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Ligne 1 du métro de Paris

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLigne 1.

Ligne 1

RéseauMétro de Paris
TerminusLa Défense
Château de Vincennes
Communes desservies6
Histoire
Mise en service
Dernière extension
ExploitantRATP
Infrastructure
Conduite(système)Automatique intégrale gérée parSAET
Exploitation
Matériel utiliséMP 05(56 rames au)
Points d’arrêt25
Longueur16,6 km
Temps de parcours36 min
Distance moyenne entre points d’arrêt688 m
Fréquentation
(moy. par an)
168,05 millions(2024)
1re/14(2024)
Lignes connexesEn service :
(1)(2)(3)(3bis)(4)(5)(6)(7)(7bis)(8)(9)(10)(11)(12)(13)(14)
En construction :
(15)(16)(17)(18)
En projet :
(19)
Schéma de la ligne
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Laligne 1 du métro de Paris est une des seize lignes duréseau métropolitain deParis. Cette première ligne française, dont le premier tronçon est ouvert en1900 lors de l'Exposition universelle, relie aujourd'hui la stationLa Défense à l'ouest, à la stationChâteau de Vincennes, à l'est et suit l'axe historique de Paris.

Avec une longueur de 16,6 kilomètres, elle constitue une voie de communication est-ouest majeure pour la ville : c'est historiquement la ligne de métro laplus fréquentée du réseau avec 168,05 millions de voyageurs en2024[1].

La ligne a été équipée enmatériel sur pneumatiques entre1963 et1964.

Le, elle devient la première ligne du réseau à êtreautomatisée (et non automatique dès sa conception) avec la mise en service des premièresnavettes automatiques qui ont cohabité avec des trains classiques[2] jusqu'au 16 février 2013.

Plan de la ligne.

Histoire

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Les travaux de la ligne I du métropolitain, place de l'Étoile, peint en 1901 parGaston Brun (1873-1918), conservé aumusée Carnavalet.

Chronologie

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Les origines

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Article connexe :Histoire du métro de Paris.

Le réseau du métropolitain parisien trouve ses origines dans plusieurs décennies de débat, de projets plus ou moins farfelus et de bras de fer entre l'État, favorable à l'interconnexion des grands réseaux ferroviaires avec des souterrains à grand gabarit[note 1] et lamairie de Paris, qui souhaite un réseau à petit gabarit, ne desservant que la ville intra-muros avec des stations très rapprochées, interdisant de fait l'accès aux matériels des grandes compagnies ferroviaires. La détérioration des conditions de circulation dans Paris, l’exemple des capitales étrangères et l’approche de l’Exposition universelle de 1900 convainquent les autorités de lancer la construction du métro. La solution proposée par la mairie de Paris est finalement retenue. L’État concède à celle-ci la conception et la réalisation de l’ouvrage. Après l’adoption par leconseil municipal le du projet de réseau deFulgence Bienvenüe et d'Edmond Huet, le « chemin de fer métropolitain » est déclaré d’utilité publique par une loi du 30 mars 1898.

Travaux de construction du métrorue de Rivoli. Photographie parEugène Trutat conservée auMuséum de Toulouse.

Ce projet deréseau d'intérêt local à traction électrique, àgabarit réduit à 2,40 m de large etvoie normale, destiné au transport des voyageurs et de leurs bagages à main, comprend six lignes :

  1. A :Porte de Vincennes -Porte Dauphine ;
  2. B : Circulaire, par les anciens boulevards extérieurs (Étoile -Nation -Étoile) ;
  3. C :Porte Maillot -Ménilmontant ;
  4. D :Porte de Clignancourt -Porte d'Orléans ;
  5. E :Boulevard de Strasbourg (Gare de l'Est) -Pont d'Austerlitz ;
  6. F :Cours de Vincennes -Place d'Italie.

Trois lignes sont prévues à titre éventuel :Place Valhubert -Quai de Conti,Place du Palais-Royal - Place du Danube etAuteuil -Place de l'Opéra.

La convention passée le entre la Ville et la Compagnie générale de traction, concessionnaire du réseau, prévoit une mise en service des trois premières lignes dans un délai de huit ans suivant la déclaration d'utilité publique[J 1]. Les premières études de trafic détaillées suggèrent d'intervertir les terminus des lignes A et C : les trains de la ligne A auront pour terminusPorte Maillot, constituant la ligne 1 du futur réseau, tandis que ceux de la ligne C, future ligne 3, aboutiront àPorte Dauphine. Il devient alors également possible d'envoyer àPorte Dauphine les trains de la ligne circulaire, et on considère alors ce terminus comme l'origine de la ligne B[8].

Les travaux de la ligne 1 sont lancés le 4 octobre1898 dans le cadre d’une convention passée entre la mairie de Paris et laCompagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) qui prévoit que la mairie doit réaliser l'infrastructure du réseau (tunnels,stations), le concessionnaire réalisant les superstructures (voies et accès aux stations)[9].

À partir de novembre 1898, la mairie de Paris entreprend les travaux préparatoires à la construction de la première ligne du métropolitain parisien : réalisation de galeries de service entre le tracé et laSeine pour l'évacuation des déblais, déplacement du collecteur de larue de Rivoli, remaniement des conduites d'eau. Les travaux de la ligne proprement dite sont menés en un temps record : ils durent vingt mois et sont conduits sous la direction de Fulgence Bienvenüe,ingénieur des ponts et chaussées, et financés par la mairie de Paris. La ligne est divisée en onze lots répartis entre plusieurs entreprises. Onzeboucliers (sortes detunneliers) sont construits pour cet ouvrage et implantés sous les chaussées, avec lesquels sont creusés environ 2 500 mètres de galerie, dont plus de 1 500 pour les trois boucliers Champigneul qui creusent depuis la place de la Nation (dans les deux sens) et celle de la porte Maillot. Afin de réduire la durée du chantier, la construction a toutefois en parallèle largement recours à des méthodes traditionnelles de galeries boisées. Le travail à ciel ouvert n'est pratiqué que pour la construction de certaines stations et d'une très petite partie du tunnel[10].

Le 15 juin 1900, la ligne 1 est livrée par la mairie de Paris à son exploitant, la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris, qui y fait circuler ses rames pour l'essai de la ligne et l'instruction des personnels.

La mise en service

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Panneau Histoire de Paris
« Naissance du Métropolitain ».
La ligne 1 à la stationBastille, en 1903. La rame est tractée par une automotrice « Thomson-double ».

Le à 13 heures, la ligne est ouverte au public entrePorte Maillot etPorte de Vincennes pour relier les différents sites de l'exposition universelle et desservir les épreuves desJeux olympiques de 1900 aubois de Vincennes. Elle suit l'axe monumental ouest-est dansParis. La ligne est inaugurée de manière très discrète, car la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris souhaite une montée en charge progressive. Seules huit stations sont finalisées et ouvertes à l'inauguration, les dix autres le sont progressivement entre le 6 août et le1er septembre 1900[note 2]. Ces dix-huit stations sont entièrement construites sous le contrôle de l'ingénieurFulgence Bienvenüe. La plupart d'entre elles sont longues de 75 mètres et leurs quais sont larges de 4,10 mètres. Lesédicules extérieurs sont conçus par l’architecte emblématique de l’art nouveau,Hector Guimard.

Les génératrices de l'usine de Bercy de laCMP, mise en service en mars 1901.

L'électricité est fournie, à compter de mars 1901, par la grandecentrale électrique que fait construire la CMP dans lequartier de Bercy, derrière son bâtiment d'administration du quai de Bercy, où se trouve aujourd'hui la maison de la RATP, siège de l'entreprise. Cette usine fournit ducourant triphasé sous 5 000 volts 25 hertz, avec ses dix-huitchaudières d'une surface de chauffe de 244 m2 et ses troisgroupes électrogènes de 1 500 kW. Avant la mise en service de la centrale de Bercy, l'électricité était fournie par les sociétés Le Triphasé (usine d'Asnières-sur-Seine) et la Compagnie générale de traction (usine des Moulineaux)[R 1].

