| Ligne N | ||
| Réseau | Transilien Région de Paris Rive-Gauche | |
|---|---|---|
| Terminus | Paris-Montparnasse Mantes-la-Jolie Plaisir - Grignon Dreux Rambouillet | |
| Communes desservies | 42[1] | |
| Histoire | ||
| Mise en service | 1840 Mise en service de la première section 2004 Création de la ligne N | |
| Exploitant | SNCF Voyageurs | |
| Infrastructure | ||
| Conduite(système) | Conducteur | |
| Exploitation | ||
| Matériel utilisé | Z 57000 (73 éléments au) | |
| Dépôt d’attache | Montrouge Trappes | |
| Points d’arrêt | 35[1] | |
| Longueur | 117[1] km | |
| Jours de fonctionnement | Tous les jours | |
| Fréquentation (moy. par an) | voirTrafic | |
| Lignes connexes | RER : Transilien : •Secteurs :Nord,Est,Sud-Est,Rive-Gauche,Saint-Lazare | |
| modifier | ||
Laligne N du Transilien, plus souvent simplement dénomméeligne N, est une ligne detrains de banlieue qui dessert l'ouest de l'Île-de-France. Elle relieParis-Montparnasse àMantes-la-Jolie,Dreux etRambouillet.
Lancée en 2004, la ligne N est longue de 117 kilomètres. Exploitée par laSNCF, elle transporte aujourd'hui en moyenne 117 000 voyageurs chaque jour de semaine[1].
La quasi-totalité de la ligne se situe enÎle-de-France, donc dans le ressort d'Île-de-France Mobilités mais l'extrémité de la branche versDreux se situe en dehors de la région, enEure-et-Loir, en régionCentre-Val de Loire, pour les gares situées au-delà deHoudan. Les gares concernées sont donc aussi hors de lazone de tarification Île-de-France.

Le, la sectionParis-Montparnasse –Viroflay-Rive-Gauche est mise en service dans le cadre de laligne de Paris-Montparnasse à Brest[4],[5].
Le, la sectionÉpône - Mézières –Mantes-la-Jolie est mise en service dans le cadre de laligne de Paris-Saint-Lazare au Havre[6].
Le, laligne de Paris-Montparnasse à Brest est prolongée deViroflay-Rive-Gauche àRambouillet (etChartres)[4].
Le, un embranchement à laligne de Paris-Montparnasse à Brest est créé. Au départ de lagare de Saint-Cyr, il aboutit àDreux au terme de 59 kilomètres de parcours (Ligne de Saint-Cyr à Surdon). Quatre services quotidiens assurent alors la liaison avec Paris en deux heures et quarante minutes[7].
Son tracé est établi sur d'importants remblais de 146 000 et 216 000 m3, sur une longueur de six kilomètres, puis se rapproche de la vallée de laMauldre. Il traverse plus loin la vallée de laVesgre par un remblai de 224 000 m3 et de quinze mètres de hauteur. Peu avant Dreux, la ligne franchit la vallée de l'Eure par un viaduc en maçonnerie de dix-sept mètres de haut, formé de cinq arches de quinze mètres d'ouverture, prolongé par un remblai de quatorze à quinze mètres de haut et constitué de 278 000 m3 de terre[7].
Le, un embranchement à laligne de Saint-Cyr à Surdon, cette fois-ci, est mis en service. Au départ de laPlaisir - Grignon, il aboutit àÉpône - Mézières. Il s'agit de laligne de la vallée de la Mauldre.

