Lalibération deParis pendant laSeconde Guerre mondiale eut lieu du au, marquant ainsi la fin de labataille de Paris. Cet épisode a lieu dans le cadre de laLibération et met un terme à quatre années d'occupation de la capitale française.
La section du lieutenantAmado Granell, deLa Nueve, est la première à atteindre le centre de Paris.
Lesforces alliées progressent vers l'est, les généraux américainsDwight D. Eisenhower etBradley, engagés dans les combats de lapoche de Falaise, prévoient de contournerParis pour ne pas être ralentis dans leur progression, notamment sur le plan logistique, la libération des4 millions d'habitants parisiens nécessitant 4 000 tonnes de vivres par jour. Le général Bradley écrit dans ses mémoires[5] à propos de la capitale française :« La ville n'avait plus aucune signification tactique. En dépit de sa gloire historique, Paris ne représentait qu'une tache d'encre sur nos cartes ; il fallait l'éviter dans notre marche vers le Rhin ». LesOverlord forecasts (prévisionsOverlord) ont pour cible principale lebassin de la Ruhr où se concentre l'industrie lourde allemande, la libération de Paris étant prévue pour fin octobre[6].
Les ordres deHitler prévoyaient la destruction desponts etmonuments de Paris, la répression impitoyable de toute résistance de la part de la population et de combattre dans Paris jusqu'au dernier homme[7] pour créer un « Stalingrad » sur lefront de l'Ouest immobilisant ainsi plusieurs divisions alliées. Mais legénéral von Choltitz[8] n'a pas les moyens de résister réellement. La garnison allemande est forte de 16 000 hommes, mal équipés, aux unités disparates (unités administratives, par exemple) de faible valeur combative,80 chars (dont certains datent des prises de guerre de l'été 1940, comme des charsRenault FT d'un « autre âge ») et autant de pièces d'artillerie, pour certaines désuètes. La retraite des débris de la7e armée allemande qui se replie sur laSomme est couverte par de petites unités de circonstance équipées de matériels modernes, canons antichars et Panzers, et qui marquent des coups d'arrêt.
L'occupant se trouve en position défensive, une division SS est mise en mouvement vers Paris pour renforcer l'armée allemande. Il est à prévoir qu'elle obéira sans état d'âme aux ordres de destruction de Hitler : von Choltitz a fait venir un bataillon de pionniers de laLuftwaffe pour miner les points majeurs de la ville.
La Résistance est pauvrement équipée (elle n'a même pas de liaison radio avec l'extérieur) mais enthousiaste.
Résistants français tirant sur les Allemands au cours de la bataille pour Paris.Combat en milieu urbain lors de la bataille pour Paris. Un char SOMUAS-35 capturé par les Allemands et repris par les résistants tire sur une position detireur embusqué.Scène montrant deux Parisiens (peut-être desFFI) récupérant l'arme d’un soldat allemand qui vient d’être tué près deNotre-Dame.
Avec l'annonce de l'avance rapide desAlliés sur Paris depuis la victoire de laPoche de Falaise, lescheminots se mettent en grève le, suivis par lemétro de Paris, lagendarmerie le. Lapolice se met en grève le[11], suivie des postiers le jour suivant. Ils sont rejoints par d'autres ouvriers de la ville quand lagrève générale éclate le. Le jour même dans l'après-midi, Rol-Tanguy fait apposer les affiches d'appel à la mobilisation des Parisiens et au déclenchement de l'insurrection[12]. En représailles, les forces d'occupation tuent35 membres de laRésistance au bois de Boulogne.
