LaLigue nationale de hockey ouLNH (enanglais :National Hockey League –NHL) est une association sportiveprofessionnellenord-américaine regroupant desfranchises dehockey sur glace duCanada et desÉtats-Unis. Le niveau de jeu de cette ligue est considéré comme le meilleur au monde. Les joueurs qui la composent ont longtemps été en grande majorité d'origine canadienne puis nord-américaine. Au fur et à mesure, de nouvelles nationalités de joueurs se sont ajoutées à la liste et, même si les Canadiens restent les plus nombreux, plusieurs pays sont désormais représentés[1].
La LNH opère annuellement de septembre à juin au cours de deux phases distinctes : la saison régulière au cours de laquelle toutes les équipes se rencontrent puis une phase deséries éliminatoires entre les meilleures formations de la première phase. Une série entre deux équipes se joue au cours de plusieurs matchs et la finale des séries voit l'attribution au vainqueur de laCoupe Stanley, un des plus anciens trophées de sports collectifs au monde.
La Ligue nationale de hockey est une association sportiveprofessionnellenord-américaine qui rassemble desfranchises dehockey sur glace du Canada et desÉtats-Unis. La LNH organise annuellement une compétition de hockey sur glace entre ses différentes franchises qui sont au nombre de 32 depuis lasaison 2021-2022. La compétition se décompose en deux parties : une saison régulière généralement d'octobre à avril et par la suite desséries éliminatoires entre avril et juin.
Les 32 franchises sont divisées au sein de deux associations, l'Association de l'Est et l'Association de l'Ouest qui comptent chacune 16 équipes. Au sein de chaque association, les équipes sont une nouvelle fois réparties en deux divisions, de huit équipes chacune : les divisions Pacifique et Centrale à l'Ouest et les divisions Atlantique et Métropolitaine à l'Est. La répartition des franchises au sein des divisions est la suivante :
Chaque équipe joue 82 parties en saison régulière, 41 à domicile et 41 à l'extérieur avec la décomposition suivante :
3 ou 4 matchs contre les autres équipes de la même division,
3 matchs face aux équipes de l'autre division mais de la même association,
2 rencontres contre les équipes de l'autre association[3].
Deuxpoints sont attribués pour une victoire, un point pour une défaite enprolongation ou à l'issue destirs de fusillade et aucun point pour une défaite à l'issue du temps réglementaire[4]. À la fin de la saison régulière, l'équipe qui termine première de sa division est déclarée championne de division, les trois équipes ayant le plus de points dans chaque division sont automatiquement qualifiées pour les séries éliminatoires ce qui donne donc 12 équipes qualifiées pour 16 places de disponibles. Les quatre dernières places sont attribuées aux deux équipes de chaque Association avec le plus de points[3].
Ensérie éliminatoire (play-off en anglais), les équipes disputent une série de 4 à 7 matchs pour accéder au tour suivant : la première équipe remportant quatre victoires se qualifie. Comme durant la saison régulière, depuis l'entrée en vigueur des nouveaux règlements en2005, il n'y a pas de match nul, la partie ne se terminant que lorsqu'une équipe prend l'avantage. Laprolongation dure vingt minutes à cinq contre cinq, contrairement à ce qui se produit en saison régulière — cinq minutes à trois contre trois suivies d'une séance detirs de fusillade — ce règlement du trois contre trois a été mis en place depuis la saison 2015-2016. En séries éliminatoires les prolongations se succèdent jusqu'à ce qu'un but soit marqué[4]. L'équipe qui a le plus de points en saison régulière a l'avantage de la glace : les premier, deuxième, cinquième et septième matchs se jouent à domicile.
Approuvée par les propriétaires des franchises de la LNH, la création d'uneéquipe à Seattle en2021[2] contraint la Ligue à modifier ses divisions. Ainsi, le club de l'État de Washington prend la place de l'Arizona dans la division Pacifique, les Coyotes étant transférés en division Centrale.
Le président de ces derniers,Edward Livingstone, est malade et ne peut participer à la réunion. Il est souvent en conflit avec les autres équipes et a pour habitude d'exploiter la moindre faille dans le règlement pour servir son équipe et créer des situations irrégulières. Livingstone est soupçonné de payer des joueurs adverses pour qu’ils jouent moins bien. Livingstone mène même campagne afin de tenter d’exclure lesWanderers de Montréal qui ont proposé des contrats à deux de ses joueurs. La menace favorite de Livingstone, en cas de conflit avec les autres présidents, est celle de la création d’une nouvelle ligue rivale auxÉtats-Unis[6].
La Ligue nationale de hockey est créée quelques mois plus tard, le[7], alors que Livingstone ne souhaite plus assister aux réunions des anciens de l'ANH[8]. Aux quatre équipes restantes, s'ajoute une nouvelle franchise de la ville deToronto, lesArenas de Toronto[9]. À la suite de cette réunion,Frank Calder devient en 1917 lepremier président de la ligue[10].
La première saison de la LNH est lasaison 1917-1918 et les premières parties ont lieu le[11]. Cette saison voit lesArenas de Toronto, nouvellement créés, gagner la première Coupe Stanley de l'histoire de la LNH. La saison est découpée en deux parties, lesCanadiens de Montréal ont gagné la première partie tandis que les Arenas ont gagné la seconde. Néanmoins, la première saison reste assez rocambolesque : au bout de quelques matchs, lapatinoire des Wanderers est détruite par un incendie, causant ainsi la disparition de l'équipe[12]. Les Bulldogs, eux, sont renvoyés de la ligue avant le début de la saison[13]. En finale de la LNH, Toronto gagne la série 10buts à 7 et peut alors accéder à la finale de laCoupe Stanley, où les Arenas rencontrent et battent lesMillionnaires de Vancouver de la ligue concurrente, l'Association de hockey de la Côte du Pacifique[14].
Même si les débuts de la ligue sont difficiles, financièrement parlant, les équipes de la LNH sont performantes sur la glace avec huit victoires en finale de laCoupe Stanley sur les neuf premières saisons. Lors des séries de1919, après 5 parties, la série est à égalité 2-2 avec un match nul. La sixième rencontre est prévue pour le mais la pandémie degrippe espagnole force l'annulation de la série : plusieurs joueurs sont alors malades. Quatre jours plus tard, un joueur des Canadiens,Joseph Hall, meurt de cette épidémie. C'est la première des deux fois de l'histoire de la LNH que la Coupe Stanley n'est pas remise[15].
Ironiquement, plusieurs idées de Livingstone sont adoptées alors qu'il ne fait plus partie des présidents de la ligue : par exemple c'est lui qui a eu l'idée de diviser la saison en deux parties. Plus tard,George Kendall, le président des Canadiens de Montréal, déclare que sans Livingstone la LNH n'aurait jamais été une vraie ligue.
En 1926, les salaires des joueurs de la LNH atteignent un niveau tel que les autres ligues professionnelles de l’Amérique du Nord ne peuvent pas s’aligner et la LNH demeure la seule ligue à jouer pour laCoupe Stanley. À cette époque, elle devient également majoritairement américaine[18].
À la fin de lasaison 1930-1931, la LNH compte dix équipes mais à la suite de laGrande Dépression, la ligue dépérit et petit à petit des équipes n’arrivent plus à survivre financièrement. C’est le cas des Pirates de Pittsburgh et également des Americans de New York. Finalement, même les Sénateurs d’Ottawa, équipe de la première heure, sont obligés de déposer le bilan après une tentative de relocalisation àSaint-Louis en tant qu'Eagles de Saint-Louis[19].
Pendant cette période, les équipes sont à peu près du même niveau et, mis à part les Sénateurs, aucune équipe ne sort réellement du lot. Ces derniers gagnent quatre Coupes Stanley avant de mettre fin à leurs activités en1934[20].
Quatre des six équipes sont, soit partiellement soit entièrement, la propriété des membres de la famille Norris et il est souvent dit que le nom NHL veut direNorris House League, littéralement en français laligue de la maison Norris.
Les Canadiens de Montréal, sous la direction deJames Irvin puis deHector Blake, sont sûrement la grande équipe de cette période avec pas moins de dixCoupes Stanley gagnées en l’espace de 25 saisons ainsi que cinq apparitions en finale de la Coupe. Les Maple Leafs avec leurs neuf titres ne sont pas loin derrière. Ils réalisent ainsi deux séries distinctes avec les victoires en1947,1948,1949 et1951 puis en1962,1963,1964,1967. À ces deux équipes, il faut ajouter lesRed Wings de Détroit qui gagnent quatre Coupes au cours des finales1950,1952,1954 et1955[21].
Du côté des Canadiens, laPunch Line fait des merveilles etJean Béliveau, vainqueur de dix Coupes Stanley dans sa carrière, etBernard Geoffrion font parler d'eux.
