Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Liège

50° 38′ 23″ nord, 5° 34′ 14″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLiège (homonymie),Cité etArdente.

Liège
(nl)Luik
(de)Lüttich
Blason de Liège
Héraldique
Image illustrative de l’article Liège
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de Liège Province de Liège
ArrondissementLiège
BourgmestreWilly Demeyer (PS)
MajoritéPS+ (PS etVEGA) -MR -Les Engagés
Sièges
16  / 49

PS+

11  / 49

MR

9  / 49

PTB

7  / 49

Vert Ardent

6  / 49

LE

SectionCode postal
Liège
Glain
Rocourt
Bressoux
Jupille-sur-Meuse
Wandre
Grivegnée
Angleur
Chênée
Sclessin
4000, 4020
4000
4000
4020
4020
4020
4030
4031
4032
4000
Code INS62063
Zone téléphonique04
Démographie
GentiléLiégeois(e)[1]
(wa) Lîdjeûs (arch.)
(wa) Lidjwès[A 1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
197 323(2025)
49,67 %
50,33 
%
2 874,33 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
18,98 
%
62,99 
%
18,03 
%
Étrangers20,8 %(1er janvier 2025)
Taux de chômage26,27 %(2022)
Revenu annuel moyen16 542 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées50° 38′ 23″ nord, 5° 34′ 14″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
68,65 km2(2023)
24,63 
%
24,93 
%
50,44 
%
Localisation
Localisation de Liège
Situation de la commune dans l'arrondissement de Liège et laprovince de Liège
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Liège
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Liège
Géolocalisation sur la carte :Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Liège
Géolocalisation sur la carte :province de Liège
Voir sur la carte administrative de la province de Liège
Liège
Liens
Site officielliege.be
modifier 

Liège[note 1] est unevillewallonne de l'Est de laBelgique.

Elle est lechef-lieu de laprovince de Liège. De 972 à 1795, elle fut la capitale de laprincipauté de Liège[2]. DuVIIIe au XVIe siècle, elle fut le siège du vasteévêché de Liège, héritier de laCivitas Tungrorum.

En 2025, Liège compte quelque 197 000 habitants. Sonagglomération est peuplée d'environ 650 000 habitants. Par le nombre d'habitants, c'est la première agglomérationwallonne, la troisième agglomération deBelgique aprèsBruxelles etAnvers et la cinquièmecommune du pays aprèsAnvers,Gand,Charleroi etBruxelles.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Leodium,Legia, Liège etLîdje

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Étymologie de Liège.

L'étymologie du nom de Liège[note 2] a suscité, depuis leMoyen Âge, une longue série d'hypothèses.La dernière révision toponymique permet de situer l'origine de Liège au temps duBas-Empire romain enGermanie inférieure, en adéquation avec les vestiges romains de laplace Saint-Lambert attestant une présence, probablement prospère, duIer auIVe siècle.[réf. nécessaire]

Liége s'écrivait avec un accent aigu, ce avant l'arrêté du Régent du approuvant la délibération du Conseil communal de la ville de Liége du[3].

Périphrases

[modifier |modifier le code]

La périphrase la plus souvent utilisée pour désigner la ville de Liège est « Cité Ardente ». Cette appellation vient du titre d'unroman chevaleresque écrit parHenry Carton de Wiart édité en 1904. Ce roman raconte le sac de la ville de Liège par les troupes deCharles le Téméraire en 1468, malgré la résistance liégeoise, aidée par un important contingent, lesSix cents Franchimontois, venu d'une seigneurie voisine. L'appellation de « Cité Ardente[note 3] » n'est pas antérieure à la parution de ce roman[4]. Elle a surtout été popularisée par leprince Albert qui, faisant référence au titre dudit roman dans son discours inaugural de l'Exposition universelle de Liège de 1905, lance vraiment l'expression auprès des journalistes liégeois. Cette expression est restée ancrée dans le langage populaire et la littérature[5].

Outre « Cité Ardente », Liège est souvent appelée « La Cité des Princes-évêques » en raison de l'ancienneprincipauté épiscopale de Liège et de l'esprit des Liégeois que l'on qualifie d'esprit principautaire. Liège est, tout commeRouen,Caen,Poitiers,Dijon,Montréal,Vienne ouPrague, surnommée laVille aux Cent Clochers en raison du nombre important d'édifices religieux : une cathédrale, six collégiales et une cinquantaine d'églises. En raison de ses grands liens d'amitié avec la France — les Liégeois s'étant inspiré de la Révolution parisienne de 1789 et ayant par la suite été la première ville étrangère à recevoir la Légion d'honneur —, elle est parfois appelée « Le Petit Paris » mais aussi « La petite France des bords de Meuse » parJules Michelet, ou encore « Un petit coin de France perdu en Belgique » parAlexandre Dumas. Enfin, Liège a été aussi surnommée l'« Athènes du Nord » en raison des écoles qui font sa renommée dans toute l'Europe au Moyen Âge.

Gentilé et prononciation

[modifier |modifier le code]
Dans l'édition 1897 du guide Baedeker Belgique et Hollande, « Liége » est écrit avec un accent aigu.

Enfrançais, le gentilé estLiégeois /Liégeoise (au pluriel :Liégeois /Liégeoises). La prononciation de l'accent aigu (et sa notation) a été conservée dans le gentilé, alors qu'il a été remplacé par un accent grave dans la graphie officielle (depuis le[6]) du nom de la ville (graphie conforme aux normes de prononciation françaises). L'édition liégeoise imprimée ou numérique deLa Libre Belgique se nomme encore toujoursLa Gazette de Liége (avec accent aigu)[7], même si le site web écrit le plus souventLa Gazette de Liège (accent grave)[8].

Lîdjwês /Lîdjwêse dans le dialectewallon du pays de Liège[A 1]. La forme archaïqueLîdjeûs subsiste àNamur, àVerviers, dans leCondroz et enArdenne où elle est encore utilisée de manière péjorative, en réponse à l'altération par les Liégeois d'ådneûs (« ardennais ») enågn'neûs (« ânes »)[A 2]. On la retrouve aussi à Liège dans le vieux proverbepo esse Lidjeûs, i fåt èsse vinou å monde èl coûr dès Mèneûs (pour être Liégeois, il faut être venu au monde dans la cour des mineurs, allusion à la cour de l'anciencouvent des Frères mineurs enHors-Château, proche duPalais des princes-évêques[A 3]).

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La ville est située dans l'Est de laBelgique, au centre-nord de laprovince de Liège, sur les axes de communication entreAix-la-Chapelle enAllemagne et la capitale belge, laville de Bruxelles, etMaastricht auxPays-Bas et la capitale wallonne,Namur. Elle est située dans le Nord-Est de la région wallonne, auxconfluences de laMeuse, de l'Ourthe et de laVesdre. Les premiers hommes, quant à eux, se sont installés à la confluence de la Meuse et de laLégia.

Elle est distante de 53 km de Namur, la capitale politique de la Wallonie ; de 88 km de Bruxelles ; de 25 km de Maastricht (Pays-Bas) ; de 39 km d'Aix-la-Chapelle (Allemagne) ; de 65 km deWeiswampach (grand-duché de Luxembourg) ; de 76 km deGivet, (France) (distances orthodromiques).

Avec une superficie de6 939 ha, Liège est moins étendue que les autres grandes villes de Belgique commeAnvers (20 451 ha),Gand (15 618 ha) etCharleroi (10 208 ha).

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Communes limitrophes deLiège
AnsJuprelle,Herstal,ViséBlegny
Saint-NicolasLiègeBeyne-Heusay
SeraingEsneuxChaudfontaine

Site

[modifier |modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Play Pause Stop Précédent Suivant Select
 
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Oro-hydrographie

[modifier |modifier le code]

La ville de Liège est née à la confluence de laMeuse et de laLégia, au pied dupromontoire duPublémont. Jusqu'au début duXXe siècle, le développement de la ville fut restreint aux plaines alluviales de la Meuse, de l'Ourthe et de laVesdre. En effet, l'escarpement de la plupart des versants obligeait la ville à rester dans la vallée. Le centre de Liège est à 60 m d'altitude.

Au-delà du versant nord-ouest de la ville, on retrouveRocourt à 180 m d'altitude où le relief redevient plat. Cette partie de la commune de Liège fait partie duplateau Hesbignon.

À l'est de la ville, àGrivegnée, se trouve le largepromontoire du plateau de Belleflamme qui constitue une avancée dupays de Herve. Ce promontoire est incisé par plusieurs vallons secondaires dans lesquels se sont développés des axes de circulation comme les rues de Herve, Gaillarmont et Jules Cralle.

Au sud, on atteint le point culminant de la commune avec 270 m auSart Tilman (à la limite avec la commune deSeraing). Cette partie de la commune de Liège connaît des versants encore plus escarpés et est également unpromontoire qui fait partie de la région géographique de l’Ardenne condrusienne[9].

Topographie

[modifier |modifier le code]
Utilisation du sol en 2006.

La ville se situe au carrefour de trois zones géographiques naturelles : au nord, laHesbaye (altitude 160 à 200 m), une des principales zones agricoles deBelgique ; à l’est, lepays de Herve (200 à 354 m), un paysage plus vallonné et arboré, grande région fruitière ; au sud, les plateaux duCondroz (200 à 280 m), portes de l’Ardenne où dominent landes et forêts et, du haut de ses 694 m, le point de plus haute altitude enBelgique, lesignal de Botrange. Le sous-sol est caractérisé par la présence de laFaille du midi, ligne de fracture encore sismiquement active, qui explique lerisque sismique et notamment le tremblement de terre de Liège du[10], dont les dégâts ont été estimés à 73 500 000 € bien que la magnitude du séisme ait été modérée (magnitude Ml=5.0)[11].

Le territoire de la ville est formé pour une partie importante des plaines alluviales de laMeuse, fleuve qui déroule ses méandres sur 950 km depuis leplateau de Langres enFrance jusqu'auxPays-Bas où il est relié au delta duRhin par lecanal de la Meuse au Waal, pour se jeter dans lamer du Nord, ainsi que des plaines de deux de ses affluents, l’Ourthe et laVesdre.

La superficie de la ville de Liège est de6 939 ha (94e rang descommunes de Belgique) occupée à 28 % par des zones urbanisées (habitat divers, commerces, bureaux…), à 22 % par des zones non cadastrées (cours d’eau et voiries publiques), à 21 % par des zones boisées, à 11 % par des zones agricoles et à 5 % par des zones industrielles.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire hydrographique de Liège,Meuse etListe des ponts de Liège.
LaMeuse à gauche et saDérivation à droite.

LaMeuse traverse Liège suivant une direction générale sud-ouest/nord-est, sur une longueur de quelque 12 km entièrement canalisée. Au niveau de la vieille ville, la plaine alluviale dufleuve reste étroite (largeur moyenne de 1,3 km). La ville est également traversée par l'Ourthe et par laVesdre, qui arrivent du sud-est, et par laLégia à l'ouest, aujourd'hui entièrement souterraine.

Outre ces fleuve et rivières, la ville comporte plusieurs canaux : lecanal Albert, inauguré en 1939 et porté en 1997 à 9 000 tonnes, qui permet de rejoindre l'estuaire de l'Escaut en partant de l'île Monsin ; laDérivation qui remplace plusieurs bras de la Meuse et de l'Ourthe pour favoriser la navigation et réduire les inondations ; lecanal de l'Ourthe, vestige d'un projet de canal entre la Meuse et laMoselle.

Autrefois, la Meuse et l'Ourthe se divisaient en de nombreux bras qui traversaient la cité, mais ils furent progressivement comblés et devinrent notamment l'avenue Blonden, les boulevardsd'Avroy,Piercot etde la Sauvenière, les ruesde l'Université etde la Régence pour la rive gauche de la Meuse, les boulevardsSaucy etde la Constitution enOutremeuse ainsi que les boulevardsde Douai,de Froidmont,Frankignoul,Raymond Poincaré etÉmile de Laveleye pour la rive droite.

Le creusement de laDérivation et la rectification du cours de la Meuse le long duboulevard Frère-Orban au cours duXIXe siècle ont fixé l'actuel aspect hydrographique de la ville.

La ville a été marquée par de nombreuses inondations dont les plus importantes[12] ont été celles de 1571, 1647, 1740, 1850, 1880 et1926. Les dernières en juillet 2021.

Géologie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Climat

[modifier |modifier le code]

Le climat de Liège est dit tempéré, des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année, y compris lors des mois les plus secs. Selon laclassification de Köppen-Geiger, le climat est de typeCfb. Liège affiche11,2 ºC de température en moyenne sur toute l'année. Chaque année, les précipitations sont de 853,7 mm en moyenne.

Climatologie de Liège (normes 1991-2020)
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,11,13,15,59,412,514,514,111,184,527,2
Température moyenne (°C)3,74,27,110,414,217,319,31915,611,77,44,411,2
Température maximale moyenne (°C)6,47,311,115,4192224,123,920,115,410,26,815,2
Ensoleillement (h)58,978,4130,2183204,6210213,9206,1160,5119,370,559,61 695
Précipitations (mm)72,265,960,152,767,778,678,985,267,567,468,389,1853,7
Nombre de jours avec précipitations13,31211,59,510,51110,710,7101112,715137,9
Source :« meteo.be »
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,4
1,1
72,2
 
 
 
7,3
1,1
65,9
 
 
 
11,1
3,1
60,1
 
 
 
15,4
5,5
52,7
 
 
 
19
9,4
67,7
 
 
 
22
12,5
78,6
 
 
 
24,1
14,5
78,9
 
 
 
23,9
14,1
85,2
 
 
 
20,1
11,1
67,5
 
 
 
15,4
8
67,4
 
 
 
10,2
4,5
68,3
 
 
 
6,8
2
89,1
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Une différence de 36,4 mm est enregistrée entre le mois le plus sec et le mois le plus humide. La température moyenne au cours de l'année varie de15,6 °C.

Parcs, bois et autres espaces verdurisés

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des parcs de Liège.

Liège comporte plusieurs parcs et espaces verts dont lebois du Sart Tilman connu pour abriter un campus de l'Université de Liège. Parmi les jardins les plus notables, on compte ceux d'Avroy et de la Boverie. Leparc d'Avroy a été établi dans la seconde moitié duXIXe siècle à la place d'un ancien bras de laMeuse afin de servir de centre à un nouveau quartier résidentiel chic. Leparc de la Boverie, érigé comme jardin d'acclimatation à la suite des modifications du tracé de la Meuse, a accueilli l'Exposition universelle de 1905 et l'Exposition internationale de 1930.

Les principaux espaces verts de la ville de Liège sont[13] :

Situation

[modifier |modifier le code]

Euregio Meuse-Rhin

[modifier |modifier le code]

La ville de Liège, chef-lieu de laProvince du même nom, a la particularité de se situer dans la zone de point de rencontre de troisÉtats, à 25 km au sud deMaastricht auxPays-Bas et à 40 km à l'ouest d'Aix-la-Chapelle (Aachen) enAllemagne.

Elle appartient aujourd’hui à une région transfrontalière, « l’Euregio Meuse-Rhin », zone d’influence privilégiée qui compte quelque 3,7 millions d’habitants.

Cette situation relève néanmoins d’une longue tradition puisque, sans mentionner l’époque romaine, cette région transfrontalière a constitué un État unique dès lapériode carolingienne. Après 843, au moment où l’empire deCharlemagne est démembré par letraité de Verdun, la région constituait une partie de laFrancie médiane, de façon bien temporaire puisqu’en 962,OthonIer le Grand atteint le dessein grandiose de restaurer l’ordre chrétien dans un grandEmpire germanique.

Jusqu'à larévolution liégeoise, l’entité régionale reste unie. Actuellement, les relations transfrontalières traditionnelles sont rétablies.

Subdivisions de la commune

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Divisions administratives de Liège.

EnBelgique, la majorité descommunes sont divisées ensections.

Sections de Liège[15]

Lessections d'Angleur,Bressoux,Chênée,Glain,Grivegnée,Jupille-sur-Meuse,Rocourt,Sclessin etWandre furent intégrées à la ville de Liège (ainsi que quelques rues d'Ans,Saint-Nicolas etVottem), lors de lafusion des communes en 1977[réf. nécessaire].

Article détaillé :Fusion de communes en Belgique.

Agglomérations morphologique et opérationnelle

[modifier |modifier le code]

L'agglomération morphologique de la ville de Liège désigne l'ensemble des zones urbanisées qui forment un tissu bâti continu. Elle inclut non seulement le territoire de la ville-centre, mais également celui de la couronne urbaine, constituée des communes et quartiers périphériques intégrés à cet espace urbain homogène.

  • Agglomération morphologique.
    Agglomération morphologique.

L'agglomération opérationnelle[note 4] de Liège correspond à son agglomération morphologique ajustée aux limites des communes. Elle est composée des treize communes suivantes : Liège,Ans,Beyne-Heusay,Chaudfontaine,Engis,Flémalle,Fléron,Grâce-Hollogne,Herstal,Oupeye,Saint-Nicolas,Seraing etSoumagne[16].

  • Agglomération opérationnelle.
    Agglomération opérationnelle.

