La commune de Libercourt (créée en 1947, à partir de Carvin et qui reçoit en 1947, de Carvin, le hameau Garguetelle), située dans l'est du département duPas-de-Calais, à 7 km au nord-est de la commune deLens,à vol d'oiseau, est une commune dubassin minier du Nord-Pas-de-Calais. C’est une commune de type centre urbain intermédiaire, appartenant à l’unité urbaine de Douai-Lens, avec une population de 8 047 habitants au dernier recensement de 2022, elle a connu un pic de population en 1968 avec 10 726 habitants.
Libercourt est une ancienne ville minière avec deux fosses principales sur son territoire, fermées et sécurisées à ce jour. La richesse de son sol en houille en a fait une ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Libercourt a des zones marécageuses.
et uncours d'eau au toponyme hydrographique inconnu[8]. LeBoulandrieu est une ancienne petite rivière qui a disparu entre Libercourt et Évin-Malmaison par suite de la canalisation de la Deûle et de l'assèchement des marais.
Plusieurs étangs sont présents :
les deux étangs de la base de loisirs de l'Émolière ;
Latrame verte et bleue traverse la ville. Il y a plusieurs parcs municipaux, comme le parc de la Chapelette, situés à de nombreux endroits de la ville et certaines cités sont boisées. La ville se situe à quelques minutes de nombreux parcs, bois et plans d'eau[19] dont laforêt de Phalempin, le site ornithologique des Cinq Tailles classéNatura2000 et le golf àThumeries, le bois départemental des Hautois et le Terril 110 àOignies, la gare d'eau et le Tour d'Horloge àCarvin, les étangs de la Sabloneuse àWahagnies, le bois du Court Digeau àOstricourt et le bois de l'Offlarde àLeforest. Par ailleurs, lavoie verte de la Pévèle et le véloroute du bassin minier se situent à seulement quelques kilomètres. Parmi les divers parcs et forêts situés à Libercourt, voici les principaux et leurs caractéristiques.
Le terril du téléphérique est considéré comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) pour l’importance de sa biodiversité. Des chemins pédestres aménagés permettent au public d’accéder facilement au sommet du terril[20].
Le bois de l’Emolière fait partie d’un ancien espace forestier qui s’appelait jadis «Bois du Roy» et qui est aujourd’hui divisé en différentes parties. Ce bois est un élément de laforêt de Phalempin Il constitue un vrai bois, dans une zone pourtant très urbanisée, qui s’étend sur le département du Nord. Ce bois est constitué d'une faune et d'une flore très riche. La base de loisirs est située à l'entrée du bois, elle est dotée d'une école de pêche et de 3 étangs où les personnes peuvent pêcher. Cette base de loisirs constitue le point de départ de plusieurs parcours d'orientation situés dans le bois.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 4] : l'étang et le bois de l'Epinoy Cette ZNIEFF, qui se situe au cœur de larégion minière, dans un secteur urbanisé et traversé de nombreux axes routiers possède une grande diversité debiotopes. Le Bois d’Epinoy est un espace naturel sensible dont une partie n’est accessible au public que lors des visites guidées organisées parEden 62. Il est classéespèce naturel sensible car il justifie d’un fort intérêt floristique et faunistique. De nombreuses balades, libres ou encadrées par un guide, sont possibles sur les chemins balisés le tout accolé à une cité minière classée au patrimoine mondial UNESCO[20].
Le bassin minier a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2012 et les maisons des mines nécessitent une attention particulière pour qu'elles soient conservées. Certaines cités de Libercourt sont soumises, en plus du Plan Local d'Urbanisme (PLU), au cahier de recommandations.
Au, Libercourt est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant67 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[22],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,9 %), forêts (16,1 %), mines, décharges et chantiers (7,8 %),terres arables (3,9 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune est divisée en plusieurs quartiers / cités : la cité du bois d'Épinoy ; la cité de Garguetelles ; la cité de la Faisanderie ; la cité de la Fosse numéro 5 ; la cité de la Fosse numéro 2 ; la cité 1940 ; la cité des Six Drèves ; la cité de la Gare ; la cité du Vert-Chemin ; Les Marlières ; la ZAC du Paradis. En 2015, les cités d'Épinoy et de la Gare forment ensemble unquartier prioritaire réunissant 1 534 habitants. En 2024, la réforme fait quitter Épinoy dans la zone mais intègre une partie de la cité de la Faisanderie (résidences de la Forêt et du Verger), avec 1 630 habitants en 2020[26].
En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 3 717, alors qu'il était de 3 690 en 2015 et de 3 575 en 2010[Insee 2], soit une progression du nombre total de logements de 4,0 % depuis 2010.
