecture d'Arras, environ70km deCalais, sur la Côte d'Opale, et environ50km de Lille, capitale de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'échangeurno 5 (225km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon,autoroute A26 (autoroute des Anglais viaBéthune,Arras,Liévin), ainsi que par unegare, située sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.
Lerisque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en)[46], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[47].
L'histoire de Lillers débute vers l'an700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pèlerinage àRome en compagnie de son frère. Venant deBoulogne-sur-Mer etThérouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient été assassinés par des brigands non loin deFerfay, dans la vallée de la Scyrendale. Enterrés par un serviteur, les deux corps auraient été « miraculeusement » transportés par les eaux d'un orage à Hurionville près du château de l'évêque deThérouanne qui leur donna une sépulture.Non loin de là, se trouvait dans la forêt une île au milieu des marécages. C'est là qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait né Lillers.
Plus tard, ce village fut protégé par un château-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.
En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire deRely[51].
En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[51]. Lui succède Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[51].
Après avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre lesNormands fut apportée en dot, en1179 au roiPhilippe Auguste.
En 1193, la seigneurie de Lillers appartient àRobertIer de Wavrin, sénéchal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme, de son frère Hellin et de trois de ses sœurs[53].
En1303, la ville de Lillers fut brûlée, pillée par lesFlamands. Vers1340, le roi d'Angleterre prétendit avoir droit au trône deFrance et ce fut le début de laguerre de Cent Ans marquée par deux célèbres batailles, celle deCrécy en1346 et celle d'Azincourt, en1415, où Robert V deWavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblessefrançaise[54].
Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs deLe Doulieu[55].
En1542, lesFrançais brûlèrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.
En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour lesEspagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenirfrançaise. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par lesFrançais. En 1641, elle appartint de nouveau auxEspagnols.
En, par lettres données à Versailles, Maximilien François de Carnin,baron de Lillers,Nédonchel,Gomiécourt, premier gentilhomme du pays d'Artois, député de la noblesse auxÉtats d'Artois, bénéficie du titre demarquis pour sa terre de Nédonchel, érigée en marquisat donc, terre très considérable, relevant du roi (de France) à cause du château deDesvres enBoulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[56].
À côté de la seigneurie principale de Lillers, on trouve également le fief de Mazinghem.. Vers 1550, Wallerand Obert est seigneur de Mazinghem à Lillers,Gaudiempré,Grévillers, Villers. Fils de Guillaume, seigneur de Cauroy et de Charlotte de la Vacquerie, il naît àBeaurains, devientbourgeois d'Arras le, conseiller auconseil provincial d'Artois, déclarénoble par lettres dePhilippe II, confirmées par deux sentences rendues au conseil d'Artois les et. Il fait son testament à Arras le et meurt le. Il épouse le Marie Le Prévost, d'une famille d'Arras. Devenu veuf, il prend pour femme le Gertrude de Bernemicourt, fille de Claude, seigneur de Fouquières, laquelle se marie ensuite avec Florent de Belvalet, écuyer. Elle meurt le, est inhumée dans lacathédrale Notre-Dame-en-Cité d'Arras[57].
Louis Obert ( -1645), fils de Wallerand, écuyer, est seigneur de Mazinghem, Gaudiempré. Iicencié es lois. Il devient bourgeois d'Arras le, est crééprocureur général d'Artois, faitchevalier, par lettres données à Madrid le, il doit cette élévation au fait de s'être équipé à ses propres frais pour participer aux guerres de son roi : participation au siège de Cambrai, au siège d'Amiens, capturé par les Français[58]. Louis Obert meurt en 1645. Il épouse par contrat passé à Béthune le Marie Le François, fille de Jean, écuyer, bailli de Cassel et de Françoise de Le Flie. Marie le François meurt le[59].
Alexandre Obert, écuyer, est seigneur deBurbure, Mazinghem . Fils de Louis, Alexandre prend pour femme par contrat passé à Lille le, Marie de Landas, fille de Louis, seigneur deWannehain, et de Jeanne de Cambry. L'épouse meurt en 1666[60].