Les Parisiens sont tout de suite séduits par ce nouveau moyen de transport qui permet des gains substantiels de temps dans des conditions de confort meilleures que les moyens de transport disponibles en surface. Il faut rapidement augmenter les fréquences et allonger les rames. À l'origine, l'exploitation démarre avec un train toutes les dix minutes, puis six minutes aux heures de pointe. Fin janvier 1901, la fréquence passe à une rame toutes les trois minutes, afin de mieux répondre à l'importante demande, sans pour autant permettre de désaturer la ligne, qui atteint quatre millions de voyageurs cumulés en décembre 1900[11], soit 130 000 par jour.

Les rames d'origine comptent trois, puis quatre voitures, formant des rames longues de 36 mètres. Elles n'occupent donc que la moitié des quais des stations, longues de 75 mètres. Ce matériel tout en bois ne compte que deux portes à simplevantail par face et le roulement se fait sur desessieux. L'allongement des trains, facile à mettre en œuvre, est décidé, avec le remplacement progressif desmotrices M1 et de leurs remorques de 9 mètres par des automotrices « Thomson-double » et de nouvelles remorques. Ces dernières sont équipées de portes à doubles vantaux, améliorant le débit des échanges en station. La composition des rames atteint six, sept puis finalement huit voitures en1902, avec deux motrices encadrant six remorques.

RameSprague-Thomson à la stationBastille en 1908.

En1905, les premières remorques à essieux disparaissent totalement et laissent la place à des trains composés de sept voitures, ramenés à six voitures en avril1906 avec trois motrices encadrant trois remorques courtes àbogies. En1908, le matériel est de nouveau modifié : de nouvelles voitures longues de la série 500Sprague-Thomson font leur apparition. Leur introduction sur la ligne est possible grâce au léger déplacement de la stationBastille avec des courbes d'un rayon plus grand permettant le passage de voitures plus longues. La composition passe à cinq voitures, avec trois motrices et deux remorques.

Néanmoins l'accroissement continuel du trafic met en lumière le manque de capacité du matériel : un nouveau type de rames apparaît au cours desannées 1920, avec des voitures encore plus longues de 13,60 mètres et des motrices à « petites loges », laissant plus de place aux voyageurs. Les trains de cinq voitures ne comptent que deux motrices pour trois remorques.

Les prolongements en banlieue

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Le, un premier prolongement en banlieue est mis en service jusqu'àChâteau de Vincennes, vers l'est, entraînant l'abandon de la boucle de retournement de laPorte de Vincennes.

Vu de la station terminus Château de Vincennes.
La station terminusChâteau de Vincennes, en 2008.

Après l’achèvement des trois premiers prolongements de métro extra-muros àVincennes,Boulogne-Billancourt etIssy-les-Moulineaux en 1934, leconseil général dudépartement de la Seine décide la construction de quatre nouveaux prolongements, dont celui de la ligne 1 vers lePont de Neuilly, mesurant 2,3 kilomètres, en direction de l'ouest.

Le prolongement au pont de Neuilly fait face à plusieurs difficultés : la boucle terminale de la stationPorte Maillot avait été établie en 1900 à faible profondeur, à peu près au même niveau que laligne de Petite Ceinture. Il est donc indispensable de reprendre le tracé de la ligne à la naissance de la boucle de retournement afin de faire descendre le tunnel au-dessous de la Petite Ceinture, et de construire une nouvelle stationPorte Maillot. Ces travaux, entrepris en 1935, se situant intra-muros sont du ressort de la mairie de Paris. Le terminus provisoire de la porte Maillot comporte quatre voies réparties en deux stations ordinaires à quais latéraux : la profondeur du tunnel a exclu la construction d’un terminus sous voûte unique du type de la stationPorte de Charenton. L’ancienne boucle est ainsi abandonnée et la ligne prolongée jusqu’au nouveau terminus de la porte Maillot le 15 novembre1936.

Au-delà de cette section, les travaux ont été repris par le département de la Seine : le tunnel est établi sous l’avenue de Neuilly. Prévu à l’origine avec trois stations, le prolongement n’en comporte finalement que deux, dont le terminusPont de Neuilly. Ce dernier, à seulement deux voies, est conçu comme un terminus provisoire, car on envisage alors de prolonger la ligne jusqu’àLa Défense après une traversée sous-fluviale de laSeine. Ce « provisoire » qui dure plus de cinquante ans sera la cause de nombreux problèmes d’exploitation vingt ou trente ans plus tard. Les travaux de la ligne 1 sont menés activement pour être terminés avant l’Exposition universelle de 1937. La ligne est ouverte à l’exploitation jusqu’au pont de Neuilly le[R 2].

Le métro sur pneumatiques et la création du RER

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RameMP 59 en livrée d'origine à la stationBastille, en 1964.
Bogies et pneus duMP 59.
Article détaillé :Métro sur pneumatiques.

Durant laSeconde Guerre mondiale, et durant les deux décennies qui suivent, la ligne 1, la plus chargée du réseau, voit sa fréquentation augmenter au point d'atteindre d'importantes surcharges (jusqu'à 135 % de sa capacité), qui dégradent l'exploitation et les conditions de transport. Vu le succès de l'expérimentation du métro sur pneumatiques sur laligne 11, il est décidé d'équiper la ligne 1 avec ce type de métro afin d'augmenter sa capacité de 15 à 20 % voire plus, le matériel sur pneus pouvant atteindre desaccélérations et décélérations plus importantes, ce qui augmente lavitesse commerciale et la rotation du matériel[12]. Les travaux commencent fin1960, mais, compte tenu de l'expérience de la ligne 11, les pistes de roulement des pneus sont réalisées en métal dans les interstations et en béton dans les stations. La nouvelle exploitation de la ligne 1 débute le 30 mai1963[R 3]. La ligne est équipée de matérielMP 59 de mai 1963 à décembre 1964, remplaçant les ramesSprague grises. En avril 1972, la ligne 1 est la troisième du réseau (après laligne 11 et laligne 4) à être équipée d'unegrecque pour lepilotage automatique électronique[13].

Sous la crypte de la stationSaint-Paul, en 2010.

Cette évolution de capacité étant insuffisante dans l'attente de l'ouverture de la ligne régionale est-ouest à grand gabarit alors en chantier, il est également décidé de porter le nombre de voitures de cinq à six et la longueur des quais en conséquence à 90 mètres[note 3]. Certaines stations moins fréquentées sont rallongées par l'édification de « cryptes » dont le plafond repose sur des piliers très rapprochés[14].

Toutefois, ce seul aménagement ne peut pas suffire à endiguer la croissance permanente du trafic sur l'axe est-ouest. LeSDAURP (Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne), publié en1965 sous la conduite du préfetPaul Delouvrier, prévoit la création d'un réseau régional de transport ferré à grand gabarit, à l'échelle de l'agglomération. Ce plan très ambitieux, déjà esquissé dès lesannées 1920, prévoit la création prioritaire d'un grand axe est-ouest, permettant d'accompagner la croissance régionale, de desservir le nouveauquartier d'affaires deLa Défense et de décharger d'une part de son trafic la ligne 1 du métro ainsi que lagare Saint-Lazare, alors la plus fréquentée de France.

Les travaux de la nouvelle ligne est-ouest provoquent par ailleurs un incident sur la ligne 1 : du côté de l'Étoile, le tunnel de la nouvelle liaison est attaqué par une machine américaine Robbins, livrée en. Sa progression commence en et se révèle rapide, mais forant sous l'avenue de la Grande-Armée et sous la ligne 1 du métro, le radier du tunnel s'affaisse le 18 mars sous l'effet d'une décompression du terrain. La circulation des rames de métro est interrompue durant quatre jours, le temps de remettre en état l'infrastructure[R 4].