Parmi ces 3 717 logements, 89,4 % étaient desrésidences principales, (soit 3 325 logements), 0,4 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 10,7 % desappartements[Insee 3].
Sur les 3 325 résidences principales, 44,0 % sont occupées par des propriétaires, 52,1 % par des locataires et 3,9 % par des personnes logées gratuitement[Insee 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Libercourt en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (10,1 %) supérieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).
Avec le nouveau projet de l'Eco-Pôle à la gare de Libercourt en 2019, cette gare constitue un importantpôle d'échanges multimodaux et possède par ailleurs une gare debus à haut niveau de service, une station de taxis et un grand parking à vélos protégé. De plus, la ville est éligible aux services proposés parUber.
La ville est desservie par les réseaux de busTadao,Ilévia etArc-en-Ciel et par des lignes scolaires afin de desservir les collèges et lycées aux alentours[28].
Pour les voies aériennes, l'aéroport le plus proche est celui deLille-Lesquin dans la ville deLesquin. En termes de voies fluviales, le canal de laDeûle se trouve à moins de 5 kilomètres et fait office de frontière entre les villes d'Oignies et deCourrières.
Le site de la préfecture du Pas-de-Calais indique que l'état de catastrophe naturelle a été déclenché 5 fois pour des inondations mais celle-ci n'ont pas entraîné la mise en danger des personnes[32]. Selon le rapport pour Libercourt présent sur le site officiel du gouvernement, les risques recensés pour la commune sont les suivants[33] : émissions en surface de gaz de mine ; inondation ; mouvement de terrain ; mouvements de terrains miniers ; effondrements localisés ; glissements ou mouvements de pente ; mouvements de terrains miniers : tassements ; séisme (zone de sismicité : 2) ;et transport de marchandises dangereuses.
Libercourt mène une politique environnementale respectueuse[34] : en mars 2018, trophée obtenu par la ville au salon de l'agriculture après s’être classée première au concours de la meilleure animation réalisée par les NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) ; installation d'hôtels à insectes et de nichoirs dans les écoles et les espaces publics ; bannissement du recours aux produits phytosanitaires ; utilisation du fauchage tardif ; éclairage raisonné et éclairage LED ; mise en place de carrés potagers, de nichoirs, de ruches et d'hôtels à insectes ; récupération des eaux de pluie pour l'arrosage ; chaque arbre coupé est systématiquement remplacé ; dispositifs hydroéconomes ; mise en place de la charte paysagère ; création d'itinéraires cyclables et favoriser la mobilité pour des déplacements plus responsables et mise en place d'économiseurs d'eau dans les bâtiments municipaux et les écoles[35].
Selon la légende, vers l'an 1150, un jeune berger du nom de Ruchot aperçut unsaule dont il aurait jailli du sang. Au sein de cet arbre, il aurait trouvé un buste de laVierge Marie. Le berger l'emporta avec lui mais, arrivé à la ferme, lastatue serait allée reprendre sa place dans le hallot[37]. Cette statue fit alors l'objet d’une vénération au titre des « prodiges » opérés. Le hallot devint le rendez-vous de nombreuxpèlerins et la statue l'objet de leur superstition[38].
La statue fut d'abord abritée dans unechapelle bâtie à l'endroit même de son apparition, et qui servit probablement d'église à la population jusqu'au milieu duXVIe siècle. Une seconde chapelle fut édifiée sur un terrain perpendiculaire à l'église actuelle. À la fin duXVIIIe siècle, lesrévolutionnaires pillèrent le sanctuaire Notre-Dame. Ses ornements, sonautel, sontabernacle, ses verrières et la statue « miraculeuse » furent dérobés. Une nouvelle église fut construire en 1880. On y retrouve plusieurs éléments de la seconde chapelle, dont unevasque baptismale en marbre et une pierre sculptée retrouvée au début desannées 2000 par l'abbé Pronnier. Le grandvitrail est quant à lui formé de quatre petits vitraux de l'ancienne chapelle[38].
Un pèlerinage a lieu chaque année à l'occasion de l'Assomption[38]. Notre-Dame de Libercourt est particulièrement invoquée pour les petits enfants, les affligés et la protection des étables[37].