Marie-Alexandrine Obert ( -1688), fille d'Alexandre, est dame de Mazinghem après son père. Morte le, elle a épousé à Lille le Philippe-François d'Ennetières, écuyer, seigneur des Mottes. Fils de Jacques, chevalier, seigneur d'Harlebois, La Berlière, trésorier général des domaines et finances, faitbaron de la Berlière, et de Marie de Baudequin il est baptisé à Lille le, devient auditeur en lachambre des comptes de Lille le, bénéficie le de lettres dechevalerie données à Madrid[61], puis il passe maître ordinaire en la même chambre des comptes le, trésorier général des domaines et finances aux Pays-Bas le. Créémarquis des Mottes par lettres données à Madrid le, il se fait religieux dans l'ordre du Carmel lorsqu'il devient veuf. Il meurt à Bruxelles le, à 70 ans. Philippe-François et son épouse sont inhumés dans laCathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles[60].
Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des Coopératives parJaurès, avecRenaudel (L'Humanité), Dubreuilh, secrétaire du parti socialiste (SFIO), Lauche, député de Paris, Briquet, député du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 à 6 000 personnes le soir selonJean Longuet, rédacteur àL'Humanité (19 juin 1911).
La cérémonie officielle du jumelage avec la commune allemande de Marsberg se déroula à Lillers en, Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres régulières entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.
L'hôtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre socialla Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bâtiments communaux.
Lillers est également la ville siège de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.
Autres administrations ou services publics :
Pôle emploi
Centre des finances publiques : il regroupe la trésorerie municipale, le service des impôts des particuliers et celui des entreprises
La Poste
Agence locale de l'Assurance Maladie
la SNCF: gare de Lillers
la brigade de gendarmerie nationale
une annexe du commissariat de police d'Auchel
un centre de secours
Services départementaux :
Maison du département solidarité (MDS) de l'Artois, site de Lillers.
Médiathèque départementale du Pas-de-Calais, antenne de Lillers (territoires de l'Artois et de l'Audomarois)
Centre d'exploitation routier
Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent régulièrement en mairie ou au C.C.A.S.
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
On dénombre treize établissements scolaires :
quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collège Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collège René-Cassin ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 10 200 habitants[Note 10], en évolution de +1,41 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 627 hommes pour 5 283 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,4
5,7
75-89 ans
9,3
14,5
60-74 ans
16,3
19,2
45-59 ans
18,9
18,5
30-44 ans
18,2
20,9
15-29 ans
15,8
21,0
0-14 ans
20,0
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[89]
Lillers dispose de nombreux services de santé, d'unétablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)[90], d'un centre Médico-Psychologique comprenant un secteur adultes et un secteur enfants, d'une maison d'Accueil Spécialisée (MAS) de la Croix rouge française et d'un centre vétérinaire.
Les activités praticables sont le judo, le karaté, le foot, le javelot et la pétanque. Ainsi, par semaine environ 1000 personnes se rendent au complexe ; 60 % sont des lillérois et 40 % viennent de l'extérieur, ce qui veut dire que le complexe attire beaucoup les gens. De plus, la journée les établissements scolaires y ont accès.
Des idées ont été émises pour construire d'autres bâtiments, comme une piscine ou une aire de jeu, dans le futur.
Terrain de football LillersSalle avec tatamisSalle javelot et pétanque
L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...
Lacolombophilie est représentée par deux sociétés,l'Entente colombophile lilléroise à Lillers-centre et la société colombophileLa Revanche, dans le hameau d'Hurionville.
Lejavelot tir sur cible compte également deux sociétés,La Plume lilléroise à Lillers-centre et la sociétéLes Voltigeurs dans le hameau d'Hurionville.
Le tir à l'arc à la perche verticale compte une société à Lillers,Les Archers de Saint-Sébastien, affiliée à l'Union des associations d'archers du Nord de la France.
En 2021, la commune compte 4 164 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 9 418 personnes[Insee 6].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de21 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 9],[Insee 10],[Insee 11] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de39 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 6],[Insee 7],[Insee 8].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 196 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (57,2 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 12],[Insee 12]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
Sur ces 3 589 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 990 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[Insee 17]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 4,9 % lestransports en commun, 8,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 18].