Région urbaine

[modifier |modifier le code]

La région urbaine de Liège est formée par son agglomération et sa banlieue. La banlieue est une zone à caractère résidentiel dont la population est fortement orientée vers l’agglomération. Celle de Liège est composée des quinze communes suivantes :Awans,Bassenge,Blegny,Crisnée,Esneux,Fexhe-le-Haut-Clocher,Juprelle,Nandrin,Neupré,Olne,Oreye,Saint-Georges-sur-Meuse,Sprimont,Trooz etVisé[16].

  • Région urbaine.
    Région urbaine.

Complexe résidentiel urbain

[modifier |modifier le code]

Le complexe résidentiel urbain de Liège est formé par sa région urbaine et sa zone résidentielle de migrants alternants. La zone de migrants alternants est caractérisée par un grand nombre de navettes vers la région urbaine. Celle de Liège est composée des vingt-six communes suivantes :Amay,Anthisnes,Aywaille,Berloz,Clavier,Comblain-au-Pont,Dalhem,Donceel,Faimes,Ferrières,Fourons,Geer,Hamoir,Herve,Lierneux,Manhay,Marchin,Modave,Ouffet,Remicourt,Stoumont,Tinlot,Verlaine,Villers-le-Bouillet,Wanze,Waremme[16].

  • Complexe résidentiel urbain.
    Complexe résidentiel urbain.

Transports

[modifier |modifier le code]
Réseaux de transport à Liège.

Aérien

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Aéroport de Liège.

Liège est desservie par un aéroport : l'aéroport de Liège, situé àBierset, à quelques kilomètres à l'ouest de la ville. L'aéroport est principalement axé sur le transport de fret. Liege Airport est le cinquième aéroport cargo d'Europe et se trouve dans le top 20 mondial. L'aéroport compte également une activité de transport de passagers (200 000/an), avec des vols vers une dizaine de destinations ensoleillées (Espagne, Maroc, Turquie, Tunisie, Grèce), par le voyagiste TUI fly.

La ville dispose par ailleurs d'un site d’atterrissage pourhélicoptères au centre-ville, agréé mais non exploité, à proximité duPont AlbertIer. Il accueillit notamment des liaisons commerciales de transport de passagers avecBruxelles de 1953 à 1963.

Maritime

[modifier |modifier le code]
Leport de Liège est unport fluvial sur laMeuse.
Article détaillé :Port autonome de Liège.

Liège dispose d'unport fluvial sur laMeuse, leport de Liège qui est le troisième port fluvial européen derrière le portrhénan deDuisbourg et leport autonome de Paris. Outre la Meuse, le port possède des liaisons directes avecAnvers par lecanal Albert ainsi qu'avecRotterdam par lecanal Juliana.

Fluvial

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Navette Fluviale.

Depuis 2016, unenavette fluviale navigue sur laMeuse. En 2017, ce sont deux navettes, le Vauban et l'Atlas V, qui ont transporté 35 000 personnes entre lepont de Fragnée etCoronmeuse d'avril à octobre[17],[18].

En 2018, le Frère-Orban, d'une longueur de 25 m et pouvant accueillir 150 personnes, à remplacé l'Atlas V[19].

Chemins et sentiers

[modifier |modifier le code]

Il y a sur le territoire de la ville de Liège un total estimé de 152 km de chemins et sentiers. Parmi ceux-ci, 195, d'une longueur totale de 69 km, ont été cartographiés : 44 km sont en bon état, 1 km est difficile (souvent envahi par ronces et orties), 1 km barré (notamment larue Verte-Voie etInte deûs Vôyes), 8 km au statut inconnu et 10 km supprimés (pour l'installation d'autoroutes et industries)[20].

Vélo

[modifier |modifier le code]

La Ville a donné à 28 voiries le statut de "rue cyclable"[21].Un sondage réalisé en automne 2021 par le GRACQ (1335 répondants) indique cependant que "le ressenti des cyclistes sur la situation du vélo à Liège reste négatif comme en témoigne la note de F (sur une échelle de A+ à G) et le classement à la traîne de Liège classée71e sur 100 communes wallonnes".[22]

Transport en commun

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Transports en commun à Liège.
Train
[modifier |modifier le code]
Lagare de Liège-Guillemins est la principalegare ferroviaire de la ville. Elle accueille notamment les trains à grande vitesse « Thalys ».
Article détaillé :Liste des gares de Liège.

Liège est desservie par plusieursgares ferroviaires, les trois plus importantes se situant au centre-ville étantLiège-Guillemins,Liège-Carré etLiège-Saint-Lambert.

La gare des Guillemins accueille desTGV du réseaueuropéenThalys ainsi que lesICE de la compagnie nationaleallemandeDeutsche Bahn.

La ville se trouve au croisement de plusieurs lignes dechemin de fer belges[23] :

Tramway
[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Tramway de Liège.

La ville disposa d'un réseau detramway de 1871 à 1967. Un nouveau projet detramway à Liège a été adopté et est opérationnel depuis avril 2025. La ligne a une longueur de 11,7 km. Les terminus se situent d'une part àSclessin en face duStandard de Liège, dans la zone économique et multimodale deBressoux et le troisième, àCoronmeuse, futur éco-quartier.

Route

[modifier |modifier le code]
Liège de nuit, vue satellitaire de la Nasa, 2012.
Autoroutes
[modifier |modifier le code]

La ville se situe au croisement de plusieursautoroutes, toutes prolongées vers le centre-ville :

Routes nationales
[modifier |modifier le code]

Les routes nationales sont nombreuses. Certaines ont une importance particulière du fait de leur longueur ou parce qu'elles desservent des zones où il n'y a pas d'autoroute.

On compte principalement :

Histoire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire de la ville de Liège etChronologie de l'histoire de Liège.

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

Des traces duMésolithique et auNéolithique démontrent une activité humaine sur le site de Liège dès laPréhistoire. Cette occupation, que l'on situePlace Saint-Lambert est probablement discontinue[24],[25].

Époque gallo-romaine

[modifier |modifier le code]

LaJob-villa

[modifier |modifier le code]

Les premières fouilles, en 1872[26] ont permis de retrouver les traces d'une villa gallo-romaine laJob-villa, datant probablement duIer et IIe siècle apr. J.-C[note 5] àJupille, sur un plateau dominant la Meuse — en fait, uncône de déjection qui protégeait cette zone des inondations de laMeuse — au point de rencontre entre le fleuve et l'importante voie romaine de Tongres à Trèves encore appeléeVoie des Ardennes[note 6]. Unhypocauste et un vase planétaire à sept têtes représentant les divinités de chaque jour[27],[28], originaire deBavay sont découverts[26]. Ce vase et plusieurs objets contemporains sont exposés au muséeCurtius de Liège[29]. Dans ces deux villas, à Jupille etHerstal, s'installeront plus tard les palaisCarolingiens, de part et d'autre des rives de laMeuse où l'on traversait le gué. On attendit alors pendant des siècles la fin des périodes de crues du fleuve pour rejoindre de Tongres laVoie des Ardennes ou celle d'Aix[30].

Lavilla Legia rustica

[modifier |modifier le code]

En amont à quatre kilomètres de la villa deJupille, sur la rive gauche du fleuve, sur le site de la future place Saint-Lambert[31], au tournant desIer et IIe siècles de notre ère, est érigée unevilla rustica, à 15 km d'Atuatuca Tungrorum (aujourd'huiTongres) et à 20 km deTrajectum ad Mosam (aujourd'huiMaastricht). Cette villa romaine, occupée duIIe au IIIe siècle, sera redécouverte sous les vestiges de la cathédrale. Des fouilles récentes permettent de préciser le plan de cette vaste réalisation de près de 2 000 m2[note 7]. Construite en terrasses pour s’adapter à la pente naturelle du site, proche des alluvions de laLégia, mais hors de la zone marécageuse du coude de laMeuse à laSauvenière[32], elle est dotée de bains chauds et d’un chauffage domestique parhypocauste. De style romain (murs en pierre, tuiles rouges…) cettevilla rustica constituait le centre névralgique d’une exploitation agricole comme il s’en comptait alors des dizaines sur le territoire de l’actuelleWallonie[note 8]. Peu après leIIIe siècle, l'occupation devient sporadique, quelques éléments permettent de préciser une occupation « parasitaire » du bâtiment auIVe siècle et peut-être la présence d'un foyer auVe siècle. Le plan de la villa est tout à fait classique, mais une approche comparative démontre manifestement une dimension particulièrement imposante. Elle était manifestement bien décorée. Si les premières traces de la présence romaine sur la place Saint-Lambert datent de la fin duIer siècleapr. J.-C., c’est auxIIe et IIIe siècles que l’occupation est la plus dense[33]. Il est probable que ces bâtiments furent détruits lors des razzias opérées, fin duIIIe siècle, par lesFrancs, lesAlamans et d’autres tribus germaniques.

Époques mérovingienne et carolingienne

[modifier |modifier le code]
Statue de Charlemagne sur leboulevard d'Avroy.
Inauguration de la statue de Charlemagne, le 26 juillet 1868.

Lavilla Legia est incendiée et le site est abandonné près de quatre siècles[33]. Liège se retrouve enAustrasie.

Des documents datés duVIIIe siècle évoquent la présence d'une résidence des souverainscarolingiens. Il faut préciser qu'à ce jour, si les traces romaines sont évidentes, aucun indice probant d'une présence carolingienne n'a été découvert[26]. Un palais aurait existé àJupille-sur-Meuse auVIIIe siècle, oùPépin II, dit de Herstal, séjourna et, selon certaines sources[34],[note 9],Pépin III, dit le Bref, y séjourna également en 759 ou 760. Ce palais passait auXVe siècle pour avoir été le lieu, contesté par la suite, de la naissance deCharlemagne. Si une partie de la dynastie desMérovingiens et desCarolingiens est probablement originaire du bassin liégeois, bloquée dans ses palais selon la praticabilité du gué de la Meuse, prête à porter la guerre enNeustrie dès l'été[note 10]. Que ce soit deJupille ou deHerstal, auXIXe siècle il est de bon ton de se trouver d'illustres origines et une statue deCharlemagne, est érigée en 1867 dans le centre-ville. Dans les niches du piédestal néo-roman, six statuettes représentent les ancêtres de l'empereur, originaires du pays de Liège :sainte Begge,Pépin de Herstal,Charles Martel,Bertrude,Pépin de Landen etPépin le Bref. Les premiers évêques de Liège sont eux aussiapparentés aux Carolingiens.

Le grand empereur est, en tout cas, entré dans la légende liégeoise et reste très présent dans le folklore local, son dialogue avecTchantchès restant un morceau d'anthologie liégeoise.

Une petite bourgade existe dès leHaut Moyen Âge. Cependant, la fondation de la ville, en tant que telle, date des environs de l'an 700, à la suite de l'assassinat desaint Lambert, alors évêque du diocèse deTongres-Maastricht. À la suite de cet événement, son successeur,Hubert de Liège, transfère, avec l’approbation du pape, le siège de l'évêché deMaastricht vers Liège. Le futur saint Hubert devient ainsi le premierévêque de Liège. Liège devient alors rapidement un important lieu de pèlerinage et se transforme petit à petit en une prestigieuse et puissante cité, cœur duDiocèse de Liège, circonscription qui pèse de tout son poids sur l'histoire desPays-Bas espagnols.

Principauté de Liège

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Histoire de la Principauté de Liège.
Blason de la principauté de Liège.

On assiste aux prémices de laPrincipauté de Liège lorsqueNotger est appelé au trône épiscopal de Liège par l'empereur germaniqueOtton II en 972. Il reçut également le privilège d'immunité générale en 980. L'évêque de Liège est alors l'unique maître de ses terres, il devientprince-évêque et son domaine uneprincipauté ecclésiastique. Liège est la capitale de cettepuissante principauté à partir de l'an 980 grâce à l'action des évêquesÉracle,Notger etWazon, et le reste jusqu'en 1795 ; elle en est également une des 23 Bonnes Villes.

Jean Van Eyck immortalisera en 1435, le paysage de Liège dans saVierge d'Autun.

Ses écoles sont célèbres jusqu'auXIIe siècle. Leur réputation vaut à Liège le surnom d’« Athènes du Nord » ou de « Nouvelle Athènes »[35]. Septcollégiales s'élèvent alors dans la ville (Saint-Pierre,Sainte-Croix,Saint-Paul,Saint-Jean,Saint-Denis,Saint-Martin,Saint-Barthélemy) en plus de lacathédrale où est enterrésaint Lambert. Deuxabbayes bénédictines s'y ajoutent :Saint-Jacques etSaint-Laurent. Plusieurs églises romanes et de nombreuses pièces d'orfèvrerie (art mosan) témoignent encore aujourd'hui de l'efflorescence de cette époque, en particulier lesfonts baptismaux de la ville, conservés aujourd'hui àSaint-Barthélemy. Liège devient très tôt ville d'industrie. Lahouille y est extraite de longue date.Jean Curtius est l'un des plus grands armuriers d'Europe. Des Liégeois sont à l'origine de lasidérurgie suédoise[36].

Destruction et massacre de 1468

[modifier |modifier le code]

Les Liégeois luttent pour la démocratie, laPaix de Fexhe en est une étape, mais lesDucs de Bourgogne rassemblent lesPays-Bas bourguignons en un État absolutiste[note 11]. Principautés laïques ou ecclésiastiques tombent aux mains des Ducs. Les Liégeois refusent ce que le PrincePhilippe le Bon veut leur imposer, à savoir l'élection de son neveuLouis de Bourbon à la tête de l'État liégeois. Ils s'allient au roi deFranceLouis XI mais sont battus àMontenaken. Soumis à une « Paix » humiliante (1465), ils résistent encore mais leur armée est battue àBrustem par le fils de Philippe,Charles le Téméraire, qui supprime juridiquement et unilatéralement laPrincipauté.

Joseph Dreppe,Le Sac de Liège (1805).

À la suite de la tentative de capture, dans son campement installé sur leshauteurs de la ville, de Charles le Téméraire parGossuin de Streel,Vincent de Bueren et les600 Franchimontois, Liège est entièrement pillée et brûlée à partir du[note 12]. Seuls quelques monuments religieux sont épargnés. Quant auperron, symbole des libertés liégeoises, il est transféré àBruges en guise d'humiliation.

Article détaillé :Guerres de Liège.
Érard de La Marck.

De la mort du Téméraire à la Révolution liégeoise

[modifier |modifier le code]

Liège retrouvera son perron et son indépendance relative dès 1478, à la suite de la mort duTéméraire.Érard de La Marck, ami d'Érasme et deLéonard de Vinci va reconstruire en vingt ans sonPalais des Princes-Évêques. Elle redevient donc la capitale d'un pays dont l'indépendance, certes mise à mal — la neutralité liégeoise n'interdit pas aux belligérants de traverser son territoire —, se maintiendra au cours des trois siècles suivants et verra les révoltes desRivageois, les luttes desChiroux et desGrignoux (XVIIe siècle), la naissance du capitalisme des négociants d'armes commeCurtius, l'ouverture auxLumières auXVIIIe siècle sous l'impulsion de l'évêqueVelbruck. L'intransigeance de son successeur,Hoensbroeck mènera ensuite à larévolution liégeoise. À la veille de la révolution liégeoise, lepatrimoine religieux, une cathédrale, sept collégiales, une trentaine de paroisses, une quarantaine de couvents et une centaine d'hôpitaux et de béguinages, sans compter le palais des princes-évêques, représentent près des trois quarts de la surface de la ville, considérée depuis Érard de La Marck comme le rempart à la réforme. L'existence de laprincipauté de Liège se termine dans le sang, entre 1789 et 1795. La révolution va confisquer une grande partie de ce patrimoine qui sera réparti entre public et privé. Fait unique au monde : lacathédrale Saint-Lambert[note 13] est démolie.

Articles détaillés :Patrimoine religieux,Palais des Princes-Évêques etCathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège.
Carte de Nicolas Le Clerc de la principauté de Liège et comté de Namur en 1747.
  • Liège vers 1572.
    Liège vers 1572.
  • Liège en 1627.
    Liège en 1627.
  • Liège en 1650.
    Liège en 1650.

Révolutions liégeoise et française

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Révolution liégeoise.

En 1789, laRévolution française et larévolution liégeoise éclatent en même temps que larévolution brabançonne qui donne naissance auxÉtats belgiques unis à la suite de la victoire debataille de Turnhout sur l'arméeautrichienne, tandis qu'à LiègeNicolas Bassenge chasse lePrince-évêque qui trouve refuge àTrèves. Ce dernier est très vite replacé sur son trône par les troupes autrichiennes qui prennent leur revanche sur l'armée des États belgiques unis.

  • Liège en 1740.
    Liège en 1740.
  • Liège en 1775[note 14].
    Liège en 1775[note 14].
  • Liège en 1828.
    Liège en 1828.
Ruines de la cathédrale.

La restauration duPrince-Évêque est mal acceptée par les Liégeois qui dès lors voient en libérateurs l’arrivée des troupes françaises deDumouriez lorsqu’elles investissent la ville en 1792. Le système politique et social de l'Ancien Régime en est bouleversé par ce nouveau revirement ; par exemple, les Liégeois peuvent pour la première fois voter ausuffrage universel. En 1792, les Liégeois usèrent pour la première fois de ces nouveaux droits et votèrent pour la réunion de leurPrincipauté à laFrance.