Le au matin, deux mille policiers résistants s'emparent de laPréfecture de Police, hissent le drapeau tricolore sur la Préfecture et surNotre-Dame, et engagent le combat avec les Allemands.Rol-Tanguy, qui passe par hasard à vélo, les affiches cachées dans sa sacoche, est pris au dépourvu. Il se fait difficilement reconnaître et vient prendre leur commandement. Dans la matinée, les policiers sont enrôlés dans les FFI. Le lendemain, sous l'impulsion deLéo Hamon, ils prendront l'Hôtel de Ville. Desbarricades sont dressées, entravant les mouvements des véhicules allemands, et des escarmouches ont lieu contre lesforces allemandes d'occupation, épaulées par des membres de laMilice[13],[14] restés à Paris malgré le repli général des miliciens quelques jours plus tôt[15]. Les combats, violents et dispersés dès le 19, atteignent leur maximum le 22. De sérieux combats ont lieu, en particulier à la préfecture de police, auSénat, auGrand Palais, autour de l'Hôtel de Ville[16]... Les FFI encerclent les îlots de défense allemands.
Une brève trêve est conclue dès le 19, qui permet à chacun des camps, soit d'évacuer la capitale pour les Allemands, soit de conforter ses positions, pour la Résistance.
En marge des évènements de la capitale, des accrochages et embuscades sont organisés par des partisans et résistants enbanlieue parisienne.
Les insurgés, faute de munitions, n'auraient pas pu tenir longtemps : la résistance intérieure envoie en mission lecommandant Cocteau (« Gallois »), chef d'état-major du colonel Rol-Tanguy, auprès dugénéral Patton pour signaler aux Américains que la moitié de la ville est libérée le 23, mais que la situation des résistants est critique. Devant cette situation, ayant obtenu l'accord dede Gaulle, qui rappelle à Eisenhower sa promesse faite à Alger en que la libération de Paris serait confiée à une unité française, le généralLeclerc force la main aux Américains en donnant l'ordre de marche sur Paris aux éléments de reconnaissance de sa2e division blindée française. Le général américainGerow, supérieur hiérarchique de Leclerc, est furieux, considérant cela comme une insubordination.
Initialement, legénéral Eisenhower souhaite après ledébarquement réussi foncer sur l'Allemagne en contournant Paris. Convaincu par de Gaulle et les services secrets alliés de l'importance symbolique de la capitale (la ville devant être libérée par des Français) mais aussi stratégique (soutien de l'insurrection contre les Allemands de la capitale qui constituent une menace sur les flancs de l'armée alliée), le commandant en chef des forces alliées donne l'ordre dans la soirée du augénéral Leclerc et sa2e DB de marcher sur Paris. Le jour même en début d'après-midi, ce dernier a pris l'initiative (ce qui confine à l'insubordination puisqu'il désobéit à son supérieur legénéral Gerow) de diriger vers Versailles un détachement de sa division, le groupementGuillebon[17].
Les combats en banlieue sont sévères mais les soldats de la2e DB, qui combattent sans dormir pendant deux jours et deux nuits, ne peuvent être ralentis par les points d'appui allemands, et la vive résistance allemande est culbutée.
LaNueve est connue pour la participation à la libération de Paris, ses hommes sont les premiers à entrer dans la capitale française, au soir du[21],[22],[23] avec deshalftracks portant les noms de batailles de la guerre d'Espagne, « Teruel », « Guadalajara », accompagnée de 3 chars du501e RCC, Montmirail, Champaubert et Romilly, et d'éléments du génie[24],[25].
Les jeunes membres de laSection motorisée du16e arrondissement, mise sur pied et commandée parJean-Gérard Verdier, contribuent à guider les blindés dans la capitale (ils se font reconnaître et s'intègrent séparément aux unités rencontrées, leur apportent renseignement et éclairage sur les points de résistance allemands et participent à leurs côtés aux combats de la Libération de Paris, notamment de l'Étoile, desInvalides et de l'École militaire). Guidés par les résistants, les Alliés atteignent la rue de Rivoli malgré de sérieux combats en pleine ville. Les chars français détruisent des Panzers allemands et des colonnes blindées à plusieurs reprises au cours de duels au canon.