La commune est dans le « Béthunois », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[92]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 37 en 2000 puis à 19 en 2010[94] et enfin à 20 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 64 % % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 65 % de ses exploitations (passant de 16 556 à 5 736)[95],[Carte 5]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de1 369ha en 1988 à1 451ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à73 ha[94],[Carte 6].
529 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Lillers[Note 16],[Insee 19],[Insee 20].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
529
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
31
5,9 %
(6,8 %)
Construction
52
9,8 %
(10,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
164
31,0 %
(29,3 %)
Information et communication
7
1,3 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
36
6,8 %
(5,0 %)
Activités immobilières
25
4,7 %
(4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
60
11,3 %
(14,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
88
16,6 %
(16,8 %)
Autres activités de services
66
12,5 %
(10,5 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31 % du nombre total d'établissements de la commune (164 sur les 529 entreprises implantées à Lillers), contre 29,3 % au niveau départemental. Par ailleurs, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 11,3 % du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (14,2 %)[Insee 20].
La chapelle de la Miséricorde : inscrite aux monuments historiques par arrêté du jeudi[97].
La maison sise au 44 place Roger-Salengro ; 2 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 540) : inscrite aux monuments historiques par arrêté du[98].
La maison dite de l'Argentier sise au 2 rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; 3 rue de Relingue Façades et toitures (cad. AB 677, 859, 863) : inscrite aux monuments historiques par arrêté du[99].
Les deux bâtiments suivants sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine architectural en France (base Mérimée) : la brasserie-malterie Caboche Laversin[101] et l'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Paix[102].
Fanfare de Rieux : société musicale fondée en 1896 dans le hameau lilérois de Rieux.
Foyer Laïque des Jeunes et d’Éducation Populaire : association regroupant de nombreuses sections culturelles, de loisirs et de détente (club Histoire, chant, philatélie, arts plastiques, loisirs créatifs, etc.).
Galerie « César » du Lycée Anatole-France : arts plastiques, peinture.
de nombreuses autresAssociations de loisirs (Amicales, Clubs, Comités des Fêtes de quartiers ou de hameaux, Sociétés de chasse et de pêche) etAssociations patriotiques (Comité de liaison des sociétés patriotiques, Médaillés Militaires,Le Souvenir français, Union des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) viennent compléter une offre très large.
Troisgéants représentent le patrimoine culturel immatériel de la ville:Ovide (1995), cordonnier, dont le prénom est lié à la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommée de Lillers;Marie (1996), cressicultrice — les puits artésiens, nombreux à Lillers, ont favorisé la culture artisanale du cresson —, mariée à Ovide le, au cours de la fête des Lillériades; etLilia (2000) — dont le nom évoque l'origine de celui de la commune —, fille d'Ovide et Marie.
Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune etBruay-la-Buissière) et92 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[93].
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑ab etcP. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dansRevue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985-86,lire en ligne.
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↑a etbPaul-Denis du Péage,Recueil de généalogies lilloises. Tome 3 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909(lire en ligne),p. 1043-1045.
↑Amédée le Boucq de Ternas,Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 269,lire en ligne.
↑Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 57
↑Céline Bardy, « Hier, le maire Lucien Andriès a annoncé sa démission dans un tract à la population »,Nord Éclair,(lire en ligne).
↑Sarah Binet, « Bilan du maire de Lillers : une politique logement à long terme pour un maire « pas encore décidé » à rempiler : En 2008, Lucien Andriès était élu maire de Lillers avec 52 % des suffrages. Trois ans plus tard, il passait le flambeau à son premier adjoint, Pascal Barois, et tous les dossiers qui vont avec. Voilà deux ans et demique ce dernier mène la barque lilléroise, gardant le cap fixé par son prédécesseur. Son principal chantier, c’est le logement. À l’aube des élections municipales, il était temps de faire un premier bilan. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Sarah Binet, « Lillers, projet du maire : six ans pour que le centre-ville change définitivement : Dans six ans, le centre-ville de Lillers aura normalement radicalement changé. C’est le gros enjeu du mandat, dont dépend l’attractivité de la ville. Pascal Barois pourra compter sur des aides de l’État dans le cadre de la politique de la ville. Et sur le soutien de ses pairs d’Artois Lys ? Pas si évident »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Lillers: Pascal Barois assoit sa légitimité et fera avec une opposition remaniée »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).