Vers 1840, la première affaire sur Libercourt fut la construction d'un four à chaux et d'une briqueterie installés par M. Jean Hottin-Turbelin, à une centaine de mètres de l'église. À peu près au même moment, une tuilerie fut bâtie exactement au « Coron sans beurre ». On y fabriquait des tuiles, des drains et des carreaux en terre cuite. La partie mécanique était actionnée par un cheval qui tournait au milieu de la cour. Puis apparut le moulin à vent dont le gros œuvre existe encore de nos jours. Entre-temps au bosquet « Martinet », on perça un forage dans l'espoir de trouver du minerai de fer, mais sans aucun résultat. Cette recherche avait été entreprise parce que, dans les champs environnants, on trouvait constamment des morceaux ferreux qui donnaient à la terre une couleur de rouille. Après le démontage du matériel, le trou du forage avait formé une cuvette d'environ une dizaine de mètres de diamètre qui s'était remplie d'eau et où il y eut quelques noyades dont la première fut celle de M. Lagache. Ceci valut à cette mare d'être dénommée le "Vivier Lagache".
Après l'installation de la ligne de chemin de fer, eut lieu, près de la gare, l'implantation de lavoirs à charbon par monsieur Cambray. Cette affaire ne marcha pas très bien. Il essaya de se diversifier en construisant un four à chaux. Quelques années plus tard, lavoirs et four à chaux firent faillite. Les affaires furent reprises par monsieur Savourat; il installa une usine de dérivés de goudron qui devint par la suite la Société Nouvelle des Usines de Libercourt. Il y eut aussi près de la gare l' "Usine au noir": on y broyait du charbon pour en faire une poudre très fine utilisée dans les fonderies.
En presque 100 ans, l'épopée minière aidant, la population augmenta pour atteindre près de 10 000 habitants. Polonais, Italiens, Portugais, Algériens, Marocains arrivèrent à Libercourt pour y travailler, accompagnés de leur famille. Aujourd'hui encore, la ville est riche de cette diversité. Deux événements majeurs liés à la révolution industrielle étaient venus militer en faveur du rôle grandissant joué par Libercourt :
la découverte de la houille àOignies à l'origine de la création des fosses et de cités minières vont faire du hameau de Libercourt une ville minière champignon faisant partie de la conurbation minière qui voit le jour sur le territoire de laCompagnie des mines d'Ostricourt dont le siège se trouve dans la commune voisine de Oignies. Le, l'éboulement d'un terril provoque la mort par ensevelissement de quatre personnes[39] ;
Le centre de Libercourt se situait alors entre l'église Notre Dame et la Poste, constitué de nombreux commerces. Mais avec l'installation des familles au sein des cités minières, la commune s'est étendue et le cœur de ville a perdu sa centralité. À l’époque, les commerces, souvent situés au rez-de-chaussée des habitations, ont progressivement fermé lors des départs en retraite des propriétaires. C'est la raison pour laquelle, la grande ambition de la municipalité est de recréer un véritable centre-ville où l'activité économique a une place importante, en réimplantant habitations et commerces en périphérie de la place qui y sera aménagée.
Libercourt et ses habitants souffrirent gravement de l'action des belligérants qui savent toute l'importance que revêt pour l'économie régionale ce centre minier et ferroviaire névralgique[40].
Libercourt petite bourgade à l'époque, devait payer un lourd tribut à laPremière Guerre mondiale : 60 de ses fils tombèrent au champ d'honneur et 10 victimes civiles étaient à déplorer[41].
La commune est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 par décret du, distinction également attribuée à276 autres communes du Pas-de-Calais[42].
Une cérémonie s'est déroulée le 11 novembre 2018 pour le centenaire de la Première guerre Mondiale et un érable, symbolisant la paix et la fraternité, a été planté.
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par414 arrestations en trois vagues, ladéportation de270 personnes[44],130 mineurs étant par ailleurs fusillés à lacitadelle d'Arras.
Les 2 et, la ville de Libercourt est« libérée de l'occupation après 51 mois par les troupes anglaises, aidées par un groupe de résistants locaux. Libercourt a payé un lourd tribut durant la guerre, puisque vingt soldats y ont laissé la vie, de même que quatorze résistants fusillés, dix-sept victimes civiles, sans oublier les nombreux Libercourtois blessés physiquement et moralement »[45].
En 1991, un référendum d'initiative locale est organisé sur un projet d’agrandissement d'une mosquée existante. Dans un contexte très confus à l'époque, le référendum a rejeté le projet avec 83 % de non (2709 voix) contre 17 % pour (537 voix)[46],[47],[48].Le referendum était illégal[réf. nécessaire] et a été désapprouvé par l’État et la préfecture à l'époque. La mosquée a néanmoins été inaugurée en. SelonRémy Auchedé, secrétaire duPCF du Pas-de-Calais, « le referendum n'est pas la solution sur une telle question[49] ».