Si les ponts et un certain nombre de bâtiments stratégiques sont effectivement minés dès le par les soldats dugénie allemand (813. Pionierkompanie appuyée par la 177. Pionierkompanie) commandés par le capitaine Werner Ebernach, cet officier ne reçoit pas l'ordre de destruction de la part du Q.G. de Choltitz[27]. Le au soir, il organise la retraite en bon ordre de son unité, ne laissant qu'une section de sapeurs pour assurer l'exécution de l'ordre de destruction final[27]. L'ordre de destruction ne vint jamais. Parmi les conjectures expliquant ce geste considéré comme une trahison par Hitler[28], le fait que l'officier des transmissions qui était de service le soir, le sous-lieutenant Ernst von Bressensdorf, ait détourné les télégrammes urgents du Führer des 22 et au soir pour ne les remettre au général que le lendemain matin, un acte reconnu aujourd’hui comme une désobéissance volontaire de la part d'un jeune officier particulièrement francophile[29], l'entremise du consulsuédoisRaoul Nordling qui aurait exposé au général von Choltitz l'inutilité et l'inhumanité de son acte, et les calculs personnels de von Choltitz qui, conscient des déficiences du Führer, prépare son après-guerre en mettant à l'abri sa famille et en essayant d'épargner au maximum à la fois la vie des soldats allemands sous ses ordres et le patrimoine culturel parisien[30].
Chasseur de charsM10Wolverine du RBFM, boulevard Raspail.
Après la blessure du capitaineJacques Branet, qui commandait le détachement qui remontait la rue de Rivoli, l'état-major allemand est fait prisonnier par les Français sous le commandement du lieutenantHenri Karcher qui convoie ensuite le général von Choltitz à la préfecture de Police. Le nouveau préfet de police,Charles Luizet, y reçoit à déjeuner le général Leclerc ; le cessez-le-feu est ensuite signé par Leclerc et von Choltitz, dans la salle de billard des appartements préfectoraux.
La signature de la capitulation des troupes nazies est faite à lagare Montparnasse le, avec le contreseing du colonel Rol. Malgré tout, des combats sporadiques continuent, en particulier du fait des unités SS qui refusent la capitulation du général von Choltitz, menaçant de fusiller les officiers « traîtres » de la Wehrmacht qui leur commandent la reddition.
Le, lors de la libération de Paris,Yvon Morandat, avec sa future femme Claire, prend possession de l'hôtel Matignon au nom du gouvernement provisoire. Le même jour,Charles de Gaulle, chef duGouvernement provisoire de la République française, arrive à Montparnasse, puis se rend au ministère de la Guerrerue Saint-Dominique ; après une halte à la préfecture de police, il se rend à l'Hôtel de Ville où il prononce un discours à la population dont un extrait est resté célèbre :« Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ».Georges Bidault lui demande de proclamer la République. De Gaulle refuse :« La République n'a jamais cessé d'être ! Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu ».[réf. souhaitée]
Pendant plusieurs jours, la population parisienne est partagée entre la peur et l'enthousiasme. Les combats se poursuivent en banlieue nord, versLe Bourget et laforêt de Montmorency, où la47e Division d'infanterie allemande, venue du Pas-de-Calais, tente de freiner l'avance alliée. À Paris même, des tireurs isolés, Allemands ou miliciens, sont signalés à plusieurs reprises. Le, un défilé de la victoire sur lesChamps-Élysées est organisé. La foule joyeuse salue les forces de Leclerc. La messe d'action de grâces à Notre-Dame est perturbée par une fusillade, car des résistants croient (peut-être à tort) avoir aperçu destireurs embusqués. Dans la nuit du peu avant minuit, laLuftwaffe lance un ultime raid en guise de représailles, qui touche surtout le nord et l'est de Paris. Les bombes incendiaires font de 189 à 200 morts. La commune de Bagneux est également touchée, ainsi que la ville de Sceaux qui compte deux morts[31][source insuffisante].
