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Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté

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Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté
Une délégation de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté à la Maison Blanche en septembre 1936.
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Cadre
Sigles
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Fondatrice
Présidente
Sylvie Jacqueline Ndongmo(d)(depuis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

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LaLigue internationale des femmes pour la paix et la liberté (enanglais :Women's International League for Peace and Freedom ; LIFPL ou WILPF) est uneONG internationalepacifiste etféministe créée en1915 pour promouvoir ledésarmement et ladurabilité, autant que lutter contre l'exploitation, lesdiscriminations et l'inégalité sociale. Siégeant àGenève (Suisse), elle dispose de sections nationales dans plusieurs pays.

Elle est issue ducongrès international des femmes de La Haye de 1915, un rassemblement de la minorité pacifiste du mouvement féministe international, qui n'avait pas accepté le ralliement de la plupart des organisations féministes de l'époque à l'effort de guerre dans leur patrie d'origine. Portant initialement le nom deComité international des femmes pour la paix permanente, l'association devient officiellement la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté en 1919.

Historique

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Fondation

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Tribune avec les principales déléguées au congrès de La Haye :Maria Boissevain (Pays-Bas),Thora Daugaard (Danemark),Fannie Fern Andrews (États-Unis),Jane Addams (États-Unis),Rosa Manus (Pays-Bas),Aletta Jacobs (Pays-Bas),Chrystal MacMillan (Grande-Bretagne),Kathleen Courtney (Grande-Bretagne),Emily Arnesen (Norvège) etAnna Kleman (Suède).
Déléguées américaines pour le congrès de La Haye :Emmeline Pethick-Lawrence,Jane Addams, Annie E. Malloy,Mary Heaton Vorse et Lillian Kohlhamer.
Article connexe :Femmes pendant la Première Guerre mondiale.
Article détaillé :Comité international des femmes pour la paix permanente.

En avril-mai 1915, 1200 féministes pacifistes issues de douze pays, dontMinna Cauer,Anita Augspurg etLida Gustava Heymann[1], participent auCongrès international des femmes réuni àLa Haye, dans le théâtre du jardin zoologique de la ville. Il se tient à l'initiative de l'AméricaineJane Addams et d'associations féministes et pacifistes américaines et hollandaises. Lors du congrès est créé le Comité international des femmes pour la paix permanente, afin de protester contre laPremière Guerre mondiale. En effet, le congrès est une scission du mouvement féministe international, alors que la majorité des féministes de l'époque font le choix de soutenir leur gouvernement national et l'effort de guerre qui en découle[2], souvent en espérant que cet engagement jouera à la fin du conflit pour qu'elle obtiennent ledroit de vote. Au contraire, les femmes réunies à La Haye choisissent de faire prévaloir leurs idéaux pacifistes et la coopération internationale sur leurs intérêts nationaux. Elles débattent aussi des moyens qui permettront d'empêcher les guerres futures ; selon elles, le suffrage féminin serait le moyen le plus puissant, les femmes pouvant s'impliquer pour résoudre les conflits avant qu'ils ne débouchent sur une guerre[3].

Le congrès réunit des Allemandes, Américaines, des Belges, des Britanniques, des Hongroises, des Néerlandaises, des Norvégiennes ou encore des Suédoises. Les Françaises sont empêchées par les autorités de s'y rendre mais un groupe s'organise malgré tout à Paris. Cette section est présidée parGabrielle Duchêne ; elle diffuse une brochure pacifiste qui lui vaut d'être perquisitionnée par la police. Membre du groupe,Hélène Brion est jugée en conseil de guerre[2].

En 1919, lors de son congrès de Zurich, le Comité change de nom pour devenir la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL). Le congrès réunit des femmes issues de plusieurs pays nord-américains et européens (États-Unis,Royaume-Uni,Pays-Bas,Autriche,Tchécoslovaquie,France)[4]. La FrançaiseJeanne Mélin y échange une longue poignée de mains avec la déléguée allemandeLinda Gustava Heymann, symbole remarqué en faveur du rapprochement franco-allemand[5].

