Au, Lhuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), prairies (8,4 %),terres arables (6,3 %), zones urbanisées (2,9 %), eaux continentales[Note 1] (2,3 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Difficile de définir les origines exactes du bourg, cependant des vestiges antiques, qui se découvrent dans l'église, indiquent une occupation des lieux à l'époque gallo-romaine: une inscription latine remerciant les déesses Mères (Matrae sacrae)[13] semble indiquer l'existence d'unfanum antique[14], mais aussi une stèle ornée d'un disque solaire (à l'extérieur de l'édifice), rappelant le culte du dieuGaulois Tanaris, associé àJupiter, ou encore les gros blocs de pierres blanches en façade de l'église, réemploi probable du sanctuaire gallo-romain.
Au Moyen Age, le bourg fait partie des terres des seigneursde la Tour du Pin. À la suite d'un mariage entre Albert de la Tour et Béatrice de Coligny vers 1220, Lhuis entre dans la principauté duDauphiné[15].
En 1355, letraité de Paris fait passer Lhuis du côté de la Savoie et ce jusqu'à ce que le territoire soit racheté en 1715 par les Chartreux dePortes. A la Révolution française, Lhuis entre en France définitivement.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2022, la commune comptait 891 habitants[Note 2], en évolution de +0,11 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Ruines du château de Lhuis bâti par les siresde la Tour-du-Pin vers 1200, puis possédé par les dauphins de Viennois et acquis en 1355 par les comtes de Savoie[25].
Lieu de naissance d'Anthelme Sevoz ou Sève qui fut le père deJoseph Sève (1788-1860), né lui à Lyon, connu sous le nom deSoliman Pacha qui devint un personnage important sous le règne du vice-roi d'ÉgypteMéhémet Ali.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Max Gschaid, « Inscriptions religieuses des cités des Séquanes et des Ambarres : nouvelles interprétations »,Dialogues d'histoire ancienne, vol. 20, n°2, 1994 p. 178-179, photo p. 188
↑Alphonse Martelain,Lagnieu et sa région, Tome 1 et Tome 2, Bourg en Bresse, Auto édition,