Le, laligne de Paris-Montparnasse au Mans, passant par la gare de Rambouillet, est électrifiée en courant continu 1,5 kV.
Le, la sectionÉpône - Mézières –Mantes-la-Jolie de laligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est électrifiée en25 kV - 50 Hz monophasé.
En1972, la sectionSaint-Cyr –Plaisir - Grignon de laligne de Saint-Cyr à Surdon est électrifiée en courant continu 1,5 kV.
Le, laligne de la Vallée de la Mauldre (Plaisir - Grignon – Épône) est à son tour électrifiée en 25 kV - 50 Hz monophasé, avec de la caténaire simplifiée (fil trolley régularisé).
En1984, la sectionPlaisir - Grignon –Dreux de laligne de Saint-Cyr à Surdon, est quant à elle électrifiée en 25 kV - 50 Hz monophasé.
En, des trains directs sont mis en place entre lagare de Paris-Montparnasse et Mantes-la-Jolie par Plaisir - Grignon.
Le, lapremière classe est supprimée dans tous lestrains du réseau de banlieue, ainsi que dans leRER[8]. Elle n'était utilisée à l'époque que par 1 % des voyageurs. Elle avait déjà été abandonnée dans lemétro de Paris en1991.
Le, le labelTransilien est lancé. Il institue une norme minimale d'aménagement et de rénovation des gares et du matériel roulant, et un signe pour la caractériser de manière visible auprès du grand public. Le nom devient très rapidement une marque commerciale, à l'image duTGV, duTER ou d'Intercités, pour désigner l'offre de transport public de laSociété nationale des chemins de fer français (SNCF) enÎle-de-France[9].
En2001, la SNCF élabore une nomenclature afin de désigner les lignes Transilien non RER. Celle-ci est portée à la connaissance de la clientèle, par le biais de la publication de l'édition 2001 du plan du réseau ferré francilien, uniquement sur la version affichée en gare. Dans cette nomenclature, la SNCF désigne le réseauTransilien Paris-Montparnasse comme étant la « ligne G du Transilien »[10].
En, la mise en place de la conduite à agent seul des trains de banlieue sur la ligne entraîne la suppression de l'agent d'accompagnement.

Fin2004, la nomenclature des lignes Transilien est remaniée. Le réseauTransilien Paris-Montparnasse est renommé « ligne N du Transilien »[10].
Depuis le, la ligne N est cadencée et voit son amplitude de fonctionnement étendue, dans le cadre de la nouvelle offre Transilien 2009. En effet, l'offre de la ligne a augmenté de 18 %, s'étant traduite par :
À Rambouillet, cinq arrêts ont été ajoutés entre 18 heures et 21 heures, permettant notamment d’avoir trois trains par heure jusqu’à 21 heures contre un seul auparavant. Le week-end, l’offre est passée de un ou deux trains par heure à trois trains par heure toute la journée du dimanche. De plus, àHoudan,Tacoignères etMontfort-l’Amaury, le STIF et le conseil régional deBasse-Normandie ont négocié le maintien de deux arrêts TER à Houdan et Montfort-l'Amaury afin de préserver une desserte de trois trains aux heures de pointe du matin et du soir (ces TER Normandie ne s'arrêtent plus en 2021 dans ces gares d'Île-de-France).
Malgré le cadencement des trains de la liaison Paris-Montparnasse – Mantes-la-Jolie via Plaisir - Grignon, les contraintes de circulation imposées par l'augmentation du nombre de trains sur la section Épône - Mézières – Mantes-la-Jolie n'ont plus permis à ces trains de marquer d’arrêt à Mantes-Station. Par conséquent, les voyageurs pour cette gare en provenance de la ligne N doivent depuis 2008 transiter par la gare de Mantes-la-Jolie pour rejoindre Mantes-Station (130 voyageurs quotidiens, soit 5 % des voyageurs de cette gare)[11].
En, des ajustements horaires consécutifs à la mise en service de l'offre Transilien 2009 ont été effectués, afin de renforcer l’offre aux heures de pointe, d’améliorer davantage le cadencement des trains à ces périodes et donc la régularité des circulationsTER Centre-Val de Loire,TER Basse-Normandie etTransilien. Ces ajustements ont visé l'axeParis – Rambouillet, et l'axeParis – Dreux qui bénéficie de trains supplémentaires, dans le sens de la pointe (deux nouveaux trains le matin vers Paris et deux nouveaux trains le soir vers la banlieue)[12].


La ligne N du Transilien part deParis-Montparnasse et se divise en deux branches àSaint-Cyr, l'une se dirigeant versRambouillet et une autre qui se subdivise àPlaisir - Grignon pour aboutir aux gares deMantes-la-Jolie et deDreux.
Elle est le fruit de l'utilisation conjuguée des lignes ferroviaires suivantes :