Pendant laconférence de la paix de Paris (1919), la LIFPL fait des suggestions pour améliorer le projet du texte fondateur de laSociété des nations (SDN), par exemple que les traités ne soient ratifiés qu'après avoir été approuvés par un corps législatif élu. Elle fait partie des ONG internationales émergentes de l'après-guerre, dont le but est d'influencer les travaux de la SDN ; le choix d'installer son siège à Genève, à proximité de l'organisation, n'est donc pas anodin. Son action militante a donc lieu au niveau international, mais aussi national, par l'intermédiaire de ses différentes sections[6].

Afin d'empêcher une nouvelle guerre, la LIFPL oriente alors son action sur l'obtention du vote pour les femmes et l'éducation des enfants au pacifisme[2]. Après le conflit, certains pays ont en effet octroyé le droit de vote aux femmes (Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni) mais la plupart ne le donneront qu'après la Seconde Guerre mondiale[3].

Entre-deux-guerres

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Avec leConseil international des femmes et l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes, la LIFPL milite pour fin au système « unitaire » au profit du système « dualiste ». Dans le cadre du mariage de deux ressortissants de pays différents, le premier système entraîne la perte de la nationalité de l'épouse pour celle du mari ; le second n'a pas d'effet sur la nationalité. LaSociété des Nations met en place un comité consultatif sur le sujet en 1931 mais ce n'est qu'en 1957 qu’une convention sur la nationalité des femmes mariées est adoptée par l'ONU[7].

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Seconde Guerre mondiale

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Guerre froide

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Après laSeconde Guerre mondiale, la LIFPL dispose toujours d'une certaine aura. En 1946, l'une de ses dirigeantes,Emily Greene Balch, obtient ainsi le prix Nobel de la paix. Si elle sort exsangue du conflit – des sections ont dû poursuivre clandestinement leur activité ou ont été dissoutes pendant la guerre –, la Ligue dispose toujours d'une quinzaine de sections dans différents pays, reprend la publication de son bulletin international et organise son premier congrès d'après-guerre àLuxembourg en 1946. Au sein de cette organisation progressiste mais non révolutionnaire, la section française apparaît comme la plus radicale, particulièrement liée à laFédération démocratique internationale des femmes (FDIF),organisation de masse de femmes pacifistes sous orbite de l'URSS. Dans les associations pro-communistes, cette aspiration à la paix (voir par exemple l'appel de Stockholm) a pour principal objectif de servir les intérêts géostratégiques de Moscou. Au contraire, les sections anglo-saxonnes de la LIFPL sont méfiantes vis-à-vis de la diplomatie soviétique, mais n'en sont pas moins critiques concernant la diplomatie des États-Unis. Si un risque de scission devient réel, tant l'antagonisme semble fort entre la section française et les autres, le groupe d'une centaine de femmes dirigé par la désormais philo-communisteGabrielle Duchêne ne part pas ; au-delà de sa présidente, les opinions de ses membres restent hétérogènes. Sa dirigeante, quoiqu'aveuglée par sa sympathie vis-à-vis du régime soviétique, cherche surtout des points d'équilibre entre femmes de l'Ouest et de l'Est afin de promouvoir la paix. Après sa mort en 1954, une professeure de sciences, Isabelle Pontheil, lui succède. Si elle reste philo-communiste, la section française profite de laDétente pour sortir de son isolement au sein de la LIFPL, qui se met désormais de façon plus générale à tisser des liens avec des femmes de l'Est afin de poursuivre ses objectifs pacifistes[8].

