LeLille Olympique Sporting Club, souvent abrégé enLOSC Lille, est un club defootballfrançais fondé en1944 àLille.
Le club est né de la fusion des deux clubs professionnels de la ville, l'Olympique lillois et leSporting Club fivois, situés dans deux quartiers lillois différents, qui avaient participé aux sept premières éditions duchampionnat de France professionnel avant l'arrêt de la compétition à cause de laSeconde Guerre mondiale. D'abord appeléStade lillois, le club prend dès novembre 1944 le nom deLille Olympique Sporting Club, qui rappelle ceux des deux clubs d'origine. Abrégé enLille OSC, il donne lieu à l'acronymeLOSC, qui s'impose pour former le nom courant du club, avec mention redondante du nom de la ville :LOSC Lille.
Au sortir de la guerre, le nouveau club démarre directement en première division sur les places laissées par ses deux prédécesseurs. Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du championnat en1933, le LOSC domine l'après-guerre, remportant en dix ans deux titres dechampion de France et cinqCoupes de France. Se distinguent notamment les joueursLechantre,Baratte,Bourbotte ouSommerlinck. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreusessubventions, le club traverse ensuite une longue période difficile, avec plusieurs relégations enDivision 2, et doit abandonner son statut professionnel en1969.
D'abord vigoureusement opposé à une fusion avec l'OICL, proposée dès1943, par peur de devenir marginal dans le club qui sera créé, leSporting Club fivois l’accepte finalement au bout de houleux pourparlers[1]. Mais l'Iris Club, qui souhaite conserver son statut amateur, se désengage de cette entente et reprend son indépendance sportive[losc 2].
La fusion entre l'Olympique lillois et le SC Fives a lieu le[losc 3]. L'entité créée est nomméeStade lillois[losc 4]. Sous cette dénomination, le club participe à neuf matchs amicaux et à la première journée duchampionnat de guerre 1944-1945[2]. Le, le nomLille Olympique Sporting Club (Lille Olympique en souvenir de l'Olympique lillois etSporting Club en hommage au SC Fives) est adopté après assemblée générale[soix 1]. La fusion est signée par trois représentants du SC Fives, dont le présidentLouis Henno, et par trois représentants de l'Olympique lillois, dont le président Pierre Delfortrie[losc 3]. Elle est officiellement enregistrée le.
Pour la première saison du nouveau club nordiste, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le SC Fives ou par l'Olympique lillois[losc 3], principalement originaires de la région. Dirigé par l'ancien président du SC FivesLouis Henno[3], qui amène avec lui l'entraîneur anglaisGeorge Berry, le club atteint dès la saison de sa création sa première finale. Après avoir successivement écartéSaint-Quentin, leStade français, leStade rennais,Lyon puisToulouse de la compétition, les Lillois se rendent àColombes le pour affronter leRacing Club de Paris en finale de lacoupe de France 1944-1945. Handicapé par son manque d'expérience, symbolisé par la jeunesse de ses attaquantsVandooren,Lechantre etBaratte, Lille est vite dominé par les locaux et le match devient à sens unique. Les Pingouins remportent logiquement leur quatrième coupe de France, sur le score de trois buts à rien.
La saison suivante, le LOSC, qui accède au statut professionnel, écrit la première ligne de son palmarès et entame sa domination sur le football hexagonal. En1946, la« machine de guerre », surnom donnée par la presse[4][5], réussit le doublé en remportant lacoupe de France, en battant en finale leRed Star, et lechampionnat, devantSaint-Étienne et les rivaux locaux duCO Roubaix-Tourcoing[losc 5].René Bihel est le meilleur buteur du championnat avec28 buts inscrits en26 matchs. Ne supportant plus les ingérences du président, George Berry décide cependant de quitter le club à la fin de la saison[losc 6],[4] ; il est remplacé parAndré Cheuva.
Avec cet ancien joueur passé par l'OL et le SCF[losc 6],[6], le LOSC termine quatrième duchampionnat 1946-1947 et conserve son titre en Coupe, cette fois-ci en battant par deux buts à zéro leRacing Club de Strasbourg. En1948, le club remporte pour la troisième fois de suite la coupe de France en battant leRacing Club de Lens. En première division, l'Olympique de Marseille, qui termine fort avec une série en fin de saison de neuf matchs sans défaite[7], termine un point devant Lille. La saison 1948-1949 est une saison vierge pour le club, battu lors de sa cinquième finale consécutive en coupe de France par le RC Paris et dauphin duStade de Reims en championnat. Après deux autres deuxièmes places en championnat en1950 et1951, et une finale decoupe Latine perdue en1951 contre leMilan AC versionGre-No-Li[losc 7],[8], Lille doit attendre1953 et un quatrième titre en coupe de France pour mettre fin à cette période blanche. Le LOSC bat 2-1 leFC Nancy devant près de 60 000 spectateurs. En1954, le club ajoute un deuxième titre de champion de France à son palmarès, aux dépens deBordeaux et Reims, ces derniers privant Lille de lacoupe Charles Drago. Avec seulement 22 buts encaissés en 34 rencontres, le LOSC acquiert une réputation de« défense de fer »[losc 8].
Déclin sportif et financier (1954-1969)
En 1954, le club traverse sa première période difficile. Le début de saison est marqué par l'« affaire Zakariás »[losc 9], du nom du membre du « Onze d'or hongrois » finaliste malheureux de lacoupe du monde 1954. Le dénomméJózsef Zakariás, tantôtdéfenseur tantôtmilieu de terrain évoluant auVörös Lobogó, s'illustre par ses qualités défensives. Alors que le Hongrois est convoité par les grands clubs de l'époque, un ancien légionnairetchécoslovaque récemment revenu d’Indochine se présente aux dirigeants lillois en se faisant passer pour le footballeur. Pensant avoir mis la main sur une perle du football mondial, le présidentHenno, sans avoir déjà vu le véritable joueur et oubliant de lui demander ses papiers d'identité, l'embauche et convoque la presse. La tromperie prend fin pendant un match de préparation contre leFC Rouen le. Les spectateurs venus en nombre voient évoluer le faux Zakariás, largement moins à l'aise sur le terrain que le véritable joueur. Maladroit et blessant un joueur, il est arrêté sur la pelouse par les gendarmes et passe aux aveux. Cet épisode, qui débouche sur une peine d'emprisonnement de deux mois pour le légionnaire, a sérieusement entaché la réputation du club[4],[9].
Censé avoir été remplacé par Zakariás, le départ de l'expérimentéVan der Hart affaiblit considérablement la défense nordiste[losc 9]. Treizième défense du championnat, Lille termineseizième de première division. C'est le pire résultat du club lillois depuis sa fondation. Le LOSC doit battre leStade rennais en matchs de barrage pour arracher son maintien dans l'élite[10]. Malgré son parcours chaotique en première division, le club remporte contre toute attente une cinquième fois en dix ans lacoupe de France, en battant lesGirondins de Bordeaux à l'issue d'une finale rapidement scellée[11].
Lasaison 1955-1956 est celle de la première relégation[losc 10]. Le club subit des conflits internes, l'autorité deLouis Henno est contestée et certains joueurs refusent de disputer des rencontres[losc 10]. Sur le terrain, les Lillois sont trop irréguliers et trop friables en défense et terminent à la seizième place du championnat. Le club bénéficie d'une dernière chance de se maintenir grâce à un match de barrage contre l'US Valenciennes-Anzin,troisième de deuxième division. D'abord défait 1-0 au match aller, Lille arrache un match d'appui en s'imposant 2-1 au retour. Mais ce troisième match tourne à la correction et après une lourde défaite 4-0[losc 10], le LOSC est relégué enDivision 2 pour la première fois de sa jeune histoire[12].
Cette relégation s'accompagne de conséquences financières aggravantes[losc 11]. Le départ des meilleurs éléments du club est nécessaire pour combler des dettes qui deviennent conséquentes. Le plus gros transfert est celui de l'ailier gaucheJean Vincent en direction duStade de Reims pour 19 millions de francs[losc 12], ce qui constitue le record de l'époque[4]. Ne parvenant pas à reconstruire une équipe de premier plan à cause de la situation financière de plus en plus mauvaise, le club commence une série de promotions et relégations. Promu en1957 en battant leStade rennais après un match d'appui[13], Lille se maintient d'abord grâce à une remarquable sixième place[losc 11]. Mais les Lillois connaissent pour la première fois la place de lanterne rouge et terminent au dix-huitième rang lasaison qui suit[losc 13] ; ils sont relégués une deuxième fois.
Toujours en proie aux dettes importantes (50 millions de francs)[losc 14], Lille végète alors plusieurs saisons à l'échelon inférieur ; le club voit cependant ses jeunes joueurs glaner lacoupe Gambardella en 1960 face à l'Union sportive quevillaise[losc 15],[14] et participe à l'éphémèreCoupe anglo-franco-écossaise, perdant contreMiddlesbrough 6-2 en score cumulé[15]. Grâce aux investissements importants du président Jean Denis (70 millions d'anciens francs[losc 16]), le LOSC remporte son premier titre dechampion de deuxième division en 1964 et revient parmi l'élite. Le club se maintient pendant trois saisons en terminant respectivement neuvième, dix-huitième (barragiste et sauvant sa place lors de l'ultime journée de ces barrages[losc 17]) puis dixième. Finalement, lors duchampionnat 1967-1968, Lille avant-dernier du classement est relégué[losc 18]. En deuxième division lasaison suivante, le LOSC est treizième. Le club, incapable de payer les salaires de joueurs malgré les efforts du président Barbieux, décide d'abandonner son statut professionnel le[losc 19].
Avec cette décision de la fédération, le LOSC recrée son équipe professionnelle et part sur de nouvelles bases ; le président Barbieux abandonne une large partie de sa créance envers le club et quitte son poste[losc 20]. De là, le club entame une nouvelle série de promotions et relégations dans les années 1970. Durant cette décennie, les comptes du club sont largement déficitaires. Face à un passif de 700 000 francs, un comité de soutien est créé lors de la saison 1969-1970[soix 2], dans lequel des personnalités commeGuy Lux etAnnie Cordy s'investissent[18]. Le comité organise une série de matchs amicaux au profit du LOSC, face à des clubs prestigieux comme leRSC Anderlecht, leFeyenoord[19], leStandard de Liège et l'Olympique de Marseille, qui répondent présent[losc 20],[soix 2]. Cependant, ces recettes de billetterie ne permettent d'améliorer que provisoirement la situation financière du club. Après une subvention de 250 000 francs et un prêt de la mairie de Lille pour un montant de 750 000 francs lors de la saison 1970-1971 afin de soutenir les efforts produits par le comité[soix 3],[losc 20], elle intervient en 1973 pour éponger une dette de 6 millions de francs[18].
Premier de son groupe enDivision 2 1970-1971, le club accède à l'élite avant de redescendre dès lasaison suivante en finissant premier relégable. À l'échelon inférieur, Lille rate la promotion en1973 pour un point mais est sacré champion de Division 2 l'année suivante. Après deux treizièmes places en première division lors des saisons1974-1975 et1975-1976, le club est une nouvelle fois relégué en1977. En devenant champion de D2 pour la troisième fois en quinze ans, le LOSC remonte en Division 1 pour lasaison 1978-1979. Lors de cette dernière saison, le club frôle les places européennes et termine en étant promu à la sixième place, à quatre points des premiers clubs qualifiés pour lacoupe UEFA, en battant notamment à domicile le champion sortant, l'AS Monaco, et l'AS Saint-Étienne, en concurrence avec leFC Nantes et leRC Strasbourg pour le titre.