La ligne N est électrifiée en1 500 volts continu de :
La ligne N est également électrifiée en25 000 volts alternatif de :
Le changement de tension entre courant continu et courant alternatif se fait après la gare dePlaisir - Grignon en direction deDreux et deMantes-la-Jolie.
Les vitesses limites des lignes empruntées s'étagent de 30 à160 km/h[13].
Sur laligne de Paris-Montparnasse à Brest, les vitesses limites observées en 2012 pour les trains V 140 telles que les rames VB 2N tractées, en sens impair, et sur les voies directes sont indiquées ci-après. Toutes les circulations sur la voie locale 1 bis sont également limitées à cette vitesse, à l'exception de la section Le Perray – Rambouillet, autorisée à140 km/h[14].

| De (PK) | À (PK) | Limite (km/h) |
|---|---|---|
| Paris-Montparnasse | PK 1,3 | 30/60 |
| PK 1,3 | Ouest-Ceinture (PK 2,1) | 70 |
| Ouest-Ceinture (PK 2,1) | Clamart (PK 5,1) | 100 |
| Clamart (PK 5,1) | Sèvres-Rive-Gauche (PK 9,6) | 120 |
| Sèvres-Rive-Gauche (PK 9,6) | Saint-Cyr (Bif. de Granville) (PK 21,9) | 130 |
| Saint-Cyr (Bif. de Granville) (PK 21,9) | Rambouillet (PK 47,8) | 140 |
Entre Saint-Cyr et Dreux, sur laligne de Saint-Cyr à Surdon, la vitesse limite observée en 2012, pour les trains V 140 ainsi que les automotrices de typeZ 2N en sens impair est de140 km/h[15].
Sur laligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières, la vitesse limite en 2012 pour tous types de trains est de120 km/h[13],[16].
Entre Épône - Mézières et Mantes-la-Jolie, sur laligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, la vitesse limite observée en 2012 pour les trains V 140 sur les voies directes en sens impair est de140 km/h[17],[18].
La ligne N dessert au total 35 gares[1].
* Hors zone Île-de-France.
(Les garesen gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

La ligne N est une ligne exploitée par laSNCF, qui fonctionne de5 h à1 h du matin environ, tous les jours de l'année, à l'aide desRegio 2N.
Exceptionnellement, le service peut devenir continu, c'est-à-dire effectué 24 h/24, à l'occasion d'évènements importants comme laFête de la musique et la nuit duNouvel An. À cette occasion, le service spécial est assuré toutes les heures entre1 h et5 h du matin, au départ de lagare Montparnasse, en direction dePlaisir - Grignon et deRambouillet. De plus, trois trains sont prolongés dePlaisir - Grignon en direction deDreux.
Les codes missions de la ligne N du Transilien sont composés de quatre lettres. En apparaissant sur les écrans d'affichage (Infogare) et sur le fronton des trains, ils permettent de faciliter la compréhension des différentes missions assurées. Chaque lettre a une signification bien particulière.
1re lettre : destination du train
La première lettre renseigne sur la destination finale du train.
3e lettre : information sur la gare de départ
Elle n’a pas de signification particulière, mais elle permet de rendre le tout prononçable[20].

Tableau des codes missions
| Destinations | Codes missions (régulières seulement) |
|---|---|
| Dreux | DAPA, DAPO |
| Plaisir - Grignon | GOPI |
| Mantes-la-Jolie | MOPI |
| Paris-Montparnasse / Paris-Vaugirard | PACE*, PADA, PADO, PEQA, PIRI, POGI, POMI, PORO, PYRA |
| Rambouillet | RIPI, ROPO, RYPA |
| Saint-Quentin-en-Yvelines | QEPA |
| Versailles-Chantiers | VOPI |
| Chartres | CAPO* |
* Missions assurées par des TER.
Exemples :
Noms des TER :
Sur la ligne N, les TER Centre ont des noms, ce qui n'est le cas que sur les lignes N etK du Transilien. Habituellement, seuls deux trains TER ont des noms, CAPO et PACE, mais d'autres peuvent aussi avoir des noms exceptionnellement.
En2012, le plan de transport de la ligne N se caractérise notamment en semaine par la circulation de 277 trains quotidiens[1].
Depuis le, l'offre de desserte est modifiée avec pour principales modifications, la suppression des missionsParis-Montparnasse –Sèvres-Rive-Gauche jusqu'à présent assurées aux heures de pointe en semaine[21]. La desserte des gares concernées est reprise par les missionsParis-Montparnasse –Plaisir - Grignon,Paris-Montparnasse –Mantes-la-Jolie etParis-Montparnasse –Rambouillet.