Le nouvel axe est mis en service par tronçons : d'abordNation - Boissy-Saint-Léger fin 1969, puis la navetteLa Défense -Étoile en 1970, le prolongement de cette dernière àAuber en 1971, l'intégration de la sectionNanterre - Saint-Germain-en-Laye en 1972. Puis, c'est finalement l'extension àNoisy-le-Grand - Mont d'Est et l'ouverture de la section centrale Auber - Nation qui met en service dans son intégralité laligne A du RER, le après cinq nouvelles années de travaux monumentaux au cœur de Paris[15],[16]. À partir des premiers mois de 1978, le report de trafic vers la nouvelle ligne A est important : plusieurs lignes du métro urbain enregistrent une baisse de fréquentation, la ligne 1 doublée sur l'essentiel de son parcours voit son trafic diminuer de 25 %, ce qui permet enfin d'atteindre une charge plus raisonnable en heures de pointe[R 5].

Le métro à La Défense et la création de la ligne 14

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La stationEsplanade de la Défense en 2014.

Le, le prolongement prévu depuis lesannées 1930 est enfin mené à terme jusqu'àLa Défense[3]. Cependant, à la différence du projet primitif, le fleuve est franchi, non par une nouvelle traversée sous-fluviale, mais au milieu dupont de Neuilly, afin de réduire sensiblement les coûts de construction et en raison de la présence du tunnel de laligne A du RER, édifié durant lesannées 1960. Cette modification nécessite de reprendre totalement l'arrière-gare de la stationPont de Neuilly. Le pont lui-même est élargi par la construction de nouveaux trottoirs en encorbellement sur la Seine, afin de dégager une place suffisante pour le métro en son milieu[17]. Les emprises réservées vingt ans plus tôt par l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD) pour le prolongement, comprenant notamment les stationsLa Défense - Michelet etÉlysées - La Défense, restent donc inutilisées au profit d'un passage par ce qui devait être l'un des deux tubes de l'autoroute A14 (qui passe en tunnel sous La Défense)[18].

Étant donné que le métro parisien n'est pas soumis auzonage tarifaire et que leRER l'était, la stationLa Défense était ainsi dans la situation particulière d'être soumise à la tarification kilométrique (zone 3) pour leRER, alors qu'elle n'était soumise à aucune tarification particulière pour la ligne 1 (accès avec un simpleticket t+). Mais cette situation s'est terminée par la mise en place d'une nouvelle tarification le 1 janvier 2025[19].

Par une ironie de l'histoire, le succès considérable rencontré par laligne A du RER, qui est très vite devenue la ligne de transports la plus fréquentée de France, a provoqué sa rapide saturation, avec 272,8 millions de voyageurs en2004[20]. Afin d'en limiter la surcharge, le conseil des ministres décide, en octobre 1989, la création d'une nouvelle ligne de RER,EOLE, et d'une nouvelle ligne de métro entièrement automatique qui ouvre en octobre 1998 sous le nom deligne 14 du métro. Malgré sa très rapide montée en charge (19 millions de voyageurs en 1999, 64,1 millions en 2004), elle n'a pas pour autant diminué l'augmentation constante du trafic sur la ligne 1 du métro, ni sur la ligne A du RER, toujours au bord de la saturation[21].

Automatisation intégrale

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Article détaillé :Automatisation de la ligne 1 du métro de Paris.
Rame MP 05, nouveau matériel automatique de la ligne, à la station Château de Vincennes.
Une rame automatiqueMP 05 à la stationChâteau de Vincennes.

L'automatisation intégrale de la ligne, c'est-à-dire qui vise à supprimer le poste de conducteur au sein des véhicules, est décidée par laRATP. Elle doit se faire avec peu d'interruptions (horaires réduits parfois, ou quelques coupures par tronçons épisodiques)[22], ce qui est une performance pour une ligne très fréquentée en exploitation[23]. Le 7 novembre2005, un contrat de 30,8 millions d'euros est signé avecSiemens Transportation Systems, qui a déjà réalisé l'automatisation de laligne 14, grâce ausystème d'automatisation de l'exploitation des trains (SAET). Ce marché porte sur les équipements de pilotage automatique intégral fixes (en voie et locaux techniques), et les équipements embarqués à bord des 49 nouvelles rames de la ligne de typeMP 05, le système de transmission de données (radio et réseau) et leposte de commande centralisé (PCC). Ces systèmes sont constitués par les technologiesTrainguard MT CBTC pour les automatismes etAirlink pour les communications radio[24].

Vue de la plaque ronde posée sur le tableau de bord commémorant la mise en service de la première rame MP 05.
Plaque commémorant la mise en service de la première rameMP 05.

Début2007, les premiers travaux de mise en place sont mis en œuvre, peu décelables du grand public hormis quelques incidences sur le trafic : remplacement du câblage, remplacement progressif des signaux pour de nouveaux plus lumineux, installation d'un nouvel aiguillage afin d'utiliser l'ancienne boucle de la porte Maillot comme atelier de maintenance des trains[25]etc.

Portes palières à la station Porte Maillot sur le quai inutilisé en direction de Château de Vincennes.
Portes palières à la stationPorte Maillot sur le quai inutilisé en direction deChâteau de Vincennes.

Les travaux les plus visibles sont notamment constitués par la pose de portes palières mi-hautes de2009 à2011, le nez des quais (en bordure de la voie) ne supportant pas le poids des portes intégrales, analogues à celles de laligne 14. Après l'équipement du quai central, généralement fermé au public, de la stationPorte Maillot fin 2008, la stationBérault en est la première équipée en février 2009 puis la stationPont de Neuilly en juin 2009. Des portes de différents modèles ont été testées dans certaines stations de laligne 13 de février à août2006 (Les tests ont été prolongés jusqu'enjanvier 2007 étant donné leur succès). La RATP a finalement retenu le modèle de portes deKaba enmars 2007, qui devaient être posées progressivement de nuit dans les vingt-cinq stations de la ligne entre décembre2008 et l'été2010[26]. Toutefois le retard pris par le chantier reporte la pose des dernières façades de quai au printemps 2011. Les stations sont également fermées, une par une, un week-end complet depuis fin 2008 afin de rehausser les quais de quelques centimètres et leur permettre d'être mis précisément au même niveau que le plancher des rames.

Depuis le 16 février2013, soit avec une année de retard par rapport à ce qui était prévu en 2010[27], la ligne est intégralement automatisée. Les derniers réglages se sont achevés le dimanche[28]. Elle devient ainsi l'une des premières lignes au monde transformée en ligne automatique intégrale et non conçue comme telle dès le départ[29]. Le matériel roulant de la ligne est désormais constitué de ramesMP 05 qui ont remplacé progressivement les ramesMP 89 entre juin 2011[30] et la fin 2012. Ces dernières ont été transférées sur laligne 4[31]. Pendant la période de transition, des rames automatiques ont circulé en même temps que des rames avec conducteur, situation rendue possible par leSAET.

Le, vers17 h, la totalité des rames de la ligne s'immobilisent par suite d'un dysfonctionnement informatique. Elles se trouvent pour la plupart en station, mais seize d'entre elles, bloquées dans le tunnel, doivent être évacuées avec l'aide d'agents venus « libérer » les voyageurs. Le trafic reprend le lendemain matin seulement. Cette panne, qualifiée d'historique par la RATP, est la conséquence d'unbogue survenu dans le système de pilotage automatique qui équipe la ligne 1 depuis 2013[32].

Tracé et stations

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Article détaillé :Schéma de la ligne 1 du métro de Paris.

Tracé

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Longue de 16,6 kilomètres[33], la ligne 1 est presque entièrement souterraine, à l'exception de la stationBastille et d'un tronçon aérien pour le franchissement de laSeine au milieu du pont de Neuilly, entre les stationsEsplanade de la Défense etPont de Neuilly.

Vue d'une rame de métro sur le pont de Neuilly.
Vue d'unMP 05 sur le pont de Neuilly. Au fond, à l'entrée du tunnel, se situe la plus forte rampe du métro parisien.