L'exploitation des mines s'est arrêtée en 1968 sur le territoire communal. En 2019, Libercourt est une ville clairière de l’ex-bassin minier située au sud de l’aire métropolitaine lilloise. Cette commune principalement résidentielle se trouve à la croisée des grands axes européens, bénéficie d’une situation géographique et économique tout à fait privilégiée proche de la capitale régionale,Lille et d'autres grandes villes régionales. Par ailleurs, elle profite d'un cadre agréable avec ses nombreux espaces verts. Les sites miniers de la commune ont été transformés en lieux culturels, de mémoire ou de balade afin de conserver le passé historique du territoire et ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Libercourt est une ville traditionnellement ancrée à gauche.
Depuis 1983, les différents maires de Libercourt étaient étiquetés auParti Communiste Français et auParti Socialiste. Bien que leFront national arrive à se hisser en première place du premier tour des différentes élections de ces dernières années, Libercourt s'oppose au parti politique deMarine Le Pen en votant pour l'autre candidat au second tour. Par exemple pour leslégislatives de 2017, c'est la candidateLa République en marche, Anne Roquet, qui est arrivée en tête du second tour des législatives, ce qui fait de Libercourt, l'une des seules villes de sa circonscription n'ayant pas mis le Front National en tête des législatives au second tour. Tout comme pour lesprésidentielles de 2017 oùEmmanuel Macron est arrivé en tête du deuxième tour face à Marine Le Pen[50],[51].
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF menée par le maire sortant Daniel Maciejasz obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 854 voix (27 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celle EELV menée par Rachid Ferahtia, qui a recueilli 601 voix (18,86 %, 2 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 40,18 % des électeurs se sont abstenus[52].
Lors desélections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Daniel Maciejasz est la seule candidate. Elle obtient donc la totalité des 1 325 suffrages exprimés et est élue en totalité. Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 74,07 % des électeurs se sont abstenus et 2,66 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[53],
Le tri sélectif est en place dans la commune. Il y a en tout trois collectes de déchets triés à Libercourt, l'un pour les déchets recyclables, l'autre les déchets non-recyclables et enfin pour les déchets organiques. Plusieurs containers à verres sont disposés dans la ville et la déchetterie la plus proche se trouve àCarvin[68].
La commune obtient en 2017 le niveau 2 du label « ville active et sportive »[69].
Auconcours des villes et villages fleuris, après avoir obtenu deux fleurs en 2010, la ville obtient, en 2018, trois fleurs, ele est ainsi la première ville de laCAHC à détenir ce niveau de distinction ainsi que la première des50 villes qui composent l'arrondissement de Lens[70].
Elle est lauréate du programme « Petites villes de demain »[71].
La ville a obtenu en 2021 une abeille dans le cadre du label « Api-cité ». Ainsi, la ville s’inscrit dans la catégorie « démarche reconnue » pour ses nombreuses actions en faveur de l’environnement. En décembre 2023, la ville a été récompensée d'une deuxième « abeille » au label national API-Cité.
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
Elle administre six établissements scolaires publiques : l'école maternelle et l'école primaire André Pantigny ; l'école élémentaire Marie et Pierre Curie ; l'école maternelle Frédéric et Irène Joliot-Curie ; l'école primaire Jean Jaurès et le collège Jean de Saint-Aubert[74].
Le collège a bénéficié en 2018 d'une rénovation complète et d'une cuisine centrale destinée dont la production est également destinée au restaurant municipal Berthe-Dupuis et au bâtiment de la demi-pension, qui accueille l'ensemble des écoliers de la commune[75],[76].
Libercourt possède de nombreuses salles et équipements sportifs : le complexe Ssportif Antoine-Victor ; le COSEC Léo-Lagrange, les skate-parcs et terrains de tennis du COSEC et de la Rayère, un pump-track, une aire de fitness, un terrain de padel, un terrain de futsal et un club house ; les terrains multisports de la Rayère, du Ponchelet et de la Chapelette ; le stade de football et la piste d'athlétisme Fernand Duchaussoy entièrement rénové par la FIFA ; la salle de sport du collège Jean-de-Saint-Aubert ; la salle de sport « L'Orange Bleue » ; le stade-parc ; le boulodrome et le pas de tir à l'arc ; le centre de fitness ; l'école de pêche ; le skate park au Complexe Sportif Antoine-Victor et le parcours d'orientation au bois de l'Émolière[77].
En 2023, une borne pour la réparation des vélos a été inaugurée. De nombreux outils pour entretenir et réparer les vélos sont en accès libres.