Dans le sens de la pointe, l'exploitation de la ligne comprend :
En contre-pointe, l'exploitation de la ligne comprend :
Dans les deux sens, depuis le du lundi au vendredi (sauf jours fériés), il existe également un aller le matin (vers Rambouillet) et quatre retours (vers Paris) le soir, avec des arrêts uniquement à Versailles-Chantiers et Saint-Quentin-en-Yvelines (codes PYRA vers Paris et RYPA vers Rambouillet)[22].
Depuis le, il existe aussi un aller le matin (vers Saint-Quentin-en-Yvelines) et un retour (vers Paris), du lundi au vendredi (sauf jours feriés) avec un seul arrêt intermédiaire à Versailles Chantiers (codes PEQA vers Paris et QEPA vers Saint-Quentin-en-Yvelines)[23]
Dulundi au vendredi, l'exploitation de la ligne comprend :
Lessamedis, l'exploitation de la ligne comprend :
Lesdimanches et jours fériés, l'exploitation de la ligne comprend :

En soirée, l'exploitation de la ligne comprend :
Le dernier départ deParis-Montparnasse vers1 h du matin est à destination deVersailles-Chantiers. Il dessert toutes les gares du parcours (code VOPI).
La plupart des gares de la ligne sont équipées du système d’informationInfogare, financé par la région Île-de-France et leSyndicat des transports d'Île-de-France : des écrans situés sur les quais et dans les gares informent en temps réel les voyageurs de l’heure de passage des trains ainsi que des perturbations qui peuvent intervenir sur la ligne.
À bord desvoitures de banlieue à deux niveaux (VB 2N), un système d’information des voyageurs indique, de façon sonore et lumineuse, les gares desservies et la progression en temps réel du train sur la ligne à travers leSystème d’information voyageurs embarqué (SIVE).
La desserte de la ligne N est assurée, en, par des ramesZ 8800 et par desrames réversiblesVB 2N tractées ou poussées par des locomotivesBB 27300 ouBB 7600.
Les rames réversiblesVB 2N tractées ou poussées par des locomotivesBB 7600 effectuent les relations deParis-Montparnasse àPlaisir - Grignon, deParis-Montparnasse àRambouillet et deParis-Montparnasse àSèvres-Rive-Gauche. Celles tractées ou poussées par des locomotives BB 27300 effectuent toutes les relations possibles de la ligne N. Les rames Z 8800 circulent depuis entreParis-Montparnasse etSèvres-Rive-Gauche, donc aux heures de pointe, et plus occasionnellement entreParis-Montparnasse etRambouillet. Le parc desZ 8800 est exploité en commun avec celui de laligne U et a été porté en de dix-huit à vingt-deux rames pour les besoins de la ligne N.
La ligne N a été équipée, en 2011/2012, de locomotivesBB 7600, version modernisée et adaptée au service Transilien desBB 7200, attelées aux rames composées deVB 2N provenant de laligne H du Transilien (pour onze d'entre elles) et de laligne J du Transilien (pour une d'entre elles), afin de permettre la radiation des ramesZ 5300 restantes. La totalité de la flotte est mise service en.
Il est prévu de remplacer les ramesVB 2N par 73 ramesRegio 2N devant être livrées entre 2020 et fin 2022 et qui, à terme, devront assurer les besoins des trois branches de la ligne[24],[25]. Ces rames ont commencé à circuler sur les relationsParis-Montparnasse ↔Sèvres-Rive-Gauche (depuis décembre 2020),Paris-Montparnasse ↔Dreux (depuis avril 2021),Paris-Montparnasse ↔Rambouillet (depuis novembre 2021) etParis-Montparnasse ↔Mantes-la-Jolie (depuis février 2022).
Avec l'arrivée des rames Regio 2N et la suppression des missions entreParis-Montparnasse etSèvres-Rive-Gauche, les rames Z 8800 ne circulent plus sur la ligne N depuis septembre 2021. LesBB 7600 (ainsi que leursVB 2N) sont, quant à elles, retirées du service en[26].
En janvier 2023,Île-de-France Mobilités annonce que la ligne est desservie à 100 % par desRegio 2N[27].
Le matériel roulant de la ligne N est entretenu au sein des ateliers deMontrouge, situés à cheval sur les communes deBagneux et deChâtillon, dans lesHauts-de-Seine, et deTrappes, situés sur le territoire de lacommune éponyme, dans lesYvelines[28].

