La dénomination « Tampa Bay » est souvent utilisée pour décrire unezone géographique métropolitaine qui englobe les villes autour de labaie de Tampa tel que Tampa,St. Petersburg,Clearwater etBradenton. Le terme « Tampa Bay » dans les noms des franchises sportives professionnelles locales (Buccaneers,Rays,Rowdies, etc.) dénote que celles-ci représentent toute la région de la baie, et pas seulement les villes de Tampa ou St. Petersburg.
Un groupe deSt. Petersburg (mené par la future direction desWhalers de Hartford :Peter Karmanos etJim Rutherford) était également pressenti mais a perdu parce que les Esposito étaient la « vitrine » du groupe de Tampa Bay. Cependant, dans un signe inquiétant des choses à venir, les partenaires américains d’Esposito se sont retirés quelques mois avant la première saison de l'équipe, et il dut recruter un consortium d’affaires japonais dirigé par Kokusai Green, propriétaire d’un parcours de golf, pour garder la franchise.
Phil Esposito a tenté au début de recréer la mystique électrique des Bruins des années 1970 ; il a ainsi engagé son ancien compagnon de ligneWayne Cashman comme entraîneur adjoint et l’ancien soigneur des Bruins John « Frosty » Foristal comme soigneur de l’équipe. L’équipe a essayé de nombreux joueurs durant les camps d’entraînement avec notammentManon Rhéaume, qui est devenue la première femme à jouer un match avec une équipe de la LNH, faisant la première de ses deux apparitions dans une partie d’exhibition contre lesBlues de Saint-Louis le. À vingt ans, elle est la première femme à participer à un match de l'un des quatre sports professionnels les plus en vue en Amérique du Nord.
Le Lightning a fait sa première apparition sur la glace le1993, jouant dans le petitExpo Hall de 11 000 sièges auFlorida States Fairgrouds. Ils ont surpris l'équipe visiteuse, les Blachawks de Chicago, 7buts à 3 avec quatre buts du peu connuChris Kontos – une prouesse qu'aucun joueur du Lightning n'a pu renouveler par la suite. Le Lightning était au sommet de la division Norris pour un mois, avec Kontos qui marquait à un rythme soutenu et une saison révélatrice deBrian Bradley, avant de vaciller pour finir à la dernière place. Leurs 53points lors de cette première saison étaient cependant le meilleur total jamais réalisé par une équipe d’expansion de la LNH, et les 42 buts de Bradley donnaient de l’optimisme pour lasaison suivante ; c'est un record d’équipe jusqu’à lasaison 2006-2007 quandVincent Lecavalier l’a dépassé avec un sommet en carrière de 52 buts.
La saison suivante a vu le Lightning déménager auFlorida Suncoast Dome (un bâtiment initialement conçu pour lebaseball) à St. Petersburg, qui a été modifié pour le hockey et renommé « Thunderdome ». L’équipe a recruté le gardienDaren Puppa, l’ailier gauche marqueurPetr Klima ainsi que le tireur d’élite vieillissantDenis Savard. L’acquisition de Puppa a eu pour résultat une amélioration significative du nombre de buts concédés, alors que Savard avait déjà dépassé son apogée et que Klima n'a pas été à hauteur des espérances du fait de ses défaillances défensives. Le Lightning a fini la saison à dernière place de la division Atlantique. Une autre saison décevante suivit dans la saison raccourcie par le lock-out de1995.
À leur quatrième saison, en1995-1996, avec Bradley menant toujours l’équipe au niveau des buts, le joueur de deuxième annéeAleksandr Selivanov, auteur de 31 buts, et le défenseurRoman Hamrlik (le premier choix derepêchage de l’histoire de l’équipe en1992), qui réalisa une grande saison, lesBolts se sont finalement qualifiés pour lesséries éliminatoires. Même si l'équipe a perdu lors du premier tour en six parties contre les Flyers de Philadelphie, cela demeure une saison magique pour les partisans du Lightning. Les 28 183 spectateurs présents au Thunderdome lors du match du contre les Flyers représentent le record d'affluence pour une partie de la LNH, un record qui ne fut battu qu'en 2003 àEdmonton.
Le Lightning a réclamé le tireur d’éliteDino Ciccarelli desRed Wings de Détroit durant l’intersaison de 1996 et il n’a pas déçu, marquant 35 buts en1996-1997, avecChris Gratton marquant 30 buts de plus. L’équipe prit un bon départ dans leur nouvel aréna, leIce Palace (aujourd'hui appeléAmalie Arena) et les espérances étaient bonnes pour une nouvelle qualification en séries éliminatoires. Malheureusement, les blessures frappèrent : Puppa subit des maux de dos qui l'empêchèrent de jouer plus de 50 parties entre 1996 et sa retraite en 2000. Bradley a également été blessé, jouant seulement 49 parties dans les trois saisons suivantes. Le centreJohn Cullen a développé un cancer qui a finalement pu être guéri. Décimé par ces blessures et ces maladies, le Lightning a manqué de peu les séries éliminatoires. Il faudra attendre sept saisons avant que le Lightning revienne en série.
La plupart des vedettes du Lightning des premières saisons ne sont plus là en1999 en raison de l’autonomie et des échanges fait par Esposito. Le Lightning a passé la fin desannées 1990 dans les dernières places de la LNH. Crisp a été renvoyé après onze parties en1997-1998 et remplacé parJacques Demers. Bien que Demers avait dirigé les Red Wings dans les années 1980 et mené lesCanadiens de Montréal à une Coupe Stanley en1993, il fut incapable d'améliorer le sort de l’équipe. Le Lightning a perdu 55 parties en 1997-1998, 54 en 1998-1999, 58 en1999-2000 et 53 en2000-2001, devenant la première équipe de la LNH à avoir quatre saisons consécutives de 50 défaites.
Un facteur majeur de leur déclin étaitKokusai Green. Des rumeurs ont commencé à circuler dès la deuxième saison de l’équipe selon lesquelles le Lightning était au bord de la faillite et l’équipe faisait partie d’une organisation de blanchiment d’argent pur le crime organisé, lesYakuza. L’Internal Revenue Service a enquêté sur l’équipe en 1995. Même lors de sa première participation aux séries, l’équipe était en déficit et Kukusai Green voulait vendre. La plupart des échanges d’Esposito sont venus parce qu’il avait reçu l’ordre de couper dans le registre du personnel pour rendre l’équipe plus attractive sur le marché.
À partir de 1997-1998, Green a refusé de dépenser le moindre centime pour l’équipe. Il était en retard sur ses paiements des débiteurs ainsi que sur les impôts fédéraux pendant les derniers mois de sa possession. Dans la revue de 1997,Forbes magazine a déclaré que le Lightning était la pire franchise de tous les sports majeurs professionnels, avec une dette astronomique de 236% de sa valeur. Bien que le Ice Palace ait été construit pour le hockey et que le Lightning était le seul locataire majeur, Forbes a déclaré que l’équipe ne ferait pas de revenu pour les 30 prochaines années. Finalement, en 1998, après avoir perdu plus de 100 millions de dollars en six ans, Green a vendu l’équipe à l'homme d’affaires d’assuranceArt Williams. Avec cet achat, Williams a acquis une situation financière difficile.
Williams en savait très peu sur le hockey, mais il a injecté tout de suite 6 millions de dollars supplémentaires dans la masse salariale de l’équipe pour revirer la situation. Il a assuré publiquement que les Esposito étaient sûrs, mais les a renvoyés après deux parties lors de la saison 1998-1999. Demers est devenu le directeur général de l’équipe de même que l’entraîneur. Williams a été considéré comme incompétent et était une cible facile pour ses collègues de la LNH, qui l’appelaient « Jed Clampbett » derrière son dos en raison de son accent du sud des États-Unis et de ses vues de chrétien fondamentaliste. À l'automne 1999, le Lightning a perdu 10 parties consécutives pour commencer une nouvelle saison sans séries. Plusieurs blâment Williams pour cette chute. Il a nommé le joueur de deuxième annéeVincent Lecavalier capitaine, une promotion sans précédent pour un joueur à seulement sa deuxième saison dans la LNH.
Au printemps de 1999, Williams en avait assez vu. Il n’avait pas assisté à une partie depuis quelque temps parce que « cette équipe a brisé son cœur ». Il a perdu 20 millions de dollars lors de la saison 1998-1999, somme qu'il pensait dépenser en cinq ans.
Williams a vendu l’équipe pour 115 millions de dollars – 2 millions de moins qu’il avait payé pour l’équipe un an auparavant – àBill Davidson, le propriétaire desPistons de Détroit, qui avait possédé aussi lesVipers de Détroit de laLigue internationale de hockey, aujourd'hui défunte. Davidson avait été un des candidats pour l’équipe en 1998, perdant face à Williams.
Davidson est resté àDétroit, maisTom Wilson a été nommé président d’équipe pour en contrôler la direction au quotidien. Wilson a renvoyé tout de suite Demers, qui malgré ses meilleurs efforts et son attitude paternelle envers Vincent Lecavalier, était incapable de surmonter les dommages de la possession de Kokusai Green. Wilson a persuadé le directeur général desSénateurs d'OttawaRick Dudley de reprendre le travail comme directeur général du Lightning. Dudley a emmené l’entraîneur des Vipers,Steve Ludzik, comme nouvel entraîneur. Dudley et Ludzik avaient aidé les Vipers à être une des meilleures franchises et avaient remporté laCoupe Turner à seulement leur troisième saison à Détroit.
Cependant, comme ça avait été le cas avec Demers, les dommages des dernières saisons sous Kokusai Green étaient trop importants pour que Ludzik les surmonte, même avec un échange de talent de Détroit à Tampa (un mouvement qui a finalement condamné les Vipers qui ont quitté la LIH en 2001). Il a été remplacé au début de l’année 2001 par l’assistant de carrière dans la LNHJohn Tortorella. La saison 2001-2002, la première complète de Tortorella, a vu quelques améliorations. Alors qu’il finissait loin derrière les séries éliminatoires, le Lightning a néanmoins montré quelques signes de vie, marquant plus de 60 points pour la première fois depuis 1997. Tortorella a retiré à Lecavalier le grade de capitaine en raison des difficultés de négociations qui avaient fait manquer le début de la saison 2001-2002 à Lecavalier.
Avec lasaison 2002-2003, la jeune équipe du Lightning a dépassé les espérances. L'équipe comprend alors notamment le gardienNikolaï Khabibouline et les joueursVincent Lecavalier,Martin Saint-Louis,Rouslan Fedotenko,Václav Prospal,Fredrik Modin etBrad Richards, sous la direction d’un nouveau capitaine,Dave Andreychuk. Toute la saison, le Lightning a lutté avec lesCapitals de Washington pour la première place dans la division sud-est. Ils ont fini avec 93 points, dépassant la barre des 90 points pour la première fois de leur histoire. Ils ont gagné la division d'un point, ce qui leur donna l’avantage de la glace dans leur première série éliminatoire face aux Capitals de Washington.
Le Lightning a défait les Capitals dans une série de six parties et s'est qualifié pour les demi-finales de conférence pour la première fois dans l’histoire de l’équipe. Dans les quarts-de-finale, le Lightning a gagné seulement une partie, perdant face aux futurs champions de laCoupe Stanley, lesDevils du New Jersey. Mais le retour de l’équipe en séries a plu aux partisans de hockey qui ont longtemps souffert à Tampa Bay.
Lasaison 2003-2004 a vu le Lightning dominer la conférence de l’est avec 106 points, deuxième dans la ligue derrière lesRed Wings de Détroit, battant le record de la franchise de 93 points réussi la saison précédente.
Le Lightning a traversé remarquablement la saison avec très peu de blessures. Au cours de la première ronde des séries, le Lightning a éliminéAlekseï Iachine et sesIslanders de New York en cinq parties grâce au jeu solide du gardien de but Nikolaï Khabibouline.
Dans la deuxième ronde, le Lightning a fait face auxCanadiens de Montréal, menés parSaku Koivu. Lecavalier, Richards et Khabibouline ont mené l’équipe à une victoire sans faille en quatre parties. Ils ont ensuite rencontréKeith Primeau et lesFlyers de Philadelphie en finale de conférence. Après une série de sept parties solidement disputées dans lesquelles aucune équipe n'a pu gagner deux matchs de suite, Fredrik Modin a inscrit le but gagnant de la septième et décisive partie, gagnant le championnat de la conférence de l’est et menant le Lightning à sa première finale de la Coupe Stanley.
L’adversaire de Tampa Bay dans la ronde finale était lesFlames de Calgary, menés parJarome Iginla. La ronde finale est allée aussi jusqu'à la septième partie, la partie décisive étant jouée au Forum le. Rouslan Fedotenko fut le héros de la septième partie, marquant cette fois les deux buts du Lightning dans la victoire de 2 à 1. Brad Richards, qui a récolté 26 points, a gagné letrophée Conn-Smythe; dans les 31 parties au cours desquelles Richards a marqué, le Lightning n’en a pas perdu une seule. Tortorella a gagné letrophée Jack-Adams qui récompense le meilleur entraîneur. Seulement trois années après avoir perdu 50 parties, l'équipe a remporté la Coupe Stanley. Martin Saint-Louis a mené l’équipe et la LNH avec 94 points (ses 38 buts le plaçant second au nombre de buts derrière les 41 buts du trio Jarome Iginla,Rick Nash etIlia Kovaltchouk), et a gagné letrophée Hart demeilleur joueur de la ligue. Martin Saint-Louis a aussi gagné letrophée Lester-B.-Pearson remis au meilleur joueur de la ligue élu par l’Association des joueurs de la LNH et a terminé à égalité avecMarek Malik, desCanucks de Vancouver, pour leTrophée plus-moins de la LNH.
Le Lightning dut attendre une année pour défendre son titre en raison dulock-out de 2004-2005, mais en2005-2006, il a fini la saison avec seulement 92 points, dernière équipe qualifiée pour les séries, et a perdu face aux Sénateurs d'Ottawa 4 parties à 1 en première ronde.
Pendant la saison morte, le Lightning a échangéFredrik Modin etFredrik Norrena auxBlue Jackets de Columbus contre le gardien de butMarc Denis, pour remplacerJohn Grahame, qui avait servi de gardien de but au Lightning pour la majeure partie de la saison 2005-2006 et avait signé avec lesHurricanes de la Caroline. L’agent libreJohan Holmqvist obtiendra finalement la place de titulaire. La première moitié de la saison 2006-2007 a été houleuse pour le Lightning, maintenant une fiche de 18 victoires, 19 défaites et 2 défaites dans lesprolongations dans les premiers mois. Janvier et février furent de meilleurs mois, avec 18 victoires pour 8 défaites, ce qui remit le Lightning dans la course pour les séries éliminatoires. Au mois de, les 14 parties ont été partagées (7 victoires et 7 défaites) et le,Vincent Lecavalier a battu le record de la franchise pour les points en saison, finissant avec 108 points (le record précédent étant de 94 points, établi par Martin Saint-Louis lors de la saison 2003-04). Lecavalier a également battu le record de franchise pour le nombre de buts en une saison, finissant avec 52 buts, à la première place de la ligue.
Pendant le mois de mars, le Lightning et lesThrashers d’Atlanta se sont échangé le premier rang de la division sud-est. Avec de la chance, ils auraient pu dépasser les Thrashers et devenir de nouveau les champions de la division pour la troisième fois de leur histoire, mais alors que le Lightning perd face auxPanthers de la Floride, les Thrashers battent lesHurricanes de la Caroline pour remporter le titre. Pour le Lightning, cela signifiait qu’il devait se contenter de la septième place dans la conférence de l’est avec une fiche de 43 victoires 33 défaites et 5 défaites en prolongation (93 points).
Le Lightning a été éliminé de la compétition des séries le (4 partie à 2), après une défaite de 3 à 2 à domicile face aux Devils du New Jersey dans les quarts-de-finale de la Conférence de l’Est.
Les franchises de laLigue nationale de hockey ayant un effectif limité par convention, elles sont « affiliées » chaque saison à une ou plusieurs équipes de ligues moins importantes. Ceci leur permet de recruter de jeunes joueurs lors des repêchages annuels, tout en leur permettant de continuer leur développement sans les faire démarrer trop tôt en ligue élite. De plus, ces équipes affiliées (aussi nommées clubs-écoles oufarm team en anglais) constituent une réserve de talents pour les franchises de la LNH, qui font appel à eux au gré des blessures ou méformes des joueurs de l'effectif de départ. À l'exception de quelques équipes propriétaires elles-mêmes de leur club-école, les affiliations sont conclues par une entente contractuelle et ne sont donc pas figées dans le temps. Depuis leurs débuts, le Lightning a été affilié aux équipes suivantes[2].
En plus de ces équipes, les franchises de la LNH possèdent une ou des affiliations dites « secondaires » avec des équipes évoluant dans des ligues mineures. Ces équipes sont généralement utilisées comme réserve pour les équipes précédentes, en cas d'absence de joueurs blessés ou partis évoluer avec une équipe de la LNH. Au cours de son histoire, le Lightning a eu les affiliations secondaires suivantes[2] :
Chaque année et depuis1963, les joueurs des ligues juniors ont la possibilité de signer des contrats avec les franchises de la LNH. Cette section présente les joueurs qui ont eu la chance d'être choisis par le Lightning lors du premier tour. Ces choix peuvent être échangé et ainsi, une année les équipes peuvent très bien ne pas avoir eu de choix du premier tour.
Joueurs repêchés en première ronde par le Lightning[6]
↑a etbLes défaites en prolongation apparaissent lors de la saison1999-2000, les matchs nuls disparaissent au début de la saison2005-2006.
↑Le pourcentage de victoires est calculé en prenant en compte le nombre de points gagnés par match : 2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul ou une défaite en prolongation, 0 point pour une défaite en temps réglementaire.