La ligne naît à l'ouest dans le quartier deLa Défense : la stationLa Défense est aménagée au-dessus de la gare duRER A, et possède deux trottoirs de manœuvre en arrière-station permettant le retournement des rames. Entre le terminus de la Grande Arche et l'esplanade, les deux voies sont séparées en deux tunnels aménagés sur une partie des installations prévues à l'origine pour l'autoroute A14 ; ils s'abaissent afin de franchir plusieurs voies routières. La ligne, alors à deux voies et après avoir desservi la stationEsplanade de la Défense, franchit laSeine en aérien au milieu du pont de Neuilly, avant de plonger sous l'avenue Charles-de-Gaulle àNeuilly-sur-Seine, grâce à une rampe de 60 ‰, la plus forte du réseau parisien, au-dessus des tunnels de laligne A du RER. La ligne se dirige toujours sensiblement vers l'est et suit l'axe de l'avenue où la stationPont de Neuilly est implantée. Une longue interstation permet de rejoindre la station suivante,Les Sablons, suivie d'un tunnel à quatre voies jusqu'àPorte Maillot, utilisé comme garage de rames et située entre le tunnel du RER A et la nouvelle gare du RER E. Dans Paris, le tunnel se poursuit en rampe montante sous l'avenue de la Grande Armée pour desservirArgentine et enchaîne ensuite des courbes et contre-courbes avant de contourner l'Arc de triomphe de l'Étoile par le nord avec la stationCharles de Gaulle - Étoile jumelée avec laligne 6 et située au-dessus du tunnel de la ligne 2 et le point d'arrêt du RER A. Un raccordement relie les lignes 1 et 6 à l'entrée du point d'arrêt de cette dernière. La ligne 1 redescend lesChamps-Élysées en suivant le côté sud, avec un palier intermédiaire à la stationGeorge V. Elle dessert ensuite respectivement les stationsFranklin D. Roosevelt etChamps-Élysées - Clemenceau en passant au-dessus des lignes 9 et 13.

La ligne rejoint la stationConcorde par une série de courbes et contre-courbes, passant au-dessous d'un collecteur d'égout et de laligne 8, puis au-dessus de laligne 12. Le tracé suit ensuite larue de Rivoli, desservant lejardin des Tuileries à côté duquel est implantée la stationTuileries. Près dumusée du Louvre, la ligne dessert les stationsPalais-Royal - Musée du Louvre puisLouvre - Rivoli, le tunnel de la ligne 7 passant juste en dessous. La ligne arrive ensuite àChâtelet. Elle passe alors au-dessus du RER et de trois lignes de métro. Le tracé se poursuit toujours sous larue de Rivoli, dessertHôtel de Ville etSaint-Paul. Le franchissement ducanal Saint-Martin par un pont nécessite un trajet particulièrement tortueux : après deux courbes de 50 et 38 mètres de rayon, parmi les plus faibles du réseau (la norme étant habituellement de 75 mètres) et après être passée au-dessus de la ligne 5, la ligne 1 atteint la stationBastille, bâtie sur un pont franchissant le canal à l'extrémité nord duport de l'Arsenal. Le tracé particulièrement sinueux conduit à un ralentissement très marqué des rames aux abords de la station (20 km/h) avant une seconde section à ciel ouvert de seulement 82,50 mètres de longueur.

LeMP 89 CCno 49 à la stationNation en 2007.

La ligne se poursuit après une nouvelle courbe de 45 mètres de rayon et rejoint la rue de Lyon vers l'est. Après une courbe de 50 mètres de rayon, elle atteint la stationGare de Lyon aux quais larges et à trois voies (la troisième voie étant raccordée à la ligne 5 depuisQuai de la Râpée) puis file àReuilly - Diderot après avoir suivi leboulevard Diderot et passe au-dessus de laligne 8, à laquelle elle donne correspondance une troisième fois. DeNation au terminus, l'axe de la ligne est quasiment rectiligne, mais le profil est en montagnes russes et accuse de fortes rampes de 40 ‰ pour franchir divers collecteurs puis laligne A du RER. AprèsNation, située en courbe et enserrée entre les boucles des lignes 2 et 6, la ligne 1 dessert les quatre dernières stations :Porte de Vincennes, située à proximité de l'atelier de Charonne, utilisé par les rames de la ligne 2 (un raccordement avait autrefois existé àNation, permettant à la ligne 1 de rejoindre l'atelier et les voies de garage de la ligne 2. Vient ensuiteSaint-Mandé, située dans la commune homonyme,Bérault et enfinChâteau de Vincennes, ces deux dernières stations se situant sur la commune de Vincennes. L'atelier de Fontenay est situé au-delà, près des voies duRER A[34].

Deux anciennes boucles terminales existent : l'une, àPorte Maillot (Palais des Congrès), reliée des deux côtés du tunnel à l'est de la nouvelle station, servait précédemment d'espace de réception et a été transformée en atelier de maintenance pour lesMP 05 ; l'autre, située àPorte de Vincennes, ne comporte plus qu'un court tunnel muré reliant les extrémités des deux demi-stations.

La ligne est équipée dusystème d'information en ligne (SIEL).

Liste des stations

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Vidéo d'unMP 89 CC à la stationBastille en juin 2012.

Les stations de métro de la ligne sont présentées d'ouest en est :

   StationCoordonnéesCommunesCorrespondances[note 4]
  La Défense
Grande Arche
Accessible
48° 53′ 31″ N, 2° 14′ 16″ EPuteaux(T)(2)
(RER)(A)(E)
TransilienLigne L du TransilienLigne U du Transilien
  Esplanade de la DéfenseAccessible48° 53′ 16″ N, 2° 15′ 02″ ECourbevoie,Puteaux
  Pont de Neuilly48° 53′ 04″ N, 2° 15′ 36″ ENeuilly-sur-Seine
  Les Sablons
Jardin d'Acclimatation
48° 52′ 51″ N, 2° 16′ 21″ ENeuilly-sur-Seine
  Porte Maillot
Palais des Congrès
48° 52′ 41″ N, 2° 16′ 55″ E16e,17e(T)(3b)
(RER)(C)(E)(Neuilly - Porte Maillot)
  Argentine48° 52′ 32″ N, 2° 17′ 22″ E16e,17e
  Charles de Gaulle - Étoile48° 52′ 28″ N, 2° 17′ 45″ E8e,16e,17e(M)(2)(6)
(RER)(A)
  George V48° 52′ 19″ N, 2° 18′ 02″ E8e
  Franklin D. Roosevelt48° 52′ 09″ N, 2° 18′ 30″ E8e(M)(9)
  Champs-Élysées - Clemenceau
Grand Palais
48° 52′ 03″ N, 2° 18′ 50″ E8e(M)(13)
  Concorde48° 51′ 58″ N, 2° 19′ 21″ E1er,8e(M)(8)(12)
  Tuileries48° 51′ 52″ N, 2° 19′ 49″ E1er
  Palais-Royal - Musée du Louvre48° 51′ 46″ N, 2° 20′ 09″ E1er(M)(7)
  Louvre - Rivoli48° 51′ 40″ N, 2° 20′ 25″ E1er
  Châtelet48° 51′ 31″ N, 2° 20′ 50″ E1er,4e(M)(4)(7)(11)(14)
(RER)(A)(B)(D)(Châtelet - Les Halles)
  Hôtel de Ville48° 51′ 24″ N, 2° 21′ 05″ E4e(M)(11)
  Saint-Paul
Le Marais
48° 51′ 19″ N, 2° 21′ 38″ E4e
  Bastille48° 51′ 11″ N, 2° 22′ 09″ E4e,11e,12e(M)(5)(8)
  Gare de Lyon48° 50′ 41″ N, 2° 22′ 27″ E12e(M)(14)
(RER)(A)(D)
TransilienLigne R du Transilien
Grandes lignes(Paris-Gare-de-Lyon)
  Reuilly - Diderot48° 50′ 50″ N, 2° 23′ 12″ E12e(M)(8)
  Nation48° 50′ 54″ N, 2° 23′ 45″ E11e,12e(M)(2)(6)(9)
(RER)(A)
  Porte de Vincennes48° 50′ 50″ N, 2° 24′ 32″ E12e,20e(T)(3a)(3b)
  Saint-Mandé48° 50′ 47″ N, 2° 25′ 07″ ESaint-Mandé
  Bérault48° 50′ 43″ N, 2° 25′ 45″ ESaint-Mandé,Vincennes
  Château de Vincennes48° 50′ 40″ N, 2° 26′ 22″ E12e,Vincennes(RER)(A)(Vincennes, à plus de 500 m, par la voie publique)


Intermodalité

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De par son tracé est-ouest, la ligne 1 offre de nombreuses correspondances directes avec les autres lignes de métro (sauf avec les lignes 3, 3 bis, 7 bis et 10). Les stationsLa Défense,Porte Maillot etPorte de Vincennes permettent une correspondance avec le tramway de laligne 2 pour la première,ligne 3b pour la seconde et des lignes3a et3b pour la dernière. Concernant le RER, une correspondance est possible avec ses cinq lignes (A, B, C, D et E) aux stationsLa Défense,Porte Maillot,Charles de Gaulle-Étoile,Châtelet,Gare de Lyon etNation. Deux gares sont également reliées à laligne 1 :Paris-Gare-de-Lyon etLa Défense. Une correspondance à distance existe, par la voie publique, vers lagare de Paris-Austerlitz, laquelle est en connexion avec laligne 10 du métro et avec leRER C.