Au cours des années 1960, les équipes des ligues mineures, notamment les équipes desÉtats-Unis, deviennent de plus en plus compétitives. LaWestern Hockey League[Note 4] monte de plus en plus et menace même de devenir une ligue professionnelle et ainsi d'avoir un droit sur laCoupe Stanley, de sorte qu'en1967, la Ligue doit, pour la première fois depuis les années 1920, envisager une expansion. C'est ainsi que six nouvelles équipes s'ajoutent à la Ligue, créant une nouvelle division et incorporant des joueurs d'autres équipes au cours durepêchage d'expansion.
Certes, l'expansion en choque plus d'un : lesCanadiens sont irrités qu'aucune nouvelle équipe canadienne n'ait fait son entrée dans la ligue, bien queVancouver eût posé sa candidature. Cette situation est imputable aux propriétaires desMaple Leafs de Toronto et desCanadiens de Montréal, qui ne voient pas d'un bon œil une nouvelle franchise qui pourrait leur faire perdre une part des revenus de télévision de laCBC. Les puristes craignent également que cette expansion ne dilue le talent dans la Ligue et n'entraîne une baisse de qualité du jeu — ils étaient en outre attachés à cette ligue à six équipes et ne souhaitaient pas la voir changer. Même ceux qui se disent favorables à l'expansion s'inquiètent à l'idée que la Ligue double sa taille d'un coup, plutôt que de connaître une expansion graduelle, (comme aubaseball par exemple)[22].
Le coût d'une nouvelle franchise est alors de 2 millions de dollars[23], une somme colossale pour l'époque. Chaque joueur choisi au cours du repêchage intra-ligue précédant le début des activités de la nouvelle LNH coûte 50 000 dollars et la plupart des équipes ne courent aucune chance d'être compétitives dans un proche avenir. L'avantage de la nouvelle ligue, cependant, est que toutes les nouvelles franchises se retrouvant dans la même division, il est inévitable que des nouvelles franchises accèdent auxséries éliminatoires de1968 et que l'une d'entre elles se rende même jusqu'en la finale de la Coupe Stanley. Malgré cela, les premières formations des nouvelles équipes sont faibles, comparativement aux effectifs d'équipes plus anciennes.
Dans le premier match de la saison, qui oppose les Canadiens aux Penguins, les experts prévoient une déroute pour les Penguins. Toutefois, en finale, les Canadiens ne l'emportent que par un pointage de 2 à 1. Les dirigeants et les supporters des six équipes originales constatent alors que la domination n'est pas aussi forte que prévu et que les nouvelles franchises se sont bien préparées à entrer dans la Ligue[24].
Trois saisons plus tard, la LNH accueille enfin une nouvelle franchise canadienne par l'intermédiaire desCanucks de Vancouver ainsi que lesSabres de Buffalo mais en1972, une nouvelle ligue, encore plus bariolée, vient perturber les dirigeants de la LNH : l'Association mondiale de hockey.
En 1974,Gordon Howe revient au jeu après deux ans entre parenthèses et signe dans l'Association mondiale de hockey avec ses deux fils (Howe est ici en photographie avec le maillot l'équipe dont il est propriétaire).
Elle est créée officiellement le par deuxcaliforniens, Dennis Murphy et Gary Davidson, et bien que très peu prise au sérieux par les dirigeants de la LNH, l'Association mondiale révolutionne le monde du hockey professionnel.
La nouvelle ligue imprime immédiatement sa marque en subtilisant plusieurs joueurs à la LNH dont le très célèbreRobert Hull qui signe avec lesJets de Winnipeg pour la somme d'un million de dollars, un montant sans précédent à l'époque[25].Gordon Howe, le légendaire buteur de la LNH, retourne sur la glace et rejoint ses deux fils dans l'équipe desAeros de Houston[26]. La LNH réplique alors comme elle peut en accordant des franchises àLong Island etAtlanta : c'est le début desIslanders et desFlames, ces derniers déménageant par la suite à Calgary[27].
Même si l'AMH ne tentera finalement jamais de concourir pour laCoupe Stanley, son impact sur la LNH est indéniable, ne serait-ce que par la création des nouvelles franchises. De plus au cours de lasaison 1978-1979, une future vedette de la LNH rejoint lesRacers d'Indianapolis de l'AMH. Contrairement à la LNH qui exige un âge minimum pour l'entrée des joueurs dans la ligue, l'AMH n'a pas de standard et c'est âgé de 16 ans que le jeune joueur joue pour les Racers, puis pour lesOilers d'Edmonton : il s'agit deWayne Gretzky[15]. Une des autres avancées en grande partie à cause de l'AMH est celle de la présence de joueurseuropéens[28].
Entre le début des années 1960 et la fin de l'AMH, l'équipe la plus performante est une fois de plus lesCanadiens de Montréal qui réalisent deux séries de quatreCoupes Stanley (en1965,1966,1968, et en1969 puis en1976,1977,1978 et enfin en1979). Les grands joueurs sont alorsJean Béliveau,Kenneth Dryden,Guy Lafleur,Larry Robinson,Robert Gainey etMario Tremblay. Au cours de la deuxième série des quatre Coupes consécutives,William Bowman est l'homme derrière le banc qui guide ses joueurs sur les 58 matchs des séries avec 48 victoires pour 10 défaites : les Canadiens perdent alors un match lors des premières séries, deux la deuxième fois, trois la troisième et quatre lors de la dernière victoire de la dynastie.
Wayne Gretzky, ici sous les couleurs des Rangers, a commencé sa carrière dans l'AMH.
Au cours des années 1980, la LNH connaît une période de stabilité, avec les vingt-et-une mêmes équipes en compétition pour laCoupe Stanley. L'équipe du début de la décennie vient de l'État de New York : lesIslanders de New York[22], qui remportent les quatre premières Coupes Stanley, avec seulement 88 défaites en quatre saisons. L'équipe, dirigée par l'entraîneurAlger Arbour et par le directeur généralWilliam Torrey(en), est composée de joueurs tels queMichael Bossy,Bryan Trottier,Clark Gillies,William Smith,Robert Goring,Denis Potvin. La domination de l'équipe est vraisemblablement imputable à son fort potentiel à l'aile gauche : en effet, des six marqueurs réguliers des Islanders, trois sont gauchers. À l'occasion de leur dernière victoire en1983, les Islanders balaient en quatre matches leurs jeunes adversaires, lesOilers d'Edmonton, dont un certainWayne Gretzky.Glen Sather, entraîneur des Oilers, déclare par la suite :« Cette année-là, nous avons cependant appris une leçon qui allait nous permettre de gagner, par la suite »[15]. En effet, les Oilers apprennent ce qu'il en coûte de gagner et de se battre réellement sur la glace pour remporter la victoire.
Ainsi, dès lasaison suivante, la LNH prend un tournant et leCanada s'impose par ses équipes en finale de laCoupe Stanley, dont cinq éditions pour les Oilers de Gretzky. Paradoxalement, en même temps, les franchises de la LNH commencent à ne plus se sentir aussi bien au Canada et certaines commencent dès 1983 à se poser des questions sur un possible futur déménagement : c'est le cas desJets de Winnipeg[15], déménagement qui aura lieu finalement en1996.
L'homme fort des années 1980 est assurément Wayne Gretzky. En effet, dès sapremière saison au sein de la grande ligue, il termine deuxième meilleur marqueur, derrièreMarcel Dionne, qui le devance de deux buts, avec le même nombre de points marqués (137) et remporte letrophée Hart décerné au meilleur joueur de la LNH — le premier d'une série de huit trophées d'affilée — faisant ainsi taire les critiques[Note 5]. Bien qu'étant devenu le plus jeune joueur de l'histoire à inscrire 50buts, il ne reçoit pas letrophée Calder en raison de sa saison professionnelle dans l'AMH. Au cours de lasaison 1981-1982, il pulvérise un record mythique :50 buts en 50 matchs. Ce record, première fois atteint par Maurice Richard en 1944-1945 et égalé seulement 35 ans plus tard parMichael Bossy, au cours de lasaison 1980-1981, est surpassé par Gretzky, qui accomplit l'exploit de marquer 50 buts en seulement 39 matches. Il termine la saison avec un record de 92 buts[Note 6], 120 aides et 212 points en 80 matches, devenant le premier joueur de l'histoire de la LNH à franchir la barrière des 200 points en une saison[Note 7],[31].Mario Lemieux, unique joueur à avoir approché cette performance, est choisi en première ronde durepêchage 1984 par lesPenguins de Pittsburgh, équipe finissant souvent aux dernières places en saison régulière. Il termine, en1988-1989, avec 199 points[32].