En 1793, une seconde restauration du Prince-Évêque a lieu à la suite de la défaite française àNeerwinden, mais elle est de courte durée.

Dès le mois de juin 1794, l'armée impériale quitte laPrincipauté de Liège, avant d'être vaincue àSprimont. L'occupation française entraîne l'exil définitif du dernier Prince-ÉvêqueFrançois-Antoine-Marie de Méan. Le, leDirectoire décrète l'annexion de la principauté à laPremière République française, entraînant par là-même la disparition de cet État qui, durant neuf siècles, fit partie duroyaume de Germanie et à sa suite duSaint-Empire romain germanique. Le reste de la Belgique est aussi annexé et Liège devient lechef-lieu dudépartement de l'Ourthe.

Régimes français et hollandais

[modifier |modifier le code]
Portrait de Napoléon Bonaparte en premier consul,Ingres, 1803-1804.
La cathédrale Saint-Lambert détruite depuis une dizaine d'années est représentée entre les rideaux.
Blason de labonne ville de Liège sous l'Empire napoléonien.

Le traité depaix signé à Amiens le est bientôt suivi d'unedéclaration de guerre de l'Angleterre à laFrance le. Les hostilités recommencent avec fureur sur terre et sur mer. Les Anglais dominent sur ce dernier élément ; mais le continent leur échappe entièrement. Aussitôt après la déclaration de guerre, les armées françaises s'emparent duroyaume de Hanovre, possession anglaise sur la terre ferme.

LePremier Consul, Bonaparte, parcourt laBelgique dont la conservation est alors d'une extrême importance pour la France : il visite les côtes et lesplaces fortes. Le 13 thermidor an XI (lundi), il arrive à 6 heures du soir deMaastricht à Liège par le quaiSaint-Léonard.

Il est reçu avec enthousiasme par leclergé ayantl'évêque à sa tête, les autorités et le peuple. Le lendemain matin, il parcourt les ruines dufaubourg d'Amercœur bombardé et incendié les28,29 et lors de la retraite des Autrichiens.

Puis il visite la ville et va voir lacitadelle et le champ debataille de Rocourt (). Le 15 thermidor (3 août), il quitte Liège par laporte d'Avroy. Le même jour est publié un décret par lequel il accorde une somme de 300 000 francs pour la reconstruction du faubourg d'Amercœur[37],[note 15]. Ainsi un tiers de la somme était encore fourni sur les biens ecclésiastiques.

En 1804, la ville reçoit le titre de « Bonne ville » de l'Empire. Le titre de duc lui est attaché.

En 1815, la défaite deNapoléon Bonaparte àWaterloo met fin au régime français. Le territoire liégeois, tout comme le reste de la future Belgique indépendante, passe alors sous tutellehollandaise. La période hollandaise verra la création de l'Université de Liège et de l'Opéra royal de Wallonie.

Liège dans la Belgique après 1830

[modifier |modifier le code]
Charles Rogier quitte Liège à la tête des volontaires liégeois. Tableau deCharles Soubre (1878).

En 1830, larévolution belge éclate àBruxelles et plus de300 Liégeois s'y rendent à pied, à cheval, traînant avec eux un canon sous la direction d'un pamphlétaire, un des héraults de l'opposition aux Pays-Bas,Charles Rogier. Ils combattent sur les barricades bruxelloises et participent ensuite à la libération de la Belgique avec des volontaires venus de tout le pays. À partir de ce moment-là, Liège fait partie du royaume deBelgique.

Après 1830, les Liégeois dominent la vie politique belge.Charles Rogier est un des leurs et son rôle dans la révolution est capital. Il sera à la tête de plusieurs gouvernements belges.

Révolution industrielle et libéralisme radical

[modifier |modifier le code]

Liège devient la citadelle du libéralisme radical.Guillaume d'Orange (via laSociété générale des Pays-Bas),Jean-Jacques Dony et surtout l'AnglaisJohn Cockerill savent que Liège est la première ville d'Europe continentale entrée dans larévolution industrielle à la suite de l'industrialisation britannique. Vers 1850, le complexe sidérurgique et de construction métallique de Cockerill àSeraing est le plus grand du monde et la Belgique (principalement grâce auSillon industriel wallon) la deuxième puissance économique du monde derrière leRoyaume-Uni. Afin de protéger Liège des inondations, l'État belge procède à de gros travaux d'endiguements de l'Ourthe et de laMeuse tout au long duXIXe siècle, pour canaliser le fleuve et créer de nouveaux boulevards (Avroy etSauvenière).

Le réseau duTramway de Liège est créé dès 1871.
On voit sur cette carte postale d'avant laPremière Guerre mondiale une rame du tramway devant la Poste.

Les idées des libéraux résultent de ces profondes mutations, de même que le mouvement ouvrier qui en 1885 provoque, à partir de Liège, unegrève qui gagne tout leSillon industriel, réprimée par l'armée. En 1893 une autregrève arrache leSuffrage universel au Parlement apeuré, puis c'estcelle de 1913 queGeorges Simenon met scène dansPedigree.

Capitale de la Wallonie

[modifier |modifier le code]
Affiche de l'exposition universelle de 1905.

En 1905, c'est Liège qui accueille l'Exposition universelle de 1905, qui célèbre le75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique.Dès la fin duXIXe siècle, Liège était appeléeCapitale de la Wallonie oucapitale wallonne, non seulement dans les milieux duMouvement wallon, très actifs à Liège, mais aussi dans la presse générale. Il s'agissait du sens figuré du motcapitale, sans aucun aspect politique ou administratif concret, et toujours au détour d'une phrase parlant d'autre chose[38]. Par exemple, dans cette conclusion du compte rendu d’un festival musical liégeois en 1912 où furent jouées des œuvres deCésar Franck etHenri Vieuxtemps :Qu’à Liége, la capitale de la Wallonie, on ne donne plus de concert sans que la musique wallonne y soit représentée par un de ses maîtres ![39].

Mais à partir de 1971, c'est àNamur que sont installées les diversesinstitutions wallonnes nées de la première réforme de l'État belge. En 1978, un accord entre les bourgmestres des quatre grandes villes wallonnes prévoit la répartition des institutions wallonnes avec la fonction politique à Namur, économique à Liège, sociale àCharleroi et culturelle àMons. L'Exécutif régional wallon officialise cette répartition les et[40]. Le, il sanctionne et promulgue le décret instituantNamur capitale de la Région wallonne, adopté par un vote duConseil régional wallon le, sur une proposition deBernard Anselme, alors conseiller régional de l'opposition.

Les deux guerres, neutralité et Résistance

[modifier |modifier le code]
Laplace Saint Lambert en 1914.
Mémorial Interallié àCointe.

La résistance desforts liégeois en 1914 vaut à la ville (première ville étrangère en ce cas) laLégion d'honneur française le (ainsi que le changement de nom ducafé viennois encafé liégeois et la rebaptisation de la station Berlin de l'actuelle ligne 13 du métro parisien en Liège[41]), la Croix de guerreitalienne en 1923, la Médaille militaire pour la bravoure duroyaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1926, la Croix de guerre belge en 1940. Il n'est cependant pas question de siège de la ville, ni en 1914, ni en 1940. Liège n'avait, en effet, aucune muraille et les forts étaient situés à plusieurs kilomètres de la ville. D'autre part, l'armée belge n'étant pas structurée sur la base de milices locales, le mérite des combats devant Liège, en 1914 et en 1940, doit être attribué aux soldats belges de diverses régions deBelgique en garnison dans les forts. En 1914, l'armée allemande pénètre dans la ville dès le3e jour de la guerre sans rencontrer d'obstacles, contraignant l'état-major belge et legénéral Leman à se retirer dans lefort de Loncin, un des douze forts de la ceinture fortifiée qui succombent les uns après les autres sous le pilonnage de l'armée allemande, le général Leman étant finalement enseveli dans l'explosion du fort de Loncin et emmené en captivité. Le 20 août 1914, l'armée allemande exécute 67 civils et détruit 42 bâtiments. Ces événements font partie desAtrocités allemandes en 1914[42]. L'occupation allemande dura quatre ans et Liège fut libérée dès le début de novembre par les mutineries dans l'armée allemande qui ont précédél'armistice du. L'occupation de la ville est notamment marquée par l'évasion du remorqueurAtlas V en 1917.

Article détaillé :Position fortifiée de Liège.

Durant l'entre-deux-guerres, Liège subit une crue exceptionnelle de la Meuse et de ses affluents en raison de pluies extrêmement abondantes à partir du, conjuguées à la fonte des neiges accumulées depuis la fin novembre. Durant la nuit de nouvel an, la crue de la Meuse atteint son paroxysme, son débit se situant à Liège à 3500 m³ par seconde, alors que la moyenne annuelle du fleuve à cet endroit est de 250 m³ par seconde[43]. Le centre-ville de Liège est ainsi inondé, la situation étant même plus grave en amont de Liège, dans les zones urbaines et industrielles deFlémalle,Ivoz,Jemeppe,Tilleur,Seraing etOugrée.

Deux grandes expositions se tiennent à Liège : l'exposition internationale de 1930 pour le centenaire du pays (spécialisée dans les sciences et l'industrie) et l'exposition de l'eau de 1939 marquant l'achèvement des travaux ducanal Albert permettant de relier Liège auport d'Anvers.

En 1937, la ville de Liège décide de célébrer, tous les, lafête nationale française afin de protester contre la politique deneutralité de la Belgique vis-à-vis duTroisième Reich et contre la dénonciation de l'accord militaire franco-belge[44] par le gouvernement. La fête nationale française y est encore célébrée auXXIe siècle et rassemble plus de 35 000 personnes chaque année[45].

La résistance

[modifier |modifier le code]

Avant 1940, Liège fut dirigée par desbourgmestres issus pour la plupart duMouvement wallon, groupement informel groupant des personnes issues de plusieurs partis et contestant la politique de neutralité voulue parLéopold III et le gouvernement appuyé par les chambres. Parmi les personnalités du mouvement :Jean Rey,Fernand Dehousse,Georges Truffaut, actifs dans la presse et au Parlement. Pourtant, pendant laSeconde Guerre mondiale, après le décès deXavier Neujean au début de la guerre, le bourgmestreJoseph Bologne utilisa toutes les ficelles pour contourner les exigences de l'occupant, opposant systématiquement à l’occupant le respect de laConstitution et de la législation belges. Le, le lieutenant général allemandGustav Keim informe Bologne qu’il ne peut continuer à exercer ses fonctions. Unrexiste,Albert Dargent, présidera aux destinées de la nouvelle entité liégeoise jusqu’à la fin du mois d’. Il livrera aux nazis des listes de juifs de l'administration communale, ce qui permit la déportation de700 personnes sur une population juive de 2 500 personnes[note 16],[46] alors que les bourgmestres deBruxelles et d'autres villes deBelgique s'y refusèrent et furent arrêtés et déportés[47],[48]. L'étoile jaune va agir sur la population liégeoise comme un révélateur. Des journaux clandestins exhortèrent la population à les aider[note 17]. Les agents de la poste, par exemple, s'efforçaient de repérer les lettres de dénonciation envoyées aux Allemands pour les détruire. C'était d'ailleurs une consigne générale des réseaux de résistance de laposte belge. Lapolice belge perdait ses armes, falsifiait les rapports, etc. Dès la libération de Liège, le[49],Joseph Bologne reprendra ses fonctions, mais fut relevé de celles-ci et inculpé début 1945 pour avoir livré aux Allemands des listes de personnalités communistes. Le rexiste Dargent fut peu après prévenu de dénonciations caractérisées et de collaboration policière. Il fut condamné à mort et exécuté[50].

Le monument national de la résistance

[modifier |modifier le code]

Larésistance belge émanant des simples citoyens fut très forte à Liège et un monument lui est dédié. En 1947, le gouvernement belge décide d’ériger à Liège leMonument national à la Résistance[note 18],[note 19]. Et le, lors de l’inauguration du monument, dû à l'architecte Paul Étienne et au sculpteurLouis Dupont, en présence duroi Baudouin, de l’ensemble du gouvernement et des représentants des corps constitués, le bourgmestre déclarait, à propos de l’urne funéraire scellée dans un reliquaire monumental :

« Ces cendres proviennent de Belges. Nul ne pourrait dire s’ils étaient Flamands ou Wallons ; on ne connaît rien d’eux, ni de leurs convictions philosophiques ou religieuses. On sait qu’ils sont morts pour la Patrie. Ce sont des Belges qui ont tout sacrifié, tout abandonné[51]. »

Le rabbin Josif Lepchivcher, ministre officiant de Liège, et qui avait été caché dans l’évêché de Liège puis au séminaire de Banneux par l’évêque du diocèse,Louis-Joseph Kerkhofs, et qui est devenu une figure emblématique du Juif soustrait par l’Église aux nazis était présent[52].

Période contemporaine

[modifier |modifier le code]
Manifestation à Liège en janvier 1961.
Écusson créé par la BelgianBlue Line en hommage aux victimes de l'attaque du 29 mai 2018.

Quand laQuestion royale marche vers son dénouement,Paul Gruselin,Joseph Merlot,André Renard participent au projet de Gouvernement wallon séparatiste esquissé à la suite des gravesincidents de Grâce-Berleur (), que le retrait du roi rend caduc.

Le, l'incendie du cinéma Rio àSclessin fait 39 morts et demeure, à ce jour, l'un desincendies les plus mortels du pays.

Mouvement à la fois social et autonomiste, laGrève générale de l'hiver 1960-1961, commencée chez les dockers communistes d'Anvers, s'étend à toute laBelgique et atteint son paroxysme à Liège avec le sac de laGare des Guillemins (en janvier 1961) par des grévistes exaspérés par la non-réponse du Gouvernement deGaston Eyskens à leurs revendications. Les socialistes liégeois sont à nouveau très présents en politique belge avecJoseph-Jean Merlot dans legouvernement Lefèvre-Spaak, mais contraignent Merlot à la démission à la suite du vote des lois sur le maintien de l'ordre et laFrontière linguistique[53].Pierre Harmel est l'un des rarespremiers ministreswallons du siècle passé (de 1965 à 1966). Jean-Joseph Merlot à nouveau au pouvoir avecGaston Eyskens à partir de 1968, puisAndré Cools (après la mort accidentelle de Merlot) vont jeter les bases dufédéralisme belge que ce gouvernement met en place.

Le dans le cadre de lafusion des communes, Liège annexe plusieurs communes voisines. La ville passe ainsi de 22,7 à 69,5 km2[54].

Durant les années 1980, la ville connaît de sérieux problèmes budgétaires qui conduisent à un défaut de paiement en.

Le survient uneexplosion de gaz dans larue Léopold, causant la mort de 14 personnes et faisant 19 blessés.

Le, uneattaque à la grenade et à l'arme à feu a eu lieu place Saint-Lambert. Un attaquant, identifié par la suite comme Nordine Amrani, âgé de 33 ans, armé de grenades et d'un fusil d'assaut, a attaqué des personnes en attente à un arrêt de bus. Six personnes sont mortes, dont l'agresseur (qui s'est tiré une balle dans la main) et 123 personnes ont été blessées[55].

Le, a lieu uneattaque terroriste islamiste : deux policiers et un civil, un homme de 22 ans, ont été abattus par un homme armé près d'un café du boulevard d'Avroy, dans le centre de Liège. L’attaquant a alors commencé à tirer sur les policiers pour tenter de s’échapper, blessant plusieurs d'entre eux, avant d'être abattu. La chaîne de télévision belge RTBF a annoncé que le tireur avait été libéré temporairement le, après avoir purgé sa peine pour délit de drogue.

Expositions internationales

[modifier |modifier le code]

En 2012, Liège est candidate pour l'organisation de l'exposition internationale de 2017[56],[57]. Le site devait se situer dans le quartier deCoronmeuse où un éco-quartier devait voir le jour. Mais l'Assemblée Générale duBIE choisit la ville d'Astana pour l'organisation de l'exposition.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Armoiries simplifiées de la ville de Liège.
Blasonnement :de gueules à une colonne posée sur 3 degrés soutenus de 3 lions couchés et sommée d'une pomme de pin soutenant une croix pattée ; la dite colonne accostée à dextre de la lettre L et à senestre de la lettre G, le tout d'or.
Armoiries officielles de la ville de Liège.
Blasonnement :de gueules à une colonne posée sur trois degrés soutenus de trois lions couchés et sommée d'une pomme de pin soutenant une croix pattée; la dite colonne accostée à dextre de la lettre L et à senestre de la lettre G, le tout d'or. L'écu sommé d'une couronne murale du même et orné extérieurement en commençant par le dextre de l'écu, des bijoux de laCroix du Mérite de guerre italienne, de lacroix de guerre belge 1940 avec palme, de lacroix de la Légion d'honneur et de lamédaille de la Bravoure, en or, du royaume des Serbes, Croates et Slovènes, munis de leurs rubans et mouvants de la pointe[58].
Armoiries de la province de Liège.
Blasonnement :Écartelé : 1, de Liège ; 2, de Bouillon ; 3, de Franchimont ; 4, de Looz ; enté en pointe de Hornes. Liège (Ville de Liège) : De gueules au perron haussé, supporté par trois lions sur trois degrés, monté d'une pomme de pin, sommé d'une croix pattée, le tout d'or, accosté d'un L et G majuscules du même. Bouillon (Duché de Bouillon) : De gueules, à la fasce d'argent. Franchimont (Marquisat de Franchimont) : D'argent, à trois lions de sinople, armés et lampassés de gueules, et couronnés d'or. Looz (Comté de Looz) : Burelé (10) d'or et de gueules. Hornes (Comté de Hornes) : D'or, à trois cors se de gueules, virolés et enguichés d'argent.
Armoiries de la principauté de Liège.
Blasonnement :écartelé, en 1, de gueules, à la fasce d'argent, en 2, d'argent, à trois lions de sinople, armés et lampassés de gueules, et couronnés d'or, en 3, burelé d'or et de gueules et en 4, d'or, à trois cors de chasse de gueules, virolés et enguichés d'argent ; sur-le-tout de gueules au perron d'or haussé, supporté par trois lions sur trois degrés, monté d'une pomme de pin, sommé d'une croix pattée, le tout d'or, accosté d'un L et G majuscules de même.
Blason de la ville de Liège jusqu'à la fin duXIVe siècle[59]
Blasonnement :« de gueules sans entresengne » (de gueules plein)

On retrouve leperron liégeois sur le blason de la ville, mais aussi sur celui de laprovince de Liège, celui de laprincipauté de Liège ou encore sur de nombreuxlogotypes représentant les institutions liégeoises.