Stations ayant changé de nom

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Plusieurs stations de la ligne 1 ont changé de nom au fil des ans[R 6] :

Stations à thème ou particulières

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Dix stations de la ligne possèdent ou ont possédé une décoration thématique originale[35],[36] :

Argentine abrite une exposition consacrée à ce pays. Cet aménagement a été inauguré le en présence dePierre Mongin, alorsprésident-directeur général de la RATP, de l'ambassadeur d'Argentine et du ministre argentin du Tourisme[37].

Le nouvel aménagement de la stationFranklin D. Roosevelt inauguré en juillet 2011.

Franklin D. Roosevelt est la première station du réseau parisien à avoir été réaménagée. Lors de l'inauguration le, les Parisiens découvrent une décoration à base degemmail qui apporte un changement radical par rapport au style classique des stations parisiennes aux carreaux blancs taillés en biseau. Cette décoration, qui reste visible sur le quais de laligne 9 décorés à l'identique, a été déposée fin 2007, les quais de la ligne 1 faisant l'objet d'un réaménagement dans le cadre des travaux liés àl'automatisation. Le nouvel aménagement, un décor couleur champagne et noir, est inauguré début juillet 2011[38]. Sur chaque quai, troisécrans tactiles affichent des plans du réseau, un plan du quartier et un outil de recherche d’itinéraire. Cinq écrans supplémentaires présentent des campagnes publicitaires et des programmes culturels. Ils diffusent quatre films de deux minutes, produits par leCentre national de la recherche scientifique (CNRS) dans le cadre de l’Année internationale de la chimie, et trois films réalisés par l’artisteMarko Echeverria dans le cadre de son œuvre « Paysages passagers »[38].

Champs-Élysées - Clemenceau est consacrée auPalais de la découverte situé à proximité. Des vitrines mettent en valeur le musée et ses expositions scientifiques. La station a été entièrement rénovée en 2005 tout en conservant le même thème culturel.

Tuileries a été décorée pour le centenaire du métro et de la ligne 1 en l'an 2000. La décoration des quais évoque l'histoire culturelle du métro en relation avec celle du vingtième siècle grâce à de vastes panneaux thématiques illustrés d'images emblématiques par décennie.

Palais-Royal - Musée du Louvre possède un accès original,Le Kiosque des noctambules, réalisé pour le centenaire du métro.

Louvre - Rivoli est transformée en antichambre du prestigieuxmusée du Louvre à la demande d'André Malraux en. Sous la direction de l'architecte Robert Venter, la station est recouverte de pierre de Bourgogne évoquant l'aspect des salles de sculpture du musée ; des niches et des vitrines y sont aménagées, accueillant des moulages de statues et des reproductions d'œuvres d'art. La station connaît une hausse de fréquentation de 30 % à la suite de ces aménagements.

Hôtel de Ville est aménagée avec les deux couleurs de laVille de Paris (bleu et rouge) et décorée d'une mosaïque consacrée à l'histoire de l'Hôtel-de-Ville et de l'ancienneplace de Grève. Des panneaux consacrés aux anecdotes sur les constructions de la capitale ou des thématiques culturelles ornent également la station.

Saint-Paul était dotée jusqu'en 2007 de vitrines utilisées à la fois comme espaces de publicité et en tant que vitrines d'exposition sur des thèmes variés pour des designers et créateurs contemporains. Fin 2008, la station est en travaux de rénovation et les vitrines ont été enlevées.

La station aérienneBastille avec sa fresque historique, en 2010.

Bastille est dotée d'un ensemble de fresques d'Odile Jacquot et de Liliane Belembert évoquant en cinq tableaux les grands évènements de laRévolution française ; cette station est en outre située en aérien, sur un pont dominant leport de l'Arsenal et l'amorce ducanal Saint-Martin.

Porte de Vincennes possède une œuvre d'art contemporain nomméeCall & Response des artistes Langlands et Bell qui habille les accès de la station. Installée en 2012, cette œuvre a été réalisée dans le cadre du prolongement dutramway T3.

L'histoire de la ligne a façonné certaines stations :

La stationGare de Lyon est particulière, avec sa station partiellement séparée en deux demi-stations. L'une, au nord, directionLa Défense, est équipée d'un quai très large (utile pour accueillir la pointe du matin en provenance de la gare SNCF) a, jadis, comporté deux voies encadrant un quai. L'autre, au sud, directionChâteau de Vincennes comporte toujours, le long du quai, une voie de raccordement avec laligne 5. Cette voie a servi de terminus provisoire à cetteligne 5 « Italie - La Rapée - Gare de Lyon » avant son prolongement à la gare du Nord et la mise en service de la correspondance àBastille ; la voie de raccordement, aujourd'hui séparée du quai par une cloison mobile, permettait également d'accéder à lavoie des Finances. Depuis, le raccordement a été utilisé en guise de centre d’instruction annexe, et depuis 2020 en tant que base d’essais afin de tester lesystème OCTYS sur lesMP 89 destinés à laligne 6[39]

Porte Maillot est une station qui en cache une deuxième, désaffectée. Autrefois terminus de la ligne, cette station se situe à l'est de la station actuelle. Peu visible, car le train n'y passe pas durant le service, on peut en apercevoir les quais en se mettant à l'avant du train dans le sensArgentine versPorte Maillot et à l'arrière dans le sensPorte Maillot versArgentine. En forme de fer à cheval, comme les anciennes stations terminus, elle se situe de part et d'autre de la ligne et en constitue l'une des voies de garage. L'ancien quai de départ (vers Vincennes) est aujourd'hui un atelier de maintenance tandis que le quai terminus (depuis Vincennes) fut un temps exploité comme « espace Maillot » à des fins de marketing et sert encore à des tournages ou des événementiels.

Raccordements

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La ligne a compté jusqu'à sept raccordements avec le reste du réseau[40] :

  • avec laligne 2, dit « raccordement de Boissière », entre les stationsArgentine etCharles de Gaulle - Étoile sur la voie directionChâteau de Vincennes, en pointe. Utilisé au début de l'exploitation de laligne 2 en très forte courbe, aujourd'hui déferré et muré (on voit le mur blanc quelques secondes avant de pénétrer dans la stationCharles de Gaulle - Étoile ;
  • avec laligne 2 à la sortie de la stationNation sur la voie directionLa Défense, en talon, et à la sortie de la stationPorte de Vincennes sur la même voie, en pointe, raccordements ayant été déferrés et murés dans le cadre des travaux d'automatisation de la ligne 1 ;
  • avec laligne 5 à la sortie de la stationGare de Lyon sur la voie directionChâteau de Vincennes, en talon, raccordement, établi à double voie, arrivant en fait à l'ouest de cette station et longeant le quai versChâteau de Vincennes. Jusqu'au prolongement de la ligne 5 àGare du Nord en décembre 1906, ce raccordement accueille les trains de laligne 5 circulant entrePlace d'Italie etGare de Lyon après un rebroussement à la stationPlace Mazas (Quai de la Rapée). De1937 à1967, il sert pour la correspondance entre letrain des Finances et les navettes électriques spécifiques à lavoie des Finances. Le quai deGare de Lyon sert aujourd'hui de garage à la ligne 1 et le reste du tunnel est utilisé comme base d’essais OCTYS et n'est plus utilisé comme raccordement que très ponctuellement ;
  • avec laligne 6, à la sortie de la stationCharles de Gaulle - Étoile sur la voie en direction deChâteau de Vincennes, une courte jonction en talon aboutissant à l'entrée du terminus de la ligne 6 ;
  • avec laligne 6 à la sortie de la stationNation sur la voie en direction deChâteau de Vincennes, en talon. Ce raccordement, côté ligne 6, se scinde en deux voies : celle autrefois accessible en pointe depuis cette dernière ligne, se termine depuis sur un heurtoir, tandis que celle qui rejoint la ligne en talon, toujours en service, sert principalement de garage à un train de la ligne 6.
  • avec laligne 8, entre les stationsChamps-Élysées - Clemenceau (Grand Palais) etConcorde, en pointe sur la voie en direction deChâteau de Vincennes, toujours en service, servant principalement de point de garage pouvant accueillir jusqu'à deux rames.