La décennie suivante semble commencer de la même manière que se sont finies les années 1980 mais lesPenguins de Pittsburgh volent la vedette aux Oilers en gagnant les deux premières Coupes[33].Mario Lemieux joue un rôle prépondérant tout au long de la décennie même si de nombreuses blessures le privent de beaucoup de temps de jeu. Pendant ce temps, Gretzky continue toujours de dominer la ligue même si son transfert au sein desKings de Los Angeles ne se passe pas aussi bien que prévu. Lapremière saison de Gretzky avec les Kings a comme conséquence de populariser le hockey dans une ville qui n'avait pas forcément l'habitude de suivre le hockey et de faire découvrir au monde entier ce joueur canadien[15].
Les années 1990 sont surtout marquées par l'ajout de nombreuses franchises dans la LNH. Ainsi sur une période de dix saisons, les vingt-et-une franchises sont rejointes par neuf autres. De plus, des franchises quittent également le Canada pour rejoindre les États-Unis ; c'est le cas par exemple desNordiques de Québec rejoignant leColorado pour devenir l'Avalanche du Colorado[34], équipe championne de laCoupe Stanley lors de leur première saison en1996[35].
Au cours des années 1990 et au début des années 2000, deux équipes dominent les débats, lesDevils du New Jersey menés par leurgardien de but vedetteMartin Brodeur et lesRed Wings de Détroit menés par l'emblématiquecapitaineStephen Yzerman. Les Devils gagnent laCoupe Stanley en 1995, 2000 et 2003 alors que les Red Wings gagnent la Coupe en 1997, 1998, 2002 et 2008[36]. Ces derniers remportent également de nombreuses fois le titre de meilleure équipe de la saison régulière en remportant leTrophée des présidents en 1995, 1996, 2002, 2004, 2006 et 2008[37].
La saison a été écourtée à trois reprises entre1992 et2005. La première action est menée par l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey au mois d’avril1992. Le mouvement ne dure finalement qu’une dizaine de jours et tous les matchs annulés ont le temps d’être reprogrammés.
La deuxième fois, une grève des joueurs au début de lasaison 1994-1995 force la ligue à réduire les 84 matchs initialement prévus à 48. Par conséquent des aménagements sont nécessaires et le calendrier se résume pour chaque équipe aux confrontations directes à l’intérieur de leur propre association. Le résultat de l’action des joueurs est la promesse de possibilités de renégociations en 1998 avec une possibilité d’extension jusqu’au.
En2004, les dirigeants de la LNH et les représentants de l'Association des joueurs ne parviennent pas à s'entendre et finalement, le,Gary Bettman,commissaire de la ligue prend la décision de déclarer un « lock-out » : le, lors d'une conférence de presse tenue àNew York, Bettman annonce officiellement l'annulation complète de la saison 2004-2005, faute d'en venir à une entente concernant une nouvelle convention collective entre les deux parties[38]. Une différence de 6,5 millions dedollars, ainsi que plusieurs points touchant le partage des revenus, séparent les propriétaires et l'association des joueurs (les joueurs étaient payés trop cher d'après les propriétaires). Le principal but des propriétaires était d'implanter unplafond salarial, qui fut initialement établi à 39 millions de dollars pour lasaison 2005-2006. Le salaire d'un joueur est alors compris entre 450 000 et 7,5 millions de dollars par année. C'est la première fois qu'une ligue de sport professionnelle annule une saison au complet enAmérique du Nord.
Le, la première soirée de hockey sur glace de la LNH a lieu enAmérique du Nord depuis 310 jours et ce soir-là, quinze matchs ont lieu en même temps, onze d'entre eux se jouant à guichets fermés. La première saison post lock-out est finalement pleine de rebondissements et lesHurricanes de la Caroline gagnent en 2006 en finale de laCoupe Stanley contre lesOilers d'Edmonton[39]. La dernière franchise canadienne ayant gagné la Coupe Stanley est celle desCanadiens de Montréal en1993. Au cours de cette même saison, lesrecrues sont plus nombreuses et représentent deux repêchages. De plus, le talent des jeunes joueurs est d'un niveau rarement atteint : deux recrues,Sidney Crosby etAleksandr Ovetchkine, dépassent à la fin de la saison la barre des 100points[40],[41], ce dernier remportant letrophée Calder de la meilleure recrue[42].
Dans le but d'accélérer le jeu, la LNH supprime certaines règles: par exemple, le hors-jeu de deux lignes n'est plus pénalisé et une équipe réalisant undégagement interdit est forcée de garder les mêmes joueurs sur la glace[43]. Même si la LNH possède plus d’équipes auxÉtats-Unis qu’auCanada, le sport reste dominé numériquement par les joueurs d’origine canadienne.En effet, en2005-2006, plus de la moitié des joueurs étaientcanadiens. Toutefois, 95 % l'étaient vingt-cinq ans plus tôt.[réf. nécessaire]
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Le, les Canadiens de Montréal se défont des Sénateurs d'Ottawa par le compte de 7 à 4 lors de la première partie dans la toute nouvelle ligue.Cent ans plus tard, le, un match extérieur auStade Place TD duParc Lansdowne d'Ottawa commémore cet affrontement avec les deux mêmes équipes. Cette fois, c'est Ottawa qui l'emporte par la marque de 3 à 0[44].
Le jour même de l'anniversaire, pour commémorer le deuxième match de cette journée, cette fois entre l'équipe défunte desWanderers de Montréal et lesArenas de Toronto, le nom original de la franchise des Maple Leafs, les joueurs de l'équipe de Toronto portent le chandail d'origine mais sont battus par lesHurricanes de la Caroline 8 à 1[45].
Liste des vainqueurs de la Ligue nationale de hockey
Entre 1918 et 1926, laCoupe Stanley n'est pas uniquement le trophée de la Ligue nationale de hockey mais celui de l'ensemble du hockey nord-américain. Il est ainsi techniquement possible qu'une équipe soit sacrée championne de la LNH sans qu'elle ne remporte pour autant la Coupe Stanley. C'est le cas en 1919, année où la finale de la Coupe Stanley n'est pas jouée, et également en 1925, année où les Canadiens sont battus par lesCougars de Victoria.
Vainqueurs de la Ligue nationale de hockey entre 1918 et 1926
Lors de sapremière saison, la LNH ne compte que quatre équipes, toutes du Canada[46]. LesBruins de Boston, la première équipe venant desÉtats-Unis, fait ses débuts dans la ligue en1924-1925. Deux ans plus tard, il y a désormais dix franchises dans la LNH, cinq du Canada et cinq autres des États-Unis[47]. À partir de 1931, la LNH commence à perdre des équipes pour ne plus avoir que six franchises pour la saison 1942-1943, lessix équipes originales : les Canadiens de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston, les Red Wings de Détroit, les Rangers de New York et les Black Hawks de Chicago[48].
Cette section présente les équipes actuelles de la LNH classées par association puis par division. Pour chaque équipe, les renseignements suivant sont aussi donnés :
le nom de l'équipe,
la ville où évolue l'équipe (avec le nom de l'État ou de laprovince),
Les couleurs des lignes servent à localiser les associations sur la carte.
La répartition des équipes Est/Ouest est telle que les équipes situées dans la moitié Est de l'Amérique du Nord sont plus nombreuses que les équipes de la moitié Ouest. Ainsi, certaines équipes situées dans l'association de l'Ouest pourraient tout aussi prétendre jouer dans l'association de l'Est. De plus, les équipes situées auCanada sont en minorité par rapport aux équipes desÉtats-Unis (7 contre 25). Géographiquement, le Nord-Est des États-Unis est la région la plus représentée avec sept franchises[54].
Lecommissaire de la LNH est l'officiel le plus important de la ligue.De1917 à1993, le poste s'appellele Président. Le titre a changé afin d'uniformiser l'appellation avec les autres ligues de sport d'Amérique du Nord.
Le premier président de la ligue estFrank Calder et il restera en poste jusqu'en1943. Calder a su permettre à la LNH de survivre aux différentes épreuves du temps dont entre autres lapremière etSeconde Guerre mondiale ainsi que laGrande Dépression de1929. Le alors qu'il préside une réunion avec les gouverneurs de la LNH, il connaît une premièrecrise cardiaque, puis une seconde à l'hôpital. Une nouvelle crise cardiaque l'emporte le4 février. Calder avait mis en place au sein de la LNH letrophée Calder pour la meilleurerecrue de la saison, trophée qu'il payait lui-même. À sa mort, le trophée (Calder trophy) change légèrement de nom et devient leCalder trophy memorial[69].
Pour le remplacer,Norman Dutton, anciendéfenseur de la LNH de1926 à1936[70], est mis en place pour succéder à Calder. Malgré ses nombreuses pénalités du temps de sa carrière de joueur, il est connu pour être un président de la LNH assez calme et sympathique[71]. Dutton devient président de la LNH qu'à contrecœur et que sous la pression des gouverneurs de la ligue. Il démissionne du poste en1946, après s'être trouvé un remplaçant en la personne d'un ancienarbitre,Clarence Campbell[72].