Contrairement à ce que dit une légende souvent colportée, les lettres L et G ne correspondent pas à l'expression latineLibertas Gentis (Libertés aux Gens) qui signifie « Liberté du peuple ». Il suffit de voir que le blason deSaint-Trond représente un perron flanqué des lettres S et T.

En 2007, la ville de Liège s'est dotée d'un logo pour remplacer les armoiries sur ses courriers, outils de communication, véhicules et drapeaux. Ce dernier, censé représenter les différents atouts logistiques, évoque leperron.

Logo de la ville de Liège.

Population et démographie

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Commune de Liège

[modifier |modifier le code]

La commune de Liège regroupe lessections d'Angleur,Bressoux,Chênée,Glain,Grivegnée,Jupille, Liège,Rocourt,Sclessin etWandre[15]. Ce territoire couvre 69,39 km2 et compte 197 323 habitants en1er janvier 2025[60]. Ce qui fait de Liège la cinquième commune la plus peuplée deBelgique (voir aussiliste des communes belges les plus peuplées pour une comparaison).

La répartition de la population suivant ces sections est la suivante :

Sections de la communePopulation (2020)
Liège110 118
Angleur10 882
Bressoux12 579
Chênée9 030
Glain3 069
Grivegnée21 020
Jupille-Sur-Meuse10 741
Rocourt7 029
Sclessin6 522
Wandre6 139
Total commune de Liège197 129

Agglomération opérationnelle

[modifier |modifier le code]

L'agglomération opérationnelle de Liège comptait 501 249 habitants au[61].

Région urbaine

[modifier |modifier le code]

La région urbaine de Liège comptait 634 663 habitants au[61].

Évolution démographique avant fusion

[modifier |modifier le code]
  • Source: DGS 1831 à 1970 = recensement; 1976 = habitants au 31 décembre

Évolution démographique de la commune fusionnée

[modifier |modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[60] :

  • 1977 : Fusion avec Angleur, Bressoux, Chênée, Glain, Grivegnée, Jupille-sur-Meuse, Rocourt, Wandre et fusion avec des parties de Ans, Chaudfontaine, Herstal, Seraing, Saint-Nicolas, Esneux et Juprelle; Dons de territoires à Chaudfontaine, Blegny, Visé et Oupeye
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours
Évolution démographique[60]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
1992196 303100,0
1993196 632100,2
1994195 38799,5
1995192 39398,0
1996190 52597,1
1997189 51096,5
1998188 56896,1
1999187 53895,5
2000185 63994,6
2001184 55094,0
2002185 13194,3
2003184 30393,9
2004185 48894,5
2005185 57494,5
2006187 08695,3
2007188 90796,2
2008189 80096,7
2009190 74297,2
2010192 50498,1
2011194 71599,2
2012195 57699,6
2013195 93199,8
2014196 291100,0
2015195 96899,8
2016196 970100,3
2017197 885100,8
2018197 355100,5
2019197 327100,5
2020197 217100,5
2021196 296100,0
2022195 27899,5
2023195 34699,5
2024195 77899,7
2025197 323100,5
 

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Institut de zoologie de l'université de Liège,quai Édouard van Beneden.

Liège est un centre important d'enseignement : plus de 95 000 jeunes y poursuivent leurs études. Liège abrite l'université de Liège (environ 25 000 étudiants), seule université publique complète de laCommunauté française de Belgique, laHaute École de la Province de Liège (environ 8 000 étudiants), la HELMo (Haute École libre mosanne, environ 6 000 étudiants), laHaute École de la Ville de Liège (environ 2 200 étudiants), l'Académie des beaux-arts, leConservatoire royal de musique et l'École supérieure des Arts Saint-Luc de Liège. S'y ajoutent deux réseaux complets d’enseignements primaire et secondaire, le réseau officiel (non confessionnel) et le réseau libre (confessionnel ou non), ainsi qu'un enseignement technique et professionnel portant sur un ample choix de formation.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Élections communales à Liège.

Résultats des dernières élections communales

[modifier |modifier le code]

Lors de l'élection communale de 2018, leparti socialiste conduit par le bourgmestre sortantWilly Demeyer obtient 30 289 voix sur 98 537 votes valables dont 11 293 votes préférentiels pour celui-ci. Le tiercé des voies préférentielles est complété parChristine Defraigne (MR) avec 6 277 votes et parRaoul Hedebouw (PTB) avec 4 312 votes.

Le PS reste le premier parti liégeois malgré une baisse de plus de 7 % par rapport aux élections de 2012. L'autre parti de la majorité, lecdH perd également plus de 7 %, ce qui se traduit par une perte de plus de la moitié de ses sièges au conseil communal (il passe de 7 à 3 sièges). Les deux grands gagnants de ce scrutin sont lePTB avec près 10 % de voix supplémentaires, soit 7 sièges de plus etEcolo (composante deVert Ardent pour le scrutin liégeois) qui passe de 6 à 8 sièges. LeMR accuse une légère baisse et perd un siège tandis queVéga conserve le sien. Enfin,DéFI, avec un score de 3,61 %, fait son entrée au conseil communal liégeois avec un siège. Une majoritéPS-MR est composée à la suite de l'élection.

PartiVoix%+/-Sièges+/-


PS30 28930,74en diminution 7,21 %
17  / 49
en diminution 5
MR(MR pour Liège)17 69517,96en diminution 3,23 %
10  / 49
en diminution 1
PTB16 08116,32en augmentation 9,91 %
9  / 49
en augmentation 7
Ecolo(Vert ardent)14 53914,75en augmentation 2,52 %
8  / 49
en augmentation 2
Les Engagés06 66406,76en diminution 7,25 %
3  / 49
en diminution 4
VEGA04 45904,53en augmentation 0,93 %
1  / 49
en stagnation 0
DéFI03 55403,61Nv.
1  / 49
en augmentation 1
PP03 08803,13en augmentation 0,96 %
0  / 49
en stagnation 0
Autres02 16802,20en diminution 0,23%
0  / 49
en stagnation 0
Total98 53710049en stagnation 0

Administration communale

[modifier |modifier le code]

Conformément à l'article L1122-3 du code de la démocratie locale et de la décentralisation[62] et aux dispositions relatives aux communes peuplées de 150 000 à 199 999 habitants au, leconseil communal de Liège est composé de49 élus ausuffrage universel indirect.

Selon l'article L1123-9 du même code et aux dispositions y relatives aux communes peuplées de 150 000 à 199 999 habitants au, le collège communal de Liège est composé du bourgmestre, du président duCPAS et de neuf échevins élus par le conseil communal. Cependant, suivant les dispositions données par l'article L1123-8 §1er al4, le nombre d'échevins déterminés à l’article L1123-9 en application de l’article L1121-3 est réduit d'une unité dans les communes comptant au moins 20 000 habitants. Le collège est donc composé de dix personnes (le bourgmestre, le président duCPAS et huit échevins).

Composition du conseil, du collège et duCPAS 2024
GroupeEffectif conseilEffectif collègeEffectifCPASStatut
PS1655majorité
MR1133majorité
PTB903opposition
Vert Ardent702opposition
Les Engagés622majorité
DéFI000-
Chez Nous000-
PUSSC000-
Collectif Citoyen000-
Collège communal
BourgmestreWilly DemeyerPS - PS+
1er ÉchevinGilles ForetMR
2e ÉchevineCarine ClotucheLes Engagés
3e ÉchevinRoland LeonardPS - PS+
4e ÉchevineMaggy YernaPS - PS+
5e ÉchevineElisabeth FraipontMR
6e ÉchevineJulie Fernandez FernandezPS - PS+
7e ÉchevinFabrice DrèzeMR
8e ÉchevinBenjamin HurardLes Engagés
Président du CPASJean-Paul BonjeanPS - PS+

Liste des bourgmestres

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des bourgmestres de Liège.

Douzebourgmestres se sont succédé depuis le début duXXe siècle, sans compter 2 bourgmestres élus non-démocratiquement durant laSeconde Guerre mondiale :

Liste des bourgmestres successifs depuis le début duXXe siècle
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19001921Gustave KleyerParti libéralJuriste
19211927Émile DigneffeParti libéralJuriste
19271940Xavier NeujeanParti libéralJuriste
19401945Joseph BolognePSB 
19451958Paul GruselinPSBJuriste
19581963Auguste BuisseretPLPJuriste
19631973Maurice DestenayPLPInstituteur
19731976Charles BaillyPS 
19761990Édouard ClosePSemployé
19901995Henri SchlitzPS 
19951999Jean-Maurice DehoussePSJuriste
1999en coursWilly DemeyerPSAvocat

Projets et grands travaux

[modifier |modifier le code]

Depuis la fin desannées 2000, la ville de Liège est en plein redéploiement et les grands projets sont nombreux :

Achevés

[modifier |modifier le code]
RéalisationQuartierType de travauxFonctionInauguration
Grand CurtiusCentreRénovation et extensionEnsemble muséal2009
Gare de Liège-GuilleminsCentreConstruction neuveGare
MédiacitéCentreConstruction neuveCentre commercial
Extension duPalais de JusticeCentreConstruction neuvePalais de justice[63]
Opéra royal de WallonieCentreRénovationOpéra[64]
Patinoire de LiègeCentreConstruction neuvePatinoire
Amphithéâtres de l'OpéraCentreRéaffectationAmphithéâtre[65]
L'ÉmulationCentreRénovationThéâtre[66]
Résidence André DumontCentreRénovationRésidence étudiante
Bains de la SauvenièreCentreRénovationCentre culturel[67]
Place des GuilleminsCentreRequalificationPlace[68].
Hôpital du ValdorAmercœurRénovationHôpital gériatrique[69]
Tour ParadisCentreConstruction neuveGratte-ciel2015
Quais deMeuse
Quai de Rome
Boulevard Frère-Orban
Avenue Blonden
CentreRéaménagementQuai[70]
Parc Sainte-AgatheSaint-LaurentAménagementParc
Design Station WalloniaCentreConstruction neuveCentre de design[71]
Passerelle La Belle LiégeoiseCentre-OutremeuseConstruction neuvePasserelle
La BoverieOutremeuseRénovation et extensionMusée[72]
Place de l'YserOutremeuseRéaffectationPlace[73]
Piscine Communale de JonfosseCentreRénovationPiscine2020[74],[75]
Grand Poste de LiègeCentreRénovation et requalificationIncubateur de Start-up
Bureau
Horeca
Co-working
École de journalisme
8 septembre 2021[76]
Clinique du MontLégiaGlainConstruction neuveHôpitalMars 2020
Trinkhall MuseumCentreRénovation et extensionHôpital18 juin 2020[77]
Liège Office CenterCentreConstruction neuveCentre d'affaires2020
Cathédrale Saint-Paul de LiègeCentreRénovationCathédrale[78]
Cité administrativeCentreRénovationBureauPrintemps 2023[79]
B3 (Liège) - Pôle des Savoirs de la Province de LiègeOutremeuseConstruction neuveBibliothèqueJuillet 2023[80]
Paradis ExpressGuilleminsConstruction neuveLogement
Bureau
Horeca
Mars 2024
Liège Expo - Halle des foires de LiègeDroixheConstruction neuveParc des expositions2 octobre 2024[81]

En cours de réalisation

[modifier |modifier le code]
RéalisationQuartierType de travauxFonctionDate de livraison
Rives ArdentesCoronmeuseConstruction neuveÉcoquartierFin 2023[82]
Gare de Liège-Saint-LambertCentreRénovationGare2024-2025[83]
Tramway de LiègeSclessin-CoronmeuseAménagement transurbainTramway2025
Val-BenoîtSclessinRéhabilitationLogement
Bureau
Indéterminée

En projet ou en cours d'étude

[modifier |modifier le code]
RéalisationQuartierType de travauxFonctionDate de commencement
Stade Maurice DufrasneSclessinRénovation et agrandissementStadeEn cours d'étude
Stade de RocourtRocourtConstruction neuveStadeEn cours d'étude
Place CathédraleCentreRéaménagementPlaceEn cours d'étude
Place Saint-PaulCentreRéaménagementPlaceEn cours d'étude
Place de l'Opéra etplace Xavier NeujeanCentreRéaménagementPlaceEn cours d'étude

Sécurité et secours

[modifier |modifier le code]
Véhicule d'Intervention Médicalisé (VIM) du serviceSMUR de l'Hôpital de laCitadelle, en intervention lors d'un incendie avec lespompiers de Liège.

Police

[modifier |modifier le code]

Liège dispose de sa proprezone de police : lazone de police Liège, immatriculée5277.

Pompiers

[modifier |modifier le code]

Le service despompiers est organisé sur base d'uneintercommunale : l'Intercommunale d’incendie de Liège et environs. Elle dispose de 8casernes reparties sur l'ensemble des 21communes qu'elle défend, dont Liège.

Cette intercommunale sera absorbée dans le système deszones de secours, dès qu'il entrera en service de manière opérationnelle, en créant lazone de secours Liège 2.

Économie et socio-économie

[modifier |modifier le code]
Labrasserie Jupiler ex-Piedbœuf qui fabrique la bièreJupiler.
Article détaillé :Économie de Liège.

Liège a longtemps été une grande ville industrielle (au milieu duXIXe siècle, lesillon industriel wallon est la première région industrielle du continent) mais dès les années 1960, elle subit un long déclin, les usines devenant vétustes. Liège mise également beaucoup sur les transports et lamulti-modalité.

Liège est un pôle économique important avec sonport autonome, le deuxième port intérieur d'Europe de l'Ouest et sonaéroport spécialisé dans le fret. De fait, la ville reste la capitale économique de laWallonie[84],[note 20].Jean-Maurice Dehousse, à la tête du premierGouvernement wallon a contribué à cette évolution de façon décisive[réf. nécessaire].

Développement des nouvelles technologies

[modifier |modifier le code]

Particulièrement dynamique, la ville de Liège et sa banlieue industrielle accueillent des sociétés actives dans l'aérospatiale (Safran Aero Boosters, qui fabrique des pièces pour l'Airbus A380 ou pour la fuséeAriane 5 ; Amos, qui fabrique des composants optiques de télescopes), dans l'armement (Cockerill Maintenance & Ingénierie, laFN Herstal -leader mondial de l'armement léger-), des sociétés d'électronique (EVS, leader mondial des ralentis télévisuels en temps réel, BEA, Euresys, Gillam, IP Trade,X-RIS pour les systèmes de radiographies portables, Lasea, Inductotherm, Physiol…), des sociétés actives dans le biopharma (Eurogentec, etc.) ou dans l'agro-alimentaire (Jupiler pour la bière,Spa etChaudfontaine pour l'eau et les limonades,Galler pour le chocolat…).

L'Université de Liège héberge également de nombreuses « spin-off » notamment sur leParc scientifique du Sart-Tilman qui la jouxte.

Développement du multimédia

[modifier |modifier le code]
Palais des congrès, en bord deMeuse.

Enfin, l'ouverture le de laMédiacité, complexe centré sur l'audiovisuel, intégrant des studios d'enregistrement (dont le nouveau centre liégeois de laRTBF) et une galerie commerciale reliée à celle déjà existante duLongdoz, permet de développer l'attractivité de ce quartier. La présence de magasins exclusifs en Belgique au sein du shopping commercial renforce l'attrait de ce dernier par rapport aux galeries commerçantes que sontBelle-Île ou lesGaleries St-Lambert[85]. Parallèlement,le Pôle Image de Liège - un centre qui réunit diverses entreprises audiovisuelles - a été ouvert en 2006 dans une ancienne usine à tabac. Le complexe abrite, en plus d'entreprises offrant trainings et ateliers,28 différentes entreprises: d'animation 2D et 3D, de cinématographie, de postproduction, de graphisme et de web-design. Plusieurs films, séries télévisées et dessins animés belges et internationaux ont été partiellement ou entièrement tournés dans le Pôle Image[86].