En 2024, de nouveaux équipements sportifs ont été inaugurés autour du complexe Léo Lagrange. On retrouve un terrain de padel tennis, une piste de pump track, un espace fitness avec borne interactive, un terrain de futsal, une tribune de foot et un club house
La commune dispose de nombreux professionnels de santé : médecins, dentistes, orthophonistes, infirmières et infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes, pharmaciens , etc.[78],[79].
Par ailleurs, on trouve, proche de la commune, le centre hospitalier d'Hénin-Beaumont, le centre de rééducation deOignies. La commune disposait, avec la commune voisineOignies, de la clinique Anquetil, qui faisait partie du service public hospitalier depuis le.
La commune, qui adhère au dispositif « Participation Citoyenne », dispose : d'une police municipale armée, de vidéosurveillance ; de la mise en place d'une cellule de veille ; de radars pédagogiques et de feux tricolores intelligents[80].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[82].
En 2022, la commune comptait 8 047 habitants[Note 8], en évolution de −4,16 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 025 hommes pour 4 312 femmes, soit un taux de 51,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[84]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,0
6,1
75-89 ans
9,5
13,3
60-74 ans
15,2
18,7
45-59 ans
19,1
19,9
30-44 ans
18,6
18,8
15-29 ans
17,0
22,7
0-14 ans
19,6
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[85]
La ville propose de nombreux clubs, de nombreuses associations ainsi que de nombreuses activités dans beaucoup de domaines pour les plus jeunes et les plus âgés dans différentes infrastructures créées par la mairie. De nombreux spectacles, concerts, expositions, forums et journées spéciales sont organisées tout au long de l'année par la commune :
Fête de la nature
Fête de la bibliothèque
Libercourt Plage
Liber’couleurs (Color Run)
Concours des balcons fleuris
Les parcours du cœur
Journée bien-être en famille
Défi sport famille
Marché de La Saint Nicolas et de Noël
Festivités du 14 juillet et carnaval
Nombreuses commémorations militaires et historiques
Libercourt dispose de nombreux clubs et associations[86].
Il existe d'anciennes associations étrangères : l'association polonaise catholique de la jeunesse féminine, section de Libercourt ; l'association polonaise catholique de la jeunesse masculine, section de Libercourt ; l'association ukrainienne Ivan Franco de Libercourt : l'union des anciens de la résistance polonaise en France POWN, section de Libercourt et l'union des associations théâtrales polonaises en France, section de Libercourt.
L’édifice a été construit en 1881. Il abrite la statue de Notre-Dame, qui fait l’objet d’une procession chaque 15 août depuis plusieurs siècles. Il représente aussi une étape du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Avec le développement d’activité des mines et l’arrivée de travailleurs polonais, le nombre d’habitants autour de la fosse n°5 s’accroissait rapidement. L’abbé Stanislas Clément désirait leur proposer des messes le dimanche. Il rêvait d’un centre religieux, au cœur même de la cité. Son rêve fut réalisé grâce à la bienveillance de la Compagnie des Mines d’Ostricourt. La chapelle est dédiée à Saint Henri, en souvenir de M. Henri Buchet, administrateur et directeur général des Mines d’Ostricourt.
Dès 1910, une salle avait été construite pour servir de garderie, à l'angle du boulevard Faidherbe et du chemin de la Rayère. En 1923, ce local fut élevé d'un étage ; le rez-de-chaussée, aménagé en chapelle, fut ouvert au culte. En semaine, un rideau était tiré devant le chœur et la salle devenait une garderie. En 1928, la chapelle est transférée à l'étage avec accès par un escalier extérieur, chemin de la Rayère. Il n'y avait qu'une seule paroisse à Libercourt : baptêmes, mariages et enterrements ont toujours lieu à Notre-Dame. En 1942, Saint-Henri devient la seconde paroisse. La poussée démographique fit monter la population de la paroisse à environ 5 000 âmes : la chapelle devenait beaucoup trop petite. Le 22 juin 1957 les Houillères vendent à l'association diocésaine d'Arras le terrain destiné à l'édification d'un centre paroissial.
L'abbé Vincent est nommé à Libercourt-Saint-Henri avec la mission de réaliser ce projet. Il s'installe le 6 octobre 1957. Par sa simplicité et sa familiarité dans ses contacts avec le monde ouvrier l'entourant, il gagne vite l'estime de toute la paroisse. Il sait réunir et galvaniser les énergies pour construire l'église. Pour trouver la somme nécessaire, il emploie tous les moyens : quêtes, enveloppes, vente de cartes dessinées par M. Hardy, spectacles... Des paroissiens apportent leur concours manuel, travaillant à la construction pour diminuer les frais de main-d'œuvre ou s'activant pour assurer le succès des kermesses. L'œuvre est inaugurée solennellement le 11 novembre 1961. L'abbé Vincent maintint fermement sa paroisse. Il continua la construction de la salle de cinéma, des salles de réunions et du presbytère où il emménagea en 1963. Il y avait deux séances de cinéma chaque dimanche. Avec la récession puis la fermeture des Houillères, le départ de nombreuses familles remplacées par des Nord-Africains musulmans, le nombre de pratiquants a fortement diminué et le manque de prêtres ont conduit l'évêché d'Arras à associer les deux paroisses en 1984.