Campbell accepte donc le poste de Président de la LNH, poste qu'il occupera une trentaine d'années jusqu'en1977. Il est à la base de nombreuses modifications dans les règles et dans la façon de faire de la LNH. Ainsi, il augmente le nombre de matchs joués durant la saison régulière de 50 à 70, il instaure lesMatchs des étoiles de façon annuelle. Il est également à l’origine du fonds de pension des joueurs et crée le repêchage intra-ligue en raison des difficultés desBlack Hawks et desBruins au début des années 1950. Clarence Campbell a aussi permis les expansions de1967 et de1974. De nombreuses personnes se rappellent surtout de lui comme étant le Président de la LNH qui a suspenduMaurice Richard en1955[Note 14]. Campbell permet également à la LNH de résister à la concurrence de l'Association mondiale de hockey. En 1977, il tire sa révérence après un règne de 31 ans. Il est alors âgé de 62 ans et connaît des problèmes respiratoires important[73]. En son honneur, letrophée Clarence-S.-Campbell est remis annuellement dans la LNH depuis1968 au champion de l'Association de l'Ouest ; l'Association en question porte d'ailleurs son nom pendant quelques années.
John Ziegler est déjà membre des dirigeants de la LNH depuis des années et est bien au fait des rouages internes de la ligue quand il prend le poste de Campbell à partir de lasaison 1977-1978. Il est à la base des négociations avec l'AMH pour inclure quatre des franchises dans la LNH en1979 : lesOilers d'Edmonton, lesJets de Winnipeg, lesNordiques de Québec et lesWhalers de Hartford. Il est un des premiers présidents à avoir réellement écouté et travaillé avec l'Association des joueurs de la LNH et a notamment permis d'étouffer dans l'œuf les menaces de grèves pesant sur la finale de laCoupe Stanley de1992. Il met malgré tout fin à son mandat à la fin de cette saison et est remplacé parGil Stein pour lasaison 1992-1993[74].
Stein est ainsi nommé président de la LNH le mais dans le même temps, les autres dirigeants de la ligue missionnent un cabinet pour trouver un commissaire[75]. Avant la fin de l'année 1992, leur choix se porte surGary Bettman qui prend ses fonctions en. Le mandat de Stein arrive à échéance en juin et Bettman récupère les fonctions des deux postes. Entre-temps, en, Stein est admis au Temple de la renommée. Après enquête, il apparaît que les votes ont été truqués et il est radié du Temple[76].
Bettman, l'ancien directeur-exécutif de laNBA, prend ses nouvelles fonctions de commissaire dans la LNH en, un poste qu'il occupe encore aujourd'hui[77].Bettman a changé la manière dont les joueurs et autres personnalités pouvaient être admises au Temple de la renommée. Certaines personnes lui reprochent également de déménager de nombreuses franchises mais il a tout de même permis une médiatisation plus importante de la LNH en mettant l'accent sur les vedettes de la LNH commeWayne Gretzky.[réf. nécessaire]
Cette section présente les divers trophées décernés à la fin de chaque saison. Il s'agit, soit de trophées d'équipe (comme laCoupe Stanley, le plus prestigieux d'entre tous), soit des trophées individuels, pour les joueurs (gardiens, défenseurs, buteurs…), pour les entraîneurs ou pour d'autres individus gravitant autour de la LNH[78].
Ces trophées ont été instaurés au fil des saisons, afin de récompenser le talent ou le rendement des joueurs (ou des équipes) de la LNH. La cérémonie de remise des trophées est très médiatisée et est marquée par un grand spectacle avec tapis rouge.
La coupe Stanley est le plus prestigieux trophée, remis à l'équipe qui remporte lesséries éliminatoires. La coupe est aujourd’hui le symbole le plus respecté du hockey professionnel et demeure le plus ancien trophée d'Amérique du Nord, tous sports professionnels confondus. La première fois qu'elle est remise, l'Association des athlètes amateurs de Montréal la remporte, et ce, vingt-cinq ans avant lapremière saison de la LNH et la conquête par lesArenas de Toronto. La coupe n'est donc pas un trophée appartenant à la LNH même si depuis1925-1926 aucune équipe en dehors de la ligue n'a tenté de remporter le trophée. LesCanadiens de Montréal sont l'équipe qui a remporté le plus de coupes Stanley, soit vingt-quatre. Entre1956 et1960, ces mêmes Canadiens établissent la plus belle série, avec cinq victoires de suite[79].
Ce trophée récompense la meilleure équipe de la saison. Il s'agit sûrement du trophée le plus difficile à remporter, en raison du grand nombre de matches disputés tout au long de la saison. Le trophée est remis depuis lasaison 1985-1986 de la LNH et l'équipe championne reçoit 350 000dollars canadiens à partager entre les joueurs et l'équipe.Depuis la mise en place du trophée, lesRed Wings de Détroit sont l'équipe qui l'a remporté le plus de fois, soit six[80].
Le trophée Prince de Galles est le trophée qui a le plus souvent changé de signification. En2007 et depuis1994, ce trophée récompense le champion de l'association de l'Est. Il est mis en place en1924 et récompense le champion de la saison régulière. Par la suite, il récompense tour à tour l'équipe qui termine première dans la division Américaine (1928-1938), le champion de la saison régulière (1939-1967), l'équipe championne de la division Est en saison (1968-1974), l'équipe championne pour la saison régulière de l'association Prince-de-Galles (1975-1981) et enfin l'équipe remportant la finale de l'association Prince-de-Galles durant les séries éliminatoires (1982-1993). Depuis la première saison de remise du trophée, lesCanadiens de Montréal ont gagné à vingt-cinq reprises le trophée du Prince de Galles[81].
Ce trophée est le pendant du trophée précédent mais pour l'association de l'Ouest. Il est remis la première fois à la suite de l'expansion de la ligue en1968 au champion de la division Ouest. Il récompense par la suite le champion de l'association Clarence Campbell pour la saison régulière (1975-1981), puis le champion de l'association Clarence Campbell mais cette fois pour les séries éliminatoires (1982-1993) et depuis, il récompense le champion de l'association de l'Ouest pour les séries éliminatoires. L'équipe desOilers d'Edmonton est celle qui a remporté le plus souvent ce trophée avec 7 victoires. Le trophée se nomme en anglaisClarence S. Campbell Bowl, littéralement, le Bol Clarence S. Campbell[82].
Une des plus belles récompenses pour un joueur de la LNH : la récompense du meilleur joueur, joueur élu par l’Association professionnelle de la presse écrite. C'est également le plus ancien de tous les trophées : il date de1923, quand le docteur David Hart en fit don à la ligue. David Hart était le père de l'entraineur-chef et directeur-gérant duCanadien de Montréal,Cecil Hart. Le trophée original a été retiré et placé auTemple de la renommée du hockey en1960 puis remplacé par un nouveau trophée nommé à la mémoire de Cecil Hart (mort en1940).Wayne Gretzky a remporté ce trophée à neuf reprises, ce qui constitue un record, tous sports professionnels nord-américains confondus. Les gardiens,Roy Worters, en 1929,Elwin Rollins, en 1954,Jacques Plante, en 1962,Dominik Hašek, en 1997 et 1998,José Théodore, en 2002, etCarey Price, en 2015, sont jusqu'à maintenant les six seuls gardiens à avoir remporté le trophée. Le vainqueur de l'édition2006 est le premier joueur à avoir joué pour deux franchises différentes au cours de la saison,Joseph Thornton (qui a joué pour lesBruins de Boston puis pour lesSharks de San José). Le trophée se nomme en anglaisHart Memorial Trophy, littéralement, le trophée commémoratif Hart[83].
Deuxième trophée à être mis en place en1925, ce trophée est annuellement remis au joueur considéré comme ayant démontré le meilleur amalgame d'esprit sportif et de talent sur glace. Il est également décerné par les journalistes et a été mis en place à l'initiative de la femme deJulian Byng, qui aimait avant tout le beau jeu et assistait à de nombreux matchs desSénateurs d'Ottawa.François-Xavier Boucher desRangers de New York ayant été honoré à sept reprises du trophée, il a été autorisé à conserver la première édition du trophée, un nouveau trophée a donc été créé par la suite. Le trophée se nomme en anglaisLady Byng Memorial Trophy, littéralement, le trophée commémoratif Lady Byng[84].