Régression de la population du centre-ville

[modifier |modifier le code]

Au, la ville de Liège comptait 196 925 habitants. La densité de la population est de 2 740 hab./km2, soit plus de huit fois la moyenne nationale (327 hab./km2). Liège a connu néanmoins un phénomène de dépopulation (en 1976, lors de la fusion de communes de laquelle résulte le territoire actuel de la Ville, Liège comportait 227 974 habitants). Par contre, la ville est le centre d’une agglomération continue de 600 000 habitants dont la population reste stable, ce qui indique, comme souvent enEurope, un glissement du centre urbain vers la périphérie.

En 2018, les 24 communes de l'arrondissement de Liège se sont accordées pour définir une vision commune de leur territoire via le Schéma de développement territorial de l'arrondissement de Liège[87]. Ce document d'orientation s'attaque notamment à la question du logement en structurant le développement de l'offre pour les prochaines décennies. Il est ainsi établi que 45 000 logements devront être créés d'ici 2035 pour répondre aux besoins de la population. Le but de l'accord est de rééquilibrer la répartition de ces nouveaux logements pour éviter une nouvelle progression de l'étalement urbain. Ainsi, 15 000 de ces logements seront créés dans les communes centrales de l'arrondissement.

Siège de nombreuses institutions wallonnes

[modifier |modifier le code]

Chef-lieu d’uneprovince qui compte un peu plus d'un million d’habitants, Liège constitue la deuxième ville mais la première agglomération de laRégion wallonne. Liège est aussi un centre de décision. Cela implique une grande représentation des sièges sociaux dans la ville. Plus de la moitié des salariés liégeois sont des fonctionnaires. Cela s'explique par le nombre élevé des institutions liégeoises comme l'université, les musées, les salles d'arts ou les transports et aussi par le fait que Liège héberge toutes les institutions de laProvince de Liège. Aujourd’hui, le secteur tertiaire occupe 80 % des emplois, le secteur public l’emportant sur le secteur privé. En effet, Liège est non seulement un grand centre scolaire mais aussi un centre administratif de première importance (siège du Gouvernement provincial, siège des Institutions économiques de laRégion wallonne et notamment son Conseil économique et social). De fait, la ville reste la capitale économique de laWallonie[84],[note 20].Jean-Maurice Dehousse, à la tête du premierGouvernement wallon a contribué à cette évolution de façon décisive. C'est aussi un centre judiciaire majeur abritant une des cinqCours d'appel deBelgique et les tribunaux qui en dépendent, et un centre hospitalier (trois hôpitaux majeurs dont unhôpital universitaire et une quinzaine de cliniques). Enfin Liège est également, avec ses 6 000 boutiques, cafés et restaurants, un grand centre de commerce.

Régression de l'industrie minière et sidérurgique

[modifier |modifier le code]

La plaine de laMeuse était un haut lieu de l’activité industrielle wallonne : on y constate aujourd’hui la totale disparition de l'industrie minière après douze siècles d’extraction ducharbon et la régression des activitéssidérurgiques.

Cockerill-Sambre, puis Arcelor-Mital vont peu à peu abandonner la phase à chaud à partir de 2011.

De 1978 à 1986, la sidérurgie liégeoise est menacée de faillite et provoque une mobilisation maximale avec les graves manifestations de février et mars 1982 àBruxelles. Le gouvernement belge injecte des capitaux dans la sidérurgie liégeoise qui est fusionnée avec celle deCharleroi. Un spécialiste français,Jean Gandois, accepte la proposition du premier ministreWilfried Martens de prendre la direction de la nouvelle sociétéCockerill-Sambre. Celle-ci connaît un renouveau grâce à la modernisation des installations et de la production qui s'adapte aux exigences des marchés en aciers spéciaux. Gandois patronnera en 1994 l'extension de Cockerill-Sambre vers l'étranger avec la reprise d'une société de l'ex-Allemagne de l'Est,EKO Stahl. Mais le jeu international des capitaux amène les Français d'Usinor à prendre en 1998 le contrôle de la société après le départ de Jean Gandois. Usinor intègreArcelor en 2002. Les travailleurs liégeois et la population belge sentent venir une restructuration menaçante avec le projet français d'expatrier la phase à chaud enFrance, mais avec une nouvelle installation de laminoir en compensation. Encore, celle-ci serait-elle installée dans la région deCharleroi. Ces projets n'auront heureusement pas le temps d'aboutir, alors qu'ils menaçaient la prospérité wallonne et même l'ensemble de l'économie belge. En effet, un des rois de la sidérurgie mondiale, l'IndienLakshmi Mittal installé àLondres, parvient à prendre le contrôle d'Arcelor en 2006. Grâce à sa majorité boursière dans la société, il licencie les dirigeants français et annule le plan de démantèlement que ceux-ci avaient préparé. La nouvelle sociétéArcelorMittal relance la phase à chaud non sans conflits occasionnels avec les syndicats prompts à défendre les avantages sociaux des travailleurs (généralement acquis par la classe ouvrière belge).

Progressivement, cependant, l’installation d’entreprises de constructions mécaniques et métalliques (notamment en armurerie), les industries aéronautique et spatiale, agro-alimentaire (bières, eaux, limonades…) et biotechnologique, ainsi que les activités logistiques prennent le relais.

Augmentation des services

[modifier |modifier le code]
L'aéroport de Liège est situé à quelques kilomètres à l'ouest de la ville.

Liège s'est dotée de nombreux atouts logistiques qui lui donnent une place importante au cœur de l'Europe des transports[88]. Citons notamment lePort autonome de Liège, qui deviendra le deuxième port fluvial européen, le développement actuel duTrilogiport, plateforme multimodale le long ducanal Albert pour les conteneurs, la très récentegare de Liège-Guillemins et les nouvelles lignesTGV deBruxelles vers Liège (LGV 2) et de Liège vers la frontière allemande (LGV 3). Du côté transport par route, un très importantréseau autoroutier à 7 branches (E40 versBruxelles etAix-la-Chapelle,E42 versNamur etVerviers,E25 versMaastricht etLuxembourg,E313 versAnvers), complété par le creusement d'un tunnel sous la colline deCointe et la construction d'unnouveau pont sur laMeuse. L'aéroport de Liège, cinquième aéroport européen pour le transport aérien des marchandises, se trouve à 12 km seulement du centre ville. Liège est également très facilement accessible via l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud et l'aéroport de Bruxelles, tous deux à moins d'une centaine de kilomètres et, encore plus proche, l'aéroport de Maastricht à 30 km de la cité ardente. Liège possède également un réseau de bus qui couvre à la fois le centre-ville et l'agglomération.Actuellement[Quand ?], un tramway est en cours d'installation dans le centre-ville, dont l’exploitation commerciale est prévue pour janvier 2024.

Articles détaillés :Transports en commun à Liège etTEC Liège-Verviers.

Tourisme et patrimoine

[modifier |modifier le code]

L'office du tourisme de la Ville de Liège est situé dans lahalle aux viandes sur lequai de la Goffe, 13[89].

Patrimoine religieux

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Patrimoine religieux de Liège.

Liège, « fille de l'Église romaine », comme l'affirme une inscription gravée sur le linteau du portail de lacathédrale, fut pendant plus de huit siècles la capitale d'uneprincipauté ecclésiastique indépendante. « La cité aux cent clochers » possède un très important patrimoine religieux comportant des édifices fondés à partir du début duVIIIe siècle lors du transfert du siège de l'évêché deMaastricht vers Liège, jusqu'au début duXIe siècle. Le patrimoine religieux de Liège jusqu'à laRévolution française compte un Palais épiscopal, une cathédrale,sept collégiales, huit abbayes d'hommes et de femmes,23 couvents d'hommes et vingt-sept couvents de femmes, trente-deux paroisses, une vingtaine d'hôpitaux et autant d'hospices, une trentaine de béguinages, des dizaines de chapelles, soit plus d'une centaine d'oratoires dont une cinquantaine servis par des réguliers[90].Aujourd'hui, la ville compte 1 cathédrale, 1 basilique, 4 collégiales, 53 églises, 1 paroisse et 4 chapelles.[réf. nécessaire]

Palais des Princes-Évêques

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Palais des Princes-Évêques de Liège.
Palais épiscopal de Liège : galerie occidentale.

Construit devant lacathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, un premier palais, intégré dans les fortifications, est édifié vers l'an mil par leprince-évêqueNotger ; il disparaît dans un incendie en 1185. Le palais est reconstruit sousRaoul de Zähringen. Ce deuxième édifice, fortement abimé après le sac de 1468 par lesBourguignons, subit le même sort en 1505. Le cardinalÉrard de La Marck va le reconstruire, inspiré par ses illustres esprits contemporains,Érasme avec qui il correspondait[91], etLéonard de Vinci.Péristyle de 68 colonnes, sorte deNef des fous, c'est l'ensemble sculpté le plus énigmatique des débuts de laRenaissance. Sa façade du côté de la place Saint-Lambert est reconstruite après un incendie en 1734 enstyle Louis XIV-Régence. Il deviendra à la fin duXVIIIe siècle Palais de justice de Liège. AuXXe siècle, une nouvelle ailenéogothique sera l'actuel Palais provincial. AuXXIe siècle, libéré des administrations de la justice installées dans de nouveaux bâtiments connexes, il devrait garder ses salles de tribunaux.

Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert

[modifier |modifier le code]
Cathédrale Saint-Lambert, 1780.
Article détaillé :Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège.
Vue de la cathédrale après sa destruction dans les mois suivant larévolution liégeoise.

Lacathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert fut la cathédrale de Liège jusqu'en 1794, date du début de sa destruction. Cette immense cathédralegothique, à la mémoire desaint Lambert, occupait l'actuelleplace Saint-Lambert, au cœur de Liège. Avec ses deux chœurs, ses deux transepts, ses trois nefs, le circuit de ses chapelles absidales et collatérales, son cloître et ses annexes, et sa flèche de135 mètres, Notre-Dame et Saint-Lambert était le plus grand vaisseau du monde occidental auMoyen Âge. Elle pouvait contenir 4 000 personnes. Elle a été détruite peu après larévolution française par des Liégeois acquis aux idées anti-religieuses apportées par les troupes de cette révolution et encouragés par des spéculateurs qui rachetaient les matériaux à vil prix.

Chapiteau romancathédrale Saint-Lambert, 1180.

Situé place Saint-Lambert, en souterrain au cœur historique de Liège, l'Archéoforum est le résultat des différentes campagnes de fouilles entreprises sur le site de l'anciennecathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert depuis 1907. Le site, à l'origine un petit plateau surplombant le confluent de laLégia avec laMeuse, témoigne en effet d'une occupation continue de plusieurs milliers d'années. Et principalement les traces d'objetspaléolithiques, de la villa gallo-romaine, duvicuscarolingien, de l'églisenotgérienne, de la cathédraleottonienne et de la cathédralegothique.

Letrésor de la cathédrale Saint-Paul de Liège présente dans huit salles d'exposition thématique un parcours à travers l'art et l'histoire de l'anciennePrincipauté de Liège. On peut notamment y découvrir des orfèvreries comme lebuste-reliquaire de saint Lambert et lereliquaire de Charles le Téméraire.

Article détaillé :Trésor de la cathédrale de Liège.

Collégiales

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Collégiales de Liège.

Les septcollégiales de Liège sont les témoins privilégiés de la naissance de laprincipauté de Liège[92]. Ces fondations sont le résultat de la volonté délibérée de l'évêque ou de son entourage immédiat. Des raisons diverses ou plurielles semblent avoir prévalu lors de la fondation de chacune des collégiales. Lieu de défense, lieux d'asile, lieux de repos et de prières, lescollégiales liégeoises sont les témoins de cette période extraordinaire qui vit la naissance de laPrincipauté. À l'exception deSaint-Pierre, sacrifiée par la restructuration paroissiale duXIXe siècle remplacée jusqu'au concordat par l'église Saint-Jacques-le-Mineur, elles sont encore fièrement dressées au centre de Liège. Lacollégiale Sainte-Croix de Liège possède toujours laClef de Saint-Hubert. Lacollégiale Saint-Paul devint cathédrale en 1802 à la suite de la destruction de lacathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert en 1794 et au concordat.

Les fonts baptismaux de Notre-Dame, installés dans lacollégiale Saint-Barthélemy de Liège depuis larévolution liégeoise, sont un véritable chef-d'œuvre d'art mosan, tant sur le plan esthétique que sur le plan technique. Les passionnés de l'art mosan les présentent comme une des sept merveilles deBelgique.

Article détaillé :Fonts baptismaux de Saint-Barthélemy.

Abbayes, couvents, hôpitaux et béguinages

[modifier |modifier le code]
Cour ducouvent des mineurs.

De nombreux vestiges sont remarquables et souvent intégrés dans les écoles, les administrations ou des particuliers: l'abbaye de Saint-Laurent, où se trouvaitla Vierge de Dom Rupert, l'abbaye des Bénédictins de Saint-Jacques et sonéglise de Saint-Jacques-le-Mineur, l'abbaye de Beaurepart, l'abbaye de Saint-Gilles et l'église Saint-Gilles et l'abbaye du Val des Écoliers, lecouvent des Carmes déchaussés, lecouvent des Croisiers, lecouvent des Guillemins, lacommanderie de l'ordre Teutonique de Saint-André, lecouvent des Mineurs qui abrite lemusée de la vie wallonne, lecouvent des Récollets, lecouvent des Augustins, lecollège des Jésuites en Isle qui abrite l'Université, lecollège des Jésuites anglais rénové par l'administration de la Direction générale de l'Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine (DGATLP) de laRégion wallonne, lecouvent des Cellites en Volière rénové et habité par le privé, lecouvent des Ursulines au pied descoteaux de la Citadelle rénové et habité par le privé, lecouvent des Capucines, l'hôpital Saint-Mathieu à la Chaîne, et l'hôpital Tirebourse,hôpital et chapelle Saint-Julien et enfin le grandbéguinage Saint-Christophe et la trentaine de petitsbéguinages.

Autres religions

[modifier |modifier le code]

Patrimoine civil

[modifier |modifier le code]
LePerron de Liège

Le Perron, symbole des libertés liégeoises et de laPrincipauté de Liège, déposé au sommet d'une fontaine, sur laplace du Marché, probablement le plus vieux monument de Liège, daterait duXIe siècle.

Article détaillé :Perron (symbole).

XVIe

[modifier |modifier le code]

Il ne reste que peu de vestiges du patrimoine civil antérieur à la fin duXVe siècle à Liège, ravagée par la vengeance deCharles le Téméraire en 1468. Selon ses ordres, seuls les bâtiments ecclésiastiques devaient être épargnés. Lepalais des princes-évêques résistera à l'incendie mais toutefois fort endommagé, il sera reconstruit parÉrard de La Marck dès le début duXVIe siècle. Il est actuellement occupé par le palais du gouverneur provincial et le palais de justice.

Parmi ces bâtiments ayant échappé à la destruction, citons les suivants :

Article détaillé :Palais des princes-évêques de Liège.

On reconstruisit quelques bâtiments comme lamaison du Léopard en 1473 ou 1505, lechâteau des Quatre Tourettes en 1512, lamaison Le Seigneur d'Amay vers 1544, l'ancienne halle aux viandes, dès 1546, l'hôtel Torrentius attribué àLambert Lombard en 1565 ; ou encore latour Rosen, une maison-forte duquartier des Guillemins, mais certains furent fort endommagés par laPremière Guerre mondiale. Il subsiste également une porte de Liège de lapremière enceinte, laporte des Bégards, et latour des Moxhons, provenant de l'ancien rempart.

DuXVIIe au XVIIIe siècle

[modifier |modifier le code]
Hôtel Torrentius[note 21].

C'est auXVIIe siècle que va apparaître un style architectural nouveau : lestyle mosan. LePalais Curtius[note 22], et les hôtels canoniauxde Sélys-Longchamps,de Méan…, rénovés en 2011 et situés sur lePublémont sont aussi pour la plupart d'époque Renaissance. Les hôtels particuliers comme ceuxd'Ansembourg,Somzé,de Bocholz… dans les quartiers deFéronstrée et Hors-Château sont aussi pour la plupart duXVIIIe siècle. LesCoteaux de la Citadelle, ses impasses et ses ruelles étroites, forment un ensemble paysager remarquable comprenant de nombreux biens classés, dominant laplace du Marché, et enfin l'hôtel de ville de Liège[note 23] comme les bâtiments de laplace du Marché,En Neuvice et ses anciennes maisons commerçantes aux étroites façades, sont intégrés dans un ensemble architectural homogène. À la fin duXVIIe siècle, des notables commencent à s'installer sur les domaines du Petit-Bourgogne, certains monuments sont toujours présents de nos jours comme lechâteau de Beaumont, le château Piercot oules anciens vignobles de la côte d'or.

Article détaillé :Style mosan.

XIXe siècle

[modifier |modifier le code]
Le boulevard Saucy, ancien bras de la Meuse qui pénétraitOutremeuse, comblé en 1860.

