Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sourcessecondaires ou tertiaires().
libdvdcss est unebibliothèquelibre créée pour lire lesDVD de toutes les zones qui sont chiffrés par usage de la technologieCSS. Elle est codée enC et est diffusée sous licenceGNU GPL. Elle fait partie du projetVideoLAN et elle est utilisée parVLC media player et d'autres logiciels de lecture de DVD tels queMPlayer, Ogle et les lecteurs basés surxine. Elle est également utilisée par le convertisseur vidéoHandBrake[1].
Cette bibliothèque est portable puisque lesplates-formes supportées sontGNU/Linux,FreeBSD,NetBSD,OpenBSD,BSD/OS,BeOS,Windows,Mac OS X,Solaris etHP-UX. Un lecteur logiciel de DVD peut être développé en ne faisant que 4 à 5 appels à l'API de cette bibliothèque[2].
Cette bibliothèque a pour but de présenter aux applications le DVD déchiffré, dé-zoné, comme unFichier spécial de type bloc, permettant à l'application de ne pas avoir à ce soucier de ces problèmes de décodage[2].
libdvdcss ne doit pas être confondue avecDeCSS. Alors que DeCSS se sert d'une clé usurpée delecteur DVD pour l'authentification, libdvdcss génère une liste de possibles clés de lecteur. Si aucune d'entre elles ne fonctionne (par exemple, lorsque le lecteur de DVD force le codage régional) un algorithme d'attaque par force brute est essayé afin que le code régional d'un DVD soit ignoré.
Contrairement à DeCSS, libdvdcss n'a jamais fait l'objet d'attaque en justice dans ce pays. Ceci est en partie dû au fait que la Section 1201(f) duDigital Millennium Copyright Act autorise un tel contournement dans un but d'interopérabilité.
Dans son article 13, laloi DADVSI instaure la protection des« mesures techniques efficaces destinées à empêcher ou à limiter les utilisations non autorisées par les titulaires d'un droit d'auteur ou d'un droit voisin du droit d'auteur d'une œuvre, autre qu'un logiciel, d'une interprétation, d'un phonogramme, d'un vidéogramme ou d'un programme ».
Néanmoins, le même article 13 dispose que« les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d'empêcher la mise en œuvre effective de l'interopérabilité, dans le respect du droit d'auteur. » De même que, toujours selon cet article« Les mesures techniques ne peuvent s'opposer au libre usage de l'œuvre ou de l'objet protégé dans les limites des droits prévus par le présent code, ainsi que de ceux accordés par les détenteurs de droits. »[3].
LeConseil d'État selon une décision rendue le[4]. et relayée dans uncommuniqué de presse de l'April[5] qui l'avait saisi, considère que l'utilisation d'un logiciel libre pour contourner un DRM à des fins d'interopérabilité est légale[6].
De nombreusesdistributions Linux (telles queDebian,SuSE etUbuntu) n'incluent pas libdvdcss dans leursdépôts officiels. Ceci par crainte d'enfreindre des lois de typeDMCA comme ladirective EUCD européenne et sa transcription dans le droit des états membres de l'Union (loi DADVSI en France). Toutefois libdvdcss est alors souvent disponible dans des dépôts non officiels.