Ce trophée récompense le meilleur joueur dans sapremière saison (« Rookie of the Year » — « Recrue de l'année ») dans la ligue. Pour être éligible, le joueur ne doit pas avoir joué plus de 25 matchs dans la saison régulière précédant celle en cours et pas plus de six matchs durant les deux autres saisons précédentes dans une des ligues professionnelles. Le joueur ne peut pas être âgé de plus de 26 ans le de la saison d'éligibilité. Cette règle a été mise en place après queSergueï Makarov obtient le trophée en1990 alors qu'il est âgé d'une trentaine d'années et a gagné plusieurs médailles d'or auxJeux olympiques d'hiver. Le trophée porte le nom deFrank Calder, qui a été président de la ligue jusqu'en1943. L'honneur d'être désigné meilleure recrue date de lasaison 1932-1933, mais c'est seulement au cours de lasaison 1936-1937 que le trophée fut remis pour la première fois. Avec neuf lauréats à la fin de lasaison 2009-2010, l'équipe deToronto est l'équipe qui en détient le plus. Le trophée se nomme en anglaisCalder Memorial Trophy, littéralement, le trophée commémoratif Calder[85].
Ce trophée récompense le talent offensif d'un joueur et est remis au joueur ayant inscrit le plus depoints au cours de la saison. Ce trophée existe depuis lasaison 1947-1948 et est nommé en l'honneur deArthur Howey « Art » Ross qui fut tour à tour joueur, arbitre, entraîneur puis directeur-gérant. Ross jouait endéfense et a gagné deuxCoupes Stanley. Si deux joueurs (ou plus) sont à égalité, le joueur ayant marqué le plus de buts remporte le trophée, si l'égalité persiste, le joueur ayant marqué le plus tôt dans la saison l'emporte.Wayne Gretzky remporte le trophée à dix reprises et, entre1981 et2001, seulement trois joueurs se le partagent : Gretzky,Mario Lemieux etJaromír Jágr[86].
Cette récompense s'adresse au meilleurdéfenseur de la saison régulière qui est choisi, encore une fois, par les journalistes. Remis pour la première fois en1954, il est nommé en l'honneur deJames Norris, dirigeant desRed Wings de Détroit de 1932 à sa mort (1952).Bobby Orr desBruins de Boston a été honoré à huit reprises, ce qui constitue un record. Le trophée se nomme en anglaisJames Norris Memorial Trophy, littéralement, le trophée commémoratif James Norris[87].
Ce trophée récompense le joueur le plus utile desséries éliminatoires depuis lasaison 1964-1965. Le vote, réalisé par les journalistes, a lieu durant la deuxième période d'un match de la série finale de laCoupe Stanley. Si la série ne se termine pas à l'issue de ce match, les votes sont annulés et le vote recommence à la partie suivante. Le joueur gagnant n'est pas nécessairement dans l'équipe qui gagne la Coupe Stanley. Le trophée porte le nom deConn Smythe, grand personnage de la LNH, que ce soit au point de vue de son équipe lesMaple Leafs de Toronto ou par la construction duTemple de la renommée du hockey. Le dessin même du trophée reprend le symbole des Maple Leafs, lesfeuilles d'érable. Le joueur ayant le plus remporté le trophée estPatrick Roy, avec deux victoires sous les couleurs desCanadiens de Montréal et une sous celles de l'Avalanche du Colorado. Dès ladeuxième édition de la remise du trophée,Roger Crozier le remporte alors qu'il évolue avec lesRed Wings de Détroit battus en finale par les Canadiens[88].
Cette récompense est remise au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d’esprit d’équipe. Ce trophée rend hommage àWilliam Masterton, un joueur desNorth Stars du Minnesota qui est mort le15 janvier1968 lors d'un match de la LNH. Le gagnant est choisi par les journalistes. Le trophée se nomme en anglaisBill Masterton Memorial Trophy, littéralement, le trophée commémoratif Bill Masterton[89].
Une des récompenses les plus prestigieuses pour un joueur : le titre de meilleur joueur selon les autres joueurs (vote effectué au sein de l'Association des joueurs de la LNH). Le trophée est en l'honneur deRobert Lindsay, joueur de la LNH. Le trophée est remis pour la première fois en1971 sous le nom detrophée Lester-B.-Pearson et change de nom en2010[90].Wayne Gretzky a gagné le plus grand nombre de fois cette distinction avec cinq votes positifs, à chaque fois sous les couleurs desOilers d'Edmonton. LesPenguins de Pittsburgh est la franchise la plus titrée avec dix conquêtes. Le trophée se nomme en anglaisTed Lindsay Award, littéralement, le Prix Ted Lindsay[91].
Ce trophée récompense le joueur ayant marqué le plus debuts durant la saison régulière. C'est le dernier trophée en date remis aux joueurs de champ. Il honoreMaurice Richard, joueur emblématique des années 1940, buteur hors pair et premier buteur à atteindre les50 buts en 50 matchs.Aleksandr Ovetchkine a gagné ce trophée à neuf reprises. Depuis la mise en place du trophée, le plus haut total de buts marqués est de 65 par ce dernier en2008. Le trophée se nomme en anglaisMaurice “Rocket” Richard Trophy, littéralement, le trophée Maurice « Rocket » Richard[94].
Ce trophée est remis annuellement au joueur ayant montré le plus grandleadership au cours de la saison. Il est remis pour la première fois en 2006 de manière mensuelle avant d'être remis en fin de saison par la suite. Le trophée se nomme en anglaisMark Messier NHL Leadership Award, littéralement, le Prix LNH du leadershipMark Messier[95].
S'il ne figure pas dans la liste des trophées décernés en fin de saison par la LNH, ce prix est remis annuellement, depuis 2015, à l'espoir qui représente le plus l'excellence à travers sa force de caractère, son niveau de compétitivité et ses aptitudes athlétiques. Le prix se nomme en anglaisE.J. McGuire Award of Excellence, en l'honneur d'Edward John « E. J.» McGuire(en), ancien entraîneur et directeur du Bureau central de dépistage de la LNH[96].
Ce trophée est remis annuellement à une personnalité qui, par le biais du hockey, a eu un impact positif sur sa communauté. Il rend hommage à l'ancien attaquant de la LNHWillie O'Ree, qui, le 18 janvier 1958, est devenu le premier joueur noir à évoluer dans la ligue. Il est remis pour la première fois en 2018. Le trophée se nomme en anglaisWillie O'Ree Community Hero Award, littéralement, le Prix Héros de la communauté Willie O'Ree[97].
Léo Dandurand, Louis Létourneau etJoseph Cattarinich, les trois propriétaires des Canadiens de Montréal dans les années 1920, décident d'offrir letrophée Vézina pour la première fois à la fin de lasaison 1926-1927 à la suite du décès de leur gardien vedette mort lors du premier match de lasaison 1925-1926,Georges Vézina. Entre 1956 et 1962,Jacques Plante reçoit le trophée Vézina à sept reprises, il est le gardien le plus récompensé par le trophée. Jusqu'à lasaison 1981-1982, le gardien de but de l'équipe accordant le moins de but est récompensé par le trophée Vézina. En 1982, la LNH introduit letrophée William-M.-Jennings et le trophée Vézina devient alors le trophée remis au meilleur gardien du circuit, le vainqueur étant désigné par un vote des directeurs généraux des différentes franchises de la ligue[98],[99].
Ainsi depuis 1982, le trophée William-M.-Jennings récompense le ou les gardien(s) ayant concédé le moins de buts de la saison. Pour recevoir le trophée, un gardien de but doit jouer au minimum 25 parties au cours de la saison régulière. Les dirigeants de la LNH décident de remettre ce trophée en plus du trophée Vézina et ils le nomment en l'honneur deWilliam Jennings, ancien président desRangers de New York. Depuis 1982,Patrick Roy, gardien des Canadiens de Montréal, puis de l'Avalanche du Colorado etMartin Brodeur des Devils du New Jersey sont les deux portiers les plus récompensés par le trophée Jennings, ils l'ont gagné cinq fois chacun[98],[100].
Ce trophée, récompensant le meilleur entraîneur de la saison, est mis en place en1974 et le vainqueur est désigné par l'ensemble des diffuseurs des matchs.Jack Adams était un entraîneur desRed Wings de Détroit pendant une vingtaine d'années puis dirigeant de l'équipe pendant encore seize ans[101].Patrick Burns est l'entraîneur le plus souvent récompensé avec trois trophées Adams. Le trophée se nomme en anglaisJack Adams Award, littéralement, le Prix Jack Adams[102].
Ce trophée récompense le meilleur directeur-général de la saison depuis2010. Originellement nommé Trophée du directeur général de l'année de la LNH, il prend le nom detrophée Jim-Gregory,Jim Gregory General Manager of the Year Award en anglais, en 2019[103].