En 1980, le club devient unesociété anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS)[soix 4],[20] dont la ville de Lille est l'actionnaire majoritaire. Cette nouvelle stabilité financière autorise la stabilisation sportive du club dans l'élite. Le LOSC réalise quelques coups d'éclat dans la décennie, en atteignant le dernier carré de lacoupe de France en 1983 et 1985. Le club atteint également les quarts de la compétition deux années de suite, en 1987 et en 1988. Mais Lille reste généralement un abonné à la seconde moitié de tableau luttant pour le maintien et régulièrement enclin à des crises.
En 1991, le club alors entraîné parJacques Santini termine à la sixième place, à seulement deux points des places européennes ; c'est la seule apparition du club dans la première moitié de tableau dans les années 1990. Les différents entraîneurs ne parviennent pas à rééditer la performance de Santini. Les saisons suivantes, le club oscille entre les13e et17e places du classement.
Dans le même temps, la situation financière du club se détériore et la menace d'undépôt de bilan pour le LOSC est réelle[21]. Bernard Lecomte, nommé par la municipalité, prend la présidence du club en 1994 et sauve l'année suivante celui-ci d'une relégation administrative, en négociant auprès de laDNCG avec le soutien de la ville deLille ainsi que de laCUDL et duConseil régional[soix 5],[21]. Il établit un plan de redressement qui prévoit le remboursement de 70 millions de francs de dettes avant[22]. Durant cette période d'austérité où laLigue nationale de football interdit au club de recruter, le LOSC doit se séparer de ses joueurs vedettes, commeAntoine Sibierski ouMiladin Bečanović, et met l'accent sur le centre de formation.
En1996, les Lillois évitent la relégation d'un point en s'imposant sur les terrains de l'AJ Auxerre et duParis Saint-Germain, respectivement champion et vice-champion en fin de saison. Mais le club est relégué en deuxième division au bout de lasaison 1996-1997 en terminant à l'avant-dernière place. La Mairie de Lille demande alors à Bernard Lecomte de préparer la privatisation du club avec lesrepreneurs intéressés.
Privatisation, promotion et Ligue des Champions (1997-2002)
Engagé en 1998,Vahid Halilhodžić a pour objectif le retour dans l'élite. Il atteindra la Ligue des champions trois ans plus tard.
Sur le plan sportif, le LOSC Lille termine deux ans de suite à la butée, quatrième enmai 1998 en terminant à un point deSochaux puis à la même place lasaison suivante à cause d'une différence de buts défavorable par rapport àTroyes malgré l'arrivée deVahid Halilhodžić au poste d'entraîneur. Mais lors de lasaison 1999-2000 de Division 2, le club survole le championnat grâce à une défense de fer et termine champion avec seize points d'avance sur son dauphin.
À partir de 1999, les procédures pour la privatisation du club s'accélèrent. La mairie, qui souhaite vendre sa participation majoritaire dans le club, voit s'opposer plusieurs repreneurs. D'abord annulée par le préfet du Nord durant l'été 1999, la cession de parts au duo d'investisseursLuc Dayan etFrancis Graille est votée le de la même année[21],[23].
Sur le terrain, le LOSC est l'équipe surprise du championnat. Meilleure défense de laDivision 1 2000-2001[24], le promu lillois est en tête du championnat pendant près de deux mois[25]. Finalement, le LOSC termine troisième et arrache sa première qualification européenne de son histoire en se qualifiant pour laLigue des Champions 2001-2002. Lille intègre cette compétition autroisième tour préliminaire et affronte le club deParme pour tenter d'accéder à la première phase de groupes. Au match aller en Italie, les Lillois s'imposent deux buts à zéro[26]. Le LOSC s'incline au match retour mais élimine le club italien. Dans le groupe G, Lille termine troisième devant l'Olympiakos[27]. Repêché encoupe UEFA, le LOSC élimine laFiorentina avant d'être éliminé à cause d'un but marqué à l'extérieur par leBorussia Dortmund.
Francis Graille décide de céder ses parts début 2002. C'estMichel Seydoux qui emporte l'offre de cession ; il devient actionnaire minoritaire du club et prend les fonctions de président du LOSC le de la même année[28]. Halilhodžić décide de quitter le club à la fin de la saison[29] etClaude Puel, ancien joueur et ancien entraîneur de l'AS Monaco, est annoncé pour son remplacement. Vahid Halilhodžić termine donc la saison avec le LOSC et l'emmène à la cinquième place duchampionnat.
Une place sur la scène française et européenne (2002-2011)
Après avoir restauré les équilibres économique et sportif du LOSC,Luc Dayan quitte la présidence du club et décide de céder ses parts début 2004 àIsidore Partouche et àMichel Seydoux qui devient le nouvel actionnaire majoritaire du club[32]. Cherchant à structurer progressivement le club, Seydoux décide de la création d'uncentre d'entraînement et de formation.
Pour laLigue des Champions 2005-2006, le LOSC doit se délocaliser pour pouvoir participer à la compétition[a]. Le LOSC termine troisième de son groupe et est reversé encoupe UEFA. Lille est éliminé par leSéville FC, qui remporte la coupe quelques mois plus tard[33]. EnLigue 1, le club termine troisième et obtient une troisième participation en cinq ans à laLigue des champions.
Eden Hazard fait ses débuts au LOSC en 2007 à l'âge de 16 ans.
Cette fois-ci le club franchit le cap des poules, au cours desquelles il sort invaincu contre leMilan AC, futur vainqueur de l'édition 2006-2007 de la compétition, grâce à unevictoire 0-2 en terre lombarde[34]. En huitièmes de finale deC1, Lille retrouveManchester United. L'élimination en partie due à unbut litigieux[35] laisse un goût amer et contribue à démobiliser les joueurs. Troisième duchampionnat début mars, Lille s'effondre en ne prenant que 8 points sur les 33 possibles[36].
Cette place non européenne entraîne lors de lasaison 2007-2008 le départ de joueurs cadres telsOdemwingie,Bodmer ouKader Keita qui met le club en difficulté. Actif lors du mercato d'hiver, le club remanie l'effectif et l'équipe entame alors sa remontée, toutefois insuffisante pour assurer une place européenne. Cette non-qualification entraîne une nouvelle vague de départs dont celui de l'entraîneurClaude Puel àLyon. Lasaison suivante, le LOSC repart avec un effectif remanié et un nouvel entraîneur,Rudi Garcia, ancien joueur lillois et alors entraîneur duMans. En fin de saison, le club retrouve l'Europe et se qualifie pour laLigue Europa, la nouvelle formule de la coupe UEFA.
Un nouvel organigramme et un nouveau staff technique font alors leur apparition pour lasaison 2009-2010 avecRudi Garcia toujours à la tête du domaine sportif, malgré un départ annoncé puis annulé du technicien durant l'été[b]. Après un début de saison difficile, le LOSC remonte nettement la pente. Atteignant leshuitièmes de finale de la Ligue Europa, le club aligne les victoires en championnat mais finit par chuter à la quatrième place, synonyme de qualification pour laLigue Europa 2010-2011.
Deuxième doublé et crise de croissance (2011-2017)
Le, lendemain du sacre enLigue 1, les joueurs ont célébré dans les rues deLille le doublé réalisé par le club.
Lasaison 2010-2011 est importante dans l'histoire du club lillois puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Le LOSC termine le championnat à la première place devant le champion sortant, l'Olympique de Marseille, et bat en finale de coupe leParis Saint-Germain, tenant du titre, austade de France. Ce doublé est le deuxième de l'histoire desDogues après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'histoire du football français[37],[38]. Lasaison 2012-2013 est marquée par plusieurs changements dont le plus important est le déménagement du club auGrand Stade Lille Métropole de plus de 50 000 places. Le club change également de nom (deLOSC Lille Métropole àLOSC Lille) et de logo. Avec ce nouveau stade, les précédents résultats sportifs et les transferts des saisons précédentes, la presse parle de« changement de dimension » ou« changement de catégorie » pour le LOSC[39],[40],[41],[42].
Le LOSC continue de se qualifier régulièrement pour les coupes continentales mais les parcours dans ces compétitions sont en deçà des ambitions du club. Les Lillois terminent à la dernière place de leur poule lors de laLigue des Champions 2011-2012 et2012-2013, éliminé à chaque fois de toutes les compétitions européennes dès l'hiver[43]. Le LOSC termine également dernier de son groupe lors de laLigue Europa 2014-2015, après une élimination en barrage de la Ligue des Champions par leFC Porto en début de saison. Lille est sorti dès le troisième tour préliminaire de laLigue Europa 2016-2017, battu par leFK Qabala.
Cette période est marquée par les parcours du club encoupe de la Ligue. Alors qu'il n'avait jamais atteint les demi-finales en 18 participations, le LOSC atteint ce stade de la compétition lors de saisons2012-2013[44] et2014-2015[45] et se qualifie pour sa première finale lors de la saison2015-2016[46], perdue contre leParis Saint-Germain.
En championnat, deux qualifications européennes manquées et une seizième place ont respectivement raison deRudi Garcia,René Girard etHervé Renard[47]. Renard est remplacé en parFrédéric Antonetti[48]. Après un début de saison 2016-2017 loin des ambitions initiales (une élimination précoce en Ligue Europa et une dix-neuvième place en championnat), le club met fin au contrat deFrédéric Antonetti et le remplace par son adjointPatrick Collot[49].
L'ère Lopez (2017-2020)
Après 15 ans en tant que président du LOSC,Michel Seydoux entre en négociations exclusives avec l'homme d'affairesGérard Lopez en avant de signer un protocole d'accord en décembre de la même année[50]. La cession est finalement officialisée le, Gérard Lopez devient le nouveau président et le nouvel actionnaire majoritaire du club[51]. Lors du dernier jour dumercato d'hiver, la nouvelle direction officialise l'arrivée de sept recrues. Après trois défaites consécutives en championnat, l'entraîneurPatrick Collot est remplacé parFranck Passi jusqu'à la fin de la saison[52]. Le 17 février, le club annonce avoir trouvé un accord avecMarcelo Bielsa pour une collaboration de deux ans qui débutera le1er juillet[53]. Passi remplit l'objectif fixé par la nouvelle direction, le maintien en Ligue 1 étant acquis après un succès contre leMontpellier HSC lors de la35e journée[54].
Marc Ingla, le directeur général du club, définit le projetLOSC Unlimited par un football spectaculaire avec des jeunes talents détectés parLuis Campos puis encadrés par Marcelo Bielsa. L'objectif annoncé est de terminer dans les cinq premiers du championnat à la fin de la première saison puis d'atteindre le podium les années suivantes[55]. Le premier mercato d'été sous la présidence de Lopez est mouvementé avec l'arrivée de nombreux jeunes joueurs dont le transfert deThiago Maia qui est à l'époquele plus cher l'histoire du club[56]. Ce renouvellement profond de l'effectif pousse des joueurs clés vers la sortie comme le capitaineRio Mavuba,Marko Baša,Vincent Enyeama ou le buteurNicolas de Préville[57].
Arrivé dans un club en position de relégable,Christophe Galtier qualifie le LOSC en Ligue des champions la saison suivante puis offre le titre de champion en 2021.
Lasaison 2017-2018 est compliquée sur le plan sportif. Le club écarte Marcelo Bielsa alors que le LOSC pointe à l'avant-dernière place du championnat[58],[59]. Pour le remplacer, une cellule technique est mise en place jusqu'à l'arrivée deChristophe Galtier fin décembre[60],[61]. Cette saison est également marquée par plusieurs événements extra-sportifs : une barrière effondrée lors de la rencontre à Amiens, une interdiction de recrutement et une relégation à titre conservatoire prononcées par laDNCG ainsi qu'un envahissement de terrain au coup de sifflet final contre Montpellier[62]. Finalement, le club obtient son maintien sportivement dans l'élite lors de l'avant-dernière journée de championnat[63]. La DNCG lève l'interdiction de recrutement mais surveille la masse salariale et les transferts du club[64].