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Depuis 1991

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Sections nationales

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Les sections nationales de la LIFPL naissent pour la plupart en Europe et en Amérique du Nord dans le sillage de la conférence de La Haye de 1915. Au fil des guerres et des décennies, certaines accroissement leurs effectifs, d'autres disparaissent, avant de renaître, tandis que la seconde partie du siècle et le début du XXIe siècle sont marqués par la naissance de nouvelles sections dans des pays non occidentaux. À la différence d'autres organisations internationales de femmes (Conseil international des femmes,Alliance internationale des femmes), les sections de la LIFPL forment une fédération de sections et ne dépendent donc pas d'une simple affiliation à une structure internationale. Chaque section connaît des particularités singulières, tant spatiales qu'historiques, et peut se subdiviser, selon les pays, en des sous-sections régionales.

Afghanistan

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La sectionafghane est créée en 2016[9].

Albanie

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Une sectionalbanaise a existé mais elle est actuellement inactive[9].

Allemagne

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Lida Gustava Heymann.

La principale organisation féministeallemande du début du siècle, laBund Deutscher Frauenvereine (BDF), comptait un courant radical et pacifiste, représenté notamment parLida Gustava Heymann,Anita Augspurg etMinna Cauer. La BDF soutient la « patrie en danger » dès le début de la Grande guerre et ses dissidentes pacifistes sont désavouées par l'organisation[10]. Celles-ci participent au congrès féministe de La Haye de 1915[11], qui donne naissance à la section allemande de la Ligue.Gertrud Baer participe à sa création, formalisée en 1919.Constanze Hallgarten prend la tête du groupe munichois en 1919 jusqu'à sa dissolution en 1933[12]. Durant laRépublique de Weimar, où l'atmosphère politique baigne dans les idées de nationalisme et de militarisme, la section allemande de la LIFPL est considérée comme radicale. En 1928, elle compte 2 000 membres, réparties au sein de80 branches locales. Elle est interdite sous leTroisième Reich mais renaît en 1945[9].

Argentine

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La sectionargentine est créée dans les années 1990 mais le contexte national conduit ses membres à s'exiler en Espagne et la section est dissoute. Elle renaît en 2018[9].

Australie

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La sectionaustralienne est créée 1920, après que des Australiennes ont participé au congrès de 1919[9].Doris Blackburn a présidé la section.

Belgique

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Une sectionbelge est créée en 1920, lancée parJeanne Mélin[5].

Bolivie

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Une sectionbolivienne a existé mais elle est actuellement inactive[9].

Bulgarie

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En 1925,Ekaterina Karavelova devient présidente de la sectionbulgare de la LIFPL.

Burkina Faso

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La sectionburkinabé est créée en 2018[9].

Burundi

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La sectionburundaise est créée en 2017[9].

Cameroun

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La sectioncamerounaise est créée en 2014[9] parSylvie Jacqueline Ndongmo, qui en assure la présidence jusqu'en avril 2022.

Centrafrique

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La sectioncentrafricaine est créée en 2018[9].

Canada

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Agnes Macphail, présidente honoraire de la section de Toronto.

Plusieurs sectionscanadiennes ont existé. Celle deVancouver est créée au début des années 1920 parDorothy Steeves et Laura Jamieson. D'autres sont fondées àToronto, àEdmonton et àWinnipeg. Épouse de l'homme politiqueJ. S. Woodsworth, Lucy Staples est une membre importante de la section de Toronto ;Agnes Macphail en est la présidente honoraire. La journalisteViolet McNaughton (en) s'investit particulièrement dans l'Ouest du pays et demande à la LIFPL de renforcer ses liens avec d'autres associations pacifistes[13],[9].

D'un point de vue militant, les sections canadiennes encouragent l'éducation à la paix et s'opposent à l'instruction militaire dans le système scolaire ; elles promeuvent aussi ledésarmement et la coopération entre les peuples. En 1931, le bureau international de la LIFPL, qui siège à Genève, organise une pétition internationale pour réclamer le désarmement universel ; 491 000 signatures sont récoltées au Canada. Durant laSeconde Guerre mondiale, les sections canadiennes viennent en aide aux réfugiés mais la montée du militarisme conduit à une chute des effectifs, qui se poursuit dans les années 1950 avec laGuerre froide. Dans la seconde moitié de la décennie, seule la section de Vancouver existe encore, avec très peu de membres ; elle aussi finit par disparaître[13].