De nombreuses rumeurs ont par ailleurs couru, dans les jours qui ont suivi la Libération, sur la présence de tireursmiliciens embusqués, restés sur place y compris après le départ des Allemands. Le gros des miliciens avait quitté la capitale quelques jours avant les premiers combats, leur chefJoseph Darnand ayant ordonné un repli général. On ignore combien de miliciens, demeurés dans la capitale, ont pris part aux combats : Darnand avait déclaré àRibbentrop avoir laissé 200 miliciens à Paris ; l'historienneMichèle Cointet met en doute ce chiffre, dans lequel elle voit des« paroles de fanfarons ». Il est possible que certains des tirs attribués à des miliciens embusqués aient été en réalité l'œuvre de groupes de résistants qui, dans la confusion générale, se seraient tiré les uns sur les autres.De Gaulle qualifiait quant à lui la rumeur sur les« tireurs des toits » miliciens de« tartarinade », exploitée par lescommunistes qui auraient ainsi voulu maintenir un état de vigilance armée contre les« ennemis de l'intérieur »[32]. Il n'en est pas moins vrai que plusieurs FFI et policiers seront ainsi blessés et plusieurs de ces tireurs arrêtés.
Affiche du comité parisien de la Libération concernant le pavoisement des bâtiments aux couleurs des Alliés, fac-similé,musée de l'Ordre de la Libération.
Le général de Gaulle et son entourage descendent de l'Arc de Triomphe vers Notre-Dame pour un office religieux après la libération de Paris, le.
Le, legénéral de Gaulle, legénéral Leclerc et leurs entourages descendent les Champs-Élysées en direction deNotre-Dame (ce parcours, filmé par le cadreurGaston Madru, relate l'ampleur de l'événement[34]). Ils viennent assister à unTe Deum dans la cathédrale, après avoir pris leurs dispositions pour que l’archevêque de Paris, le cardinalEmmanuel Suhard, soit absent de la cérémonie. Le général souhaitait en effet sanctionner les ecclésiastiques compromis dans la collaboration[35]. Sans orgues, et après des coups de feu à l'extérieur, l'assemblée chante finalement leMagnificat[36], plus connu et plus bref.
Adrien Dansette[37] estime le nombre de tués à130 hommes de la2e DB, 532résistants français et environ 2 800 civils pendant les combats pour la libération de Paris. 177 policiers seront tués lors des combats pour la Libération de Paris, dont une quinzaine fusillés au fort de Vincennes. Les pertes allemandes sont de 3 200 tués dans les combats et 12 800 prisonniers.
Henri Michel, reprenant les évaluations effectuées par les FFI, donne le chiffre de 2 887 Allemands et 1 482 Français (dont 582 civils) tués en estimant les pertes allemandes possiblement « un peu grossies »[38].
LaBBC rend publique en 2009 une demande des Américains, à une époque où la ségrégation raciale existe aux États-Unis, pour que les bataillons français et anglais défilant lors de la libération soient de composition « exclusivement blanche » (white only)[40] alors que deux tiers des troupes françaises étaient composées de soldats originaires des colonies[41]. Si tous les soldats noirs ont été remplacés lors du « blanchiment » de la division Leclerc lors de sa formation durant l'été 1943[42], en revanche, environ 1 300 soldats maghrébins (soit près de 10 % des effectifs) sont présents dans la division lors de la libération de Paris[43],[44],[45],[46],[47].
↑Omar Nelson Bradley,Histoire d'un soldat (A soldier's history), Paris : Gallimard, 1952.
↑(en)James Stagg,Forecast for "Overlord", Littlehampton Book Services Ltd,, 128 p.
↑(de)'Führerbefehl' daté 23 août 1944 - La dernière phrase de cetordre du Führer« Paris darf nicht oder nur als Trümmerfeld in die Hand des Feindes fallen. » dit :« il ne faut pas que Paris passe aux mains de l'ennemi, ou alors sous la forme d’un champ de ruines. »[image].
↑NomméKommandierender General und Wehrmachtbefehlshaber von Groß-Paris ; il avait cantonné dans l'hôtel Meurice le (« Les sites d'occupation allemande », surVille de paris(consulté le)).