Un vent d'assainissement de quelques quartiers, ainsi que le percement à travers de nombreuses rues étroites va rénover et développer les quartiers de la Madeleine, de la nouvellerue Léopold etPont d'Avroy. Les petits chenaux comme celui de laSauvenière sont comblés pour créer de grands boulevards et le quartier des Terrasses où une magnifique statue,Li Torè, deviendra le symbole frondeur[note 24] des étudiants liégeois. EnOutremeuse, les biefs des nombreux moulins sont comblés et un nouveau quartier est créé autour de la place du Congrès. LaMontagne de Bueren est percée, formant un escalier de 373 marches reliant le centre historique de la ville à lacitadelle. On va aussi ériger de nouveaux bâtiments : le siège central de l'Université,place du Vingt-Août, l'institut de zoologie,quai Édouard van Beneden l'Opéra royal de Wallonie, fondé en 1816, laSalle philharmonique, grande salle de concert, résidence principale de l'Orchestre philharmonique de Liège, abrité dans le bâtiment duconservatoire.

Article détaillé :Outremeuse.

XXe siècle

[modifier |modifier le code]

LeXXe siècle, ses courants architecturaux et deux guerres mondiales vont largement modifier la ville.

Du début du siècle datentLe Forum, salle de concert et quelque 200 maisonsArt Nouveau (maisonsPiot,Comblen,Bacot,Pieper) principalement dans les quartiers dujardin botanique, deFragnée et d'Outremeuse.

Article détaillé :Art nouveau à Liège.

Datent de l'après-guerre,L'Émulation, destyle néoclassique, abritant les activités d'une société littéraire duXVIIIe siècle et qui va bientôt recevoir leThéâtre de la Place, l'Ancienne Grand Poste, destyle néogothique,actuellement[Quand ?] sans affectation. C'est également de cette époque que date le Palais des beaux-arts, abritant lemusée d'art contemporain.

Pendant l'entre-deux guerres, la commémoration dePremière Guerre mondiale verra l'érection duMémorial Interallié, àCointe. L'Art déco et leModernisme vont ensuite se développer dans de nombreux bâtiments, sous l'influence de l'architecteJoseph Moutschen qui construit le bâtiment du Génie Civil du Val Benoit,Jean Moutschen, son frère, construira l'Athénée Léonie de Waha, architecture des années 1942 etGeorges Dedoyard, son élève achèvera les anciensAnciens bains de la Sauvenière.

Article détaillé :Art déco à Liège.

Pour remédier aux nombreuses inondations engendrées par la fin des charbonnages,42 stations de pompage sont construites le long de laMeuse. 1939 verra l'Exposition internationale de l'eau, dont la conception des plans d'ensemble est confiée auGroupe l'Équerre épaulé parLe Corbusier. Interrompue par laSeconde Guerre mondiale, il n'en reste qu'un palais[note 25], longtemps utilisé comme patinoire[note 26]. Les années 1960 et 1970 vont voir la réalisation duPalais des congrès, en bord deMeuse, la construction sujette à polémique de la Cité administrative, et un nombre très important de buildings dépassant les30 mètres le long des grandsboulevards d'Avroy etde la Sauvenière, des quais de la Meuse, de laDérivation et de la plaine deDroixhe. Une stratégie urbanistique voudra aussi que l'on trace de grands boulevards uniquement réservés aux véhicules pour atteindre directement le centre-ville (notamment via le boulevard d'Avroy et laplace Saint-Lambert) et accélérer le trafic par les trémies de part et d'autre des berges de la Meuse[note 27].

XXIe siècle

[modifier |modifier le code]
Les nouvelles annexes du Palais de justice parachèvent laplace Saint-Lambert.

LeXXIe siècle voit l'achèvement de lagare de Liège-Guillemins, œuvre de l'architecte espagnolSantiago Calatrava, les nouveaux bâtiments duFOREM auVal-Benoît, des Hautes études, les annexes dupalais de justice qui parachèvent la fermeture de laplace Saint-Lambert où ne se pose plus que la question de l'utilisation de l'espace Tivoli, avec laplace du Marché et laTour Paradis. L'attractivité commerciale n'est pas en reste avec la construction de l'îlot Saint-Michel, la rénovation desgaleries St-Lambert, la reconversion de l'ancien site des Conduites d'eaux devenuBelle-Île et la construction deMédiacité sur l'ancien quartier de la gare duLongdoz, qui accueille les nouveaux bâtiments de laRTBF et de lapatinoire. Du côté culturel, on peut notamment citer l'ensemble muséal duGrand Curtius, les rénovation de l'Opéra et duthéâtre de l'Émulation. Un nombre important de nouveaux projets démontrent la volonté de la ville de s'installer dans le nouveau siècle.

Petit patrimoine

[modifier |modifier le code]

Les Coteaux de la Citadelle

[modifier |modifier le code]
La Tour des Vieux-Joncs vue depuis lesTerrasses des Minimes.

Les Coteaux de la Citadelle, vieux quartier à flanc de colline aux multiples impasses, où de petits couvents et hôtels de maîtreart mosan se perdent dans un dédale champêtre au départ deHors-Château devient un des lieux les plus prisés du tourisme. Situé juste derrière l’ancienpalais des Princes-Évêques, lesTerrasses des Minimes offrent un magnifique panorama sur la Cité.

Article détaillé :Coteaux de la Citadelle.

Les vestiges des charbonnages

[modifier |modifier le code]
Tombe du puitsno 3 duCharbonnage de la Grande Bacnure sur le site du golf de Bernalmont.

Liège présente toujours divers vestiges de ses activités charbonnières passées, dont un certain nombre detombes scellant les dalles d'anciennes fosses, ou encore à Vivegnis l'ancien siège administratif descharbonnages de Bonne Espérance, Batterie, Bonne-Fin et Violette, qui fut la plus grande société active sur le territoire de la ville.

Les Fontaines Roland

[modifier |modifier le code]
Œil de l'areine de Richonfontaine[note 28].

Dès 1679, le Liégeois Lambert Jamin propose au Prince-évêqueMaximilien-Henri de Bavière une solution pour sécuriser l'approvisionnement en eau de la ville en captant l'eau dans la craie deHesbaye sur les hauteurs de la ville. Jusqu'alors, elle dépendait quasi exclusivement desareines. La ville de Liège fera réaliser plus de45 kilomètres de galeries dans la craie de Hesbaye et nombre de fontaines de Liège seront alimentées par ce service pendant des siècles. Actuellement, l'eau est toujours captée (en partie) dans ces galeries.

Articles détaillés :Fontaines Roland etListe des fontaines de Liège.

Les areines

[modifier |modifier le code]

Les premières areines, couloirs de démergement deshouillères, furent créées dès leXIIIe siècle. Quatre franches areines qui servaient également à l'alimentation en eau de la ville : l'areine du Val Saint-Lambert, l'areine de la Cité, l'areine de Messire Louis Douffet et l'areine de Richonfontaine toujours visible enHors-Château dans la rue Mère-Dieu au pied desCoteaux de la Citadelle. La trentaine d'autres, dites bâtardes, ne servaient qu'au démergement.

Article détaillé :Areine.

Les enseignes

[modifier |modifier le code]

Un nombre important de maisons duXVIe au XVIIIe siècle (sans numéro), portaient le nom d'une dalle decalcaire ornant leur façade. Il en existe encore plus d'une centaine.

Article détaillé :Enseignes en pierre sculptée à Liège.

Les impasses et les escaliers

[modifier |modifier le code]

Comme toutes les vieilles villes duXIVe siècle, Liège est traversé de nombreuses ruelles comme enVinâve d'Île ouen Neuvice. Le long desCoteaux de la Citadelle, elles sont en impasse, ou débouchent sur de nombreux escaliers, cours et terrasses. Chaque année, le premier samedi d'octobre, une fête illumine aux bougies ces nombreuses impasses, cours, escaliers, terrasses, proposant un parcours dans les coteaux, agrémentée de petites étapes festives : carillon, orgues de barbarie, animations musicales et théâtrales.

Article détaillé :Impasses du quartier Hors-Château.

Les principaux escaliers de Liège se trouvent sur lesCoteaux de la Citadelle, incluant lamontagne de Bueren (374 marches),Au Péri, l'impasse des Ursulines alors que lesSî cin grés (« Six cents marches ») ont disparu depuis belle lurette. On peut aussi par ailleurs gravir leThier de la Fontaine (200 marches), larue de la Montagne, larue Basse-Sauvenière, lesdegrés des Tisserands, larue des Remparts, leThier Savary, larue Chauve-Souris, larue de la Butte, larue de la Scorre, larue des Jonquilles, larue Panaye, la rue des Cailloux ou encore la rue des Pinsons.

« Mis bout à bout tous les escaliers de Liège conduiraient à la lune ou au centre de la terre »

— Jacques Izoard, Escaliers de Liège, Liège des escaliers

Article détaillé :Liste des escaliers de Liège.

Patrimoine culturel immatériel

[modifier |modifier le code]

Le marché de la Batte[note 29] est un marché dominical et matinal, situé sur les quais rive gauche de laMeuse. C'est probablement le plus long marché d'Europe[note 30] et aussi un des plus attrayants avec une fréquentation par les villes allemandes et hollandaises proches, pouvant atteindre la centaine de milliers de personnes par beau temps.

Article détaillé :Marché de la Batte.

Tchantchès est un personnage issu du folklore liégeois représenté par une marionnette espiègle et frondeuse, tête de file des théâtres de marionnettes liégeois. Il est habillé du costume traditionnel des ouvriers liégeois : unsarrau bleu au foulard rouge à pois blancs. Les dialogues anachroniques entre Tchantchès etCharlemagne font partie de l'anthologie liégeoise. Son épouse estNanesse.

Article détaillé :Tchantchès.

LesFêtes du 15 août en Outremeuse sont au départ une fête religieuse du quartier le plus populaire de Liège — on y dit la messe en wallon et la procession y célèbre l'Assomption—, mais aussi populaire par son cortège folklorique sous la houlette deTchantchès et son épouseNanesse. Ces dernières années, des concerts sont organisés sur laplace Delcour, à l'auberge de jeunesse, place du Tertre, ouEn-Bèche L'évènement rassemble en moyenne 200 000 personnes, se terminant le cinquième jour par un cortège de pleureuses qui enterrentMathî l'ohê[note 31].

Cimetière de Robermont : au cœur du cimetière communal de Robermont, un carré est réservé aux sépultures des combattants et prisonniers de guerre. S'y retrouvent des Belges, Allemands, Français, Italiens, Russes, Serbes et du Commonwealth. Ce site est inscrit depuis 2023 auPatrimoine mondial de l'UNESCO au même titre que 15 autres lieux funéraires et mémoriels wallons[94].

Fort de Lonçin à Ans : au premier mois de la Première Guerre mondiale en, le fort de Lonçin a explosé sous les coups de l'artillerie allemande ensevelissant ses défenseurs belges. Depuis lors, il est reconnu nécropole nationale, quelque 350 de ses soldats y reposant. Ce site est inscrit depuis 2023 auPatrimoine mondial de l'UNESCO au même titre que 15 autres lieux funéraires et mémoriels wallons[94].

Article détaillé :15 août en Outremeuse.

Liège a été déclarée capitale européenne de Noël 2018[95], projet de LaFundacion Iberoamérica Europa (Madrid) soutenu avec le haut Patronage duParlement européen.

  • La Batte en été.
    La Batte en été.
  • Costumes traditionnels liégeois : ouvrier et botteresse, cortège du 15 août en Outremeuse.
    Costumes traditionnels liégeois : ouvrier etbotteresse, cortège du enOutremeuse.
  • Le Torè[note 32], traditionnellement défendu par la maréchaussée et célébré par les étudiants.
    LeTorè[note 32], traditionnellement défendu par la maréchaussée et célébré par les étudiants.
  • Foire d'octobre.
    Foire d'octobre.

Événements

[modifier |modifier le code]
janvier
février
  • Biennale Internationale de la Photographie et des Arts visuels (BIP) organisée par lesChiroux les années paires. Construite à chaque édition autour d’une thématique, la Biennale combine une programmation artistique avec une accessibilité la plus large possible[98].
  • Carnaval des patates de Saint-Léonard.
mars
avril
mai
juin
  • Marché provençal, place Saint-Lambert.
  • Beerlovers, place Saint-Lambert.
  • Les Épicuriales, place du Marché.
  • LaCity Parade à la fin du mois certaines années.
  • Bueren en Fleur, en Hors-Château.
juillet
août
Tchantchès & Nanesse, personnages d'Outremeuse.
  • Micro Festival, festival de musique indépendante. Premier week-end d'août depuis 2010, à l'Espace 251 Nord.
  • Fêtes du15 août en Outremeuse.
    • Enterrement de Matî l'ohê le.
  • Festival de promenade : Promenades guidées, itinéraires libres et animations. Durant la deuxième quinzaine du mois.
septembre
octobre
  • La Nocturne desCoteaux de la Citadelle (1ers samedis du mois)[107].
  • Lafoire d'octobre sur leboulevard d'Avroy.
  • La Biennale du design[108] dénomméeRECIPROCITY depuis l'édition 2012 se déroulant pendant 3 semaines au mois d'octobre les années paires.
  • Festival d'orgue de Liège : créé en 1998 afin de mettre en valeur les plus belles orgues de la région liégeoise. Chaque année, à l’automne, des organistes de premier plan sont invités à se produire dans un répertoire essentiellement baroque d’octobre à décembre[109].
novembre
  • La Braderie de l'Art[110].
décembre
  • Saint-Nicolas des étudiants une des fêtes estudiantines liégeoises les plus importantes.
  • Le Festival du Cirque européen[111].
  • Liège, Cité de Noël[112].
    • LeVillage de Noël de la fin novembre à la fin décembre[113],[114].
    • Le Festival des Sapins propose aux entreprises du bassin Liégeois de montrer leur savoir-faire par la réalisation d’un sapin design représentatif de leur activité[115].
    • Les Nocturnales de Noël[116].

Événements alternatifs

[modifier |modifier le code]

L'agglomération liégeoise bénéficie depuis 2013 d'un site web issu du réseau Démosphère, mettant à disposition un agendaweb participatif pour promouvoir les luttesaltermondialistes etanticapitalistes, initiatives detransition, événementsculturels alternatifs, etc.

Personnalités

[modifier |modifier le code]

VIIe – XIIIe siècles

XIVe siècle

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

XXe siècle

Voir aussi les catégoriesPersonnalité politique liée à Liège,Artiste liégeois,Sportif liégeois,Prince-évêque de Liège etNaissance à Liège.

Depuis 2009, Liège récompense ses citoyens ou une personnalité qui s'est distinguée en faveur de Liège. Voir la catégorieCitoyen d'honneur de Liège.

Culture

[modifier |modifier le code]

Centre de l'Art mosan, Liège, auxXe,XIe et XIIe siècles, avec ses écoles, rayonne sur toute l'Europe, développe des techniques en parallèle aux œuvres d'art comme lesFonts baptismaux de Saint-Barthélemy. AuXIIIe siècle naît avec sainteJulienne de Cornillon, une forte spiritualité (lieu d'origine de laFête-Dieu dans l'Église universelle) à l'origine desBéguinages[119], qui attireFrançois d'Assise[120] La « révolution copernicienne » va fournir àKepler unastrolabe performant,René François Walter de Sluse est au centre des recherches mathématiques duXVIIe siècle. La musique marque l'histoire de Liège : d'Étienne de Liège auXIe siècle en passant parCicognia[121] auXIVe siècle, par l'opéra comique liégeois auXVIIIe siècle, jusqu'àHenri Pousseur, viaCésar Franck,André Grétry etEugène Ysaÿe. Liège détint laplus grande cathédrale de Belgique jusqu'à sa destruction après 1789 (geste, selonPhilippe Raxhon, de radicalité révolutionnaire). Les idées desLumières s'y diffusent (comme par leJournal encyclopédique, laSociété d'émulation fondée parFrançois-Charles de Velbrück).

À l'université fondée après 1830, s'illustrentMarcel Florkin,Zénon Bacq, la linguistique avec leGroupe µ.Jean d'Outremeuse, les versions wallonnes de la Légende desQuatre fils Aymon[122],Jean le Bel inscrivent Liège dans la littérature en français duMoyen Âge etGeorges Simenon,Stanislas-André Steeman,Alexis Curvers dans celle d'aujourd'hui. Le cinéma wallon brille avecJean-Pierre et Luc Dardenne. C'est à Liège également que s'est installé l'atelier de production de filmsWallonie Image Production (WIP), structure publique dont la formule est unique enEurope.

Trois Liégeois :Jean-Pierre Dardenne etLuc Dardenne au centre et à droiteGabriel Ringlet, pro-recteur de l'UCL.

Ceci explique que Liège constitue aussi un centre culturel de première importance, dont le rayonnement francophone est d’autant plus remarquable qu'elle se situe très près du monde germanophone (laprovince de Liège compte du reste unecommunauté germanophone autonome). On trouve à Liège, outre trois institutions culturelles majeures — l’Opéra royal de Wallonie, l’Orchestre philharmonique de Liège et de la Communauté française et le plus important des centres dramatiques de laRégion wallonne, lethéâtre de la Place — un centre de production radio et télévision, une foule d’institutions culturelles diverses et variées (danse, folklore, théâtre dialectal, spectacle de marionnettes…), quatre foyers culturels, leplus important des complexes cinématographiques de l’Euregio Meuse-Rhin, desmusées de prestige international témoins de la richesse patrimoniale de la Ville.