Ateliers

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Une rame MP 89 sur les voies de raccordement de la ligne aux ateliers de Fontenay, en 2009.
Article détaillé :Ateliers du métro de Paris.

À l'origine, le matériel roulant de la ligne 1 était traité par lesateliers de Charonne, partagés avec laligne 2[note 5]. Ils sont raccordés à la ligne à l'ouest de la stationPorte de Vincennes[note 6].

En1934, la ligne 1 est prolongée jusqu'àChâteau de Vincennes et de nouveaux ateliers sont construits àFontenay-sous-Bois[41], en remplacement de ceux devenus trop exigus de Charonne. Le matériel de la ligne 1 y est entretenu depuis cette date. Les ateliers de Fontenay sont situés dans le prolongement des voies au-delà du terminus et se décomposent en deux entités distinctes : un atelier de maintenance pour les rames de la ligne 1 et un atelier de révision de l'ensemble des rames sur pneumatiques du métro. L'ensemble qui occupe une surface totale d'environ 39 000 m2 a été modernisé au début desannées 1960 pour l'arrivée du matérielMP 59 ; puis les bâtiments ont été reconstruits pour l'arrivée duMP 89 durant lesannées 1990. Ces ateliers sont également reliés auréseau ferré national via les voies duRER A[42]. Trois cent trente agents sont affectés à cet atelier en 2007[43].

En 2007-2008, un nouvel atelier est aménagé dans l'ancienne « boucle Maillot » ; cette installation sera utilisée pour l'entretien des futures ramesMP 05 destinées à remplacer le MP 89 lors de l'automatisation intégrale de la ligne. Le raccordement avec la voie directionLa Défense a été remis en place le 25 février2007 (l'ancienne boucle n'était plus reliée que sur la voie directionChâteau de Vincennes)[25]. Les navettes sont depuis entretenues aux ateliers de Fontenay et la boucle Maillot sert de positions de garage aux navettes MP 05.

Exploitation

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Desserte

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ÉcranDilidam dans une navetteMP 05.

En2008, le parcours complet de la ligne demande trente-cinq minutes. Comme sur toutes les principales lignes du métro parisien, le premier départ a lieu de la tête de ligne àh 30. Toutefois, dans le sens ouest-est, une première circulation est effectuée au départ dePorte Maillot àh 30 qui précède de six minutes la première rame venant deLa Défense ; dans le sens est-ouest, une première circulation est effectuée au départ deGare de Lyon àh 34 qui précède de quatre minutes la première rame venant deChâteau de Vincennes. Le dernier départ a lieu de chaque terminus àh 40. Il est fixé àh 40 les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête.

L'intervalle moyen entre les rames est de deux à quatre minutes en journée, de cinq à huit minutes en extrême soirée, de trois à cinq minutes le dimanche en journée et de dix minutes les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête aprèsh.

La nuit, leNoctilien N11 dessert la partiePont de NeuillyChâteau de Vincennes.

Matériel roulant

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Rame MP 89 à la station Hôtel de Ville.
RameMP 89 à la stationHôtel de Ville.
Article connexe :Matériel roulant du métro de Paris.

Les premières rames de la ligne et du métro sont lesmatériels à essieux parallèles dont le châssis est métallique mais la caisse principalement en bois. Elles sont remplacées progressivement par du matériel plus puissant et plus résistant aux risques d'incendie, après le drame du métroCouronnes, en1903. La ligne est alors équipée, comme l'ensemble du réseau, de ramesSprague-Thomson entre1913 et1921. En1963, la ligne est adaptée aux rames sur pneumatiquesMP 59 composées de six voitures dont quatre motrices. Plus performantes à l'accélération et au freinage, elles permettent d'augmenter le débit de la ligne, totalement saturée à cette époque. De 1990 à 1992 lesMP 59 de la ligne 1 subissent une profonde rénovation.

Vue de l'aménagement intérieur d'une rame automatique MP 05.
Aménagement intérieur d'une rame automatiqueMP 05.
Les rames automatiquesMP 05 disposent également de commandes manuelles.

Le, la première rame sur pneusMP 89 CC est mise en circulation. Le parc compte cinquante-deux rames en2007. La nouveauté de ces rames tient dans leur espace intérieur d'un seul tenant ; en effet, grâce à leurs intercirculations, innovation reprise duBoa et duMF 88, elles ne comportent aucune séparation entre les voitures, ce qui permet une meilleure répartition des voyageurs. Leurs excellentes performances augmentent le débit de la ligne et réduisent légèrement le temps de parcours.

Dans le cadre de l'automatisation de la ligne 1, seize ramesMP 05 devaient être livrées de à, mais le retard pris par la pose des portes palières a différé leur livraison. La ligne a été progressivement équipée, à raison de deux nouvelles rames par mois, depuis l'achèvement de cette pose. D'aspect assez semblable aux précédentes, les rames bénéficient d'une décoration intérieure plus colorée et claire et embarquent des écrans d'informationDilidam. Le nombre total deMP 05 s'élève à 49 rames, contre 52 ramesMP 89[44]. Début février 2012, dix-sept d'entre elles étaient en circulation sur la ligne[45] ; leur livraison s'est achevée début 2013.

Depuis le, la ligne était exploitée, en soirée, uniquement par des navettes automatiques. Simultanément, en journée, il y avait un plus grand nombre de rames automatiques que de rames avec conducteur[5]. Depuis le 7 juillet 2012, seules des navettes automatiques circulaient pendant toute la durée du week-end[6].

Le personnel d'exploitation

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Le poste de commandes centralisées de la ligne.

Fin2007, la ligne 1 du métro compte 562 agents. On distingue parmi ceux-ci deux catégories : les agents en station et les agents de conduite.

Trois cent vingt agents en station (tous service confondus, jour, mixte et nuit) sont répartis sur deux secteurs : « est » avec le pôle gare de Lyon et « ouest » avec le pôle Étoile. Un pôle est le « centre de surveillance », attachement principal des agents de la ligne. Il gère la sonorisation des stations, est en liaison constante avec les agents de terrain et les conducteurs afin de retransmettre au plus vite le moindre incident qui risque de perturber la ligne de façon à être plus réactif (canalisation des voyageurs, gestion d'un voyageur malade en rame, etc.). Il surveille également les stations parvidéosurveillance. Chaque grand secteur comporte trois sous-secteurs (Rivoli, Gare de Lyon, Vincennes à l'est ; Neuilly-Défense, Maillot et Élysée à l'ouest). Le pôle Étoile centralise également les objets trouvés de la ligne.

Les agents de station ont pour mission de tenir la caisse, d'assurer le contrôle des voyageurs ainsi que la gestion des lieux, la vérification des installations ou d'autres tâches à définir selon les besoins du service. Quelques agents sont par ailleurs détachés pour la durée du service afin d'assurer les relèves de caisses.

Les stations sont généralement gérées par la ligne, à l'exception des stations suivantes :Nation (L6),Reuilly-Diderot (L8),Bastille (L5),Hôtel de Ville (L11),Châtelet (L4),Concorde (L12) etChamps-Élysées-Clemenceau (L13).