À la fin de lasaison 1930-1931, la LNH décide de mettre en avant les meilleurs joueurs à chaque poste de la saison ; ils font ainsi partie de laNHL All-Star Team, en français l'Équipe d'étoiles. La première équipe est ainsi composée deCharles Gardiner dans les buts,Francis Clancy etEdward Shore en défense,Aurèle Joliat,Howard Morenz etWilliam Cook en attaque ; la seconde deCecil Thompson dans les buts,Ivan Johnson etSylvio Mantha en défense,Frederick Cook,François-Xavier Boucher etAubrey Clapper en attaque[104]. Plus de 50 ans plus tard, la première équipe des recrues est à son tour mise en place à la fin de la1982-1983. Depuis, à la fin de chaque saison, l'association des journalistes spécialisés sur le hockey, laPro Hockey Writers' Association, détermine les 18 joueurs mis en avant dans une des équipes d'étoiles[105]. À la fin de lasaison 2012-2013, à la suite d'une erreur de votes,Aleksandr Ovetchkine est sélectionné dans la première équipe en tant qu'ailier droit mais également dans la seconde équipe en tant qu'ailier gauche[106].
La liste suivante donne le nom des joueurs les plus élus à chaque poste pour la première équipe d'étoiles[104] :
Ce trophée est un ancien trophée qui n'est plus remis depuis fin1950. Il est mis en place à la base du temps de l'Association nationale de hockey et récompense le champion de la saison régulière qui va alors défier les autres ligues pour la Coupe Stanley. Lors de la création de la LNH, il est toujours remis au champion de la saison régulière et est donné une dernière fois en1923.Quatre saisons plus tard, il est réintroduit et alors que la LNH compte deux divisions, il récompense le champion de la division canadienne (c'est alors le pendant du trophée du Prince de Galles). En1939, la LNH ne compte plus qu'une division et donc sa définition change une nouvelle fois : il récompense jusqu'en 1950, l'équipe perdant en finale de la Coupe Stanley. LesMaple Leafs et les Canadiens sont les deux équipes à l'avoir reçu le plus de fois (6 fois)[107].
Entre 2000 et 2007, le LNH remet un troisième trophée spécialement pour les gardiens de buts : letrophée Roger-Crozier. Ce trophée, nommé en l'honneur d'un gardien vedette des Red Wings de Détroit et des Sabres du Buffalo, récompense le portier avec le meilleur pourcentage d'arrêts (avec un minimum de 25 parties jouées)[108].
Ce trophée récompense le joueur le plus utile de l'équipe (et donc de la ligue). Le ratio +/- d’un joueur est calculé en comptant +1 si le joueur est sur la glace au moment où son équipe marque un but sans être ensupériorité numérique, et -1 s’il est sur la glace au moment où son équipe encaisse un but sans être eninfériorité numérique. Le trophée a été remis pour la première fois en1983 sous le nom de trophée Emery Edge (en anglaisEmery Edge Award),Emery Edge étant alors le sponsor. Le trophée a gardé ce nom jusqu'en1988. En1990 et jusqu'en1996 il porte le nom trophée Plus Alka-Seltzer (Alka-Seltzer Plus Award), puis de1997 à1998 le trophée Plus-Moins Bud Ice (Bud Ice Plus-Minus Award) et enfin depuis1999, le trophée s'appelle trophée Plus-Moins Bud Light (Bud Light Plus-Minus Award). En 2006 l'équipe ayant remporté le plus grand nombre de fois ce trophée est celle d'Edmonton (4 fois) dont trois fois parWayne Gretzky[109].
Cette section présente globalement des joueurs de la LNH avec leurassociation, l'évolution de l'équipement au cours des saisons, les moyens pour entrer dans la LNH et enfin les meilleurs joueurs au niveau des statistiques depuis la première saison.
L'Association des joueurs de la LNH (en anglaisNational Hockey League Players Association) est lesyndicat professionnel représentant les intérêts des joueurs de la LNH. En1957, une première tentative de création est faite mais les joueurs moteurs de l'expérience se retrouvent relégués en ligues mineures ou échangés vers d'autres équipes[110].
En juin1967, à l'occasion d'une rencontre entre des représentants dessix équipes originales de la LNH,Robert Pulford etAlan Eagleson sont choisis pour constituer le premier bureau de l'association et afin d'éviter à la nouvelle association de subir le même destin que la tentative précédente, Pulford a décidé de rencontrer les propriétaires des franchises de la ligue et leur a demandé de reconnaître l'existence de l'association. De même, Pulford a demandé aux présidents de garantir qu'aucun des joueurs membre de l'association ne serait puni en raison de cette affiliation.
L'Association est au cœur des négociations avec la ligue en ce qui concerne les masses salariales et l'organisation générale de la compétition. Elle fut également responsable des différents mouvements de contestations des joueurs, permettant à tous les joueurs de s'exprimer et d'agir ensemble à trois reprises (voirautre section pour plus de détails).
L'équipement du joueur de hockey de la LNH a évolué depuis la première saison. Ainsi dans les premières années de la ligue, les protections du gardien et du joueur sont très sommaires. Les joueurs ne possèdent que desgants rembourrés sur le dessus desdoigts et remontant légèrement sur le poignet et des jambières (même si elles sont plus légères que celles utilisées de nos jours et ressemblent à desprotèges-tibias) et de coudières. Sous les premiers pantalons, des rembourrages sont réalisés au niveau des genoux et des fesses créant les premières culottes. Au début des années 1920, les coudes se voient à leur tour protégés par le même système que pour les genoux. Par la suite, un épais habit vient protéger le haut du corps des joueurs et gardiens.
Les premières années, les gardiens ont un rôle assez ingrat puisque le règlement leur interdit de s'agenouiller pour faire des arrêts et leur tâche consiste à tenter de dévier les palets avec leurcrosse. Cette dernière a quand même la particularité d'être un peu plus large que celles des joueurs. En1926, les gants de gardien s'allongent et se différencient des gants de joueur, différence qui perdure.
En1929, lors d'un match entre les équipes desMaroons deMontréal et lesCanadiens, un tir deHowie Morenz vient frapper le gardien des MaroonsClinton Benedict sur lenez. Benedict est écarté du jeu pour les sept semaines à venir et tente un retour au jeu avant d'être totalement guéri avec un masque sur le visage, près de 30 ans avant le masque deJacques Plante[111]. Ce masque gêne considérablement sa vision du jeu sans réellement le protéger puisqu'au bout de six matchs, il quitte une nouvelle fois le jeu après avoir pris un coup de coude par Morenz[112].
Au début des années 1940, l'équipement du gardien change encore une fois et la distinction entre le bras qui tient la crosse et celui qui est libre apparaît. Ainsi le « bouclier » et la « mitaine » font désormais partie de l'équipement du gardien de but tandis que le plastron devient plus épais et que les jambières s'élargissent.
Jacques Plante est un pionnier en la matière au cours de l'année1959 et son nom est pour toujours associé à l’invention du masque. Pour en arriver là, il a dû livrer toute une bataille contre les tabous « d’anti-bravoure ». Dès 1956, il prend l'habitude de s'entraîner avec un masque mais son entraîneur,Hector Blake, lui fait alors savoir qu'il est hors de question qu'il joue un match avec ce masque. ÀNew York auMadison Square Garden, le, un tir d'Andy Bathgate fracture le nez de Jacques Plante. Heureusement, l'accident se déroule peu de temps avant l'interruption de match, il peut rentrer au vestiaire se faire soigner. De multiples points de sutures sont nécessaires afin de refermer sa plaie ouverte et Plante rejoint son vestiaire vingt minutes plus tard. Voyant son gardien souffrir, Blake lui propose alors de retourner au jeu avec son masque (à l'époque les gardiens n'avaient pas de remplaçant) malgré son aversion pour ce moyen de protection. Blake se défend alors en disant qu'en cas de palet aux pieds de Plante, celui-ci ne pourrait pas intervenir et le voir aussi rapidement que s'il ne portait pas le masque. Pourtant ce soir-là, Plante réalise28 arrêts sur29 tirs de l'équipe adverse et le port du masque se propage rapidement chez tous les gardiens[15],[113].
L'évolution du masque se fera au cours des saisons passant du simple masque facial de Plante au casque que l'on connaît aujourd'hui. Les premiers masques sont tels qu'une simple pression dessus permet de les casser mais avec le début des années 1970, lesfibres de verre et leplastique sont mélangés afin de créer les masques. Certains gardiens se fabriquent eux-mêmes leur masque et vont jusqu'à les peindre avec des motifs dessus (commeGerald Cheevers qui peint sur son masque despoints de suture à chaque fois qu'il y reçoit un palet[114]).
À la suite de laSérie du siècle entre leCanada et l'URSS, en 1972, un nouveau type de casque apparaît. En effet, lors des matchs opposant les deux équipes, le gardienVladislav Tretiak se présente sur la glace avec un casque intégral couvrant également l'arrière de la tête. Il est le premier gardien à se rendre compte qu'un palet pris sur l'arrière de la tête peut être aussi dangereux qu'un palet de front.