Tradition

[modifier |modifier le code]

Proverbes wallons

[modifier |modifier le code]
  • Lîdje sins Môuse, c'est Moûse sins Lîdje[A 4] « Liège sans saMeuse, c'est Meuse sans son Liège » ;
  • Fez comme a Lîdje, lèyiz ploûre « Faites comme à Liège, laissez pleuvoir ». C'est-à-dire : si vous êtes dans une situation désagréable, restez calme et laissez passer l'« orage » ;
  • C'èst comme a Lîdje, après oûy, c'èst dmin[A 5] « C'est comme à Liège, après aujourd'hui, c'est demain ». C'est-à-dire : chaque chose en son temps/demain est un autre jour ;
  • Kén' affaire à Lîdje..., « Quelle affaire à Liège ! », C'est-à-dire : Quel problème ! (pas nécessairement à Liège).

Citations

[modifier |modifier le code]

En 1558,Michel de L'Hospital va dire des Liégeois :« Les Liégeois ont été plus que tous les ans domptés, néanmoins ils ont toujours relevé leurs crestes » [têtes].

Hymne régional

[modifier |modifier le code]

Valeureux Liégeois est un chant patriotique créé en 1790 par l'abbé Ramoux, quand larévolution liégeoise est menacée par le retour des troupes autrichiennes venant rétablir l'autorité du prince-évêque. Les étudiantsuniversitaires liégeois ainsi que ceux des hautes-écoles entonnent traditionnellement ce chant. La tradition veut qu'après le chant le président lance leban liégeois enwallon liégeois[123],[124] :

Orateur(traduction)Assemblée(traduction)
A-s' veyouAs-tu vu ?L'Torè !Le taureau
Est-i bê ?Est-il beau ?Awè !Oui
Ki magne-t-i ?Que mange-t-il ?Dès porês !Des poreaux
Ki beût-i ?Que boit-il ?Dès pèkèts !Dupeket
Ki fèt-i ?Que fait-il ?Dès p'tits vês !Des petits veaux
En a-t-i ?En a-t-il ?Awè !Oui
Kimin sont-èlles ?Comment sont-elles ? (on parle des parties viriles)Hénaurmes !Énormes
La la la la La la la la la . . . Lîdge !La la la la La la la la la . . . Liège !
Et co'n fèye po nin l'rouvîEt encore une fois pour ne pas l'oublierAllons Lîdge !Allez Liège

Gastronomie

[modifier |modifier le code]
Les gaufres de Liège.

Les produits

[modifier |modifier le code]

Liège est également connue pour ses produits et sa cuisine deterroir.

Plusieurs produits typiques sont fabriqués dans sa région, défendus par de nombreuses confréries locales et intégrés dans sa cuisine.
Lefromage de Herve,AOC de la famille dumaroille ou de l'époisses ; leboudin blanc, boudin de viande blanche et, plus rare, le lèv'go, boudin de tripes aux raisins de Corinthe[125] ; lesirop de Liège, sirop noir de pomme et poire aigre doux ; laJupiler, bière blonde deJupille ; lecidre, jus de pomme alcoolisé des vergers du Pays de Herve et enfin lepèket, genièvre local, alcool de grain parfumé à la baie degenévrier.

La cuisine

[modifier |modifier le code]
Boudin blanc grillé dans la cuisine gastronomique.
Boulets à la liégeoise.

Plusieurs recettes sont connues dans toute la Belgique.

Lagaufre de Liège, gaufre de chasse enrichie de sucre perlé ; leboulet à la liégeoise, appelé localement bouletsauce lapin[126], boulette de viande en sauce brune aigre-douce souvent servie avec des frites ; lasalade liégeoise, salade tiède et vinaigrée de lard, de haricots et de pommes de terre dont on dit qu'elle a autant de recettes authentiques différentes qu'il y a de Liégeois[127] ; lelapin à la liégeoise, lapin en sauce brune aux pruneaux ; les rognons à la liégeoise, jeunes rognons de viande en sauce aux baies de genévrier broyées, aromatisée au genièvre et allongée d'un fond de veau ; labouquette, crêpe de farine de sarrasin, aux raisins secs et cuite au saindoux, typique du quartier d'Outremeuse ; lescûtès peûres, poires cuites au vin rouge et les marrons chauds, châtaignes grillées, qui avaient toutes deux leurs propres marchandes ambulantes dans le centre de la ville ; lelacquemant, galette plate au sirop vendue traditionnellement pendant la foire de Liège et enfin la fricassée, tranches de lard grillées, œufs sur le plat, pain et beurre[A 6] qui était habituellement servie aux fêtards jusqu'au petit matin dans les plus vieilles tavernes de la cité ardente. Comme friandise, laviolette de Liège est produite depuis 1895.

Festivals

[modifier |modifier le code]

Musique

[modifier |modifier le code]

Les grands musiciens liégeois

[modifier |modifier le code]

Parmi les musiciens liégeois, on peut citerJohannes Ciconia auXIVe siècle,André Grétry, compositeur d'une quinzaine d'opéras et plus de quarante opéras-comiques,César Franck compositeur et professeur d'orgue auConservatoire de Paris,Eugène Ysaÿe violoniste, compositeur et chef d'orchestre du débutXXe siècle etHenri Pousseur compositeur contemporain, professeur de composition, puis directeur duConservatoire de Liège et fondateur, avecPierre Bartholomée, du Centre de recherches et de formation musicales de Wallonie devenu aujourd'huiCentre Henri Pousseur.

Salle et orchestre philharmonique

[modifier |modifier le code]

LaSalle philharmonique de Liège, anciennement Salle des Fêtes duConservatoire royal de Liège, est inaugurée en 1887 et complètement rénovée en 2000. C'est une salle de 1 162 places originellement décorée par les peintresÉmile Berchmans etEdgar Scauflaire. L'Orchestre philharmonique de Liège, fondé en 1960, propose une formation symphonique d'une centaine de musiciens, sous la baguette du chef autrichienChristian Arming de 2011 à 2019. Remplacé dès lors par le chef hongroisGergely Madaras.

Théâtres

[modifier |modifier le code]

Opéra

[modifier |modifier le code]
L'Opéra royal de Wallonie.

L'Opéra royal de Wallonie (ORW), autrefoisThéâtre royal de Liège, construit en 1820 par l’architecte Auguste Duckers, profondément rénové depuis, pour mise aux normes de sécurité européennes, dispose d'une salle de 1 033 places, sous la direction musicale depuis 2007 de Paolo Arrivabeni. Fort d'une équipe de trois cents personnes, il présente, grâce à une nouvelle scène équipée de plateaux programmables et une fosse d’orchestre mobiles, une cinquantaine de spectacles annuels.

Théâtre contemporain

[modifier |modifier le code]

Opérette

[modifier |modifier le code]

Classique

[modifier |modifier le code]

Comédie

[modifier |modifier le code]

Théâtre Wallon

[modifier |modifier le code]

Théâtre de Marionnettes

[modifier |modifier le code]

Musées

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des musées de Liège.

Liège héberge plusieurs grands musées dont, principalement :

Musée Grand Curtius.
L'Aquarium-Muséum.

Grands musées

[modifier |modifier le code]

Musées thématiques

[modifier |modifier le code]

Films tournés à Liège

[modifier |modifier le code]

Archives

[modifier |modifier le code]

LesArchives de l'État disposent d'undépôt à Liège, ouvert au public, où elles conservent les archives des institutions ou collectivités, familles ou personnes physiques dont le siège ou le domicile est ou était fixé sur le territoire de laprovince de Liège (à l’exception de l’arrondissement d’Eupen, dont les archives sont conservées auxArchives de l'État à Eupen).

La ville de Liège possède également ses propres fonds patrimoniaux, plus particulièrement orientés sur la ville elle-même : ils sont réunis à labibliothèque Ulysse Capitaine.

L'université de Liège possède ses propres archives, comme le fonds Wittert qui regroupe de nombreux parchemins (Bibliothèques de l'université de Liège) et gravures anciennes. L'évêché de Liège possède également de nombreux documents.

LeMusée de la vie wallonne possède des archives intéressant toute laWallonie.

Sculptures

[modifier |modifier le code]
Sgraffite du fabricant d'armes L. Sevart,rue Grandgagnage.
Le monument àCharles Rogier (1905) par Camille-Marc Sturbelle, commémorant le75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique.

Les nombreuxsquares, parcs et places de Liège présentent de multiples statues figurant, le plus souvent, ses hommes célèbres ou ses symboles :

Article détaillé :Sculptures à Liège.

Littérature

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Victor Hugo évoque la ville dans ses lettres fictives de récit de voyageLe Rhin (1842).

Sports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sport à Liège.

Principales équipes

[modifier |modifier le code]

Les équipes citées ci-dessous jouent toutes au plus haut niveau de leur sport respectif.

Drapeau du Standard flottant sur leStade Maurice Dufrasne en 2009.
ClubSportFondé enLigueStade
Clubs masculins
Liège BasketBasket-ball1967BNXT LeagueCountry Hall
Standard de LiègeFootball1898Pro LeagueStade Maurice Dufrasne
Bulldogs de Liègehockey sur glace1997BeNe LeaguePatinoire de Liège
Old Club de Liège Hockeyhockey sur gazon1984Division d'HonneurChaussée de Tongres
RFC Liégeois RugbyRugby à XV1958Division 1Complexe de Naimette-Xhovémont
Liège MonarchsFootball américain2008Division 1Plaine de sports de Cointe
Clubs féminins
Liège PanthersBasket-ball2014Division 1Salle du Bois Saint Jean
Standard de LiègeFootball1971BeNe LeagueAcadémie Robert Louis-Dreyfus

Infrastructures

[modifier |modifier le code]
Stade Maurice Dufrasne duStandard de Liège, situé àSclessin.
Terrains de football à Liège.

Événements sportifs

[modifier |modifier le code]
Événements récurrents
[modifier |modifier le code]
Lacôte de La Redoute àAywaille, une des plus grosses difficulté de ladoyenne des classiques.
Événements occasionnels
[modifier |modifier le code]
Coupe du monde de tennis de table en2005 disputé auCountry Hall (qui est aussi la salle duLiège Basket).

Liège eut la chance d'accueillir les troisgrands tours : leVuelta en2009, leGiro en2006, leTour de France en2004,2012 et en2017.Elle a aussi accueilli en intégralité ou en partie les compétitions suivantes :

Jumelages

[modifier |modifier le code]

La ville de Liège est jumelée ou partenaire avec les villes suivantes[135] :

À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la ville de Liège a suspendu son jumelage avecDrapeau de la Russie Volgograd (Russie), établi en 1959[136].

Dans le cadre de l'Eurégio Meuse-Rhin, la ville entretient des relations privilégiées avec[135] :

Ce sont les villes MAHHL (Maastricht,Aix-la-Chapelle,Hasselt,Heerlen et Liège).

Elle a des ententes de partenariat, de coopération et d'amitié avec[135] :

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. (prononcé/ljɛʒ/Écouter, anciennement écritLiége ; aussi prononcéLiége/ljːʒ/ ouLièche/ljɛːʃ/ enliégeois ; ennéerlandais :Luik/lœyk/Écouter ; enallemand :Lüttich/ˈlʏtɪç/Écouter ; enwallon :Lîdje/liːtʃ/), aussi surnommée « la Cité Ardente »
  2. Liége avec un accent aigu, ce avant l'arrêté du Régent du approuvant la délibération du Conseil communal de la Ville de Liége du.
  3. du latinardens -brûlant - signifie à la foisqui brûle,éclatant,passionné,vif ou encoreenthousiaste ; cf articleArdent in« Trésor de la langue française ».
  4. L'agglomération opérationnelle est constituée de l'ensemble des communes dont plus de 50 % de la population réside dans l'agglomération morphologique.
  5. Les monnaies retrouvées sont deDomitien (81-96), d'Antonin le Pieux (138-161),Septime Sévère (193-211), etMaximin (235-238),in Cohen, III,p. 248.
  6. LaJob-villa (Jupiter ?) n'était pas au même endroit que le futur palais carolingien, situé près du donjon duXVe siècle.
  7. ses dimensions atteignent 54 × 35 m.
  8. Curieusement lavilla a été construite en deux étapes, la seconde semblant plutôt un réaménagement.
  9. Le décès de Pépin est enregistré après 25 ans de règne dans le Liber Historiæ Francorum 51, MGH SS rer Merov II,p. 325, y mourut le 16 décembre 714.
  10. Le seul pont romain sur la Meuse, à Maastricht semble déjà détruit vers leIVe siècle.
  11. Vers 1390, écritJean Lejeune,le pays de Liège a plié ses lois à […] ses aspirations. Il ne dépend plus que de lui-même inLa principauté de Liège, Wahle, Liège, 1980,p. 97.
  12. Son incendie dura, dit-on, sept semaines.
  13. ainsi que Notre-Dame Aux-Fonts, où se trouvait la cuve aujourd'hui à Saint-Barthélemy
  14. Carte de Cabinet des Pays-Bas autrichiens levée à l'initiative ducomte de Joseph de Ferraris
  15. payable de la manière suivante : 100 000 francs sur le Trésor public, dans le mois de fructidor an XI (du 19 août au) ; 100 000 francs, pris sur la valeur du trésor de Saint Lambert qui se trouvait àHambourg, à verser dans la caisse municipale de Liège avant le1er germinal an XI ();# 100 000 sur lesoctrois de Liège payables en deux termes, savoir : 50 000 en l'an XII (du au) et 50 000 en l'an XIII (du au).
  16. Malignes : 715 déportés dont 42 rapatriés, 1 évadé du convoi 20, 50 évadés des convois 16 et 17 (dont 3 repris).Camp de Drancy : 74 déportés.Neuengamme : 6 déportés
  17. Tel que leno 34 de juin 1942 de la publication clandestineChurchill-Gazette
  18. En séance du du conseil communal de la ville élue, cette décision était commentée comme suit par l’échevin Renotte : « L’érection en notre ville du Monument national à la Résistance constitue une reconnaissance officielle de la vaillance patriotique des Liégeois. C’est un hommage national qui est fait à Liège à la fois par le Gouvernement et par la Résistance tant des Flandres que de Wallonie »
  19. La presse n’était pas en reste : « Les résistants flamands eux-mêmes ont estimé que la Cité ardente méritait cet hommage puisque aussi bien elle fut toujours à la pointe du combat », soulignait l’éditorialiste du quotidien liégeois le.
  20. a etbLe siège duConseil économique et social de Wallonie (en abrégé CESW) y est d'ailleurs installé :http://www.cesw.be/
  21. ArchitecteLambert Lombard,XVIe siècle.
  22. habitation du nom d'un riche négociant d'armeJean Curtius
  23. construit dès 1714 à la place d'un bâtiment autrefois appeléLa Violette
  24. Il donne chaque année droit à une passe d'armes symbolique entre la maréchaussée et les étudiants qui souhaitent repeindre ses attributs.
  25. dessiné par l'architecteJoseph Moutschen et réalisé par son frère. Ce bâtiment faisait face au Palais de l'Allemagne, démoli et remplacé par les bâtiments de laFoire de Liège
  26. L'ouverture de la nouvelle patinoire à côté de laMédiacité est prévue en septembre 2012
  27. Ces projets, réalisé à l'époque dutout-auto, sont pour la rive droite de la Meuse maintenant reconverti en parking comme auquai Mativa, ou encore intégré dans le quartier comme auquai des Tanneurs par exemple.
  28. Rue Mère Dieu enHors-Château au pied desCoteaux de la Citadelle, Liège
  29. le motBatte signifiait un quai d'accostage et de déchargement.
  30. Quatre rangées de petits commerçants : 1 500 m aller-retour
  31. enterrement de l'os Mathieu (en wallon) dans son cercueil, ancien cortège dont on ne connait plus l'origine: pleureuses habillées de noir et tenant des branches de céleri, lecuré et lemaire de la paroisse, une bande de joyeux drilles fait le tour des bistrots.
  32. du sculpteurLéon Mignon
  33. Droixhe,institut de zoologie de Liège, Casa Ponton située rue de la Cité etPalais des congrès de Liège
  34. Armureries, rue Saint Léonard – Barrage etpont de Belle-Île – Holiday Inn – Hôtel Campanile
  35. Palais des congrès de Liège
  36. Droixhe,Jupille,Amercœur,Cointe
  37. Rue Saint-Gilles,place de la République française,place de l'Opéra,place du Général Leman,rue du Vieux Mayeur
  38. Rue des Guillemins, rue Lebeau
  39. Aéroport de Liège, rue Saint-Julien
  40. a etbSalle philharmonique duConservatoire royal de Liège
  41. Le Forum a servi de décor aux scènes de la compétition internationale pour le film
  42. Gare des Guillemins