Deux cent quarante-deux conducteurs, tous services confondus, assurent la marche des rames, avec trois attachements possibles :Château de Vincennes,Porte Maillot etLa Défense. Le service est assuré sur trois roulements de travail (matin, après-midi, nuit)[46].

Tarification et financement

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Article détaillé :Tarification du métro de Paris.

La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le réseau du métro. Unticket « métro-train-RER », qui remplace leticket t+ au[47], permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de métro, de Transilien ou de RER pendant une durée maximale deh 30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket « métro-train-RER » ne permet pas d'emprunter les bus et les tramways, à l'exception des lignes « Tram Express » à titre temporaire.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant. Cependant, les tarifs des billets et abonnements sont limités par choix politique et leur montant ne couvre pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice,Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président duconseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation, ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce auversement mobilité payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[48].


Trafic

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Arrivée et départ d'un MP 89 àPont de Neuilly.

La fréquentation de la ligne est importante dès son ouverture en1900. Après laSeconde Guerre mondiale, la saturation de la ligne devient préoccupante ; elle est progressivement diminuée par la mise en place du roulement sur pneus et l'allongement des rames qui accroissent la capacité, puis à partir de1970, par l'ouverture de la ligne A du RER qui lui est parallèle.Depuis1992, le trafic est en augmentation quasi constante, connaissant la seconde plus forte hausse du réseau (après laligne 14) avec 21,5 % de croissance de 1992 à2004.

Aux heures de pointe, malgré le passage d'une rame toutes les1 min 45, d'une capacité de720 voyageurs (dont242 assis), la ligne est particulièrement chargée. Cette augmentation, supérieure à la moyenne du réseau, peut s'expliquer par la croissance continuelle du trafic sur l'axe est-ouest parisien, provoqué par le déséquilibre régional entre les emplois majoritairement situés à l'ouest (croissance du quartier d'affaires deLa Défense) et les zones d'habitat en développement constant à l'est.

Le trafic reste néanmoins important toute la journée, la ligne transportant outre les travailleurs, une importante clientèle de touristes et de franciliens attirés par les nombreux lieux touristiques et d'activité commerciale et de loisirs desservis par la ligne (La Défense, les Champs-Élysées, le Louvre, la rue de Rivoli, les quartiers du Marais et de la Bastille, la place de la Nation).

Année1992199319941995199619971998199920002001200220032004200920102012201420162018202220232024
Nombre de
voyageurs[49],[50],[51]
(en millions)[note 7]
132,9136,1137,5120,6[note 8]133,2134,1139,6144,4153,8157,1154,6152,0161,6172,4207[33]175,3[52]178,2178,4180,7152,9165,8168

Les stations les plus fréquentées desservies par la ligne sont par ordre décroissant (en trafic annuel, toutes lignes incluses) :Gare de Lyon (15,78 millions de voyageurs, hors ligne 14),Bastille (13,04 millions),Châtelet (12,84 millions),La Défense (12,81 millions),Franklin D.Roosevelt (12,19 millions) etHôtel de Ville (12,03 millions)[50]. En1998, le trafic quotidien atteint 488 408 voyageurs en moyenne chaque jour ouvré, 332 258 le samedi et 214 098 le dimanche[53]. En 2003, le trafic annuel atteint 151 986 333 voyageurs, avec un trafic quotidien de 525 877 voyageurs en moyenne chaque jour ouvré, 361 976 le samedi et 241 568 le dimanche[54]. En 2012, le trafic quotidien atteint 715 000 voyageurs en moyenne chaque jour ouvré[45].

Prolongements envisagés

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Cet article concerne unprojet de prolongement transport en Île-de-France.

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
N’hésitez pas à l’améliorer en veillant àciter vos sources. Tout élément d’actualité non encyclopédique est destiné àWikinews.
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Prolongement à l'est

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Affiche annonçant l'enquête publique du prolongement de la ligne versVal de Fontenay, àFontenay-sous-Bois.

Dès lesannées 1930, il avait été évoqué un prolongement oriental de laligne 1 du métro, au-delà deChâteau de Vincennes, jusqu'auCarrefour des Rigollots[55].

Selon leSchéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), adopté par délibération duConseil régional d'Île-de-France le, laligne 1 aurait dû être prolongée en phase 1 (2007-2013) jusqu'auCarrefour des Rigollots àFontenay-sous-Bois(48° 50′ 59″ N, 2° 27′ 23″ E) et lagare du Val de Fontenay, en utilisant en partie un tronçon de voies préexistant (de la stationChâteau de Vincennes à l'atelier de maintenance RATP de Fontenay-sous-Bois)[56]. Ce prolongement a longtemps été réclamé par un collectif d'élus locaux et d'habitants[57],[58], ce qui a permis son inscription au SDRIF. Il permettrait de desservir le quartier éponyme et de désengorger laligne de bus RATP 118.

En juin2006, les maires deVincennes et deFontenay-sous-Bois ont décidé de financer une étude de faisabilité technique et financière réalisée par la RATP. Cette étude, rendue publique en à Vincennes, a conclu à la faisabilité du projet et à sa rentabilité financière, avec 11 000 entrants par jour et six millions de voyageurs par an sur cette section estimée à 175 millions d'euros (valeur 2006)[59]. Afin de donner un intérêt régional au projet, un prolongement jusqu'àVal de Fontenay est également inscrit dans le SDRIF[60].

Fin décembre 2010,Jean-Vincent Placé, vice-président chargé des transports au Conseil régional, donne son accord en vue du lancement d'une étude sur le prolongement de laligne 1 jusqu’au quartier du Val-de-Fontenay. Cette décision fait suite à l'amendement déposé le 17 décembre par le maire de Vincennes,Laurent Lafon, également président du groupe centriste au conseil régional, réclamant un engagement de la région ainsi qu'un calendrier précis[61].

Le, le STIF a voté une convention de financement pour les études de faisabilité. D'un montant de 400 000 € HT, financées à 70 % par la région Île-de-France et à 30 % par l'État, ces études sont destinées à compléter ledossier d'objectifs et de caractéristiques principales du projet avant le lancement d'undébat public. Le délai de réalisation de l'étude est de 18 mois[62]. Le, le STIF approuve le dossier d'objectifs et de caractéristiques principales[63]. Suivant les remarques des riverains et des élus[58] mais aussi le comité de suivi des élus[64], le STIF propose trois tracés[65].

LaCommission nationale du débat public (CNDP) est saisie du projet en mai 2014[66]. Le4 juin 2014, elle décide de ne pas organiser de débat public, mais de recommander au STIF d'organiser une concertation[67]. Cette concertation se déroule du 10 novembre 2014 au 10 janvier 2015, sous l’égide d’une garante nommée par la CNDP,Mme Claude Brévan[68]. Le maire de Nogent-sur-Marne a plaidé pour une station dans sa commune[69]. Le bilan de la concertation a été approuvé par le conseil du STIF le.

À la suite de cette concertation, leSyndicat des transports d'Île-de-France (STIF) publie un article dans lequel ne figurent plus que deux tracés quant au parcours entre les stationsLes Rigollots etVal de Fontenay. En effet, seuls les tracés passant par les stationsVerdun etGrands Pêchers sont encore à l'étude. Le tracé par la stationRue de la Fontaine ne serait donc plus retenu[70]. Selon le bilan de la concertation publique, il en ressortirait une nette préférence pour que la stationLes Rigollots soit celle de la variante ouest et que la stationVal de Fontenay soit située à l'est de la gare, beaucoup plus proche des pôles de correspondances avec leRER A et leRER E. Seul le tracéno 1, passant par la stationGrands Pêchers permet une telle disposition. Le, le STIF annonce que le tracé par la stationGrands Pêchers est retenu, son ouverture étant alors prévue pour 2024-2025[71]. En mai 2019, à cause du besoin d'études complémentaires, l'enquête publique est envisagée pour 2020 au plus tôt[72]. Fin 2020, l’enquête publique est envisagée pour fin 2021 avec une [déclaration d’utilité publique] en 2022[73]. Toutefois, l'État étant réticent à lancer l'enquête publique, une manifestation des élus locaux et des usagers est organisée le samedi sur le tracé de la ligne[74]. Douze ramesMP 14 supplémentaires seraient nécessaires pour assurer l'exploitation du prolongement[75]. Après des études détaillées au cours des années 2023-2027, le début du chantier était prévu pour 2028[76] pour une ouverture à l'horizon 2035[77],[78].