Une nouvelle section est créée àOttawa à la fin des années 1970 puis àVancouver. Les adhésions augmentent. En 1993, la section d'Ottawa publie un rapportLe Budget des femmes canadiennes, qui compare les dépenses militaires du gouvernement fédéral à celles des investissements sociaux. Elle lui demande de reconsidérer ses priorités, et de favoriser les demandes des femmes et de la population en général, meilleur moment, selon la section, d'assurer la sécurité[13].

Les membres canadiennes de la LIFPL se sont aussi opposées à laguerre du Golfe et ont promu untraité contre les armes nucléaires. Un bulletin,WILPF News, est édité sur ses actions et analyses de l'actualité canadienne et mondiale. La section est membre duComité canadien d'action sur le statut de la femme (CCASF)[14] et du comité directeur de l'Alliance canadienne pour la paix (ACP)[13].

Colombie

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La sectioncolombienne est créée en 1998[9].

Costa-Rica

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La sectioncostaricienne est créée en 1981[9].

Côte d'Ivoire

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La sectionivoirienne est créée en 2018[9].

Danemark

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En 1915, après avoir assisté au congrès de La Haye,Thora Daugaard etClara Tybjerg créent laDanske Kvinders Fredskæde (en) (DKF). Cette « Chaîne des femmes pour la paix » devient officiellement la sectiondanoise de la LIFPL en 1925. Pendant laSeconde Guerre mondiale, elleaide des Juifs à s'échapper vers la Suède[9].

États-Unis

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La sectionaméricaine est créée en 1915[9].Dorothy Detzer la dirige entre 1924 et 1946, puis Katherine Lindsley Camp (Kay Camp) à partir de 1967 etMarii Hasegawa entre 1971 et 1975.

Espagne

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En 2011, la sectionespagnole est créée etCarmen Magallón (en) en devient la présidente. Le groupe est formé de femmes impliquées depuis longtemps dans les mouvements pacifistes, certaines s'étant engagées contre le nucléaire dans les années 1980, alors que d'autres ont participé dans les années 1990 au mouvement anti-guerre « Women in Black ». Entre autres combats pacifistes, la section s'oppose de nos jours à la militarisation de l'Espagne[9].

Finlande

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La sectionfinlandaise est créée en 1926. Portant initialement le nom d'Union des femmes finlandaises, il s'agit de la première organisation féministe pacifiste du pays[9].

France

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Solange Fernex, ancienne présidente de la section française.

En France,Gabrielle Duchêne préside la section entre 1919 et 1954 ; le premier noyau de militantes se crée autour de Gabrielle Duchêne,Marguerite Thévenet (compagne d'Alfred Rosmer),Madeleine Rolland (sœur deRomain Rolland),Marthe Bigot etJeanne Halbwachs[4]. Isabelle Pontheil lui succède jusqu'en 1972, Yvonne Sée jusqu'en 1982, Claude Richard-Molard ensuite puisSolange Fernex et Giselle Noublanche. La haute fonctionnaireMarguerite Thibert compte aussi parmi les membres importantes de la section[8]. En 2020, la section est inactive[15].

Polynésie française

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Une sectionpolynésienne est créée en 1982[9].

Ghana

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Une première sectionghanéenne est fondée en 1977[16]. Recréée en 2011[9], elle est actuellement présidée parAyo Ayoola-Amale.

Inde

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Ayant déjà existé par le passé, la section indienne est recréée en 2001 par l'ancienne présidente de la LIFPLEdith Ballantyne et l'actuelle à l'époque,Krishna Ahooja-Patel (en)[9].

Israël

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Une sectionisraélienne est fondée en 1952 parRahel Straus[17] et d'autres femmes mais elle est actuellement inactive[9].

Italie

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La sectionitalienne est créée dans les années 1920 mais disparaît lors de laSeconde Guerre mondiale. Elle renaît en 1989[9].