Références

[modifier |modifier le code]
  1. JeanGermain,Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française,(lire en ligne).
  2. Encyclopédie Alpha 6, Erasme, 3744 p.,p. 3614.
  3. « 3 juin 1946 : l’accent grave de Liège | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  4. François-XavierNève,Jardins et coins secrets de Liège,Éditions du Perron,,p. 6-7.
  5. « Pourquoi Liège est « Cité ardente » - Fourons », surfourons.blogs.sudinfo.be(consulté le).
  6. Philippe Miest, « Faut-il dire Liège ou Liége ? », surWallonica.org,.
  7. « Gazette de Liège », surLa Libre Belgique(consulté le).
  8. « Gazette de Liège »,Régions, surLa Libre Belgique(consulté le).
  9. « Structure oro-hydrographique », surliege.be(consulté le).
  10. DenisCampillo, DenisJongmans et MichelRevista, « Influence de la source et de la structure géologique sur la nature des dégâts lors du tremblement de terre de Liège du 8 novembre 1983 »,Bulletin de la Société géologique de France, Paris,‎,p. 849-857.
  11. « Observatoire royal de Belgique - Séismologie-Gravimétrie - Les stations sismiques belges, de la station de Dourbes en 1958 au réseau sismique actuel, page 3/3 », surseismologie.oma.be,(consulté le)
  12. Jean-Pierre Keimeul,« Les inondations de Liège de 1926 »[PDF],Analyse de l'IHOES,no 23,, surihoes.be,.
  13. « Ville de Liège. Principaux parcs, bois et autres espaces verdurisés accessibles au public »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF], surliege.be.
  14. « Domaine de Fayenbois », surusers.belgacom.net(consulté le).
  15. a etbVille de Liège,Séance du conseil communal du 26 février 2018 - addendum,(lire en ligne),p. 5-6.
  16. ab etcLieve Vanderstraeten et Etienne Van Hecke, « Les régions urbaines en Belgique », Belgeo [En ligne], 1 | 2019, mis en ligne le 08 février 2019, consulté le 20 avril 2020. URL :http://journals.openedition.org/belgeo/32246 ; DOI :https://doi.org/10.4000/belgeo.32246
  17. « Site de la navette fluviale ».
  18. Geoffrey Wolff, « Liège: un pôle touristique fluvial face à l’Aquarium »,La Meuse,‎(lire en ligne, consulté le).
  19. Cathy Massart, « Liège: Le "Frère Orban", un bateau de passagers flambant neuf », surrtbf.be,(consulté le).
  20. Itinéraires Wallonie - Vottemhttps://www.balnam.be/entite/liege
  21. [Les nouveaux aménagements pour véloshttps://www.liege.be/fr/vie-communale/services-communaux/mobilite/actualites/les-nouveaux-amenagements-pour-velos]
  22. liege, « Baromètre cyclable 2021 : une évolution trop timide », surBlogs des locales,(consulté le).
  23. « Plan du réseau d'Infrabel. », surSite internet d'Accompagnateurs de trains..
  24. NicolasCauwe,« Les industries lithiques du Néolithique », dansMarcel Otte,Les fouilles de la place Saint-Lambert à Liège,vol. 2 :Le Vieux Marché, Liège, Université de Liège,,p. 119-131.
  25. PierreVan der Sloot, « Le Mésolithique et le Néolithique du site Saint-Lambert à Liège dans leur contexte chronologique, géologique et environnemental. Synthèse des acquis récents »,Notae praeristoricae,vol. 23,‎,p. 104.
  26. ab etc« Fouilles faites à Jupille près de Liège »,BIAL,vol. IX,‎,p. 469-496.
  27. J.E.Demarteau, « Le vase planétaire de Jupille »,Ciel et Terre,vol. 30,‎,p. 373-381.
  28. FrançoisCosseron de Villenoisy,Le Vase gallo-belge de Jupille, Impr. de La Meuse,.
  29. Jean-LucSchütz,7000 ans d'art et d'histoire au Grand Curtius,Luc Pire,.
  30. A.Joris, « Le palais carolingien de Herstal »,Le Moyen Âge,vol. 79,‎.
  31. GustinVanguestain, « Sanctuaire gallo-romain et sépultures du haut Moyen Âge »,Chronique de l'architecture wallonne,no 13,‎,p. 167-169.
  32. O. Colette, Rapport inéditLiège -Place Saint-Lambert : Description, échantillonnage et analyse des couches stratigraphiques conservées au sein de l’Archéoforum. Étude géo-pédologique des niveaux associés aux structures romaines, décembre 2006, cité dansDenisHenrard, Jean-PierreVan der Sloot et Jean-MarcLéotard, « La villa de la place Saint-Lambert à Liège (Belgique) : nouvel état des connaissances »,Archéologie de la Picardie et du nord de la France (Revue du Nord),vol. 90,no 378,‎,p. 161(lire en ligne).
  33. a etbDenisHenrard, Jean-PierreVan der Sloot et Jean-MarcLéotard, « La villa de la place Saint-Lambert à Liège (Belgique) : nouvel état des connaissances »,Archéologie de la Picardie et du nord de la France (Revue du Nord),vol. 90,no 378,‎,p. 159-174(lire en ligne).
  34. PaulDiacre,Gesta Episcoporum Mettensis,MGH SS 2,p. 265.
  35. « Depuis le11e siècle "L'Athènes du Nord" »,Historique, surUniversité de Liège,(consulté le).
  36. PatriciaButil, Jean-MarieCrémer, VirginieDelporte, ClaudeGaier, PhilippeGeorge, ÉricSoullard, MarcSuttor et FrancisTourneur,Le savoir-faire wallon au fil du temps. Le bassin mosan, berceau des techniques de pointe, Namur,coll. « Les Dossiers de l’IPW » (no 9),, 315 p.(ISBN 978-2-87522-050-9).
  37. L'Abbé O.-J.Thimister,Bulletin de l'Institut archéologique liégeois,vol. 6,(lire en ligne).
  38. Pour les détails de l'histoire de ce titre liégeois deCapitale de la Wallonie, voir les pages 1161 à 1163 et 1165 à 1167 de la noticeNamur, capitale de la Wallonie, par Jean-Pol Hiernaux, dans l'Encyclopédie du Mouvement wallon, Tome II, Institut Jules Destrée, 2000, ou en ligne (sans la bibliographie) :sur le site de l'Institut Destrée
  39. « Inconnu »,Wallonia,‎,p. 205
  40. Jean-PolHiernaux, « Le15e anniversaire de Namur capitale de la Wallonie »,Toudi,vol. 45-46,‎,p. 31-32.
  41. Jean Tricoire,Un siècle de métro en 14 lignes, La Vie du Rail,, 351 p.(ISBN 2-902808-87-9),p. 318.
  42. John Horne et Alan Kramer,1914 Les atrocités allemandes, Tallandier,, 640 p.(ISBN 2-84734-235-4),p. 479.
  43. « Inondations », surIRM(consulté le)
  44. Pour de plus amples informations voir sur cet accord voir :L'accord militaire franco-belge de 1920 et le Luxembourg deJean Stengers[lire en ligne].
  45. « La Cité ardente fête le 14 juillet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  46. Relevé :p. 46, note 2 dansThierryRozenblum, « L’administration communale de Liège et la persécution des Juifs, 1940-1942 »,Revue d'histoire de la Shoah, Paris,no 179,‎,p. 10-49.
  47. ThierryDelplancq, « 1940-1942, une cité occupée et ses Juifs. Quelques aspects heuristiques »,Les Cahiers de la mémoire contemporaine, Bruxelles,vol. 3,‎,p. 125-134.
  48. ÉtienneVerhoeyen (trad. du néerlandais de Belgique),La Belgique occupée. De l’an 40 à la Libération, Bruxelles,De Boeck,, 611 p.(ISBN 2-8041-1961-0 et9782804119614),p. 77-78.
  49. rtbf.be:Libération de Liège : de la joie de voir les Américains à la dénonciation des "collabos"
  50. ThierryRozenblum, « L’administration communale de Liège et la persécution des Juifs, 1940-1942 »,Revue d'histoire de la Shoah, Paris,no 179,‎,p. 31 et 47.
  51. Archives de la Ville de Liège, Fonds du Protocole, R.1955, Fardeno 3. Discours du bourgmestre de Liège, Paul Gruselin, en date du 8 mai 1955.
  52. ThierryRozenblum, « L’administration communale de Liège et la persécution des Juifs, 1940-1942 »,Revue d'histoire de la Shoah, Paris,no 179,‎,p. 49.
  53. JeanMeynaud (dir.),JeanLadrière (dir.),FrançoisPerin (dir.)et al.,La décision politique en Belgique : Le pouvoir et les groupes, Paris,Armand Colin,, 403 p..
  54. ChristineRenardy,« Cartes », dansLiège et l'Exposition universelle de 1905, Luc Pire Renaissance du Livre,,p. 292.
  55. Il y a 5 ans, Nordine Amrani faisait 6 morts et 130 blessés dans la tuerie de Liège, rtbf.be, 13 décembre 2016
  56. « Liège Belgium - Expo 2017 - Candidate City ».
  57. Le Soir,« Tous les partis derrière Liège 2017 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),.
  58. « Armoiries de la Ville de Liège », surVille de Liège(consulté le).
  59. Godefroid Kurth,La cité de Liège au Moyen Âge,t. II, Dewit, Cormaux et Demarteau,, VIII-345 p.(lire en ligne),p. 139.
  60. ab etchttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  61. a etbIndicateurs statistiques des régions urbaines de Belgique
  62. « Code de la démocratie locale et de la décentralisation », surwallex.wallonie.be(consulté le).
  63. Gaston Lecocq, « Projet Annexe du palais de justice », surproxiliege.net,.
  64. « Le Théâtre Royal pour l'Opéra », surhttps://www.liege.be,(consulté le).
  65. « Des auditoires dans l’ancien ciné Opéra ? ».
  66. « Inauguration ce lundi du nouveau Théâtre de Liège »,RTBF,‎(lire en ligne).
  67. François Braibant, « Liège : inauguration de la Cité Miroir », surrtbf.be,.
  68. Luc Gochel, « Découvrez la nouvelle place devant la gare des Guillemins », surlameuse.be,.
  69. « Le Valdor inaugure son tout nouvel hôpital et vous invite à ses journées portes ouvertes », surlameuse.be,.
  70. [PDF]« Présentation du projet de réaménagement des quais ».
  71. « Liège : construire un centre du design pour 2015, c’est jouable ? »[
  72. Luc Gochel, « La Boverie est terminée », surlesoir.be,Le Soir,(consulté le).
  73. « Une statue de Jean-Denys Boussart sera érigée sur la toute nouvelle place de l'Yser », surtodayinliege.be,(consulté le).
  74. a etbMarcHildesheim, « L'enquête publique pour la future piscine Jonfosse à Liège est terminée », surrtbf.be,.
  75. « Liège : la nouvelle piscine communale de Jonfosse est ouverte », surrtbf.be,(consulté le).
  76. « La Grand Poste rendue aux Liégeois : elle ouvrira au grand public fin de semaine », surRTBF Info,(consulté le).
  77. « Liège: ouverture officielle du Trinkhall museum ce jeudi ».
  78. « Double inauguration pour la cathédrale Saint-Paul de Liège », surLa Libre Belgique,.
  79. « 2 nouveaux immeubles “Paradis Express” quasi terminés aux Guillemins: vidéo et calendrier du projet », sursudinfo.be.
  80. « Le futur "Pôle des savoirs" ouvrira ses portes le 1er juillet 2023 », surdhnet.be.
  81. « Liège Expo inauguré ce mercredi », surhttps://www.qu4tre.be,(consulté le)
  82. « Rives Ardentes va métamorphoser la presqu’île de Coronmeuse, à Liège », surhttps://lesoir.be.
  83. « Voici le nouveau projet pour la gare Saint-Lambert: les travaux vont enfin pouvoir commencer », surtodayinliege.be.
  84. a etb« La Wallonie, entité fédérée »(consulté le).
  85. « Projet Médiacité ».
  86. « Le pôle Image de Liège »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  87. « schema de developpement territorial arrondissement de liege — Liège », surliege.be(consulté le).
  88. « Liège, the place to build ».
  89. « Office du tourisme de la Ville de Liège », survisitezliege.be(consulté le).
  90. RichardForgeur,Vieux-Liège, janvier-mars, 1979,p. 339.
  91. Léon-ErnestHalkin, « Le cardinal Erard de La Marck »,Lettre de l'Université de Liège,‎,p. 85.
  92. MarylèneLafineur-Crépin,« Liège Nouvelle Jérusalem », dansLiège autour de l'An mil, la naissance d'une principauté, Liège, Édition du Perron,, 208 p.(ISBN 2-87114-178-9),p. 187-190.
  93. Caroline Bolle et Jean-Marc Léotard, « Liège/Liège : découverte d’une maison médiévale au no 58 de la rue Mont Saint-Martin »,Chronique de l'Archéologie wallonne,no 21,‎,p. 180-182(ISBN 978-2-930711-07-2,ISSN 1370-5202,lire en ligne, consulté le).
  94. a etb« 16 sites funéraires de la Première guerre mondiale reconnus par l'UNESCO », surWallonie.be,(consulté le)
  95. Martial Giot, « Liège, Capitale européenne de Noël 2018 », surrtbf.be,(consulté le).
  96. « Les Transardentes ».
  97. « Festival de Liège ».
  98. « Biennale Internationale de la Photographie ».
  99. « Festival international du film policier ».
  100. « Jazz à Liège ».
  101. « Les Ardentes ».
  102. « Le village gaulois ».
  103. « Fête du 14 juillet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  104. « Retrouvailles ».
  105. « Fêtes de Wallonie de Liège »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  106. « Journées du Patrimoine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  107. « La Nocturne des Coteaux de la citadelle ».
  108. « Biennale du design ».
  109. « Festival d'orgue de Liège ».
  110. (en-US) « ETNIK'Art – since 2008 »(consulté le).
  111. « European Circus ».
  112. Liège capitale européenne de Noël 2018
  113. « Le village de Noël ».
  114. « Noël à Liège »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  115. « Festival des Sapins ».
  116. « Nocturnales de Noël ».
  117. André Dagant, « La société de Saint-Léonard à Liège »,Bulletin de l'institut archéologique liégeois,t. XCII,‎,p. 26-99(lire en ligne, consulté le).
  118. Mention sur l'image mortuaire du Général Storms.
  119. J. Lefèbvre,Sub tuum praesidimum, UCL 550, brochure publiée à l'occasion du550e anniversaire de l'Université de Louvain, Louvain-la-neuve, UCL, 1976,pp. 81-95.
  120. Jean-FrançoisGilmont,« Aux origines chrétiennes de la Wallonie », dansJean-Émile Humblet,Église-Wallonie,t. 2 : Jalons pour une histoire religieuse de la Wallonie, Bruxelles, Vie ouvrière,(ISBN 9782870031797),p. 13-44 qui cite ses sources :A.Callebaut,Autour de la rencontre à Florence de Saint François et du cardinal Hugolin en ientifique en Wallonie de 900 à 1800.
  121. PhilippeMercier etRobertWangermée,La musique en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles,La Renaissance du livre,,p. 103-104.
  122. RitaLejeune,« Les légendes épiques », dansLa Wallonie, le Pays et les Hommes,t. I, Lettres, arts, culture, Bruxelles,La Renaissance du livre,,p. 128.
  123. « Le Valeureux Liégeois »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surFolk Liégeois.
  124. « Valeureux liégeois », surGuindaille Facile:.
  125. RogerPinon, « Gastronomie Verviétoise: le lev'go »,Bulletin de la Société Royale Le vieux Liège,vol. IX,no 200,‎,p. 240-243.
  126. « Boulet sauce lapin ou à la liégeoise », surWallonie-Bruxelles-Tourisme asbl(consulté le).
  127. [1]
  128. ab etc« Au Parc, trois films tournés à Liège », surLa Libre Belgique,(consulté le).
  129. « Envie de figurer dans le film avec Monica Bellucci et Kad Merad? », surL'Avenir,(consulté le).
  130. a etb« En 2012, « Clap ! » a soutenu 45 films tournés à Liège, Namur et Luxembourg », surlameuse.be,La Meuse,(consulté le).
  131. « Les Conquérants »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),(consulté le).
  132. « Belle du Seigneur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),(consulté le).
  133. « Liège: Romain Duris et Déborah François vont tourner un film au Forum », surlameuse.be,La Meuse,(consulté le).
  134. « Marcel Rau: un artiste aux multiples facettes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surMusée de la Banque nationale de Belgique.
  135. ab etcJumelages et partenariats
  136. Jumelega suspendu - Volgograd - ВОЛГОГРАД

Références issues du Dictionnaire Liégeois

[modifier |modifier le code]

Dictionnaire Liégeois deJean Haust (Vaillant-Carmanne, Liège, 1933)

  1. a etbp. 369
  2. p. 13.
  3. p. 401.
  4. p. 368.
  5. pp. 368-369.
  6. p. 281.

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Liège.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Localités de la commune deLiège
Sections
v ·m
Quartiers
v ·m
Lieux-dits et sous-quartiers deLiège
Lieux-dits
Sous-quartiers
v ·m
HuyArmes de la province de Liège
Liège
Verviers
Waremme
v ·m
Villes françoises
Villes thioises
v ·m
Contexte
Lettrés
Lieux principaux
Art ottonien
Architecture
v ·m
Évêques de Tongres-Maastricht-Liège (siège à Liège)
Princes-évêques de Liège
Évêques de Liège depuis le concordat de 1801
saint =saint catholique
v ·m
Églises catholiques de Liège
Cathédrales
Basiliques
Collégiales
Églises
Chapelles
v ·m
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 70 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liège&oldid=230849125 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp