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Lili Berger

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Lili Berger
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Lili Berger (néeEstera List le àMałkinia Górna et morte le àParis20e[2]) est une écrivaine, résistante antifasciste et critique de langue d'expressionyiddish.

Biographie

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Élevée au sein d'une famillejuive orthodoxe, Lili Berger bénéficie d'une éducation en langue hébraïque pendant trois ans puis poursuit une éducation laïque dans un lycée polonais deVarsovie. En 1933, elle déménage àBruxelles et y fait des études de pédagogie. Trois ans plus tard, elle rejoint la communauté juive de Paris et se marie avecLouis Gronowski, figure importante de la section juive duParti communiste français. Durant les années 1930, elle travaille pour plusieurs journaux en langue yiddish. Pendant laSeconde Guerre mondiale, elle participe activement à laRésistance contre l'occupation allemande[3].

En 1949, Lili Berger rentre enPologne et s'installe à Varsovie. Néanmoins, à la suite desévénements de 1968 et face à la campagne antisémite du gouvernement deGomułka, elle quitte le pays pour se réinstaller en France où elle développera une féconde activité littéraire en langue yiddish jusqu’à sa mort[3].

Sélection d'œuvres

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  • Ekhos fun a vaytn nekhtn (« Echos d'un temps lointain »), Tel Aviv: Yisroel bukh, 1986.
  • Eseyn un skitsn (« Essais et esquisses »), Varsovie: Yidish bukh, 1965.
  • Fun haynt un nekhtn (« D'aujourd'hui et hier »), Varsovie: Yidish bukh, 1965.
  • Fun vayt un noent (« De loin et de près »), Paris: L. Berger, 1978.
  • Geshtaltn un pasirungen (« Personnages et événements »), Paris: L. Berger, 1991.
  • In gang fun tsayt (« Dans le cours du temps »), Paris: Berger, 1976.
  • In loyf fun tsayt (« Dans le passage du temps »). Paris: Berger, 1988.
  • Nisht farendikte bletlekh (« Pages inconclues ») , Tel Aviv: Yisroel bukh, 1982.
  • Nokhn Mabl (« Après le Déluge »), Varsovie: Yidish bukh, 1967.
  • Oyf di khvalyes fun goyrl (« Sur les vagues du destin »), Paris: L. Berger, 1986.
  • Opgerisene tsvaygn (« Branches cassées »), Paris: L. Berger, 1970.

Bibliographie

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Archives

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Les archives personnelles de Lili Berger sont conservées à laMaison de la culture yiddish à Paris[4].

Références

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  1. « https://www.yiddishweb.com/fonds-darchives-de-la-mediatheque/ »
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. a etb(en) Vivian Felsen, « Lili Berger », surJewish Women's Archive(consulté le)
  4. « Archives conservées à la Bibliothèque Medem »

Liens externes

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