Japon

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La sectionjaponaise est créée en 1921. Marquée par lesbombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki (1945), elle milite notamment pour la reconnaissance desviols durant l'occupation du Japon par l'armée américaine et contre leur installation àOkinawa etKyoto. Elle compte plusieurs branches régionales[9].

Kenya

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La sectionkenyanne est créée en 2017[9].

Liban

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La sectionlibanaise est créée en 1962. De nos jours, elle vient notamment en aide aux réfugiés syriens vivant dans des camps libanais, en particulier les femmes[9].

Mexique

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La sectionmexicaine est créée en 2003[9].

Niger

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La sectionnigérienne est créée en 2018[9].

Nigéria

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La sectionnigérianne est créée en 2009[9].

Mexique

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La sectionmexicaine est créée en 2003[9].

Nouvelle-Zélande

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La sectionnéo-zélandaise est créée en 1916. Dans les années 1920-1930, elle compte un faible nombre de membres et un militantisme limité. LaSeconde Guerre mondiale interrompt ses activités jusqu'en 1955, année où la section est reconstituée àAuckland, après la visite de la scientifiqueKathleen Lonsdale. Peu de temps après, une autre branche est créée àWellington. En 1989, la section néo-zélandaise est renommée « WILPF Aotearoa »[9].

Norvège

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La sectionnorvégienne de la LIFPL est créée en 1915, après avoir envoyé des déléguées au congrès de La Haye. Au niveau national, elle a notamment milité contre l'accès des femmes au service militaire et contre l'adhésion de leur pays à l'OTAN[9].

Ouganda

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La sectionougandaise est créée en 2014[9].

Palestine

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La sectionpalestinienne est créée en 1988[9].

Pakistan

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La sectionpakistanaise est créée en 2011[9].

Pays-Bas

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Dans l'entre-deux-guerres,Rosa Manus est une personnalité néerlandaise de la Ligue. La section néerlandaise renaît en 1984[9].

Philippines

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Une sectionphilippine a existé mais elle est actuellement inactive[9].

République démocratique du Congo

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La sectioncongolaise est créée en 2007[9]. Elle est coordonnée en 2023 parAnnie Matundu[18].

Royaume-Uni

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Au Royaume-Uni, la féministeChrystal MacMillan est l'une des fondatrices de la LIFPL. À partir de 1950,Marian Cripps dirige la section britannique.

Sénégal

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La sectionsénégalaise est créée en 2019. Elle s'implique particulièrement dans des actions pour lutter contre lapandémie de Covid-19[9].

Sierra Leone

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La sectionsierraléonaise est créée en 2018[9].

Somalie

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La sectionsomalienne est créée en 2019[9].

Soudan

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La sectionsoudanaise est créée en 2018[9].

Sri Lanka

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La sectionsri-lankaise est créée en 1953, disparaît et renaît en 2019. Ses membres militent notamment pour la réconciliation, après laguerre civile achevée en 2009[9].

Suède

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La sectionsuédoise est créée en 1919[9].

Suisse

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La sectionsuisse est créée en 1915 mais disparaît en 1975. Une deuxième section est active de 1984 à 1998 puis une troisième renaît en 2004[9].

Togo

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La sectiontogolaise est créée en 2019[9].

Zimbabwe

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La sectionzimbabwéenne est créée en 2016[9].

Personnalités liées à la LIFPL

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Deux dirigeantes de la LIFPL sont lauréates duprix Nobel de la Paix :Jane Addams (1931) etEmily Greene Balch (1946).
Voir la catégorie :Personnalité de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.

Parmi les membres fondatrices de la LIFPL, on compte deuxprix Nobel de la Paix :Jane Addams (1931) etEmily Greene Balch (1946). Jane Addams est la présidente de la LIFPL jusqu'à sa mort, en 1935[19].Alva Reimer Myrdal obtient également un prix Nobel de la paix en 1982 mais n'était pas une dirigeante de la Ligue, seulement une membre de la section suédoise. En 2017, laCampagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires reçoit le prix Nobel de la paix, dont la dirigeante estBeatrice Fihn, qui a été directrice du programme de désarmement de la LIFPL.