L'enquête publique se déroule du au[79],[80],[81]. À l'occasion de cette enquête, des associations de protection du patrimoine estiment trop important le déboisement à effectuer dans le Bois de Vincennes[82]. Le, la commission d'enquête rend un avis défavorable en raison du coût (1,7 milliard d'euros) et de l'impact sur des propriétés privées[83]. Quelques semaines plus tard, le Conseil régional confirme à l'État son souhait de réaliser ce projet[84], mais l'État renonce à accorder la déclaration d'utilité publique, tout en s'engageant à procéder à des acquisitions foncières préventives[85].

En décembre 2024, le conseil d'administration d’Île-de-France Mobilités annonce le déblocage de financements pour de nouvelles études, réaffirmant son engagement à réaliser le prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à Val-de-Fontenay[86]. Ces études, lancées en 2025, visent à préparer une nouvelle concertation publique en 2026, suivie d'une enquête publique en 2027, le projet ayant pour objectif une mise en service après 2034. La concertation préalable de 2015 n’étant plus valable, une nouvelle procédure de la Commission nationale du débat public est nécessaire. Les nouvelles études portent notamment sur les aspects environnementaux, géotechniques et hydrogéologiques, avec des ajustements pour réduire l’impact sur le Bois de Vincennes et répondre aux attentes exprimées[87].

Un tableau de ce projet de tracé est présenté ci-dessous.

StationCoordonnéesCommunesCorrespondances[note 4]
  Château de Vincennes48° 50′ 40″ N, 2° 26′ 22″ EParis 12e,Vincennes
  Les Rigollots[88]48° 50′ 59″ N, 2° 27′ 23″ EVincennes,Fontenay-sous-Bois
  Grands Pêchers48° 51′ 36″ N, 2° 28′ 00″ EMontreuil,Fontenay-sous-Bois
  Val de Fontenay[88]48° 51′ 16″ N, 2° 29′ 21″ EFontenay-sous-Bois existant :(RER)(A)(E)
envisagé :(M)(15)(T)(1)

Prolongement à l'ouest

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Le projet deSDRIF dévoilé par la région en février 2006 prévoyait le prolongement de la ligne après la stationLa Défense jusqu'àLa Folie (La Défense - Ouest) en phases 2 et 3, c’est-à-dire entre2014 et2030.

Un prolongement versplace de la Boule àNanterre puis, plus loin, versRueil-Malmaison, a été envisagé. La solution privilégiée semblait être de faire passer la ligne sous laNationale 13, très fréquentée par les bus. En définitive, ce tracé pourrait être remis en cause par le prolongement à La Folie même s'il serait encore possible de prolonger le métro jusqu'à La Boule via la préfecture desHauts-de-Seine sous l'avenue Joliot Curie[89].

Toutefois, ce projet n'a pas été inscrit au SDRIF adopté en 2013[90]. Le projet est donc reportésine die et pourrait être abandonné au profit du prolongement duRER E vers l'Ouest parNanterre-La Folie (en 2024) et de la réalisation de laligne 15 dont la section Pont de Sèvres – La Défense via Rueil-Malmaison et Suresnes (gare Rueil – Suresnes « Mont Valérien ») etNanterre-La Folie doit être mise en service à l’horizon2030.

En janvier 2024, dans le cadre du volet mobilités du Contrat de plan État-région (CPER) 2023-2027, 120 millions d'euros ont été prévu pour une grande étude sur une « quinzaine » de prolongement de lignes de métros. Parmi les prolongements évoqués, celui de la ligne 1 jusqu'à Nanterre et La Garenne Colombes[91].

Tourisme

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Arrivée d'une rameMP 89 àBastille.

L'automatisation de la ligne permet aux voyageurs, comme sur laligne 14, de se placer à l'avant d'une rame afin d'observer la voie comme un conducteur depuis une cabine de conduite. Cette possibilité ainsi que l'architecture de stations à la décoration soignée font de la ligne une attraction touristique en elle-même.

La ligne 1 dessert de nombreux lieux caractéristiques importants de la ville deParis, ce qui en fait une des lignes parisiennes les plus fréquentées par les touristes. Parmi les principaux lieux, d'ouest en est, on peut citer :

Notes et références

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Notes

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  1. Cette conception sera mise à l'œuvre 70 ans plus tard avec la réalisation duréseau express régional d'Île-de-France.
  2. Les stations ouvertes dès la mise en service sontPorte de Vincennes,Nation,Gare de Lyon,Bastille,Hôtel de Ville,Palais-Royal - Musée du Louvre,Champs-Élysées - Clemenceau etPorte Maillot.
  3. L'exploitation de la ligne par des rames de sept voitures soit 105 mètres, d'abord envisagée, n'étant pas possible sans engager des travaux très importants àÉtoile et àBastille, l'agrandissement des stations est limité à 90 mètres, permettant d'accueillir des rames de six voitures.
  4. a etbPour alléger le tableau, seules les correspondances avec lestransports guidés ou ensite propre (métros, trains, tramways, téléphériques,BHNS...) sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus autres que les BHNS, sont reprises dans les articles de chaque station.
  5. Charonne L.2: 89,rue de Lagny 75020 Paris.48° 50′ 57″ N, 2° 24′ 34″ E
  6. Le faisceau de voie au nord est en cul-de-sac, une voie unique part vers le sud pour rejoindre le faisceau de garage de la ligne 2 et, de là, l'ancien terminus de la ligne 1Porte de Vincennes
  7. Nombre total d'utilisations, entrants directs et correspondances du RER.
  8. Effet desgrèves de décembre 1995

Références

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  4. « Parigo#34 : La ligne 1, doyenne du métro », surYoutube.com,(consulté le).
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  8. Jean Tricoire,Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor[détail de l’édition],p. 15.
  9. Jean Tricoire,Le métro de Paris - 1899 - 1911 : images de la construction, éditions Paris Musées, Paris 1999(ISBN 2-87900-481-0)
  10. Le chemin de fer métropolitain municipal de Paris : Description du réseau général, lignes en exploitation, type des ouvrages, usines et sous-stations électriques, résultat de l'exploitation des lignes en service, par Jules Hervieu (préface de F. Bienvenüe), Paris, 1903. Voir en particulier p.98 et suivantes (lire en ligne).
  11. La ligne transporte 557 612 passagers en juillet 1900, puis 1 799 686 en août, 3 185 456 en septembre, 3 793 547 en octobre, 3 582 583 en novembre et 3 938 490 en décembre 1900, source : Jean Robert,Notre Métro,p. 42
  12. Jean Tricoire,Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor[détail de l’édition],p. 98.
  13. Bernard Sirand-Pugnet,De la Grand-mère à Météor, 45 ans d'évolution de la technologie des voies au métro de Paris,p. 43
  14. Jean Tricoire,Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor[détail de l’édition],p. 134
  15. Bernard Collardey,Les trains de Banlieue, tomeII, éd. La vie du rail, 1999
  16. Claude Bordas, Marc Gayda,De Saint-Germain-en-Laye à Marne-la-Vallée, éd. de l'Ormet, 1992
  17. Jean Tricoire,Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor[détail de l’édition], éd. 1999,p. 144
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  23. Une opération analogue concerne laligne 2 du métro de Nuremberg convertie de cette façon entre 2008 et 2010.Railway Gazette International
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  41. Fontenay AMT L.1 et AMP: 16, rue J.J. Rousseau 94120 Fontenay-sous-Bois.48° 50′ 51″ N, 2° 27′ 27″ E
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Jean Robert,Notre Métro, (voir dans la bibliographie)
  1. p. 257
  2. p. 129.
  3. p. 185
  4. p. 422
  5. p. 449
  6. p. 491
  1. p. 30

Voir aussi

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Articles connexes

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