Le programme du centre paroissial de Libercourt comprend une église de 450 places, un presbytère, une salle paroissiale, des salles de catéchisme, un parking. L'église se distingue des autres bâtiments paroissiaux par son architecture originale et son emplacement à l'angle du terrain, au confluent de deux voies de passage. Son plan s'articule autour de deux octogones emboîtés l'un dans l'autre. L'édifice, de plan allongé, présente six pans de murs en brique. Il est couvert de longs pans en ardoise. Les vitraux sont dus au verrier Blanchet.
L'église est une œuvre des architectes Jean Battut et Robert Warnesson. Pour anecdote, à la demande des paroissiens, Jacques Brel est venu faire un concert et il a reversé tout son cachet à l’église.
L’endroit fut nommé les Six-Drèves et restera boisé jusqu’au milieu du XIXe siècle. C’est à cette période d’après-guerre, comme il fallait redresser le pays, que le besoin de main-d’œuvre était énorme, notamment pour assurer la production de charbon. De ce fait, les Houillères ont recruté de nombreux travailleurs étrangers qu’il fallait héberger. C’est ainsi qu’après avoir défriché le site des Six-Drèves, la compagnie minière a édifié, en 1946, 197 baraquements en bois destinés à abriter les mineurs italiens, polonais, ukrainiens, et d’autres nationalités, mais aussi des Français venus d’autres régions pour travailler dans les mines de charbon du secteur. Les anciens se souviennent que ces habitations étaient fortement vulnérables au feu, les pompiers ne disposaient que de très peu de temps pour intervenir.
L’abbé Clément, curé de Notre-Dame à l’époque, et ces travailleurs issus de plus de vingt nationalités différentes ont souhaité avoir un lieu de culte. Une chapelle dédiée à « Marie, reine du monde » fut donc édifiée dans le quartier, et inaugurée le 8 septembre 1967. Une messe y fut ensuite célébrée chaque dimanche à 9 heures.
La chapelle n’a finalement accueilli les fidèles que durant quelques années. Elle a, en effet, été démolie en 1974, après que les habitants des Six-Drèves ont été relogés dans les cités minières, et remplacés par des travailleurs algériens et marocains qui bénéficiaient de contrats de travail de cinq ans renouvelables.
À leur tour, ces travailleurs ont fait valoir leur droit au regroupement familial pour faire venir leur famille, et quitter les Six-Drèves pour s’installer dans les cités du secteur.
Les baraquements ont été démolis et ont laissé place à la résidence des Marlières, qui comprend des appartements et des maisons individuelles de qualité. Ce quartier est aujourd’hui l’un des plus prisé et peuplé de Libercourt.
Le quotidien régionalLa Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, ajoutée à celle du communaupole de Lens-Liévin.
La ville est couverte par les programmes deFrance 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de laTNT. Elle reçoit également la chaîne régionaleWéo
En 2021, la commune compte 3 259 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 7 917 personnes[Insee 7].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de25 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 10],[Insee 11],[Insee 12] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de35 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 892 personnes, parmi lesquelles on compte 68,4 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 31,6 % d'inactifs[Note 10],[Insee 13]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lille, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[Insee 16]. Elle compte 3 418 emplois en 2021, contre 3 606 en 2015 et 3 581 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 784, soit unindicateur de concentration d'emploi de 122,8 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[Insee 17].
Sur ces 2 784 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 459 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[Insee 18]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 10,6 % lestransports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 19].
378 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Libercourt[Note 11],[Insee 20],[Insee 21].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
378
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
31
8,2 %
(5,3 %)
Construction
35
9,3 %
(11,7 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
132
34,9 %
(22,5 %)
Information et communication
12
3,2 %
(3,6 %)
Activités financières et d'assurance
13
3,4 %
(5,3 %)
Activités immobilières
15
4,0 %
(5,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
46
12,2 %
(20,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
60
15,9 %
(15,8 %)
Autres activités de services
34
9,0 %
(9,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,9 % du nombre total d'établissements de la commune (132 sur les 378 entreprises implantées à Libercourt), et supérieur à celui du département (22,5 %). Par ailleurs, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 12,2 % du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (20,2 %)[Insee 21].