Lasaison 2018-2019, fonctionne bien mieux. Porté par le trioBamba-Ikoné-Pépé, surnommé laBIP-BIP, et par l'expérimentéJosé Fonte qui apporte de la stabilité à la défense lilloise, le LOSC termine à la deuxième place du championnat et retrouve laLigue des champions, sept ans après sa dernière participation[65]. Le LOSC s'offre même le luxe de battre le championParis Saint-Germain 5 à 1 auStade Pierre Mauroy à la32e journée[66]. Lors desTrophées UNFP, Galtier est élu meilleur entraîneur de la saison,Mike Maignan reçoit le trophée de meilleur gardien etLoïc Rémy reçoit le trophée du plus beau but de la Ligue 1.
Le projet du LOSC semble alors enfin stabilisé et la direction du club, désormais très soudée (Lopez-Ingla-Campos-Galtier), annonce une enveloppe d'environ 60 millions d'euros pour se renforcer durant le mercato. Lors de l'été 2019, les Dogues réalisent trois de leurs quatre transferts les plus chers de leur histoire avec en tête d'affiche leGolden Boy 2016,Renato Sanches, en provenance duBayern Munich, l'international turcYusuf Yazıcı etVictor Osimhen, tout en conservant des éléments importants malgré le départ deNicolas Pépé versArsenal pour 80 millions d'euros. Lors du mercato estival 2020, Lille réalise son plus gros transfert en accueillant le jeune canadienJonathan David du club belge deLa Gantoise pour une somme de 27 millions d’euros hors bonus.
Arrivée de Merlyn Partners et quatrième sacre (2020-)
En décembre 2020, c'est au tour deGérard Lopez de quitter le LOSC. En raison d'une dette élevée vis-à-vis d'Elliott Management (plus de 120 millions d'euros), il est contraint de céder le club lillois à la société Callisto Sporting SARL, filiale du fonds d'investissement luxembourgeois Merlyn Partners[68].Olivier Létang devient le nouveau président du club.Christophe Galtier reste néanmoins entraîneur[69].
Pour pallier ce départ,Olivier Létang choisitJocelyn Gourvennec comme nouvel entraîneur[73], le. Ce choix surprend et déçoit certains supporters, le technicien breton restait sur deux années d'inactivité après une relégation connue en 2019 avecGuingamp[74].
Le 8 décembre 2021, pour le compte de la dernière journée de la phase de groupes de laLigue des champions, Lille bat leVfL Wolfsburg en Allemagne installant donc lesDogues définitivement à la première place de leur groupe et les envoyant en huitièmes de finale de la compétition pour la seconde fois de leur histoire[77]. Dixième au classement final, Gourvennec est démis de ses fonctions le 16 juin 2022, il est remplacé le 29 juin 2022 parPaulo Fonseca[78]. Faute de qualification en Coupe d’Europe, le club doit se séparer de plusieurs de ses cadres et acteurs majeurs du titre de 2021. Malgré une cinglante défaite lors de la troisième journée face au PSG (7-1), l’équipe lilloise est à la lutte toute la saison pour intégrer les places européennes. Le 3 juin 2022, à l’issue d’un match nul face à Troyes, déjà relégué, le LOSC, cinquième au classement final, se qualifie pour les barrages de l’UEFA Conférence League, une première dans son histoire. Il s'agit, auXXIe siècle, de la quatorzième présence du club dans le top 5 de Ligue 1[79]. Le club nordiste atteint les quarts de finale de cette compétition, éliminé aux tirs au but parAston Villa, alors que les Dogues étaient qualifiés jusqu'à la87e minute[80].
En 2024, le club nordiste termine 4ème de Ligue 1 mais profite de la place supplémentaire attribuée aux clubs français pour disputer le 3ème tour de Ligue des Champions. Après avoir battu in-extremisFenerbahce en prolongation (2-1, 1-1), Lille s'impose en barrages contre leSparta Prague. Porté par le grandJonathan David, le club réalise des exploits en phase de la Ligue, en battant coup sur coup leReal Madrid (1-0) et l'Atlético (3-1)[81]. Ces résultats lui permettent d'accéder directement aux huitièmes de finale de laLigue des Champions, où les Dogues affrontentDortmund[82].
Résultats sportifs
Palmarès
Le palmarès du LOSC compte quatre titres dechampion de France, sixcoupes de France et untrophée des champions. Lille réalise son premier doubléchampionnat de France -coupe de France lors de la saison 1945-1946, deuxième saison d'existence du club, et rate à plusieurs reprises d'autres doublés durant la décennie d'après-guerre, tantôt dauphin en championnat tantôt finaliste en coupe. À la suite de ces dix années de succès, le palmarès de l'équipe professionnelle ne s'est plus résumé qu'à des titres de champion de deuxième division et une victoire encoupe Intertoto lors de l'été2004 jusqu'à son deuxième doublécoupe de France etchampionnat de France en 2011. Le LOSC connaît dix nouvelles années sans trophée, malgré une finale deCoupe de la Ligue en 2016 et une deuxième place enchampionnat en 2019.Le club renoue avec le succès en remportant lechampionnat en 2021 et letrophée des champions la même année.
Par ailleurs, le club a remporté plusieurs tournois saisonniers dont le tournoi international de lacommunauté urbaine de Lille à quatre reprises (1980, 1981, 1983 et 1987[83]), le tournoi international deMartigues en 1988, l'édition 1992 du challenge Émile-Olivier en s'imposant contre leRC Lens[84], le trophée de la ville deValladolid en 2007 contre leReal Valladolid[85], le trophéeBoudewijn-Braem en 2010 arraché aux tirs au but contre leKV Courtrai ainsi que l'Algarve Cup remporté en 2018. Par ailleurs, le club lillois termine premier de son groupe lors de laCoupe Intertoto 1967[86], compétition non organisée à l'époque par l'UEFA.
Palmarès du LOSC Lille en compétitions officielles
À l'issue de la saison 2024-2025, le LOSC totalise 65 participations au championnat de France de première division, connu depuis 2002 sous le nom de Ligue 1, et 14 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club lillois se place au6e rang au classement général de première division, depuis sa création en1932-1933[89].
La plus large victoire du LOSC en championnat date du : pour la16e journée de première division, Lille écrase à domicile l'AS Béziers 10-1. À l'extérieur, le record de la plus large victoire est établi sur le terrain duRC Strasbourg le : le club lillois bat le club alsacien 0-6. Le record de la plus lourde défaite à domicile est établi contre leParis Saint-Germain : le club parisien terrasse le LOSC 1-7 le. Hors de ses bases, le record de la plus large défaite date du : enDivision Nationale, le LOSC craque dans le derby contre leRC Lens et s'incline 7-0[93]. En championnat professionnel, le record de la plus lourde défaite en déplacement date du, l'OGC Nice s'imposant alors 7-1[94].
Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de onze rencontres, effectuée lors de la fin de la saison 1948-1949 (4 matchs) et au début de la saison 1949-1950 (7 matchs)[95]. Quant au record de la série la plus longue de matchs de championnat sans défaite, il est réalisé en deuxième division : vaincus par leFC Rouen lors de la neuvième journée, les Lillois entament une série de 25 rencontres sans défaite[96] (21 victoires et 4 matchs nuls[97]), restant invaincu jusqu'au terme du championnat 1973-1974 que le club remporte. Cette série ne continue pas la saison suivante puisque le LOSC promu s'incline lors de la première journée du championnat 1974-1975 contre leSEC Bastia. En première division, le LOSC porte sa série d'invincibilité à 17 rencontres lors de la saison2011-2012[95].
Présentation des équipes lors du match AC Milan - LOSC Lille qui se solde par lavictoire 0-2 des Lillois.
En coupe de France, le LOSC détient le record du plus grand nombre de finales consécutives (à égalité avec le Paris Saint Germain) : les Lillois participent aux cinq finales disputées entre 1945 et 1949. Parmi ces finales, le club remporte les éditions 1946, 1947 et 1948. Dans cette coupe, le LOSC bat leGolden Lion 12 buts à 0 à l'occasion des32es de finale de l'édition2023-2024, ce qui est la plus large victoire du club toutes compétitions confondues[98]. La plus large défaite est enregistrée en match à rejouer d'un quart de finale de lacoupe de France 1956-1957. Les Niçois qui avaient déjà maltraité le LOSC en championnat battent une nouvelle fois Lille sur le même score (7-1)[99]. Enfin, lors duTrophée des champions 2011, le LOSC s'incline 4-5 comme l'Olympique de Marseille dans l'édition du trophée la plus prolifique en buts[100].
En dehors de ces compétitions officielles, Lille s'est incliné lourdement àSedan. La défaite 9-1 en seizièmes de finale de lacoupe d'été 1992 s'est déroulée dans des conditions particulières ; en réaction à l'éviction deJacques Santini par le président Paul Besson, les joueurs décidèrent de jouer à des postes inhabituels pour ce match[101],[102]. Lors du match précédent, une défaite 5-3 àSaint-Quentin, les Lillois avaient déjà joué à des postes inhabituels[102].
Sur le plan européen, le LOSC est à ce jour le seul club français à s'être imposé contre l'AC Milan austade San Siro. Cette victoire 0-2 en Italie permet au club nordiste de se qualifier pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Dans les compétitions de l'UEFA, Lille a enregistré sa plus large victoire lors de laLigue Europa 2009-2010, le LOSC s'étant imposé enRépublique tchèque contre leSlavia Prague 1-5 après avoir été mené au score à la mi-temps. La plus large défaite en coupe d'Europe est infligée par leBayern Munich durant laLigue des Champions 2012-2013. En déplacement, les Dogues s'inclinent six buts à un (5-0 à la mi-temps)[103] contre le futur vainqueur de la compétition. Cette défaite est la plus lourde d'un club français enC1[104], record partagé avec la rencontreFC Barcelone –Paris Saint-Germain de.
Pierre-Alain Frau a inscrit lors du match retour de seizièmes de finale de laLigue Europa 2010-2011 le centième but lillois en compétitions de l'UEFA, en ouvrant le score contre lePSV Eindhoven[105]. Le centième match européen du LOSC est un déplacement des Dogues sur le terrain d'Everton lors de laLigue Europa 2014-2015. Cette rencontre se solde par une défaite lilloise 3-0[106].
Né de la fusion de l'Olympique lillois et duSC Fives, le LOSC Lille a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs[losc 21]. Les premiers maillots portés à domicile étaient majoritairement blancs avec unscapulaire rouge, reprenant ainsi les couleurs de l'OL et le scapulaire du SC Fives. Le bleu de Fives se retrouve sur les shorts et les bas portés par les joueurs. Le maillot reste sensiblement identique dans les décennies qui suivent, à la différence du scapulaire qui disparaît au profit du sponsor. Depuis 1999 et la fourniture par l'équipementierNike, le LOSC a inversé la couleur principale de ses maillots. Le club joue désormais avec un maillot à dominante rouge à domicile et à dominante blanche à l'extérieur. Pour la saison2016-2017, le LOSC revient à la tenue blanche traditionnelle à domicile pour célébrer les 70 ans du premier doublé championnat-coupe de France[107].