Les agents de conduite ne sont pas forcément affectés uniquement à la ligne N. En effet, selon les roulements, ils peuvent aussi assurer des trains sur les autres lignes dépendant de la région ou sur des lignes de province (Ligne C du RER,Ligne U du Transilien, trainsIntercités (Paris – Granville) ou bien desTER (Centre-Val de Loire,Pays de la Loire ouBasse-Normandie)).
La gestion opérationnelle de la ligne N est assurée par les agents du Centre opérationnel Transilien (COT) des lignes N et U. Le COT est situé au sein de l'ex-Centre régional des opérations ou CRO de Paris-Rive-Gauche à lagare de Paris-Montparnasse (Vaugirard), à côté du COT duRER C et des centres de gestion duTER Centre-Val de Loire et de laLGV Atlantique.
Le COT des lignes N et U a pour objectif d'assurer l'exécution du plan de transport des lignes N etU du Transilien, en prenant si nécessaire les mesures visant à optimiser la gestion des moyens tant en matériel (trains) qu'en personnel (agents de conduite, etc.), que ce soit en situation normale comme en situation perturbée. Le plan de transport retrace les souhaits exprimés par le STIF, l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France en termes d'horaires, de dessertes des trains… et détermine, entre autres, la composition des trains (train court ou long).
Le COT gère également les perturbations qu'elles soient d'origine interne à la SNCF (train en panne, train avarié...) ou d'origine externe (tirages abusifs de signaux d'alarme, vandalisme, agression, obstruction à la fermeture des portes, intempéries, accident de personne…), quitte à adapter le plan de transport afin de permettre un retour du trafic à la normale, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions, en supprimant le minimum de trains et en tentant de réduire les retards. De ce fait, il est également chargé de communiquer à la clientèle, les informations concernant l'état du trafic et, si nécessaire, ses conséquences sur le plan de transport (trains retardés, supprimés, mise en place de bus de remplacement), afin de pouvoir lui offrir la meilleure qualité de service possible.

La circulation des trains proprement dite est gérée par les régulateurs du Centre opérationnel de gestion des circulations (COGC) deParis-Rive-Gauche, situé à proximité immédiate du Centre opérationnel Transilien.
Le COGC contrôle dix-sept secteurs de circulation et vingt-et-un postes d'aiguillage, de technologies très variées, allant du poste mécanique des années 1930 auposte d'aiguillage à relais à commande informatique (PRCI)[29]. Il est chargé de l'exploitation de l'ensemble des circulations ferroviaires qu'elles soient SNCF (TER, Transilien, Fret…) ou d'autres entreprises ferroviaires, tout en garantissant un accès équitable à toutes ces activités et entreprises, pour le compte deSNCF Réseau, propriétaire et gestionnaire des voies du réseau ferré national depuis 2015 et la disparition deRéseau ferré de France (RFF).
Le COT des lignes N et U est ainsi un des clients du COGC de Paris-Rive-Gauche, au même titre que le sont le COT de la ligne C et les Centres de gestion duTER Centre-Val de Loire et de laLGV Atlantique.

La SNCF estime que le nombre de voyageurs montants dans les trains de la ligne, un jour ouvrable en2013, s'est élevé à 133 427 voyageurs[30].
La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur les réseauxRER etTransilien. Unticket « métro-train-RER », qui remplace lesticket t+ et lebillet origine-destination au[31], permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de métro, de Transilien ou de RER pendant une durée maximale de2 h entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket « métro-train-RER » ne permet pas d'emprunter les bus et les tramways, à l'exception des lignes « Tram Express » à titre temporaire.
Cependant, les tarifs fixés parÎle-de-France Mobilités se limitent à l'Île-de-France et ne s'appliquent pas aux relations avec les gares situées dans les régions voisines, les voyageurs devant ainsi s'acquitter d'un titre de transport TER pour accéder aux gares « hors zones » situées dans les régionsCentre-Val de Loire,Hauts-de-France etNormandie.
Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant, RATP ou SNCF selon les lignes. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice,Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président duconseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce auversement mobilité payé par les entreprises et aux contributions des collectivités locales[32].

La ligne N dessert, de l'ouest à l'est, les lieux suivants :
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