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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Likbez (enrusse :ликбе́з) est unacronyme russe formé à partir delikvidatsiiabezgramotnosti (ликвида́ция безгра́мотности), qui désigne une campagne pour l'éradication de l'analphabétisme enUnion soviétique, dans lesannées 1920 et1930. Le terme était également utilisé pour différentes écoles et cours mis en place durant la campagne.
La campagne débuta le, date de la signature parVladimir Lénine du décret du gouvernement soviétique« Sur l'éradication de l'analphabétisme dans la population de laRSFSR » ("О ликвидации безграмотности среди населения РСФСР"). D'après ce décret, toutes les personnes de 8 à 50 ans avaient l'obligation de savoir lire et écrire dans leur langue maternelle.
Quarante mille points de liquidation de l'analphabétisme (ликпункты) furent créés pour être des centres d'enseignement et mener à bien l'alphabétisation.
La campagne fut en général un succès. En1917, seulement 40 pour cent des adultes de Russie étaient alphabétisés. En1926, le pourcentage de personnes sachant lire et écrire était monté à 60,9 pour cent et selon le recensement de1939, il atteignait 89,7 pour cent (de 9 à 49 ans en RSFSR). Depuis lesannées 1950, l'Union soviétique est devenue un pays alphabétisé à près de 100 pour cent.
Selon les dernières recherches historicos-scientifiques, et depuis que les documents sont déclassifiés on sait que la campagne d’alphabétisation a bel et bien existé mais ne fut pas une réussite, on compte 62,7 % de la population alphabétisé en 1938 et une augmentation après la guerre, jusqu’à stagner à 96% à partir de 1973[1].
On retrouve des chiffres similaires concernant l’avant guerre chez Jules Monnerot[2].
A titre de comparaison, la barre des 90% avait été franchie en France dès la fin du 19e siècle[3].