Forte de 24 668 habitants en 2022, au cœur d'uneunité urbaine de 34 856 habitants[1] en 2012 et d'uneaire urbaine de 36 144 habitants[2], elle s'inscrit dans l'axeArcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 habitants.
La cité, qui s'est développée au confluent de l'Isle et de laDordogne, au centre d'une riche région viticole, est dès l'origine un port important par où transitent des marchandises en provenance de toute l'Europe.
Longtemps deuxième ville du nord de laGuyenne après Bordeaux, elle est sa rivale en matière de commerce ou de fiscalité. Importante ville de garnison (elle abritera notamment plusieurs régiments de cavalerie et d'infanterie, ainsi que l'école nationale des officiers de réserve de santé) jusqu'à une date assez récente, elle est aujourd'hui un pôle économique et commercial rayonnant sur le nord du département, fortement influencé par uneagglomération bordelaise en constante progression.
Commune péri-métropolitaine de Bordeaux, Libourne s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée.
Libourne compte également sur un patrimoine monumental varié :pont de pierre, église Saint Jean-Baptiste, tour du Grand Port, hôtel de ville, immeubles à arcades de la place Royale, témoignent ainsi de la prospérité de la ville au cours des siècles.
La zone géographique de l'appellation d’origine contrôlée « Fronsac », s’étend sur le territoire de 7 communes situées au nord-ouest de la ville de Libourne au confluent de l'Isle et de la Dordogne[4].
La Dordogne est un site duréseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les104 communes riveraines de la Dordogne, dont Libourne[23],[24]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites àl'annexe II de ladirective 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[25].
Libourne fait partie des102 communes concernées par lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) detype II « La Dordogne »[26],[27], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[28].
Au, Libourne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle estville-centre[Note 3],[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est la commune-centre[Note 4],[31]. Cette aire, qui regroupe24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,7 %), cultures permanentes (27,1 %), prairies (11,4 %), eaux continentales[Note 5] (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (2,2 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville dispose d'unplan local d'urbanisme[35] dont la dernière procédure a été approuvée le 24 mars 2022.
La municipalité, après avoir rendu gratuit l'usage du réseau pour les moins de18 ans depuis le, a généralisé cettegratuité des transports en commun à l'ensemble des Libournais à compter du[36],[37]
Libourne lance en 2016 le service Lib'Cycle et choisi le prestataire Cyclocom pour gérer une flotte de 100vélos en libre-service à la journée[43]. En décembre 2021, le prestataire se retire de Libourne et la ville fait évoluer son offre. Le 3 janvier 2022, une nouvelle version du service est lancée, avec 28 vélos reconditionnés disponibles en libre-service gratuitement pour 12h dans11 stations de la ville[44]. La réservation se fait par le biais de Fredo App, service spécialisé en gestion de flotte de vélos, et l'entretien est réalisé par La Recyclerie du Libournais[45], association spécialisée en recyclage et partenaire de la ville.
Cette offre s'inscrit dans la stratégie d'aménagement de la ville de Libourne, dont la Bastide (quartier centre) a été transformée en zone 30 avecdouble-sens cyclable à partir de juin 2021[46].
Le plan vélo 2020-2024 de la municipalité prévoit le développement de 6 km depistes cyclables supplémentaires, la création d'unRéseau Express Vélo (REV) pour desservir la périphérie, la mise en place de véloboxs sécurisés et la création d'un abri vélo devant la gare pouvant accueillir 36 vélos et charger 6 VAE[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Libourne.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 7 838 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 838 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[53],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[54].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
La commune a été sélectionnée pour accueillir la quatrième base nationale de laSécurité civile, visant à se préparer face à la multiplication des catastrophes naturelles, en premier lieu les feux de forêt[55].
La localité est attestée sous la formeCondate à l'époque romaine[59]. Il s'agit du gauloiscondate « confluent » qui a donné les nombreuxCondé,Candé du nord de la France,Condat etc. du sud[59]. Elle est effectivement située au confluent de l'Isle et de la Dordogne[59].