↑Outre son opuscule intituléLa Libération de Paris, publié dans le second tome deLa France et son Empire dans la Guerre (éd. Littéraires de France, 1947), on peut lire deBrigitte et Gilles Delluc, « Et Paris ne fut pas détruit… Le général de Marguerittes », inPetites énigmes et grands mystères - Tome IV, éd. Pilote 24, 2010,p. 11-42.
↑Diego Gaspar Celaya,Portrait d’oubliés. L’engagement des Espagnols dans les Forces françaises libres, 1940-1945, Revue historique des armées,no 265, 2011,texte intégral.
↑José Jornet,Il était une fois la République espagnole... Un projet d’hommage officiel développé par la Région Midi-Pyrénées, Patrimoine et immigration, 2007,texte intégral.
↑Evelyn Mesquida,La Nueve, : ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris, Le Cherche Midi, coll. Documents, Paris, 2011,380 p. trad. de l'espagnol par Serge Utgé-Royo, préf. de Jorge Semprun, postf. de Michel Roquejeoffre.
↑Paris 1944, les enjeux de la Libération, ouvrage collectif dirigé par Christine Levisse-Touzé et édité par Comité d'honneur des célébrations du cinquantenaire de la libération de Paris, Préface de Jacques Chirac, Albin Michel, Paris 1994,(ISBN9782226070180), 588 pages,p. 120.
↑Nécrologie d'Ernst von Bressensdorf dansThe Times, du.
↑Adrien Dansette,Histoire de la Libération de Paris, Fayard, 1946.
↑Michèle Cointet,La Milice française, Fayard, 2013, page 277.
↑Major David M. Russen, HQ 102nd Cavalry Group,Combat History, 102nd Cavalry Reconnaissance Squadron (MECZ), World War II (D;Day, June 6, 1944 thru VE Day, May 8, 1945,[1],p. 5.
↑Henri Michel,1944 : La Libération de Paris (1980), Editions Complexe, 1990, p.100(en ligne)
↑« Pendant dix jours, du 15 au 25 août, les pertes des Forces françaises de l'intérieur ont été de 901 tués, 1 455 blessés, et celles de la 2 DB de Leclerc, les 24 et 25 août : 147 tués, 425 blessés. En ajoutant à ces pertes au combat les pertes civiles, de non combattants 582 tués, 2012 blessés, on atteint le total de 1630 tués et 3 892 blessés. »,Christine Levisse-Touzé,Paris 1944 : les enjeux de la Libération : actes du colloque, 2-4 février 1994, Albin Michel, 1994, p.527
↑Mike Thomson,« Paris liberation made 'whites only' », BBC News, 6 avril 2009[lire en ligne].
↑« Une libération de Paris 100 % française et blanche », Rue89, nouvelobs.com, 10 avril 2009[lire en ligne].
↑SelonChristine Levisse-Touzé etOlivier Forcade, les soldats maghrébins, au nombre de 3 600, représentaient environ 20-25 % des effectifs de la division Leclerc dès
↑Olivier Forcade,Du capitaine de Hauteclocque au Général Leclerc, Vingtième Siècle, Revue d'histoire, Année 1998, Volume 58, Numéro 58,p. 144-146.
↑« The British and Americans got their "Whites Only" Liberation even though many of the troops involved were North African or Syrian. » (« Les Anglais et les Américains ont obtenu leur libération par « des blancs uniquement », même si bon nombre des soldats engagés étaient des Nord Africains ou des Syriens »)Paris liberation made 'whites only',BBC News, 6 avril 2009.
Les Témoins de la libération de Paris, DVD avec Maurice Kriegel,Edgard Pisani, Madeleine Riffaud,Cécile Rol-Tanguy, Christine Levisse Touzé et Roger Grenier sur leurs actions pendant la Libération de Paris. Réalisé par Jorge Amat, diffusé par Doriane Films.