Un troisième maillot est utilisé généralement pour les matchs de coupe d'Europe mais aussi dans le cas où les maillots habituellement portés à domicile et à l'extérieur seraient trop ressemblants à ceux de l'adversaire. D'abord bleu au début des années 2000, le troisième maillot s'inspire par la suite du blason desFlandres : le jaune, couleur majoritairement utilisée pour la Ligue des Champions2006-2007, et le noir, pour les Ligues Europa2009-2010 et2010-2011. Malgré la présence du troisième maillot lors de la saison2011-2012, lesDogues privilégient le maillot extérieur (à dominante blanche) lors des rencontres à l'extérieur de la Ligue des Champions. Lors de la saison2014-2015, le maillot extérieur et le troisième sont échangés. La tenue extérieure est jaune avec col et bandes noires au niveau des manches tandis que le troisième maillot est blanc.
Logos
Si les maillots des joueurs arborent directement le blason de la ville deLille lors de la création du LOSC en 1944, le premier logo du club fait son apparition en 1946[108]. Ce dernier reprend lesarmes de Lille qui se blasonnentdegueules à la fleur de lys florencée d'argent. Le blason de Lille date de 1199 et la fleur de lys y figure pour rappeler l'iris des marais qui poussait dans les marais entourant à l'époque la ville. Les armes de Lille étant à dominante rouge comme le logo de l'Olympique lillois (OL), le bleu fait rapidement son apparition en hommage auSporting Club fivois (SCF). Ce blason évolue légèrement, il sera par la suite surmonté du sigle du club ou du nom complet du club de l'époque,Lille Olympique Sporting Club.
Blason de la ville de Lille (1944-1946)
Logo de 1946 à 1955
Logo de 1955 à 1974
Logo de 1974 à 1981
Logo de 1981 à 1989
Le club adopte un nouveau logo où figure un dogue en référence au surnom affublé à l'équipe. L'origine du dogue reste floue mais selon certaines sources, le choix du dogue, apparu dans les années 1920[109], pourrait provenir d'un commentaire d'un journaliste qui soulignerait la hargne et l’engagement des joueurs sous le maillot lillois lors d'une rencontre[110],[111]. Selon Damien Boone, co-auteur du livreLille, capitale du football français, le surnom a pour origine une peluche représentant un dogue aux couleurs du club qui aurait été considéré comme un porte-bonheur après une victoire dans une rencontre deCoupe de France[112].
Ce logo évolue une nouvelle fois, avec une fleur de lys d'où sort un dogue et l'apparition au début à la fin des années 1980 de la mentionLille Métropole. Cette mention est symbole de l'ambition des dirigeants de« construire un club très enraciné dans sa métropole » et de« confirmer le LOSC dans son rôle de leader de communication deLille Métropole », comme l'évoque le président Devaux en 1993. Le club n'est plus celui de la ville mais celui de la métropole, dans laquelle le LOSC va installer plusieursinfrastructures avec le soutien de la communauté urbaine de Lille. Légèrement modifié en 1997, il reste en usage jusqu'en2002. À partir de cette date, le club opte pour un logo plus marketé mettant en avant l'acronymeLOSC surmontées d'un dogue. La fleur de lys, de laquelle sortait le dogue, est toujours présente sur le logo mais de façon marginale.
Logo de 1989 à 1997
Logo de 1997 à 2002
Logo de 2002 à 2012
Logo de 2012 à 2018
Logo depuis 2018
Logo des 80 ans (2024-2025)
En 2012, la fleur de lys obtient une meilleure place sur le logo, à côté du dogue, dans le but de « valoriser ses racines ». Le décalage dans l’axe du logo divise le dogue, dont sa partie gauche laisse apparaître les contours d’une flamme, celle de la « passion qui anime joueurs et supporters »[113]. Le rouge, le blanc et le bleu, les trois couleurs de l'OL et du SCF sont toujours présentes. La mention de « Lille Métropole » est modifiée, seul le nom de la commune subsistant.
Le club change de nouveau son blason en 2018. Sa forme pentagonale évoque lacitadelle de Lille, le dogue et la fleur de lys sont également présents[114]. Cette nouvelle identité visuelle a été réalisée par l'agence de design Dragon Rouge[115].
Personnalités du club
Propriétaires
Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête du LOSC[116],[117].
Le premier président du club est l'ancien FivoisLouis Henno. Connu pour son autorité et sa très forte emprise sur les entraîneurs, il est surnommé à ce titreLouis XIX[losc 22],[121]. Son mandat de15 ans recouvre la période d'apogée du club. Après la démission de ce dernier en 1959, le LOSC voit les présidents se succéder à un rythme soutenu, faisant écho aux difficultés sportives et financières que le club traverse.
La stabilité est retrouvée dans les années 1980, quand le club prend la forme d'unesociété anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS). Jacques Dewailly est le premier président nommé par la Mairie de Lille. Il restera à la tête du club pendant une décennie.
Après une nouvelle série de présidences courtes (dont le mandat d'un mois de Claude Guedj, le plus court mandat d'un président en première division[122]), la municipalité lilloise fera confiance à Bernard Lecomte. Alors délégué général de lacompagnie générale des eaux du Nord, il évite la relégation administrative du club par laDirection nationale du contrôle de gestion (DNCG) et établit un plan de redressement[22].
Médecin de formation[123], c'est avec le LOSC queLuc Dayan s'est lancé dans la restructuration des clubs en difficulté. Avec l'homme de médiasFrancis Graille, ancien responsable régional dugroupe NRJ, il va remettre sur pied le club nordiste en le privatisant et en investissant davantage. Cette stratégie s'avère bénéfique puisque le LOSC va passer en deux ans de la deuxième division à la Ligue des Champions.
En 2002,Francis Graille cède sa place àMichel Seydoux,producteur de cinéma. D'abord actionnaire minoritaire de la holding de Luc Dayan, il rachète successivement les parts de Graille et de Dayan de la holding SOCLE pour devenir majoritaire en 2004[32]. Pendant la présidence de Seydoux, le LOSC se qualifie de façon régulière aux coupes d'Europe et réalise le doublé Championnat – Coupe de France en 2011. Le club se dote également dustade Pierre-Mauroy ainsi que dudomaine de Luchin.
Après quinze ans à la tête du club, Michel Seydoux vend le club àGérard Lopez. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois réalise en réalité un rachat d'entreprise par endettement (en anglais,leveraged buy-out ouLBO), ceci conduira à la vente express et surprise du LOSC entreElliott Management (fonds américain devenu majoritaire) et Merlyn Partners en décembre 2020. Gérard Lopez fait alors les frais de cette vente, et laisse son fauteuil de président à l'expérimentéOlivier Létang.
Létang devient alors le quatrième président du club lillois ayant déjà évolué au plus haut niveau en tant que joueur (après Louis Henno, Max Pomerolle ou Roger Deschodt).
Directeurs sportifs
Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents directeurs sportifs qui se sont succédé au LOSC[124],[125],[126],[127].
Artisan du doublé coupe-championnat en 2011,Rudi Garcia a entraîné le LOSC de 2008 à 2013.
Le BritanniqueGeorge Berry arrive en France en 1932 comme entraîneur-joueur duSporting Club fivois[128]. Lors de la fusion avec l'Olympique lillois en 1944,Louis Henno fait de lui le premier entraîneur duLOSC Lille[losc 23],[3].André Cheuva le remplace en 1946. Vainqueur en douze saisons de quatre coupes de France (1947, 1948, 1953 et 1955) et d'un championnat en 1954, il est à la fois l'entraîneur le plus titré de l'histoire du LOSC et celui qui détient le record de longévité.
En, le président Henno chargeJacques Delepaut d'assurer l'intérim à la suite du limogeage d'André Cheuva[losc 13]. Delepaut est le premier des anciens joueurs du LOSC devenus entraîneur du club lillois. Suivront entre autres des joueurs emblématiques de la décennie en or commeJean Baratte,Jules Bigot etJoseph Jadrejak, l'ancien gardien de butCharles Samoy dans les années 1960 ouRudi Garcia, nommé à la tête de l'équipe première en 2008. Milieu offensif sous le maillot lillois entre 1982 et 1986[129], il s'est reconverti en tant qu'entraîneur au milieu des années 1990 et a officié entre autres auDijon FCO et auMans UC avant de signer à Lille. Il remporte ses deux premiers titres majeurs en réalisant le doublé championnat-coupe de France en 2011.Christophe Galtier devient entraîneur du LOSC en et permet à l'équipe de terminer vice-championne de France en 2019. Défenseur lorsqu'il était joueur, il avait porté le maillot lillois à la fin des années 1980 et avait même eu Rudi Garcia comme partenaire lors de la saison 1987-88. Dix années après Garcia, il remporte le championnat en 2021.
Parmi les autres entraîneurs notables du club, on peut retenirJosé Arribas,Georges Heylens,Claude Puel ou encoreVahid Halilhodžić. Le premier est le technicien qui a posé les bases dujeu à la nantaise avec leFC Nantes, jeu porté sur l'état d'esprit collectif et offensif. Il réussit à appliquer ses méthodes lors de son passage dans le Nord avec plus ou moins de succès. Champion de deuxième division en 1978 puis sixième de Division 1 l'année suivante, il ne parvient à faire mieux que la treizième place lors des trois saisons suivantes. Le jeu du bosnien Halilhodžić est diamétralement opposé à celui d'Arribas. Porté sur le travail défensif, le« coach Vahid » réussit à faire remonter le club en 2000 et à le qualifier en Ligue des Champions la saison suivante. Dans la continuité du travail de Halilhodžić, Puel remporte avec le LOSC la coupe Intertoto en 2004 et parvient à le qualifier pour la Ligue des Champions à deux reprises, en 2005 et 2006. Quant àGeorges Heylens, entraîneur belge du club entre 1984 et 1989, il a ouvert les portes du LOSC auxBelges, que ce soient les joueurs, comme les internationauxErwin Vandenbergh ouPhilippe Desmet, ou les supporters qui passaient en nombre la frontière pour assister aux matchs austade Grimonprez-Jooris[130].
Par ailleurs, Claude Puel en 2006, Rudi Garcia en 2011,René Girard en 2014 puis Christophe Galtier en 2019 et en 2021 ont été sacrés meilleur entraîneur de Ligue 1 au sein desTrophées UNFP[131],[132],[133].
Depuis sa création en 1944, plusieurs grands joueurs passés par le centre de formation du club ou recrutés dans le monde entier ont marqué l'histoire du LOSC. Certains d'entre eux ont eu l'honneur d'être appelés en sélection nationale.
Plusieurs grands noms reviennent régulièrement quand on évoque l'âge d'or des années 1940 et 1950. Pour la plupart d'entre eux, ces joueurs issus duNord-Pas-de-Calais ou de laBelgique venaient de l'Olympique lillois ou duSC Fives.Marceau Somerlinck, né àLille-Moulins et passé par le club fivois, est toujours le joueur le plus capé du LOSC avec 433 matchs[136]. En participant aux cinq victoires en coupe de France entre 1946 et 1955, il devient le premier quintuple vainqueur du trophée[e]. LelambersartoisJean Baratte, joueur lillois entre 1945 et 1953 puis lors de la saison 1956-1957, obtient à deux reprises le titre demeilleur buteur du championnat et reste actuellement le meilleur buteur du club avec 218 réalisations au compteur, dont 167 enpremière division[137]. Grâce aux différents succès nationaux, Jean Barrate est devenu à l'époque le« footballeur le plus populaire de France »[losc 24].