C'est à partir de 1275 est mentionné le nom deLeyburne[59].Il s'agit d'un seigneur anglaisRoger de Leybourne, gouverneur de Gascogne auXIIIe siècle[59] et qui tient son qualificatif du village deLeybourne dans le comté deKent, qui, sur l'emplacement du villageromain deFozera, en réalisa le tracé en1270. Au cours des années, son nom fut légèrement altéré. Il se transforma enLibourne.
À l'époque de sa fondation, la vocation de Libourne était celle d'unport maritime pour le commerce duvin et fluvial pour le commerce du bois, ultime destination desgabares descendant laDordogne chargées, entre autres, de bois de noisetier destiné aux vignobles.
La bastide de Libourne, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, avec un port fluvial et maritime sur la Dordogne, a été conçue en 1268-1270 pour devenir le débouché naturel des vins de la vallée de la Dordogne – vins du Saint-Émilionnais, du Bergeracois, etc. – exportés dès la fin duXIIIe siècle en Angleterre. Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une « coutume » exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins. La grande période de ce trafic se situe entre 1305 et 1336.
Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans lesbateaux qui venaient chercher duvin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.
Libourne fait partie du type de villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer unmarché, lesbastides.
De par son adhésion, en 1379, à l'hypothétique alliancebordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Libourne aurait été qualifiée defilleule de Bordeaux[61], alliance qui aurait favorisé de nombreux échanges commerciaux avec lacapitale girondine. L'existence de cette alliance est désormais contestée, aucun document médiéval ne prouvant son existence. Seul aurait été signé un accord entre Bordeaux et Bourg, en juillet 1379, tandis que la prétendue ligue serait une invention postérieure duXVIIe siècle, issue d'une relecture mémorielle des relations entre les villes concernées[62]
Afin de la récompenser de sa « fidélité » (davantage pour se l'attacher définitivement, Libourne ayant été plus fidèle aux Anglais qu'aux Français durant la guerre de Cent Ans)Louis XI confirma encore ses privilèges par les lettres patentes en[63] ainsi qu'en à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère[64],[65],[66].
Libourne est touchée par larévolte des pitauds en1548 : en 1541, lagabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois, provinces qui ne payaient pas cet impôt sur le sel. La révolte éclate près d’Angoulême, et Libourne est prise par les révoltés pendant l’été[67].
Lors des guerres de laFronde (1648 à 1652),Bernard de Nogaret de La Valette,duc d'Épernon gouverneur de Guyenne, fit fortifier Libourne dans le but d’affaiblir Bordeaux dont les échanges dépendaient de deux fleuves, la Garonne mais aussi la Dordogne. La ville est à nouveauassiégée par les troupes françaises en1652[69].
Le commerce du port de Libourne, de même que celui de Bordeaux, eut à souffrir du blocus continental opéré lors de laguerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) par les Puissances maritimes (Angleterre,Provinces-Unies, Empire et Espagne). Pour avoir du vin, elles firent appel davantage qu’auparavant au Portugal et à l’Espagne. Après larévocation de l'édit de Nantes (1685), la « diaspora » des protestants a renoué des liens commerciaux privilégiés, ainsi entre Bergerac et la Hollande (les vins de Bergerac étaient expédiés depuis Libourne).
À l’époque de Tourny, intendant deGuyenne au milieu duXVIIIe siècle, Libourne se dota d’allées, de fontaines, de lavoirs et améliora ses quais et ses ports.
Le 19 août 1944, la garnison allemande dePérigueux décide donc de se replier vers Libourne par la RN 89.C’est une colonne de plusieurs milliers d’hommes (soldats, civils, état-major) qui prend la route sous le commandement du colonel Sternkopf, qui avait travaillé avec le capitaine de la Gestapo Michael Hambrecht[70].
Le 28 août 1944, la garnison allemande, forte de 260 hommes armés de mitrailleuses lourdes, de canons, de tanks, sort de la caserne Proteau. Après plusieurs négociations, le commandant Angelini, connu sous le nom de commandant Louis, un des chefs des Forces françaises d’intervention (FFI), a finalement obtenu la reddition des Allemands. Aboutissement de plusieurs années de lutte.C’est quelques jours avant, le 26 exactement, que l’Oberleutnant Moz accepte un premier ultimatum du commandant Louis. c’est dans une ville pavoisée aux couleurs nationales que les partisans des différents maquis défilent. Vêtus de leurs habits de civils, ils arborent avec fierté leur brassard et leur modeste armement. c’est dans une ambiance de liesse populaire, qu’est créé le Bataillon FFI « Le Libournais », composé de l’ensemble des forces de la résistance, et mis sous le commandement du commandant Jean Bernadet. Ces hommes continueront laLibération de la France et sur lespoche de Royan et de la pointe de Grave[70].
Libourne, commune péri-métropolitaine de Bordeaux, s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée. Cinq sites de projet majeurs sont mis en valeur : la revitalisation du cœur de la bastide, l'aménagement des quais de la confluence et le développement du Port de Libourne-Saint-Émilion, la reconversion des casernes en pôle événementiel et hôtelier, la gare-Épinette et son pôle multimodal, le site naturel des Dagueys avec son centre aquatique et son pôle nautique[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[77],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 24 668 habitants[Note 8], en évolution de −0,85 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 126 hommes pour 13 385 femmes, soit un taux de 54,61 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[80]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,3
7,6
75-89 ans
11,0
15,2
60-74 ans
18,5
19,5
45-59 ans
19,7
19,3
30-44 ans
17,2
17,7
15-29 ans
16,1
19,9
0-14 ans
15,2
Pyramide des âges du département de laGironde en 2021 en pourcentage[81]
église catholique : trois églises (église Saint-Jean-Baptiste, église Notre-Dame de l'Epinette, église Saint-Ferdinand) et plusieurs chapelles (dont la principale est la chapelle de Condat) ;
Libourne compte plusieurs collèges et lycées[82] :
Collège Eugène-Atget
Collège Marguerite-Duras
Collège des Dagueys
Collège Saint-Joseph (privé)
Lycée Max-Linder
Lycée polyvalent Jean-Monnet
Lycée professionnel Henri-Brulle
Lycée Montesquieu (privé)
Ainsi que plusieurs lieux d'enseignement supérieur :
Un institut de formation en soins infirmiers (IFSI)
3 brevets de technicien supérieur (BTS) en établissement public : maintenance industrielle ; management des unités commerciales ; assistant de direction.
3 BTS en établissement privé : assistant de gestion PME/PMI ; négociation relation clientèle ; management des unités commerciales.
En1962, après que deux receveuses (Odette Ménager dans un bureau de poste de Maine-et-Loire et Magdeleine Homo dans la Seine-Maritime[92]) ont fait connaître leur frustration de ne pouvoir acheminer le courrier destiné auPère Noël jusqu’à ce dernier et ont pris l'initiative d'ouvrir le courrier[93], leministre des PTT,Jacques Marette, décide de créer le secrétariat du Père Noël, un service spécialement chargé de répondre aux enfants envoyant des lettres auPère Noël[94], seul service de la Poste autorisé à ouvrir le courrier[95]. Il confie la création de la carte-réponse du Père Noël à une rédactrice, sa propre sœur qui n'était autre que la célèbrepédiatre etpsychanalysteFrançoise Dolto (la première « secrétaire du père Noël ») et à un illustrateur qui garde l'apparence du Père Noël (barbe blanche ethouppelande rouge[96]) mais change régulièrement au cours des années ses moyens de locomotion (satellite des télécommunications, hélicoptère, nuage, étoile, etc.). Le secrétariat se situe alors au sixième étage de l'hôtel des Postes du52,rue du Louvre à Paris, au service des « rebuts » (le rebut désigne un objet postal dont la distribution est impossible) où les postiers « secrétaires » sont spécialement sélectionnés pour rompre un dogme de la poste, l'inviolabilité du secret de la correspondance[97].
Dans le cadre de ladécentralisation, ce service des rebuts desPTT doit être transféré en province.Robert Boulin, alorssecrétaire d'État au Budget et maire de Libourne, use de son influence pour obtenir le déménagement de ce service dans sa ville en 1967, offrant aux PTT un terrain pour accueillir le centre de recherche du courrier et le secrétariat du Père Noël. Depuis lors, le Père Noël reçoit son courrier à Libourne[97].