En1989, un nouvel équipement vient compléter l'attirail du gardien : la jugulaire. En effet, lors d'un match entre lesSabres de Buffalo et lesBlues de Saint-Louis, lors d'une action devant les buts des SabresClint Malarchuk à terre prend un coup de lame depatin ce qui entraîne la section de l'artère carotide externe. Le gardien frôle la mort mais il est sauvé par l'intervention rapide des secouristes[115]. Cependant la jugulaire n'est pas obligatoire.
La date d'apparition du premiercasque est incertaine. On est tout de même sûr qu'en1928,George Owen joueur desBruins de Boston porte un casque de cuir afin de se protéger. Il existe des précédents de « couvre-chef », mais il n'y a aucune certitude que le but ne soit pas l'élégance plutôt que la protection du joueur.
Le13 janvier1968,Bill Masterton desNorth Stars du Minnesota reçoit unemise en échec de la part deLarry Cahan etRonald Harris desSeals d'Oakland. Il tombe alors à la renverse sur la glace, la tête en arrière venant frapper la glace. Il meurt deux jours plus tard et est le premier mort direct d'un match de la LNH[116]. Il faut tout de même attendre1979 pour que la LNH impose à tous les nouveaux joueurs de porter un casque de protection. Les anciens joueurs sont autorisés à choisir s'ils souhaitent jouer avec ou sans casque et petit à petit tous les joueurs s'y mettent.Craig MacTavish, desBlues de Saint-Louis, est le dernier joueur à évoluer sans casque jusqu'à sa dernière saison en1996-1997.
Le casque est obligatoire pour tous les joueurs de la LNH. Si un joueur perd son casque au cours du jeu, l'action peut continuer et le joueur n'est pas obligé de sortir immédiatement de la glace. De plus depuis le début de la2006-2007, lesarbitres sont désormais également obligés de porter un casque.
L'équipement du gardien est le même aux différences près suivantes : la crosse est plus large, les jambières couvrent plus de surface (tout en gardant une taille réglementée), le casque est intégral et associé à une jugulaire et enfin les gants sont différents selon s'il s'agit de la main qui tient la crosse (bouclier) ou celle qui attrape la rondelle (le palet, ou en langage familier pour les Québécois et les Néo-Brunswickois, le ou la "puck") (mitaine).
Le premier repêchage amateur date de1963 quand la ligue a voulu permettre à toutes les équipes d'avoir les mêmes chances de signer un joueur amateur. En effet, par le passé, les joueurs pouvaient signer où bon leur semblait ou étaient directement formés dans les équipes affiliées aux équipes de la LNH.
Les règles pour qu'un joueur soit éligible à être repêché ont évolué au cours des saisons :
au départ : le joueur doit avoir au minimum 17 ans et ne pas être encore sous contrat avec une franchise de la LNH ;
1974 : au premier et deuxième tour, le joueur peut avoir 18 ans (mis en place pour contrer l'Association mondiale de hockey qui recrutait alors les joueurs plus jeunes) ;
1979 : le joueur doit avoir au minimum 19 ans et afin de permettre aux anciens joueurs de l'AMH d'accéder à la LNH, le nom est changé enrepêchage d'entrée ;
En général, un joueur ne peut se présenter au repêchage qu'une seule fois, mais il arrive que certains joueurs choisis ne parviennent pas à s'arranger avec l'équipe qui les a choisi ; le joueur peut se représenter à un repêchage ultérieur. C'est le cas par exemple de Michael Rupp repêché en1998 par les Islanders de New York puis en2000 par lesDevils du New Jersey[117]. La grande majorité des joueurs évoluant dans la LNH sont des joueurs ayant participé aux repêchages d'entrée mais il existe tout de même des joueurs de la LNH n'ayant jamais été sélectionné à un repêchage qui arrivent à faire carrière dans la LNH, le plus célèbre d'entre eux étant Wayne Gretzky[118],[119].
Depuis le milieu des années 1980, les repêchages sont diffusés sur les chaînes américaines et canadiennes et longtemps à l'avance, les journaux et spécialistes du hockey aiment faire des prédictions sur les futurspremiers choix.
Les statistiques les plus parlantes pour un joueur sont lesbuts, lesassistances (ou passes) et surtout lespoints. Même s'il est difficile de comparer les statistiques d'un joueur contemporain avec environ 80 matchs par saison aux statistiques deJoe Malone, meilleur pointeur de lapremière saison de la LNH où seulement 14 rencontres sont jouées, il existe officiellement un classement des meilleurs pointeurs de l'histoire de la LNH[120].Wayne Gretzky a les meilleurs statistiques de l'histoire de la LNH que cela soit en saison régulière ou lors des séries. Il est ainsi le meilleur buteur, passeur et pointeur de tous les temps avec près de 1 000 points, 100 buts et 700 passes d'avance sur le deuxième meilleur joueur dans chaque catégorie. Ainsi, au cours de sa carrière, il a établi un record de 2 857 points, 894 buts et 1 963 passes[120].Raymond Bourque, joueur des Bruins de Boston puis de l'Avalanche du Colorado entre 1979 et 2001, est le défenseur de l'histoire de la LNH ayant participé au plus grand nombre de matchs et le meilleur pointeur avec 1 579 points[120] ; il est onzième au total, tous postes confondus[120].Robert Orr est un autre défenseur célèbre des Bruins : il remporte à huit reprises letrophée James-Norris du meilleur défenseur du circuit mais remporte également deux fois le trophée Art-Ross du meilleur pointeur de la saison ; il est l'unique défenseur de l'histoire de la LNH à avoir remporté ce trophée[121].Jaromír Jágr est le joueur européen avec le plus grand nombre de points alors qu'avec 1 779 matchs joués en saison régulière,Patrick Marleau est la personne ayant joué le plus grand nombre de rencontres dans la LNH[122].Gretzky est également le meilleur réalisateur de l'histoire de la ligue pour les statistiques au cours des séries éliminatoires ; il totalise ainsi 382 points, 122 buts et 260 passes. Dans ce classement,Paul Coffey est le premier défenseur de la LNH avec 196 points, sixième joueur au total[123].
Martin Brodeur est le gardien de l'histoire avec le plus grand nombre de victoires et de blanchissages
Pour jauger ungardien de but, il est souvent pris en compte les moyennes de buts contre par match et le pourcentage d'arrêt, sur une saison, et les victoires et blanchissages sur l'ensemble d'une carrière.Martin Brodeur est le gardien ayant obtenu le plus grand nombre de victoires dans une carrière depuis qu'il a dépassé le record établi parPatrick Roy qui était de 551 victoires. En effet, au sein desDevils du New Jersey, Brodeur est une pièce importante et joue souvent beaucoup plus de matchs que les autres gardiens de la saison. Ainsi, il n'est pas rare qu'il joue environ 70 matchs par saison pour une quarantaine de victoires. En, il égale le record de Roy à Montréal au cours d'une victoire 3-1 contre les Canadiens de Montréal, devant l'ancien détenteur. Le Brodeur signe sa552e victoire, face auxBlackhawks de Chicago dans un gain de 3-2 devant ses partisans du New Jersey[124]. Il met fin à sa carrière en 2015 avec 691 victoires à son actif[125]. En ce qui concerne les victoires au cours des matchs des séries, Roy est premier avec 151 victoires devant Brodeur qui compte 113 victoires[126].
Un but marqué par un gardien est un exploit très rare, au début de la saison 2020-2021, seulement12 gardiens ont réussi cette performance. Brodeur est le seul gardien de la LNH à l'avoir réussie à trois reprises.Damian Rhodes etJosé Théodore sont les seuls à avoir marqué lors d'un blanchissage alors que Brodeur est le seul gardien à avoir marqué le but de la victoire. En février 2000, contre lesFlyers de Philadelphie, il est le dernier joueur des Devils à toucher le palet quand unepénalité différée est appelée contre son équipe et les Flyers décident de sortirBrian Boucher pour avoir un joueur supplémentaire. Alors queDaymond Langkow est en possession du palet, il est pressé par un joueur des Devils,Sergueï Bryline. Le palet lui échappe et finit dans le but des Flyers. Les Devils s'imposant sur le score de 4 à 2, le troisième but du match inscrit par Brodeur est donc désigné comme but de la victoire[129].
La LNH occupe une part très importante dans la culturenord-américaine. Toutefois, auxÉtats-Unis, cet impact est inférieur à celui des autres ligues professionnelles américaines : laNational Basketball Association, laNational Football League et laLigue majeure de baseball. En 2017, les droits de rediffusion télévisuelle représentent seulement 200 millions de dollars pour la LNH contre 2,7 milliards de dollars pour la NBA, 4,95 milliards de dollars pour la NFL et 1,55 milliard de dollars pour la MLB[130].
Le lancement de la version américaine de la télévision officielle de la LNH, le NHL Network, en collaboration avecComcast, a été réalisé au cours de lasaison 2006-2007.