Jules Bigot, meilleur buteur de l'OL avec 79 buts, a été joueur du LOSC entre 1944 et 1950. Il reviendra au club en tant qu'entraîneur.Joseph Jadrejak (1944-1950) est passé par Fives et même par l'équipe fédérale Lille-Flandres.Jean Lechantre (1944-1952) a été un des grands artisans de la victoire en finale de coupe de France 1946 ; ses centres ont amené trois buts[138] marqués parTempowski (1944-1951),Vandooren (1944-1949) etBihel (1944-1946), meilleur buteur de D1 lors de cette saison 1945-1946. Ces derniers ont été sous le capitanat deFrançois Bourbotte (1944-1947). Associé en défense avecRoger Carré (1944-1950), il parvient à décrocher une coupe après deux finales perdues en1941 avec Fives et1945[139].Jean-Marie Prévost (1945-1952) a connu le même sort. Finaliste de la coupe de France avec l'OL en 1939, il a fait aussi partie de cette génération tout commeAlbert Dubreucq (1945-1953).
D'autres joueurs attirés par l'enjeu sportif qu'offrait le club viendront garnir l'effectif dontAndré Strappe, capitaine du LOSC entre 1948 et 1958, et le duoYvon Douis (1953-1959) etJean Vincent (1950-1956).Cor van der Hart, 44 fois international et taulier de la défense entre 1950 et 1954, a été un pionnier du professionnalisme aux Pays-Bas. Reconnu comme un des premiers joueurs néerlandais à jouer sous un statut professionnel[140], il va participer à la première saison d'Eredivisie.
Instable dans les années 1960, le club se stabilise dans l'élite par la suite jusqu'au milieu des années 1990 grâce à l'arrivée des joueurs clés. Du côté des gardiens,Charles Samoy (1963-1974),Jean-Pierre Mottet (1978-1986) etBernard Lama (1981-1989) sont les premiers à être cités. Alors que Samoy a été titulaire dès son arrivée au club avant de s'éclipser, Lama a connu la trajectoire inverse ; après plusieurs prêts, il décroche sa place de titulaire[141]. Mottet était de l'effectif qui a atteint deux demi-finales de coupe de France en 1983 et 1985. Après sa carrière sportive, il a rejoint l'encadrement technique du LOSC.
À propos des joueurs de champ, on peut mentionnerGérard Bourbotte, un des premiers joueurs issus de la formation. Au club entre 1952 et 1957, il revient entre 1963 et 1968 et contribue à la promotion en 1964. On peut aussi retenir les défenseursPierre Dréossi (1976-1978 puis 1979-1983) etIgnacio Prieto (1971-1976) ainsi que les attaquantsStanislav Karasi (1974-1977) etPierre Pleimelding (1977-1981), meilleur buteur du club en 1979 et 1980[142],[143]. Dans les années 1980,Eric Péan (1979-1987),Philippe Périlleux (1984-1991) ouNoureddine Kourichi (1982-1986), international algérien troisième de laCAN 1984 et participant à laCoupe du monde 1986, se sont illustrés à Lille. C'est après cette Coupe du monde quePhilippe Desmet, quatrième de la compétition avec la Belgique, rejoint le club sous l'impulsion deHeylens. Il y reste trois saisons entre 1986 et 1989 et sera élu joueur des années 1980 par les supporters du LOSC[144].Jocelyn Angloma (1987-1990), international espoirs sous le maillot lillois, et le buteur ghanéenAbedi Pelé (1988-1990), auteur de 21 buts en 52 rencontres, soulèveront laLigue des Champions 1993 avec l'Olympique de Marseille après leur passage à Lille.
À l'heure des premières aventures européennes au début desannées 2000, Lille a su renforcer son effectif grâce à un recrutement malin et à quelques talents formés par le club.Salaheddine Bassir (2001-2002), transfuge duDeportivo La Corogne, etJohnny Ecker (1999-2002), recruté auNîmes Olympique, sont les buteurs lillois lors du premier match du LOSC sous l'égide de l'UEFA[26]. Parmi leurs coéquipiers lors de cette rencontre,Christophe Landrin (1996-2005) et les frères Cheyrou sont issus de la formation du club.Bruno Cheyrou (1998-2002) inscrit trois buts en Ligue des Champions avec le LOSC, performance égalée parNicolas Fauvergue (2003-2009), tandis que son frère cadetBenoît (1999-2004) devient capitaine pour ses deux dernières saisons au club.Fernando D'Amico (1999-2003),Dagui Bakari (1999-2002) et surtoutGrégory Tafforeau (2001-2009), capitaine entre 2006 et 2008 et joueur le plus capé du club dans les compétitions de l'UEFA avec 42 matchs[103], ont été aussi de la première participation du club à laLigue des Champions.
Rudi Garcia a permis l'éclosion de joueurs de talents également, commeEden Hazard (2007-2012),meilleur espoir de Ligue 1 en 2009 et 2010 puis élu meilleur joueur du championnat en 2011 et 2012, ouGervinho (2009-2011) meilleur buteur du LOSC lors de lasaison 2009-2010 et meilleur passeur en2010-2011. C'est aussi sous son ère queAdil Rami (2006-2011),Yohan Cabaye (2004-2011) etMathieu Debuchy (2003-2013) ont fêté leur première sélection enéquipe de France. Lemeilleur buteur de Ligue 1 en 2011Moussa Sow (2010-2012) est également l'un des artisans de la réussite lilloise avec ses 25 réalisations en championnat. Les autres joueurs de l'effectif de lasaison 2010-2011, dont le capitaineRio Mavuba (2008-2017) et le défenseurFranck Béria (2007-2017), sont entrés dans l'histoire du club en réalisant le doublé coupe de France-championnat.
Ce doublé marque une volonté de changer de dimension pour le club. Cette volonté est caractérisée par les venues deJoe Cole (2011-2012) etSalomon Kalou (2012-2014), les deux provenant de laPremier League, ainsi que l'inauguration dustade Pierre-Mauroy.Vincent Enyeama (2011-2018),Marko Baša (2011-2017) etSimon Kjær (2013-2015) marquent les esprits lors de leur passage au LOSC.
La prise en main du club parGérard Lopez conduit à une nouvelle dynamique sur le marché des transferts. De nombreux jeunes talents supervisés par le recruteurLuis Campos rejoignent l'équipe et seront ensuite revendus à prix d'or. C'est le cas deNicolas Pépé (2017-2019) etVictor Osimhen (2019-2020) qui partiront pour environ 80 millions d'euros. Pour encadrer cette jeune équipe, Christophe Galtier a pu compter sur des joueurs expérimentés comme le capitaineJosé Fonte (2018-),Benjamin André (2019-) ou l'attaquant turcBurak Yılmaz (2020-2022). Le gardienMike Maignan (2015-2021) etJonathan Ikoné (2018-2022) fêtent leur première sélection avec l'équipe de France sous l'ère Lopez.
Les premiers joueurs lillois à être appelés enéquipe de France sontJules Bigot etJean Baratte. Trois mois seulement après la création du LOSC, les deux attaquants sont titulaires lors de la victoire française 3-1 contre laBelgique le[145]. Baratte dispute 32 matchs avec les Bleus, dont 12 en tant que capitaine. Il est à ce jour le joueur lillois sélectionné le plus grand nombre de fois en équipe de France[146]. D'autres vainqueurs de la coupe de France ou champions de France avec Lille auront le même honneur dans les années 1950.
Parmi les joueurs du LOSC sélectionnés en équipe de France, seuls six ont joué unecoupe du monde durant leur passage par le club lillois. Quelques jours après le titre de champion de France en 1954,Bieganski,Ruminski,Strappe etVincent font partie de la sélection lors de lacoupe du monde 1954[147]. L'équipe de France termine troisième de son groupe et s'arrête au premier tour de la compétition. Le cinquième joueur est Yvon Douis. Participant à lacoupe du monde 1958, il inscrit un but contre l'équipe de RFA dans son seul match de la compétition[147]. Lors de lacoupe du monde 2014, les Bleus comptent dans leur effectifRio Mavuba.
À ce jour, un seul joueur lillois a participé à unChampionnat d'Europe en tant qu'international français en équipe A ; il s'agit deMathieu Debuchy appelé parLaurent Blanc pour l'Euro 2012. Il dispute toutes les rencontres des Bleus, les trois matchs de poule et le quart de finale perdu contre l'Espagne.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au des joueurs du LOSC en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.
Les joueurs inscrits engras sont les joueurs faisant partie de l'effectif du club tandis que les joueurs enitalique sont toujours en activité internationale.
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du LOSC Lille pour lasaison 2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel du LOSC Lille de la saison 2025-2026[148]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
Début 1946, le toit en tôle d'une tribune du stade Henri-Jooris s'effondre sans blessé grave lors d'underby contreLens[losc 26]. Le LOSC évolue donc qu'au stade Jules-Lemaire pendant le reste de la saison en attendant la rénovation et l'agrandissement du stade. En 1949, le LOSC cesse d'utiliser le stade Jules-Lemaire, qui sera finalement démoli en 1959[152], pour évoluer uniquement qu'à Henri-Jooris[153]. Mais devenu vétuste et gênant l'élargissement du canal de laDeûle, le déménagement du club s'impose en 1975.
Située au cœur de lacitadelle Vauban, non loin de l'emplacement de l'ancien stade Henri-Jooris, une nouvelle enceinte est bâtie dans l'urgence en un peu plus d'une année. Le stade Henri-Jooris est détruit en 1975 et le club déménage austade Grimonprez-Jooris[154]. Il est inauguré le par une rencontre amicale entre le LOSC et leFeyenoord soldée par un match nul[19]. À l'origine, le stade pouvait contenir 25 340 spectateurs sur quatre tribunes, dont trois étaient couvertes. L'évolution des normes de sécurité oblige le stade à connaître de nombreuses réfections, de sorte que sa capacité est progressivement réduite à 17 000 places. Pour la remontée du club en 2000, une tribune haute non couverte est construite au-dessus de la tribune« seconde » et porte la capacité du stade à 21 128 places.
En 1999, lorsque la mairie de Lille décide de privatiser le club, l'accord avec le futur repreneur inclut l'agrandissement du stade et la mise aux dernières normes. Le projetGrimonprez-Jooris II, qui doit amener le stade à accueillir jusqu'à 35 000 spectateurs dès 2003, prend du retard et voit son permis de construire contesté devant la justice administrative par des associations de riverains, en particulier à cause de sa proximité avec la citadelle, classée monument historique depuis 1934[155]. Pensant revenir dans un stade rénové dès la saison suivante, le club lillois quitte le stade Grimonprez-Jooris sur un dernier succès contre leSC Bastia[156] et s'installe pour la saison 2004-2005 auStadium Lille Métropole deVilleneuve-d'Ascq, plus couramment appeléStadium Nord (appellation officielle du stade jusqu'en 2006) ouStadium. Ironie du sort, cette enceinte inaugurée en 1976 était destinée initialement à accueillir les matchs à domicile du club[157],[158].
L'annulation du permis de construire de Grimonprez-Jooris II par lacour administrative d'appel de Douai le, confirmée par leConseil d’État le[159], vient compromettre la rénovation du stade. Devenant trop vétuste, l'enceinte ne répond plus aux normes requises de laLigue de football professionnel pour laLigue 1 et le club lillois doit rester au Stadium Nord. La démolition de Grimonprez-Jooris, devenu inutile, s'est déroulée de début 2010 à[160].
Lacommunauté urbaine de Lille décide par conséquent de lancer la construction d'un nouveau stade sur la zone de la Borne de l'Espoir, localisée dans un quartier deVilleneuve-d'Ascq. Le Grand Stade Lille Métropole, renommé enstade Pierre-Mauroy, bénéficie d'une capacité de 50 157 places[161],[162] et est équipé d'un toit ouvrant ainsi que d'une pelouse rétractable prévue pour l'organisation de spectacles. Il est destiné à accueillir aussi des rencontres de l'Euro 2016. En attendant la livraison du stade en, le club a été forcé d'évoluer toujours au Stadium Lille Métropole qu'il a quitté sur un succès contre l'AS Nancy-Lorraine[163]. C'est contre ce même club que le LOSC inaugure l'enceinte le avec un match nul[164].