Dans les années 1940, la Poste estimait le flux annuel de courrier destiné au Père Noël à 3 000. En 1962, ce secrétariat a reçu le courrier de deux mille enfants. Le nombre de lettres reçues a augmenté régulièrement de 10 % par an, pour atteindre 1 430 000 plis et 181 200 courriels en2007, les missives arrivant de130 pays différents[95]. Cette évolution se stabilise depuis la fin desannées 2000[92]. Il s'agit principalement des lettres d'enfants de 3 à9 ans mais une recrudescence de lettres envoyées par des adultes (liée à leur isolement, leur solitude) a conduit le secrétariat à abandonner en 2011 les cartes-réponses personnalisées au profit de réponses-type uniquement pour les adultes[97]. La France est un des rares pays avec laFinlande (Rovaniemi) et leCanada à disposer d'un secrétariat de ce type[93].
En 2014, toute l'histoire du secrétariat du Père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique[98].
La ville bénéficie d'un réseau associatif couvrant de très nombreux domaines. La maison des associations a pour vocation de promouvoir et faciliter la vie associative locale[100].
En mars 2019, la ville lance l'application "Libourne dans ma poche"[102], développée par Orange et disponible sur Google Play et l'App Store. Elle recense des informations sur l'offre éducative et culturelle, les transports en commun et la circulation, les démarches administratives, la collecte des déchets, la météo, les marchés ou la démocratie participative entre autres. L'application comptabilise en 2021 environ 2 100 téléchargements, soit l'équivalent d'environ 10 % des 25 000 habitants de la ville[103].
La ville propose un service de Wifi public gratuit, par le biais de sept bornes :
Wifi Surchamp, Place Abel Surchamp
Wifi Quai Souchet
Wifi Esplanade de la République
Wifi Médiathèque Condorcet, Place des Recollets
Wifi Esplanade François Mitterrand
Wifi Théâtre le Liburnia, 16 rue Donnet
Wifi Maison des Associations, 47 Boulevard de Quinault
Dominé par la tour du grand port, le confluent de l'Isle (en face) et de la Dordogne.
L'hôtel de ville.
Le balcon de l'hôtel de ville.
Musée des Beaux-Arts de Libourne.
La place Abel-Surchamp.
Arcades de la place Abel-Surchamp.
La façade Art déco du Cinéma Rex.
Salon de coiffure d'architecture 1950.
Sol & Flores Villa d'architecture moderniste années 1950.
Le Centre de Formation de l'Insee
L'esplanade François-Mitterrand, vue depuis le toit du lycée Max-Linder.
Maison, 19 rue du Président-Carnot.
Lescasernes (monument historique, 2013) de la ville sont composées d'un ensemble de deux quartiers sur un même site (7,3 ha). Le premier, le quartierLamarque, dont la construction fut commencée dans la deuxième moitié duXVIIIe siècle et terminée au début duXIXe siècle, est imposante et fut construite dans un style néo-classique et comporte en outre un manège de cavalerie. Cet ensemble est constitué de trois bâtiments rectangulaires autour d'une cour précédée de deux pavillons carrés entourés d'une grille. Bien que certains intérieurs aient été remaniés, de nombreux éléments dignes d'intérêt ont été préservés, notamment l'escalier monumental du pavillon des officiers ainsi que la charpente du manège. Dès le début duXIXe siècle, la caserne accueillit essentiellement des régiments de cavalerie : chasseurs à cheval, lanciers, dragons, hussards. Celui qui stationna le plus longtemps fut le15e régiment de dragons, entre 1874 et 1921. En 1959, la caserne accueillit l'École des officiers de réserve du service de santé des armées (restée célèbre dans la mémoire des appelés pharmaciens et médecins qui y faisaient leur période de classes). L'ENORSSA ferme en 1994, dans la logique qui prépare la suppression duservice militaire (1997). Elle fut remplacée jusqu'en 2009 par une école de sous-officiers de lagendarmerie[115]. Le second quartier fut construit aux débuts de laTroisième république dans un style typique de l'époque, reçut le nom de quartierProteau, et accueillit après laguerre de 1870 une portion du57e régiment d'infanterie, ainsi que le139e régiment d'infanterie territorial. Les casernes, en déshérence durant une quinzaine d'années, sont finalement réinvesties par l'armée en 2024, avec un régiment d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (4e RIISC).
Latour du grand port est un des derniers vestiges des fortifications qui protégeaient Libourne depuis leMoyen Âge. Elle est classéemonument historique[116].
L'INSEE y a aussi son centre de formation. Le CEFIL (Centre de formation de l'Insee à Libourne), reçoit chaque année les lauréats des concours d'adjoints administratifs, et de contrôleurs de l'Insee, ainsi que certains attachés et des réunions de réseaux de l'Institut.
Le Cefil se trouve sur les bords le l'Isle au 3, rue de la Cité[122].
Le remontage de la flèche a été réalisé avec le soutien de laFondation du patrimoine[137] et la mobilisation de l'association des amis de Saint Jean-Baptiste[138].
Quelques architectures d'après-guerre sont remarquables comme la façade d'un salon de coiffure de cette époque et la villa Sol & Flores ; le cinéma Rex est représentatif de l'architectureArt déco ; ces monuments sont mis en valeur par un éclairage nocturne.
Monument aux morts[165] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de1914-1918[166].
Pierre Théophile Lacaze (1799-1846), auteur des tableaux "Les adieux de Marie Stuart partant pour l'Écosse", au musée des beaux-arts et d'archéologie[169], "Autoportrait"[170], "Adoration des Mages"[171] et "Richard et le Docteur Maure"[172].
Jean Proteau, général des armées de la République, tombé au champ d'honneur àLouvain; né le (†).
Joseph-Léonard Decazes (1783, Libourne - 1868,Albi), homme politique, préfet du Tarn, préfet du Bas-Rhin.
Les armes de Libourne seblasonnent ainsi :D'azur au vaisseau équipé d'argent, les voiles ferlées, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, les trois mâts sommés chacun d'une fleur de lys d'or, les ondes chargées d'un croissant de sable.
En 1462,Louis XI vint à Libourne où il reçut un accueil des plus chaleureux. En signe de reconnaissance, il concéda à la ville le droit de surmonter d’unefleur de lys chacun des mâts du vaisseau que portaient les armes de la ville. Les voiles doivent être ferlées, c'est-à-dire roulées et attachées sur les vergues, en guise d'hommage au roi. Le croissant symbolise la confluence de l'Isle et de la Dordogne et rappelle également que la ville est filleule de Bordeaux (qui porte également un croissant en pointe sur son blason).
La deviselatine de la ville est « INSULA LIBURNIUM DURANIUS » (Libourne entre l'Isle et la Dordogne)[177].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Libourne, il y a une ville-centre et neuf communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[56].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Carte du site « la Dordogne »,INPN, consulté le.Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne »,INPN, consulté le.Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Jumelages de Libourne sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, consulté le 14 décembre 2014. Celui avecPu'er n'est pas encore référencé.
↑DidierFaucard, « Libourne : la Ville scelle un pacte d’amitié avec les Italiens de Montechiarugolo »,Sud Ouest,(ISSN1760-6454,lire en ligne, consulté le)
↑En 2001, l'illustrateur ose le déshabiller pour faire apparaître son prénom en rouge sur son caleçon : Alphonse
↑ab etc« Les50 ans du secrétariat du Père Noël », documentaire d'Olivier Chaumelle et Françoise Camar surFrance Culture, 4 décembre 2012
↑Valérie-Inés de La Ville & Antoine Georget,Le Père Noël de la Poste : La surprenante histoire de son secrétariat (1962-2012), Bruxelles, PIE Peter Lang,, 197 p.(ISBN978-2-87574-231-5,lire en ligne).
↑Auguste Perdonnet, Notions générales sur les chemins de fer: suivies Des biographies de Cugnot, Séguin et George Stephenson; d'un mémoire sur les avantages... et d'une bibliographie raisonnée, E. Lacroix, 186?,p. 56intégral (consulté le 22 mai 2011).
↑La famille de Brinon portait « d'azur au chevron d'or au chef denté du même » (Charles d'Hozier,Armorial général de France, rééd. 1876)