La commune est dans l'« Artois », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[88]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fleurs et/ouhorticulture diverse[Carte 3].
Depuis le, la valeur universelle et historique du bassin minier Nord-Pas de Calais est reconnue et inscrite sur la liste dupatrimoine mondial de l’UNESCO, au titre de « Paysage culturel » et « œuvre conjuguée de l’homme et de la nature ». Parmi les353 sites répartis sur109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le siteno 38 de Libercourt en compte six[91],[92] :
L'église Saint-Henri
Le terril 115 dit « terril du téléphérique » et 115 a
L'école Jean-Jaurès
La cité de la faisanderie
La cité 1940 / cité du verger
La cité de la forêt
Afin de matérialiser ces lieux dans le paysage, une signalétique « Bassin minier Patrimoine mondial » est installée à l'entrée de la ville.
L'église Notre-Dame de Libercourt, qui, depuis 2019, est devenue officiellement une étape de pèlerinage versSaint-Jacques de Compostelle[96]. L'église s'est vue dotée de deux nouvelles plaques en marbre dont une qui représente la coquille saint Jacques[97],[98]. En 2021, l'église Notre-Dame de Libercourt rejoint les « églises ouvertes et accueillantes »[99]. Les services techniques de la commune ont procédé à l'installation d'un visuel matérialisant l’intégration de l’église à cette opération.
Structures fleuries devant l'église Notre Dame. Libercourt s'engage chaque année dans le "concours des villes et villages fleuris" et a atteint un niveau élevé de 3 fleurs.
L'école de musique municipale "La Concorde"
Bibliothèque Raymond-Devos
La « Maison du nain de jardin », un mini-musée comprenant l'une des plus grandes collections de France de nains de jardin. Ce lieu a pris place à l'intérieur de l’ancien centre de loisirs Saint-Joseph longtemps dirigé par Sœur Paule.
Un rideau d'arbres de l'écrivainOlivier de Solminihac, illustré par le photographe Richard Baron (2012, La Madeleine, éditions Light Motiv, 144 pages,(ISBN9782953790825)) évoque la vie à Libercourt.
Un figuier au pied du terril de Nadia Bouferkas, Naim Haddad et Mehmet Arikan est un documentaire regroupant des témoignages qui évoquent la vie à Libercourt.
Maisons de Mineur du photographe Michel Marcq.
Le Magazine du Mineur de l'ORTF est un documentaire qui présente la chorale des petits chanteurs d'Artois à Libercourt en 1966.
Parti d’azur aux sept besants d’or ordonnés au chef du même, mi parti d’or à l’aigle bicéphale de sable.
Détails
Erigée en commune en 1947, Libercourt ne formait pas, sous l'Ancien Régime, une communauté d'habitants distincte. Elle dépendait commeCarvin de laprincipauté d'Epinoy. La ville de Carvin a adopté les armoiries de la maison de Melun, qui a possédé laseigneurie d'Epinoy de 1327 à 1724, soit " d'azur à sept besants d'or posés trois, trois et un, et au chef d'or. Lors de l'échange territorial de 1959[réf. nécessaire] avec la ville d'Oignies, Libercourt a regroupé les deux parties du hameau de Garguetelles : l'une appartenait à laprincipauté d'Epinoy, l'autre étaitterre d'Empire aux armes " d'or et d'argent à l'aigle déployé ". Le directeur des archives départementales a donc proposé et fait adopter un blason séparé dans le sens vertical comprenant à gauche les armes de Melun et à droite les armes impériales. L'écu est surmonté d'une couronne murale à trois tours, attribut des armes communales. Les armoiries de la ville ont été adoptées après consultation des archives départementales par le Conseil Municipal.
Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai,Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[89].
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« 4.3. Un système de transport public de qualité » [archive], Schéma directeur 2003 - Lille Métropole
↑[PDF] Plan des déplacements urbains du Syndicat Miste des transports de Lens-Liévin-Hénin-Carvin, Thème no 5 : Transports publics — Action no 8 : Développer l’offre ferroviaire sur les axes Lens – Hénin-Beaumont – Libercourt et Lens – Don Sainghin [archive], page 34, SMT de Lens-Liévin-Hénin-Carvin (document consulté le 4 octobre 2008)
↑Jean-Marc Dubois, « Libercourt Les travaux du BHNS en voie d’achèvement : Encore un peu de patience et les automobilistes qui traversent Libercourt vont pouvoir enfin circuler normalement. La fin des travaux d’aménagement des nouveaux arrêts de bus, situés route d’Oignies face à Aldi et boulevard Darchicourt face à Total Access, est prévue dans une quinzaine de jours. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑ab etcComte Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale,, 499 p.(lire en ligne),p. 222-223 surGallica.