Quand le LOSC cessa d'utiliser lestade Jules-Lemaire pour ses rencontres à domicile en 1949, ce stade est devenu le terrain d'entraînement des joueurs, jusqu'à la démolition de l'enceinte dix ans plus tard[150],[152]. À partir du déménagement dans le stade Grimonprez-Jooris, le LOSC s'entraîne en majorité dans le stadeAdolphe-Max, basé lui aussi non loin de lacitadelle. Mais l'obsolescence du terrain conduit à l'aménagement des pelouses d'entraînement du Grand-Carré situées dans le parcVauban, tout près du stade[171]. Quant au centre de formation, il est éclaté entreVilleneuve-d’Ascq pour les matchs,Wattignies pour l’hébergement etLambersart pour la scolarité[172].
Toutes ces installations restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le LOSC, par la voix de son présidentMichel Seydoux, envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation qui regrouperait aussi les pôles administratifs et médiatiques du club afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels.
Ledomaine de Luchin deCamphin-en-Pévèle, malgré l'état désastreux des bâtiments, abîmés par latempête de 1999 et un incendie en 2003[173], est remarqué par le LOSC au début des années 2000. L'accessibilité, l'espace foncier important (43hectares) et le prix abordable incitent le club à racheter pour 600 000 euros le domaine en ruine et à engager les travaux de remise en état du domaine en[174]. Toutes les forces vives du club rejoignent le domaine au fil du temps et de l'avancement des travaux : l’équipe professionnelle arrive la première en juin 2004 puis les services administratifs début 2005 et enfin le centre de formation en. L'inauguration du domaine se fait en grande pompe le en présence de personnalités du monde politique ou du monde sportif et d'anciens pensionnaires du club[175].
Le LOSC possède deux boutiques officielles. La première est une toute nouvelle boutique situéerue Faidherbe, en plein cœur et sur la rue la plus passante de la ville deLille. Le deuxième point de vente est la boutique dustade Pierre-Mauroy, situé donc àVilleneuve-d'Ascq. Implantée dans l’aile nord-est de l'enceinte, elle accueille les clients sur 300 mètres carrés[178].
Aspects juridiques et économiques
Aspects juridiques
Statut juridique et légal
L'équipe professionnelle est gérée par lasociété anonyme (SA) LOSC Lille au capital de 6 969 085 euros[20]. La SA est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 LOSC Lille Métropole Association, structure titulaire du numéro d'affiliation de laFFF qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Cette association a signé des conventions de partenariat avec une trentaine de clubs amateurs locaux comme le RCBergues, leSCO Roubaix, leRFC Tournai ou leVilleneuve-d'Ascq FF[179].
La SA LOSC Lille est détenue à 95 % par la société L Holding depuis le rachat du club parGérard Lopez en 2017. Le LOSC était auparavant détenue en majorité par la société anonyme holding SOCLE, actionnaire de la SA depuis la privatisation du LOSC effectuée en 1999-2000. Détenant toutes les parts de L Holding, Gérard Lopez est par conséquent l'actionnaire majoritaire du LOSC. Quant à l'association, elle est dirigée depuis 2002 parPatrick Robert.
Le LOSC détient une filiale qu'il contrôle à 100 %. La filialeGrand Stade Rayonnement a été créée en pour mettre en place l’offre commerciale que propose le LOSC dans lestade Pierre-Mauroy. Sous la forme d'unesociété par actions simplifiée, la filiale possède un capital de 50 000 euros. Son siège social est celui du club, à savoir ledomaine de Luchin[180].
En, le LOSC officialise un partenariat avec leRoyal Mouscron-Péruwelz (RMP), dont l'idée avait été lancé en 2006[182], et entre dans le capital du club belge en tant qu'actionnaire minoritaire[183],[184] à hauteur de 26 %, minorité de blocage.
Le but sportif pour le LOSC de ce rapprochement est d'améliorer la formation des jeunes joueurs ou des réservistes en les prêtant au RMP afin qu'ils puissent évoluer dans des championnats professionnels à un niveau supérieur à celui des championnats français amateurs[183]. Ce partenariat a également un objectif pour le club d'ouverture sur laBelgique, suivant ainsi le développement de l'eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai[184]. Pour Mouscron-Péruwelz, l'intérêt de ce projet est de pouvoir retrouver à terme lapremière division belge en s'aidant des meilleurs éléments du LOSC pour renforcer l'équipe première[g].
À la suite de la promotion du RMP enDivision 2 en, le LOSC applique la convention signée quelques mois plus tôt et devient ainsi actionnaire majoritaire à hauteur de 51 %[185]. Avec cette prise de participation majoritaire au sein du RMP, le LOSC possède désormais le pouvoir de décision et guide la stratégie générale du RMP[186] ; le Royal Mouscron-Péruwelz devient ainsi le club filiale du LOSC. Après cette prise de pouvoir, le LOSC procède à plusieurs changements dans la présidence et l'encadrement technique du RMP[187].
Les objectifs pour les deux équipes restent sensiblement les mêmes : la promotion en Division 1 grâce aux joueurs prêtés par le LOSC en ce qui concerne le RMP[185], pour le LOSC la possibilité d'aguerrir les jeunes joueurs dans des championnats supérieurs à laCFA, qui« ne remplit pas suffisamment ce rôle [d'aguerrissement] » selon le club lillois[186]. Cet objectif est atteint en 2014 puisque le RMP accède en première division, avec 7 joueurs prêtés par le LOSC dans son effectif.
Le partenariat entre le LOSC et le RMP se termine fin. Mouscron-Péruwelz a racheté les 51 % du club détenus par le club lillois depuis 2012[188],[189]. Sportivement, le RMP obtient le maintien dans l'élite avec la treizième place du classement. En 2016, le Royal Mouscron-Péruwelz change de nom pour devenir leRoyal Excel Mouscron.
En mai 2020, la presse annonce que les actionnaires du Royal Excel Mouscron et ceux du LOSC seraient tombés d'accord pour une prise de participation majoritaire du club français dans le club belge[190]. Le LOSC étant à la recherche d'un « club satellite » pour y développer ses jeunes joueurs de moins de 23 ans. Le rachat est officialisé le 18 juillet 2020,Gérard Lopez annonce alors que ce n'est pas le LOSC qui a racheté l'Excel mais c'est lui-même avec l'une de ses sociétés[191]. Quelques mois après le départ du LOSC de Lopez, le club lillois met fin à ce partenariat qui se termine donc à l'issue de la saison 2020-2021[192].
Aspects économiques
Budget prévisionnel
Grâce aux bons résultats sportifs de l'équipe première à partir des années 2000 et aux divers partenariats conclus avec notamment des entreprises de la région (Transpole,Dalkia) et de grands groupes (GDF Suez,Partouche)[193], le budget prévisionnel du club a connu plusieurs hausses au fil des saisons en Ligue 1 et des participations régulières aux coupes d'Europe.
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Résultat d'exploitation
Le transfert deMichel Bastos àLyon durant l'été 2009 a rapporté 18 M€.
Le tableau suivant présente un extrait ducompte de résultat du LOSC,société anonyme et association réunies, sur la décennie précédente. Preuve de la régularité sportive au haut niveau, lesdroits télévisuels versés au club ont été plus que quadruplés, passant d'environ 10 M€[194] à plus de 45 M€ lors de la saison 2010-2011. Les saisons où le club a participé à laLigue des champions lui ont été bénéfiques car les droits télévisuels supplémentaires qu'apportent cette compétition ont permis de dégager un résultat net positif (6,9 M€ en 2005-2006 et 5,1 M€ en 2006-2007) et, grâce au bénéfice réalisé, d'investir dans ledomaine de Luchin dont 10 M€ en 2007. Ce dernier a des coûts de fonctionnement importants ; chaque saison, le LOSC débourse 6 M€ pour assurer le seul fonctionnement du centre de formation[172].
Ces coûts ajoutés à la forte augmentation de la masse salariale entraîne une hausse importante des charges qui ne peut être compensée pour le moment que par une participation à la Ligue des Champions, car les primes versées par l'UEFA lors d'une participation enLigue Europa ne permettent pas de générer un tel bénéfice ; le LOSC, ayant touché 3 M€ de ces primes lors de la saison 2009-2010 et 2,55 M€ lors de la saison 2010-2011[195],[196], a respectivement obtenu un résultat net négatif de 1 M€ et 6 M€.
Les infrastructures utilisées par le club ne permettaient pas non plus d'obtenir un gain en fin d'exercice ; le manque à gagner au niveau de la billetterie entre leStadium Nord de 18 000 places et le stade Grimonprez-JoorisII qui devait en contenir 35 000 est estimé à20 millions d’euros par saison[197].
Ainsi pour atteindre l'équilibre financier, le LOSC a procédé à la vente de ses meilleurs éléments. Principalement vers l'Olympique lyonnais dans un premier temps, (départs deMichel Bastos pour la somme de 18 M€,Jean II Makoun pour 14 M€ etKader Keita pour 16,8 M€ vers le club rhodanien[198]), le LOSC vend plus tard en dehors du championnat français ; le club a cédé ses joueurs notamment vers les championnats anglais et turc. En, le LOSC table sur un chiffre d'affaires de 25 M€ par saison grâce à l'exploitation duGrand Stade, dont 10 M€ qui devraient être reversés directement au club[161].
Lacommunauté urbaine de Lille reste malgré la privatisation du club un partenaire institutionnel du LOSC. Elle continue de verser un soutien communautaire qui s'élève pour la saison 2010-2011 à 0,63 M€[18]. Quant auconseil régional, son aide pour la saison 2009-2010 a été de 0,51 M€[199]. En échange, le logo régional duNord-Pas-de-Calais est apposé sur le maillot et le conseil bénéficie d'une exposition particulière lors des rencontres contre les clubs de la région[200]. Par ailleurs, la Mairie deLille a décidé d'arrêter fin le versement de subventions à l'association LOSC qui gère les équipes amateurs et jeunes. De 457 k€ en 2009, la dernière subvention de la ville de Lille a été de 50 k€ en 2012[201].
Extrait du compte de résultat du LOSC Lille en millions d'euros des 10 dernières saisons publiées
Légende :Matchs = recettes matchs avec billetterie,Spons. = sponsors et publicités,Subv. = subventions des collectivités,TV =droits audiovisuels,Merch. =merchandising,Rémun. = rémunérations du personnel,Rés. expl. = résultat d'exploitation,Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation),Rés. net = résultat net.
Transferts les plus coûteux
Les tableaux suivants recensent les transferts les plus onéreux réalisés dans l'histoire du club. Le recrutement le plus cher est celui deJonathan David pour 32 millions d'euros (bonus inclus) en provenance duKAA La Gantoise tandis que la cession la plus importante est la vente deVictor Osimhen auSSC Naples pour 81,3 millions d'euros (bonus inclus). Ces deux transactions se sont déroulées lors de l'été 2020.
L'équipementier françaisLe Coq sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1970 et 1975. S'ensuivent entre autres les AllemandsPuma etAdidas respectivement entre 1979 et 1988 puis lors de la saison 1995-1996 ainsi que les américainsReebok etNike présents sur les maillots du club entre 1996 et 2001. Ont suivi l'équipementierKipsta du groupeOxylane basé dans la métropole lilloise entre 2001 et 2006,Airness jusqu'en 2008 et enfinCanterbury pour les saisons 2008-2009 et 2009-2010. Rachetée par JD Sports en, la marque néo-zélandaise décide de rompre le contrat pour recentrer son activité sur le rugby. SuitUmbro qui a fourni les maillots du club lillois jusqu'en 2013[212], date qui correspond à la vente de la marque par Nike[213]. Fin 2012, Nike reprend le contrat d'Umbro et fournit les maillots jusqu'à son expiration en 2016[214].