Madeleine Rees est l'actuelle secrétaire générale de la Ligue.

Présidentes

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Présidentes honoraires

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Secrétaires générales

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Madeleine Rees.

Congrès

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Archives

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Un certain nombre d'archives de la LIFPL, dont les rapports des congrès, sont conservées à l'université du Colorado à Boulder (États-Unis). Concernant la structure internationale de la Ligue, d'autres archives sont conservées à son siège à Genève, tandis que les sections nationales possèdent elles aussi des archives sur leur histoire (en France, elles ont été versées àLa Contemporaine).

Références

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  1. (en) Jessica Thompson, « Deutscher Verband für Frauenstimmrecht (German Association for Women’s Suffrage, DVF) (1902-1916) », surTowards Emancipation?(consulté le)
  2. ab etcÉvelyne Morin-Rotureau,Combats de femmes 1914-1918, 2004, p. 5-13.
  3. a etb« Congrès international des femmes à La Haye 1915 », sur14-18.bruxelles.be(consulté le).
  4. a etbMichel Dreyfus,« Le fonds féministe à la BDIC »,Matériaux pour l'histoire de notre temps, 1985, volume 1, pp. 21-23.
  5. a etbIsabelle Vahé, « Entre ombres et lumières, le parcours singulier d’une féministe pacifiste, Jeanne Mélin (1877-1964) »,Clio,‎(lire en ligne)
  6. Steve Charnovitz (en),« Les ONG : deux siècles et demi de mobilisation »,L'Économie politique, 2002/1, n°13, p. 6-21.
  7. Linda Guerry,« Genre, nationalité et naturalisation », ehne.fr, 22 juin 2020, consulté le 28 août 2023.
  8. a etb« La section française de la LIFPL au début de la Guerre froide (1944-1962) »,Archives du féminisme, bulletin n°26, 2018, p. 29-32.
  9. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiajakalamanaoapaqarasat etau« WILPF around the World », surwilpf.org(consulté le).
  10. Claudia Koonz,Les Mères-patrie duIIIe Reich : les femmes et le nazisme, Paris, Lieu Commun, 1989, p. 66.
  11. Marianne Walle,« Allemagne, 1915. Le féminisme à l'épreuve de la guerre »,Guerres mondiales et conflits contemporains, 2005/3 (n° 219), p. 63-69.
  12. (en-US)HeidiM, « Constanze Hallgarten- bio », surWomen Vote Peace(consulté le).
  13. abc etdDeborah Powell et Marcelene Holyk, « Ligue internationale de femmes pour la paix et la liberté », surL'Encyclopédie canadienne,(consulté le).
  14. Doris Anderson et Maude-Emmanuelle Lambert, « Comité canadien d'action sur le statut de la femme », surL'Encyclopédie canadienne,(consulté le).
  15. (en-GB) « National Sections – WILPF »(consulté le).
  16. Pax et Libertas, Women's International League for Peace and Freedom, année 1978, page 28.
  17. Harriet Freidenreich, « Rahel Straus », Jewish Women's Archive(consulté le).
  18. « RDC- accord cadre d’Addis-Abeba : pour Annie Matundu, « Mme Lusenge est à la hauteur pour faire avancer ce mécanisme national pour la paix » », surActualite.cd,(consulté le)
  19. Le Monde 1960.
  20. « Officers and staff », swarthmore.edu, consulté le 9 mars 2017.
  21. « Kay Camp Papers, 1955-2006 », Swarthmore College Peace Collection, consulté le 8 mars 2017.
  22. a etb« Interview with Edith Ballantyne »

Bibliographie

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Monographies de militantes
Études scientifiques
Presse

Articles connexes

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Liens externes

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