↑« Deux personnes meurent ensevelies par l'éboulement d'un terril »,Le Monde,(lire en ligne).
↑Synthèse historique établie d'après les publications de la société de recherches historiques de Carvin.[source insuffisante].
↑« Libercourt Beaucoup d’émotion à la commémoration du centenaire : Le mauvais temps n’a pas empêché les Libercourtois à venir nombreux commémorer le centenaire de la fin de la première guerre mondiale »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑JocelyneCesari, « L'islam à domicile »,Communications,no 65 « L'hospitalité »,,p. 77-89(DOI10.3406/comm.1997.1989, www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1997_num_65_1_1989)« Le 28 avril 1991, le maire de Libercourt organisait un référendum à propos de l'agrandissement de la mosquée existante dans sa commune : 83,5 % des votants se sont prononcés contre le projet d'extension. Les étrangers installés dans la commune étaient également appelés à se prononcer après s'être inscrits sur des listes électorales extraordinaires. Une telle démarche est contraire à la Constitution, qui garantit le libre exercice du culte, et dépasse les attributions du maire, qui, en matière d'édifice religieux, se limitent strictement à l'application du Code de l'urbanisme (page 83) ».
↑Sylvia Zappi, « L'attitude des municipalités envers l'islam commence à évoluer »,Le Monde,(lire en ligne).
↑« Jean-Claude Mortreux, maire de 1995 à 2002, est décédé : Même si son dernier combat politique laissera à beaucoup un goût amer, »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Libercourt : diplômes et médailles pour quatre élus qui se sont dévoués au service de la population : Au terme de la cérémonie des vœux, quatre élus locaux se sont vus remettre la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, au titre des années passées au service de la population. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bilan du maire de Libertcourt - Daniel Maciejasz : « On avance à notre rythme, on ne sera jamais la banlieue de Lille Sud » : Devenu maire après la démission de Jean-Claude Mortreux, dont il était le premier adjoint, en 2002, Daniel Maciejasz termine donc son deuxième mandat. Fin gestionnaire, il n'est pas un homme d'annonces. Son bilan ? Rien de spectaculaire : il explique avoir rebâti des fondations solides à sa commune pour préparer l'avenir. Les ratés ? Il les assume aussi. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 :Julien Chabrout, « Libercourt : Daniel Maciejasz réélu, 7 adjoints nommés et un conseil vite terminé : Élu au premier tour des municipales, le maire sortant l’a aussi été par le conseil municipal dimanche. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Anna Morello, « Libercourt Cinq choses qui vont changer dans la commune en 2019 : Davantage d’aires de jeux, un nouveau site internet, le visage du centre-ville… voici quelques exemples de ce qui va changer cette année dans la commune. Des changements annoncés par le maire, Daniel Maciejasz, ce dimanche matin, salle Delfosse, lors de la cérémonie des vœux »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑J.-M. D., « Libercourt: le nouveau conseil municipal des jeunes installé »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑La Voix du Nord, « Libercourt: À peine installé, le conseil citoyen de la Haute-Voie fourmille de projets »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Jean-Marc Dubois, « Libercourt La commune a décroché sa troisième fleur et elle est la seule du secteur! : Après avoir obtenu deux fleurs en 2010, Libercourt vient de franchir une nouvelle étape à l’occasion de l’édition 2018 du concours des villes et villages fleuris. À la suite du passage du jury en juillet dernier, le label « trois fleurs » vient d’être décerné à la commune. Libercourt est ainsi la seule ville de la CAHC à détenir ce niveau de distinction. La seule également parmi les 50 villes qui composent l’arrondissement de Lens. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Céline Debette, « Libercourt Un restaurant scolaire tout neuf, mais pas d’augmentation de tarif pour autant : Depuis la rentrée des vacances de Toussaint, les collégiens déjeunent dans leur nouveau restaurant scolaire. Un bâtiment disposant d’une cuisine centrale qui alimentera, à partir de janvier, l’ensemble des demi-pensionnaires Libercourtois, sans que ça ne leur coûte plus cher. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Céline Debette, « Libercourt La cuisine centrale de la nouvelle cantine fonctionne et ça plaît : Étrennée par les collégiens en novembre dernier, la demi-pension tourne désormais à plein régime. Elle accueille, depuis lundi dernier, les maternelles et primaires de Pantigny qui peuvent déguster les plats mijotés sur place, dans la cuisine centrale, qui fournit également les repas au restaurant municipal Berthe-Dupuis. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).