En, le club annonce un contrat de partenaire officiel et d'équipementier avec l'américainNew Balance à partir de la saison 2016-2017, jusqu'à la fin de la saison 2025-2026[215]. Une collaboration renouvelée en 2021 pour 5 ans[216].
Sponsors
Les premierssponsors apparaissent sur les maillots lillois au début des années 1970, après la remontée du club en deuxième division. En 1971, la limonade Pel d'Or de la marquePelforth, le constructeur automobileSimca et le charcutierJean Caby deviennent les pionniers. En 1974, Peaudouce s'installe sur les maillots et ce pendant quatorze ans. En, Peaudouce est racheté parSvenska Cellulosa pour 2 milliards de francs[217], ce dernier refusant de continuer le contrat de sponsor après la saison 1987-1988.
Peaudouce cède sa place à un duoShopi et Pier Auge puis Shopi et Maisons Mikit pour la saison 1990-1991. À partir de cette année-là, le sigle LOSC fait son apparition sur les maillots pour masquer le manque d'intérêt des sponsors et l'intermittence des autres partenaires commeEurest ou Bondex. Avec l'arrivée à la présidence de Bernard Lecomte, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de ventes à distanceLa Redoute, la compagnie aérienneAir Liberté,Hygena, Tousalon ou encore leCrédit agricole mais hésitants à investir davantage vu la situation financière rigoureuse.
Avant d'être actionnaire minoritaire de lasociété anonyme en 2004, le logo dugroupe Partouche fit une apparition sur les maillots dès la saison 1998-1999. En 2000, le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels se retire pour trois saisons laissant la place à la banque néerlandaiseING Direct fraîchement implantée en France. Partouche revient en 2003 et reste le seul sponsor présent sur les maillots du club pendant une dizaine d'années. En 2014, Partouche arrête son partenariat avec le LOSC[218] et la société Etixx, entreprise faisant partie du groupeOmega Pharma, devient le sponsor principal du club[219] ; le voyagiste néerlandaisVacansoleil, DLSI et l'opérateur de paris sportifsNetBet complètent le sponsoring[220],[221],[222]. Partouche revient sur les maillots du club l'année suivante[223]. Avec 15 ans de présence sur les maillots des Dogues, Partouche est le sponsor le plus fidèle qu'a connu le LOSC depuis sa création.
De 2019 à 2022, le sponsor principal est l'entreprise spécialisée dans l'électronique et l'électroménager,Boulanger, qui laisse ensuite sa place au revendeur de voituresbritanniqueCazoo.
Soutien et image
Affluence
Le LOSC réalise sa meilleure affluence moyenne lors de lasaison 2012-2013. Cette saison-là, en moyenne 40 593 spectateurs ont assisté aux matchs à domicile du club qui participe à laLigue des Champions mais qui termine finalement sixième sans qualification européenne en fin de saison. Le club bat son précédent record établi lors de lasaison 2008-2009 avec 17 911 spectateurs en moyenne, saison qui comprend la meilleure affluence sur un match. Il s'agit de la rencontre contre l'Olympique lyonnais austade de France avec 78 056 spectateurs[m]. La pire affluence moyenne est logiquement réalisé enDivision Nationale. Lors de la saison 1969-1970 où le LOSC perd son statut professionnel, les joueurs évoluent devant 1 264 spectateurs en moyenne.
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du LOSC[226],[229]
Par ailleurs, au classement duchampionnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le LOSC se classe deux ans de suite troisième de Ligue 1, lors des saisons 2009-2010 et 2010-2011, avant de remporter le championnat des tribunes lors des saisons 2011-2012 et 2012-2013[230].
En termes d'abonnés au club, on en comptait 5 356 lors de la saison 2004-2005 (première saison des Dogues dans leStadium Nord), 10 000 lors de la saison 2010-2011 (saison du doublé coupe-championnat) et 14 500 la saison suivante[231]. Avec l'entrée du LOSC dans leGrand Stade, le nombre d'abonnés est doublé et dépasse la barre des 30 000[161].
Les premiers groupes desupporters voient le jour en 1912, une décennie après la fondation de l'Olympique lillois[232]. Les deux plus importants d'entre eux se nommentHardis les Dogues etAllez Lille[1] et comptent plus de 2 000 membres ensemble. Lors de son âge d'or des années 1950, des milliers de supporters se rendent à Paris, envahissant laGare du Nord, pour assister aux nombreuses finales de Coupe de France que dispute le club austade de Colombes. Le retour de l'équipe àLille après une victoire se déroulait dans une liesse généralisée[losc 27]. Mais peu à peu, avec le déclin sportif du club, la ferveur s'est progressivement éteinte, même si un noyau dur de supporters a toujours su garnir le stade Henri-Jooris puis Grimonprez-Jooris et se retrouver derrière l'équipe.
Toutefois, les bons résultats de l'équipe dans les années 2000 ont quelque peu élargi l'audience du club lillois à toute la région, même si la majeure partie des supporters reste toujours dans l'arrondissement de Lille. Les abonnées qui y habitent sont estimés à 82 % selon un rapport d'expertise duGrand Stade Lille Métropole et leCERTU datant de 2009. Un abonné sur six vient de Lille même, deux sur six viennent de la proche périphérie de Lille et deux sur six habitent lacommunauté urbaine[233].
Le plus important groupe de supporters à l'heure actuelle est lesDogues Virage Est, créés en 1989 et originellement situés, comme leur nom l'indique, dans le virage est dustade Grimonprez-Jooris[234]. Ils déménagent en seconde basse en 2001, en tribune Nord auStadium Lille Métropole puis également en tribune Nord dans le Grand Stade[235]. Moteur de l'ambiance des tribunes lilloises, lesDVE ont profité de la disparition d'anciens groupes comme lesDogs United, lesInsula Razzia ou lesRijsel Spirit pour se renouveler. Les DVE ont par ailleurs scellé une amitié avec laBrigade Sud Nice, groupe de supporters de l'OGC Nice.
D'autres clubs de supporters du LOSC existent toujours tels que lesDogues Devils, La section Linselles, lesDogues du Net, lesDogues duVieux-Lille, lesGo Rijsel ou lesY'est d'dins[236].
L'animation officielle des tribunes est assurée entre 1989 et 2019 parAnne-Sophie Roquette. Elle reçoit en 2000 le Micro d'Or de la meilleure animatrice de Division 2, puis l'année suivante en Division 1[237] avant de se voir attribuer le prix à nouveau en 2011[238].
Un partenariat a été créé entre le LOSC et l'associationDoggies, les ambassadeurs du fair play qui inculque les valeurs defair-play, de citoyenneté et de respect de l'adversaire[239] notamment face auRC Lens où les doggies offrent chaque année des cadeaux aux supportersartésiens. C'est une adaptation desJuniors clubs britanniques.
Depuis 2017, un groupe de supporters: lesGo Rijsel Spirit, font leur apparition dans le virage Sud, faisant face auDVE.
La réception duRacing Club de Lens ainsi que le déplacement austade Félix-Bollaert font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters loscistes. L'origine de ce derby remonte au début des années 1930, quand le RC Lens affrontait l'Olympique lillois et leSC Fives. À cette époque, les oppositions aux Lensois étaient déjà craintes des supporters[240]. En raison de la proximité entre les villes deLille etLens, séparées de 40 kilomètres, la rivalité s'est vite développée et a connu un essor à partir de 1937, année de l'accession du RCL en première division.
Depuis les rencontres entre le LOSC et le RCL sont rapidement devenues l'occasion de revendiquer une « suprématie régionale ». Symboliquement, la ville de Lille dite bourgeoise est opposée à la ville de Lens qualifiée de prolétaire. Dans la période faste des années 1950, la presse opposait également la « science lilloise » et la « classe » de joueurs commeJules Bigot au « courage » et à l'« ardeur » dont faisait preuve l'équipe lensoise[241].
Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Le bilan des confrontations est, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC : plus titré que son voisin duPas-de-Calais[n], le club lillois a remporté neuf derbies de plus que son rival artésien.
Par le passé, une rivalité s'était installée avec leClub olympique Roubaix-Tourcoing, notamment lors de l'âge d'or du LOSC entre 1945 et 1955 pendant lequel le CORT a été sacré champion de France. Certaines sources parlent de« grand derby »[242]. Les rencontres LOSC - CORT reprennent les oppositions d'avant-guerre entre l'OL, leRC Roubaix, l'Excelsior de Roubaix et l'US Tourcoing qui avaient pour fond la suprématie industrielle qui se joue entre les villes de Lille,Roubaix etTourcoing[232]. En première division, le LOSC a remporté cinq derbies de plus que le CORT[243],[244], qui disparaît en 1970 après plusieurs saisons enDivision d'honneur.
Par ailleurs, l'Olympique lillois et leSporting Club fivois, les deux clubs de Lille qui ont donné naissance au LOSC, se sont affrontés lors desderbies lillois[245],[246],[247]. D'abord inscrites à des fédérations de football différentes, les deux clubs se sont affrontées une vingtaine de fois en compétition officielle puis ont décidé de mettre leur rivalité de côté pour s'unir et former le LOSC.
Aussi, les rencontres en coupe d'Europe avec les clubs de la toute procheBelgique sont l'occasion de parler de« derby »[248],[249],« derby desFlandres »[250],« derby transfrontalier »[250] ou« derby franco-belge »[251]. Le LOSC est d'ailleurs, à l'heure actuelle, invaincu contre les clubs belges dans le cadre des compétitions organisées par l'UEFA (3 victoires et 3 matchs nuls). Le club lillois s'est cependant incliné contre un club belge, leBeerschot Anvers, à domicile lors de lacoupe Intertoto 1967, compétition estivale qui n'était pas organisée par l'UEFA à l'époque.
Le club s'est doté d'une cellule de communication,LOSC Médias, qui regroupe les différents supports de communication. Le club lillois dispose d'un site officiel losc.fr créé en 2002 et d'uneWeb TV depuis.LOSC TV, appeléLOSCwebTV jusqu'en 2008[252][source insuffisante], est la première télé de club français exclusivement accessible sur la toile. LOSC Médias publie égalementréservoir dogues, en partenariat avec le journal gratuitMetro puis avec le quotidien régionalLa Voix du Nord avant de laisser sa place depuis àLOSC In The City[253][source insuffisante] (avec un format reprenant celui de GO LOSC). Ces cahiers sont proposés aux lecteurs du journal ainsi qu'aux supporters lors des matchs à domicile[254][source insuffisante]. Il contient les informations pratiques et commerciales ainsi que les dernières nouvelles des joueurs, les prochaines échéances sportives et les statistiques sur l'équipe adverse. LOSC Médias a également publiéLOSC Insider, un supplément d'une dizaine de pages publié en complément deLa Gazette Nord-Pas-de-Calais sur les sujets péri-sportif, économique et stratégique liés au club, ainsi que le magazineGo LOSC !, apparu en pour cesser à l'été 2013. Il était publié bimestriellement.
En plus de l'entité LOSC Médias, le club bénéficie d'une exposition particulière sur la chaîne localeGrand Lille TV, qui est diffusée sur laTNT, son site Internet et son application mobile. Lancée en, la chaîne d'information propose des reportages complets sur le LOSC et retransmet en différé les rencontres du club, généralement la dernière rencontre à domicile ou un des matchs européens du club. Le LOSC était actionnaire de la chaîne à 40 %[255] jusqu'au rachat en 2011 des parts parMichel Seydoux et sa société MS Investissements.