En plus des matchs des séries éliminatoires, qui drainent toujours beaucoup de spectateurs et téléspectateurs, la LNH organise un match d'exhibition leMatch des étoiles de la Ligue nationale de hockey qui permet aux meilleurs joueurs de s'affronter lors d'un match et d'épreuves. Les autres périodes très attendues dans la saison sont les repêchages et les remises des trophées (voir les autres sections).
Chaque année, un certain nombre de joueurs sont honorés soit par la LNH avec l'accès auTemple de la renommée du hockey, soit par les équipes directement avec le retrait du numéro du joueur.
Enfin, la quasi-totalité des équipes de la LNH possède unemascotte, qui est chargée de mettre l'ambiance durant les temps-morts des matchs.
À l'inverse, un film de hockey a influencé par la suite la LNH. En effet, le,Walt Disney Pictures sort le filmThe Mighty Ducks (Les Petits Champions en France ouJeu de puissance au Québec) et lance une nouvelle vague d'engouement pour le hockey sur glace chez les jeunes. Devant le succès du film, qui rapporta 51 millions dedollars, laWalt Disney Company décida de demander à la LNH l'octroi d'une franchise. Le lancement officiel desMighty Ducks d'Anaheim a lieu lors de la cérémonie de présentation des couleurs et du logo le. Ensuite, Disney utilisa sa machine commerciale pour réaliser de nombreux produits dérivés dont une série télé, des jeux vidéo, une ligne de vêtements, etc. Finalement, en, Disney revend la franchise àHenry Samueli(en) qui deviendra au début de lasaison 2006-2007 lesDucks avec un nouveau logo et une nouvelle tenue.
En1995, le filmSudden Death prend l'affiche et est surtout basé sur la LNH. L'histoire est à propos d'un ancien pompier, joué par Jean-Claude Vandamme, qui bravera obstacles et périples afin de sauver la foule et le vice-président desÉtats-Unis. Le tout se déroulera dans l'aréna de la ville dePittsburgh, lors de l'affrontement décisif pour l'obtention de la coupe Stanley entre les Blackhawks de Chicago et les Penguins de Pittsburgh[131].
Michael Myers détient le rôle vedette dans la comédie satIrique intituléeThe Love Guru, sortie en2008. Ce film raconte l'histoire d'un gourou indien qui tentera à tout prix de sauver l'amour qui existe entre un joueur vedette des Maple Leafs de Toronto avec sa femme. Le film met en vedette des équipes de la Ligue nationale de hockey telles les Maple Leafs de Toronto et les Kings de Los Angeles[132].
LeMatch des étoiles (en anglais :National Hockey League All-Star Game) est un match amical de hockey sur glace qui marque traditionnellement le milieu de la saison de la LNH. Le principe est d'opposer deux sélections de vedettes évoluant dans la LNH en les classant selon divers critères, par association par exemple. Les douze joueurs qui commencent le match (ungardien, deuxdéfenseurs et trois attaquants par équipe) sont désignés par un vote des fans de la LNH.
L'entraîneur de chaque équipe est, dans le cas de Match des étoiles par association, généralement l'entraîneur dont l'équipe mène l'association au moment de la préparation de la soirée. Cet entraîneur et son équipe de dirigeants désignent le reste de l'équipe.
Le, un match a lieu à la mémoire deWilliam Stuart desWanderers de Montréal (champion de laCoupe Stanley) mort noyé trois mois après la victoire de son équipe. Le match opposa les Wanderers à une sélection des meilleurs joueurs de l'association dont faisaient partie les Wanderers (Eastern Canada Amateur Hockey Association). Les Wanderers gagnèrent sur le score de 10 buts à 7 et les gains furent reversés à la famille de Stuart.
Le Match des étoiles ne devint annuel qu'à partir de lasaison 1947-1948 de la LNH. Depuis, le match eut lieu chaque année aux exceptions près suivantes :
1979 : le match fut remplacé par la série nommée1979 Challenge Cup, série qui opposa les meilleurs joueurs de la LNH à une sélection de l'URSS[135].
1987 : le match fut remplacé parRendez-Vous '87[136], événement opposant les meilleurs joueurs de la LNH à une sélection de l'URSS.
1995 : la saison étant écourtée à cause d'une grève des joueurs, le match n'eut pas lieu.
2005 : cette fois-ci la saison n'eut même pas lieu. Par contre, dans les négociations menées, les joueurs obtinrent l'autorisation de pouvoir participer auxJeux olympiques de 2006.
Vue aérienne de la surface de jeu avant la Classique hivernale de 2009.
Les matchs en plein air de la LNH sont des rencontres jouées à l'extérieur entre deux équipes de la ligue et comptant pour la saison régulière. Elles se déclinent en plusieurs versions : laClassique hivernale, laClassique Héritage dont la première édition a eu lieu en2003 ou encore laSérie des stades. Dans le cadre du centenaire de la LNH en 2017, la ligue organise deux matchs en extérieur ayant des appellations uniques: laClassique du centenaire et laClassique 100 de la LNH.
En plus de ces neuf joueurs, le Temple admet en 1945 également deux bâtisseurs : SirHugh Montagu Allan ainsi queFrederick Stanley. La catégorie des bâtisseurs comprend aux personnes qui sont honorés pour leur impact sur le monde du hockey. Il peut ainsi s'agir d'entraîneurs, présidents, propriétaires ou même de personnalités des médias[140]. Avant 1958, les admissions des nouvelles personnes n'ont pas lieu tous les ans et il faut attendre 1959 pour voir la première cérémonie officielle d'admission[146]. Le, le premier bâtiment dédié au Temple de la renommée ouvre ses portes dans la ville de Toronto. Cette même année,Frederick Ion,James Smeaton etEdwin Elliott sont les trois premiers arbitres à être admis au sein du Temple[140]. Il faut attendre 2010 pour voir le temple de la renommée admettre une première personne n'ayant jamais gravité au tour de la LNH en la personne de la championne américaine,Catherine Granato. Début 2015, le Temple de la renommée compte :263 joueurs,102 bâtisseurs et16 arbitres ou juges de ligne[146].
Chaque année, le Temple accueille au maximum quatre joueurs masculins et deux joueuses féminines, deux bâtisseurs et deux arbitres. Les joueurs, joueuses et arbitres doivent avoir fini leur carrière depuis plus de trois ans avant de pouvoir rejoindre le Temple[147] et chaque dossier est vu par un jury de18 personnalités[148].Dans le passé, il y a eu des exceptions pour les joueurs dotés d’un talent exceptionnel qui, selon le comité, méritaient d’être intronisés avant les trois années réglementaires. Cela a été le cas pour les dix joueurs suivants :
Aubrey Clapper admis en 1947 après avoir pris sa retraite en ;
Maurice Richard admis en 1961, l'année même de sa retraite ;
↑Les Canadiens de Montréal ont gagné 24 Coupes Stanley au cours de leur histoire mais cette dernière n'a pas toujours été le trophée récompensant le championnat de la LNH. Ainsi, avant 1926, la Coupe Stanley récompense le vainqueur d'une finale entre les différentes ligues d'Amérique du Nord. Parmi les 24 Coupes Stanley des Canadiens, une est remportée en 1916 sous l'ère de l'Association nationale de hockey. De plus, les Canadiens remportent également le titre de champion de la LNH en 1919 et 1925 sans pour autant remporter la Coupe Stanley derrière. Ainsi, au total, les Canadiens de Montréal sont l'équipe la plus titrée de la LNH avec 25 titres de champions.
↑Écrit « Black Hawks » en deux mots séparés depuis les débuts de la franchise, le nom est officiellement modifié « Blackhawks » lors de l'été 1986.
↑Avant son arrivée dans la grande ligue, quelques journalistes ont affirmé que Gretzky ne pourrait dominer la LNH comme il avait dominé l'Association mondiale de hockey, le calibre du jeu de la LNH étant nettement supérieur.
↑Le record de 92 buts en une saison est toujours d'actualité dans la LNH en2013-2014.
↑Gretzky est toujours, à la fin de la saison 2020-2021, l'unique joueur de l'histoire à avoir dépassé les 200 points en une saison.
↑abcdef etgLa série se joue aux plus grand nombre de buts inscrits.
↑Les Sénateurs ayant remporté les deux moitiés de la saison régulière, ils sont directement déclarés champions de la LNH.
↑Les Sénateurs gagnent deux matchs et les deux autres à égalité au bout de 20 minutes deprolongations ont été considérés comme nuls.
↑a etbSi la franchise a changé de nom sans changer de ville d'attache, les différents noms successifs de la franchise sont écrits dans la case en question.
↑En 1991, il est décidé de dissoudre la fusion entre les Barons et les North Stars ; les Sharks se trouvent être la suite des Seals via les Barons puis les North Stars. Voirrepêchage d'expansion de la LNH 1991.
La version du 23 avril 2007 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.