À l'instar des clubs de Lens, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, le LOSC est suivi par la presse régionale, notamment parNord Éclair,La Voix du Nord et son avatar hebdomadaire,La Voix des Sports. Concernant la radio locale,France Bleu Nord couvre les matchs du LOSC ainsi que toutes les équipes régionales. L'antenne régionale de France 3 revient régulièrement sur l'actualité du club via les différentes éditions du journal télévisé.
Dans les médias nationaux, le LOSC est largement supplanté par le trio médiatiquePLM, pourParis,Lyon etMarseille. Néanmoins,le club est reconnu pour son excellence sportive[réf. nécessaire] grâce à sa régularité dans le haut du classement ces dernières années et le doublé championnat-coupe de France réalisé en 2011. Plus généralement,l'image que renvoie le LOSC dans les médias est celle d'un club sérieux et discret qui travaille dans la continuité sans crise majeure[Interprétation personnelle ?].
Popularité
Plusieurs sondages montrent que le LOSC est assez apprécié par les Français, même s'il ne met pas en péril la popularité de l'Olympique de Marseille, de l'Olympique lyonnais ou duParis Saint-Germain. En 2006, 3 % du panelIpsos a répondu le LOSC à la question« Quel est le club de football professionnel français que vous préférez ? » ; il apparaît ainsi à la sixième place du classement établi par l'institut[256][source insuffisante]. Trois ans plus tard, le club lillois est le huitième club de l'élite préféré par les Français selon l'IFOP[257]. En 2010, l'institut de sondagesLH2 révèle que le LOSC est le sixième club de Ligue 1 préféré avec 4 % des choix[258].
En, selon un sondage deLa Voix du Nord, le club est préféré par les habitants duNord-Pas-de-Calais (NPDC) à 39 %, dépassant leRacing Club de Lens[259]. Au niveau national, le LOSC supplante également le RCL : 28 % des Français choisissent le LOSC contre 16 % pour le club artésien[260]. C'estla première fois que le LOSC obtient de meilleurs résultats que le RCL dans le sondage bisannuel[réf. souhaitée] deLa Voix du Nord.
En, le baromètre ScanClub de la société Advent confirme cette tendance.Le Parisien publie un sondage dans lequel les résidents du NPDC se considèrent supporters d'abord du LOSC puis du RCL[261]. Le club est également le deuxième club préféré dans la régionFranche-Comté derrière le club local, leFC Sochaux-Montbéliard. Toujours selon ce même sondage, le LOSC connaît une popularité en dehors duNPDC et le club est réputé avoir une« dimension nationale »[261]. En, le baromètreUCPF-LFP-Ipsos d'image des clubs professionnels indique que le LOSC arrive en tête des clubs en termes de bonnes images.
Interrogé par le quotidien sportifL'Équipe à la fin de la saison 2013-2014, 193 joueurs, entraîneurs et présidents de Ligue 1 sont consultés sur la composition d'une « Ligue 1 idéale ». 98 % d'entre eux intègrent le club lillois dans ce championnat idéal. Cette quasi-unanimité se retrouve chez les 327 000 internautes ayant voté (95 %). La rédaction du quotidien est quant à elle unanime sur à la présence du LOSC dans ce championnat de rêve[262].
En 1976, une séquence du filmLe Corps de mon ennemi réalisé parHenri Verneuil se déroule dans le nouveaustade Grimonprez-Jooris ; debout sur la tribune non couverte,Jean-Paul Belmondo observe l'intérieur de l'enceinte inaugurée un an plus tôt. Lors de cette scène, le stade Grimonprez-Jooris a pour nomStade Auguste Beaumont-Liégeard.
En 1987,Grand Jojo, chanteur belge et supporter du LOSC, publie une chansonAllez Lille à la gloire du club.
Le club est représenté dans unebande dessinéefranco-belge sur l'univers du football appeléeÉric Castel. Éric Castel, joueur duFC Barcelone et personnage principal de l'intrigue, signe pour le club lillois.
En 2001,Vahid Halilhodžić alors entraîneur du LOSC fait son apparition dansles Guignols de l'info[265]. Il est alors caricaturé comme un entraîneur dur et autoritaire mais avec une « sacrée classe »[266]. Son premier sketch fait suite à la victoire lilloise sur le terrain de laFiorentina encoupe UEFA[267]. En 2006, un autre sketch desGuignols parle du club, alors troisième de laLigue 1 2006-2007. La marionnette d'Aimé Jacquet dit alors :« L'ogre lillois, tapi dans l'ombre, qui attend son heure ! ». Ce sketch ironise sur le maintien d'un suspense parCanal+, diffuseur de la compétition, alors que l'Olympique lyonnais possède une avance record d'une quinzaine de points, presque impossible à rattraper par les concurrents. La saison suivante, les Guignols font une nouvelle fois référence au club lillois (« Strasbourg-Lille ») et raillent cette fois le niveau général du championnat français et le nombre de rencontres se terminant sur le score de 0-0.
L’équipe réserve du LOSC sert de tremplin vers le groupe professionnel pour les jeunes ducentre de formation. Son terrain habituel à domicile est le terrain d'honneur dudomaine de Luchin. Pour la saison2022-2023, elle évolue dans le groupe I duNational 3 qui correspond au cinquième niveau dans la hiérarchie dufootball en France.
La réserve du LOSC a terminé première de son groupe duchampionnat de France amateur (CFA) lors de la saison 2001-2002 et a donc pu participer au championnat de France des réserves professionnelles. Après une victoire en prolongations à domicile contre l'AJ Auxerre, le LOSC atteint la finale de ce championnat. Emmenés parÉric Guérit, les coéquipiers deStéphane Dumont butent sur l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille et perdent sur le score de deux buts à rien[268]. En 1972 et 1986, la réserve a aussi terminé première du groupe Nord mais enDivision 3[269],[270].
Le LOSC possède neuf formations de jeunes, de l’école de football aux juniors. En 2022-2023, les U19 et les U17, rassemblant respectivement les joueurs de moins de 19 ans et les joueurs de moins de 17 ans du club nordiste, évoluent dans leur championnat national respectif.
Les U19 participent chaque année à lacoupe Gambardella. Les juniors, précédent nom attribué aux U19, en atteignent la finale lors de la première édition en 1955 mais sont sévèrement battus par l'AS Cannes sur le score de trois buts à rien. Cinq ans plus tard, en 1960, ils parviennent à s'imposer en finale contre l'US Quevilly par la plus petite des marges (1-0). C'est par le même score qu'en 2000, les coéquipiers deStéphane Dumont,Matt Moussilou etJosé Saez seront battus par les juniors de l'AJ Auxerre, tenants du titre.
Les cadets du club (qui rassemblent les joueurs de moins de16 ans) remportent en 1989 l'avant-dernière édition du championnat national des cadets contre leParis Football Club. Cette équipe, alors entraînée parJean-Noël Dusé, comptait parmi ses rangsOumar Dieng etFrédéric Dindeleux qui seront intégrés plus tard à l'effectif professionnel. À partir de la saison 1990-1991, ce championnat est remplacé par le championnat national des moins de 17 ans et le championnat de France de moins de15 ans. C'est en 1997 que le LOSC remporte ce dernier en battant les moins de 15 ans duStade rennais trois buts à un.Mathieu Delpierre qui était dans l'équipe, rejoindra le groupe professionnel et s'imposera progressivement en défense.
Le, le LOSC Lille annonce la création de sasection féminine[273]. Issue de la fusion entre le FF Templemars-Vendeville et le LOSC, la nouvelle entité s'appuie l'organigramme en place au sein du club de Templemars. 130 licenciées, l'équipe fanion et les catégories de jeunes, forment ainsi la section féminine du LOSC. L’équipe première occupe les installations duStadium Lille Métropole alors que les catégories de jeunes restent sur les structures sportives de Templemars[274].
↑a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑Le Stadium Nord n'a pas été homologué par l'UEFA pour disputer la compétition ; voirStades.
↑Rudi Garcia a été démis de ses fonctions sans aucune raison officielle, même si une mauvaise entente avec Xavier Thuilot est avancée par les médias. Le licenciement est annulé par le conseil d'administration et ce dernier décide de se séparer de Thuilot.
↑Sur les huit participations à cette compétition, une est obtenue par la victoire en coupe Intertoto, trois par un repêchage depuis la Ligue des Champions et quatre sont dues à une qualification directe obtenue en championnat.
↑À la suite de la suspension deMarcelo Bielsa, le LOSC ne désigne pas un entraîneur par intérim mais crée une cellule technique composée de João Sacramento (entraîneur adjoint),Fernando Da Cruz (coordinateur du recrutement), ainsi que de l'entraîneur des gardiens et du préparateur physique du club. L'entité est supervisée par le directeur sportifLuis Campos.
↑Après la fin du match, un groupe de supporteurs lillois longe une voie ferrée pour rejoindre rapidement le parking où étaient stationnés les bus. Un train vide de laligne B duRER arrive par-derrière et percute le groupe. L’accident a fait deux morts, deux garçons de 10 et 18 ans, et onze blessés.
↑Le RRC Péruwelz, matricule 216 de l'URBSFA, n'a jamais connu la Division 1. Mais l'Excelsior Mouscron, matricule 224, a lui disputé plusieurs fois lacoupe UEFA et a évolué en première division 14 saisons jusqu'à sa disparition en. Après des négociations, le matricule 216 déménage à Mouscron et change son nom pour devenir le Royal Mouscron-Péruwelz. S'il n'y a pas eu fusion ni entre les deux clubs ni entre les matricules 216 et 224, les dirigeants du RMP (216) estiment que ce dernier est« né sur les ruines de l’Excelsior Mouscron (224) ».
↑Lesproduits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
↑Lescharges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
↑Lerésultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
↑Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
↑Le LOSC a reçu deux années de suite l'Olympique lyonnais au stade de France au lieu du Stadium Nord ; voirStades.
↑Le club lensois a remporté le championnat en1998 et a échoué trois fois en finale de coupe de France. Toutefois, le RC Lens a remporté en1999 laCoupe de la Ligue, trophée qui échappe toujours au LOSC.
↑Interrogé parl'Équipe en janvier 2011, le président de l'ESWGérard Vignoble déclare que« Lille ne les [nous] respecte pas » et que« le LOSC est profondément incapable de s’intéresser au football d’en bas ». En réponse, le LOSC estime par communiqué que ces propos sont« aussi inattendus qu’injustes et choquants ».
↑Divisions professionnelles ou semi-professionnelles uniquement.
Références extraites d’Olympique lillois. Sporting Club fivois. Lille O.S.C.
↑« L'autre ferme aux célébrités : les travaux d'aménagement de la ferme de Luchin, à Camphin-en-Pévèle, ont démarré il y a quelques jours. Le 26 juin, les joueurs du LOSC pourront s'y entraîner. »,La Voix du Nord,.
Pierre-Marie Descamps, Gérard Ejnès et Jacques Hennaux,Coupe de France : la folle épopée, Issy-les-Moulineaux,L'Équipe,, 431 p.(ISBN978-2-915535-62-4).
Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe,Olympique lillois. Sporting Club fivois. Lille O.S.C. : mémoire du football, Joué-lès-Tours, Alan Sutton,, 128 p.(ISBN2-84253-080-2).
Paul Hurseau et Jacques Verhaeghe,Lille Olympique Sporting Club : 1944-2004, le soixantenaire, Alan Sutton,, 160 p.(ISBN978-2-84910-112-4).
La version du 29 mai 2011 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.